a u t o n o m i e ,   a u t a r c i e ,   s u r v i e
t o u t   f a i r e   s o i - m ê m e

Savoir / Connaître

Haut. Page ou article précédent. Plantes, arbres, arbustes :
caractéristiques et utilisations


Dernières plantes ajoutées :

486 plantes décrites avec photo.

02 09 2021 à 12 h 15 : staphylea colchica

03 09 2021 à 7 h 25 : vigne vierge à fruits bleus

03 09 2021 à 18 h 55 : viorne de Bodnant, viorne d'hiver

04 09 2021 à 2 h 25 : héliotrope d'hiver, pétasite odorant, pétasite des Pyrénées

04 09 2021 à 18 h 30 : genêt ananas, genêt de l'Atlas

20 09 2021 à 22 h 20 : arbre à savon, savonnier d'Inde, noix de lavage (sapindus mukorossi)

25 09 2021 à 22 h 10 : pyrèthre

05 10 2021 à 9 h 15 : alisier de Suède

06 10 2021 à 15 h 15 : fausse viorne

06 10 2021 à 20 h 55 : alangium, alangium de Chine, alangier


Quelques caractéristiques principales et toutes les utilisations et les avantages pratiques qui peuvent être nécessaires en permaculture et en survivalisme dans un terrain argileux (j'ai ajouté beaucoup d'exceptions) et froid et humide en hiver (jusqu'à –15°C) : mellifère, comestible, toxique, médicinale, aromatique, tinctoriale, fruits, écorce, feuilles, sève, ombre, azote, haie brise-vent, haie défensive, fourrage, compost, faune sauvage pollinisatrice et insecticide, vannerie, tannage, utilisation du bois (chauffage, construction, barrières, tuteurs...), fibres, stabilisation des sols, phytoépuration, etc.

Il n'y aura que quelques rares exceptions avec des plantes un peu moins rustiques (parce que très utiles ou parce que je les aime beaucoup) ; et beaucoup d'exceptions avec des plantes qui poussent dans des terrains autres qu'argileux, parce qu'il est facile d'améliorer la structure d'un sol en y ajoutant du sable, du gravier, du fumier, des feuilles mortes, de la paille, du BRF, etc.


Mes aloé véra.

Mes aloé véra.

Ce n'est qu'une liste

Attention : ça ne sera jamais une encyclopédie complète et détaillée des plantes et de leur culture, ça restera une liste des plantes pouvant vivre dans un terrain argileux ou amélioré et rustiques jusqu'à –15°C minimum.

Revenez-y régulièrement, je l'enrichirai au fur et à mesure de mes achats, de mes récoltes, et de mes recherches sur l'internet.

Vous pouvez aussi me suggérer des plantes qui n'y figurent pas.

Haies

A propos des haies : je conçois ces haies avec des arbustes d'une hauteur moyenne de 2 à 3 m (principe de base : on ne peut pas voir par dessus en se tenant debout).

Je commence à envisager une deuxième sorte de haie : la « haie moyenne » ou « haie haute », qui sera faite d'arbustes entre 3 et 6 m environ, du style noisetiers, sureaux, etc.

On peut aussi adopter une troisième sorte de haie : la « haie basse » (principe de base : on peut voir par dessus en se tenant debout), avec des plantes d'une hauteur de 50 cm à 1,50 m et qui seront destinées à enrichir le jardin sous forme de plate-bande, du style aromatiques, rosiers, petits fruitiers, arbrisseaux fixateurs d'azote, etc.

Sources

Je consulte obligatoirement une page entière de Google (réglée sur 100 sites), ce qui donne un total de cinq à quinze sources (sites) consultées pour chaque plante (beaucoup de sites n'étant pas crédibles ou provenant de l'étranger). Je note et compare chaque caractéristique de la plante, les mixe en une phrase claire et courte résumant bien toutes les sources consultées, en ajoutant des détails si les sources se contredisent. Théoriquement, vous ne devriez trouver guère plus de renseignements que tous ceux que j'ai compilés ici (je ne consulte plus Wikipédia, n'ayant plus confiance car, d'une part il est bourré d'analphabètes anglolâtres qui transforment un « av. J.-C. » en un incompréhensible et absurde « BC » qui ne veut strictement rien dire dans la version française de Wikipédia et qui n'a rien à y faire ; d'autre part parce qu'ils ont supprimé la page de Pierre Jovanovic).

