J'ai récupéré des orties (déjà montées en graines), un seau plein.
(Photo provisoire du USDA Forest Service Region 8 Archive
avant que je n'en fasse une moi-même).
Par USDA Forest Service Region 8 Archive, www.bugwood.org, cc by 3.0.
J'ai laissé deux tiers d'orties dans le seau et j'ai ajouté de l'eau du robinet à ras bord. Il vaut mieux de l'eau de pluie ou au minimum de l'eau du robinet ayant séjourné quelques heures à l'air libre pour permettre au chlore de s'évaporer, mais je me suis dit qu'il s'évaporera aussi bien dans le seau qu'en dehors... J'ai laissé le seau sur le balcon, à l'abri de la pluie peut-être mais surtout à l'abri des regards des voisins (j'habite en appartement), qui pourraient s'empresser de gueuler s'ils comprenaient que c'est du purin d'ortie (qui pue) en cours de fabrication. Comme il ne le verront pas, ils ne me reprocheront rien !
Voici la recette de base, qui me semble assez ressemblante dans toutes les sources (et que je n'ai pas respectée du tout) :
Le purin d'ortie se fabrique avec la grande ortie ou urtica dioica.
Conservation
Un purin d'ortie bien filtré se conserve quelques semaines dans un récipient hermétique, à l'abri de la lumière et à une température de 18-20°C.
Une petite semaine de 6 jours après, une fois que le mélange ne faisait plus de bulles, j'ai passé d'abord le purin dans une passoire classique, puis je l'a filtré dans un linge. Je l'ai enfin mis dans un pulvérisateur, un gros récipient en plastique qui fermait de façon suffisamment étanche pour ça. J'en ai même profité pour faire une première pulvérisation sur les rosiers atteints de la maladie de la tache noire.
Je me suis débarassé des orties derrière un arbuste touffu pour que les voisins ne les voient pas. Dans un jardin, je les aurais mises au compost ou au fond d'un pot ou d'un trou lors d'une plantation.
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