Pour 2017, j'ai décidé de cultiver des pommes de terre sur l'agrandissement du jardin, cela après les engrais verts de l'hiver 2016-2017 qui amélioreront grandement la fertilité du sol.
Il paraît qu'elles sont efficaces pour « nettoyer » le terrain pour les cultures suivantes. J'ai lu que nos grands-parents le faisaient pour améliorer/nettoyer un terrain mis en culture pour la première fois : Cette culture était traditionnellement utilisée pour transformer une vulgaire prairie en un potager fertile et facile à travailler (c'est 100 % ce qu'il me faut !).
Je commence donc à me préoccuper des choses à faire. Et elles sont nombreuses :
C'est fou comme la moindre chose à faire peut prendre de l'ampleur dès qu'on veut planifier précisément tout ce qu'il y a à faire !
Je parlais plus haut de 50 % de pommes de terre en plus ; si on a vraiment trop de pommes de terre, on peut en faire des tas de Produits différents : les donner aux poules, les donner/vendre/troquer aux voisins, les vendre sur les marchés, en faire de la fécule, en faire de l'amidon, en faire de l'alcool, ou au pire en faire du compost, mais il vaut mieux les manger : juste cuites à l'eau et sans sauce spéciale, elles sont excellentes à la santé et ne font pas grossir. Elles accompagnent aussi presque tous les aliments : légumes, viandes, et même fromages (fondus) dans une optique de manger sans pain.
Quelques utilisations de la pomme de terre et de son eau de cuisson
J'ai retrouvé dans mes notes quelques utilisations des pommes de terre dont certaines me paraissent un peu bidon, mais dont d'autres sont importantes à connaître et très utiles :
Les pommes de terre
L'eau de cuisson
Quelle(s) variété(s) choisir ?
Il me faut aussi choisir la ou les variétés que je vais planter. Parce que ça a beau n'être qu'une espèce d'engrais vert, je tiens quand même à les consommer et les utiliser le plus possible.
Il y a des variétés très sensibles au mildiou, d'autres non.
Celle que j'ai achetée pour l'instant :
"Charlotte"
Résistante, avec une assez bonne conservation, et surtout un très bon rendement pour une qualité de chair pareille : rien d’étonnant à ce que cette obtention soit devenue une classique. "Charlotte" se cuisine de multiples façons. S’il ne fallait en choisir qu’une, parmi la centaine de variétés disponibles, elle serait dans le peloton de tête. D’excellente qualité culinaire, elle est parfaite pour une consommation immédiate.
Celle que j'achèterai probablement la prochaine fois, que j'ai classée comme étant la meilleure variété :
"Désirée"
Incontestablement une valeur sûre pour faire sa réserve de pommes de terre pour l’hiver. Depuis presque 40 ans, cette variété tardive aux gros tubercules oblongs, à peau rouge et à chair jaune assez soutenue fait ses preuves dans les champs et jardins. Productive, résistante et très facile à conserver, que demander de plus ?
Il faut aussi que je me préoccupe d'acheter des variétés qui peuvent se manger toute l'année, donc qui se sèment à des périodes différentes.
Les doryphores
Il y a aussi les redoutables doryphores, qui attaquent les pommes de terre et qui peuvent y pulluler si on ne s'en préoccupe pas.
Prévention des attaques de doryphores : semez du lin. Pour éviter que des colonies ne viennent dévorer les jeunes plants de pomme de terre, il existe une solution écologique des plus faciles. Lors de la plantation de ses rangs, il suffit d'alterner un rang de pommes de terre avec un rang de lin annuel à fleurs bleues.
D'autres méthodes écologiques font également leurs preuves dans les potagers. L'utilisation du datura et du ricin font partie de celles-ci. Des pieds de l'un ou de l'autre, plantés en bout de rang de pomme de terre, attirent les doryphores et ont la faculté d'empoisonner les larves. Résultat, un anéantissement sans effort des colonies de doryphores implantées dans son jardin. Mais ces deux plantes sont toxiques et je préférerai employer d'autres moyens pour ma (notre) sécurité et celles des animaux, sauf bien sûr si ces plantes ont de nombreuses utilités.
Il y a sans doute encore d'autres moyens que j'étudierai plus en détail.
Conservation pour la germination
Dans quelles conditions conserver ces pommes de terre pour les faire germer dans les meilleures conditions ?
Utiliser des pommes de terre de taille moyenne que l'on met de côté dans des clayettes dès leur récolte, dans un local frais (cave). On plante lorsqu'elles germent au printemps. On peut aussi planter tous les restes de pommes de terre qui se mettent à germer au printemps, et l'on peut même couper en deux les grosses qui comportent suffisamment de germes.
Laissez germer des pommes de terre, coupez-en quelques morceaux avec un ou deux germes par morceau (des morceaux pas trop petits cependant) et plantez-les. Pour récupérer des graines : récupérez les fruits mûrs, après la floraison.
La tour à pommes de terre
Technique déjà décrite dans des revues de jardinage mais peu connue et très spectaculaire lorsqu’elle est réussie. Le procédé est simple en théorie et repose sur le fait que la pomme de terre produit des tiges souterraines sur lesquelles se forment les tubercules. Lorsque ces tiges souterraines sortent de terre, elles se transforment en tiges aériennes sur lesquelles des feuilles apparaissent. Si on ajoute de la terre sur ces tiges aériennes, sans enfouir le bourgeon terminal, elles se transforment en tiges souterraines capables de tubériser. Leur bourgeon terminal produit une nouvelle tige aérienne qu’on peut enfouir à nouveau et ainsi de suite. De cette façon, on peut cultiver un seul plant de pomme de terre sur une hauteur de 1 m et peut-être plus, et récolter une très abondante quantité de tubercules.
Conservation pour la consommation
La pomme de terre est cuite à l’eau, puis pelée et exposée au vent et au soleil jusqu’au séchage complet, ce qui permet de la conserver « plusieurs siècles », en la garantissant de l’humidité.
La pomme de terre sauvage
Pomme de terre obtenue par Philip Forrer dans des buttes de bois de conifères, en laissant simplement quelques bulbilles lors de la récolte. L’année suivante, les pommes de terre peuvent être de nouveau récoltées.
Planté une plate-bande de pommes de terre sous paille (variété Charlotte achetée Ma 25 octobre 2016).
Trouvé par hasard deux pommes de terre dans la planche des pommes de terre en plantant une vivace. D'environ 4 à 5 cm d'épaisseur sur 6 à 7 de long. Mes premières pommes de terre du jardin. Elles ont très bien poussé (en tout cas ces deux-là ...) sous le paillage et à la surface de la terre.
Pommes de terre en fleurs au jardin (V 4 août 2017).
Récolté deuxième moitié des pommes de terre : pas de photo sauf s'il n'y a pas de photo pour la première récolte...
J'ai acheté deux sacs de 5 kg de pommes de terre de variété "désirée" pour les faire germer et les planter au jardin le moment venu (au printemps 2018).
J'ai mis à germer les 10 kg de pommes de terre "désirée" achetées V 20. Je les ai posées dans deux cagettes superposées et situées au sommet d'un baril de 1 m de haut, lui-même placé au milieu d'une dépendance vide, les rats ne devraient pas pouvoir y monter pour manger les pommes de terre.
On voit, au milieu de la photo,
le bidon et les deux cagettes au-dessus.
Pas de formulaire de contact pour le moment car j'en cherche un qui contient un captcha et qui fonctionne.
Ne m'écrivez pas : ce formulaire est en cours de test et ne fonctionne pas encore.
()