Quelquefois les infos sont contradictoires, c'est parce que les sources étaient très contradictoires elles aussi. A tel point que, certaines fois, on en arrive à se demander si ces imbéciles parlent vraiment de la même plante !

Orthographe

J'emploie le masculin et le féminin pour la même plante parce que ça vient de ma façon de parler des plantes : « médicinale » comme « plante médi­cinale », mais « caduc » ou « persis­tant » comme « arbre, arbuste ou feuillage caduc ou persis­tant ».

Il doit aussi rester quelques fautes d'orthographe non corrigées parce que je n'ai pas toujours relu en détail les notes que j'ai copiées-collées.

Classique

Si je ne précise pas certaines choses, c'est parce qu'elles ont une forme ou un comportement classique, courant : feuillage généralement caduc, crois­sance moyenne, terre classique humifère et drainante, etc.

Cultivars

Les cultivars ne donnent pas de bons résultats à partir de graines.

Mellifère

J'ai eu le tort de qualifier de mellifère toutes les plantes qui attirent les insectes pollinisateurs, même celles qui ne produisent pas de nectar, seule substance avec laquelle les abeilles produisent le miel. La lettre M jaune est aussi inscrite en conséquence. Maintenant, j'ajoute chaque fois le ou les matières produites par les fleurs :

Fleurs simples ou doubles ?

En ce qui concerne les plantes aux fleurs attirant les abeilles et les insectes pollinisateurs, choisissez principalement des fleurs dites « simples » plutôt que « doubles » ou « semi-doubles », car l'accès au pollen et au nectar par les insectes est toujours plus facile avec des fleurs simples. Les plantes aux fleurs doubles et semi-doubles pourront être plantées de préférence si elles ne sont ni mellifères ni nectarifères mais avec d'autres utilités.

Pas toutes les plantes

Attention : je ne note ici que les plantes que je trouve dans les jardineries (et les pépinières) et celles dont j'ai récolté des graines ou des boutures. C'est pourquoi certaines plantes pourtant très connues et très utiles ne figureront pas pour l'instant. Mais je commence à les ajouter petit à petit...

Doute sur le nom d'une plante

En cas de doute sur le nom d'une plante, fiez-vous au nom latin : j'indique les noms communs les plus courants d'une plante, mais c'est sur le nom latin que je me base pour faire la liste des caractéristiques et utilisations de chaque plante.

Les petits « plus » ()

Ce sont des notes personnelles pour les plantations dans mon terrain. Elles ne vous concernent pas. Vous pouvez toujours les consulter mais elles ne vous apporteront pas forcément quelque chose parce qu'elles sont faites pour chez moi. Ça m'est plus facile de les consulter ici que sur mes différentes notes éparpillées un peu partout.

Je commence à en ajouter aussi pour les semis.

Symboles

Je prévois de mettre des symboles de couleur pour les utilisations les plus recherchées. Voici les symboles auxquels je pense pour l'instant :

M : mellifère (le seul ajouté actuellement aux plantes concernées).

P : feuillage persistant (je pense que ce P vert fait probablement l'unanimité et je l'ajouterai bientôt).

: croissance rapide.

: comestible.

: exposition plein soleil.

: exposition mi-ombre.

: exposition ombre.

× ou T : plante toxique.

A : sol argileux et lourd accepté.

Ca : sol calcaire nécessaire.

: médicinale.

: plante de terrain humide ou marécageux ou aquatique.




De J à O

Haut. Page ou article précédent. M Jacinthe des bois (hyacinthoides non-scripta)

Jacinthe des bois.

Photo de TeunSpaans sur Wikipédia néerlandais (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

NON : toxique, et je n'ai pas encore de sous-bois et n'en n'aurait pas avant longtemps. D'autant plus que, comme elle vit en sous-bois, je ne pourrai pas en protéger les animaux.

L'ail des ours est tout aussi beau et infiniment plus utile !

Ou endymion non-scripta (scriptus ?), hyacinthus non-scriptus, hyacinthus nutans, scilla non-scripta, endymion nutans, scilla nutans, scilla festalis.

EMPLACEMENT : sous-bois, prairie à l'ombre...

Famille des hyacinthacées (anciennement liliacées), ou des asparagacées ?...

Mellifère (fleurs visitées par les abeilles).

Floraison : parfumée, bleu-violacé, rarement blanche, avril à mai.

Toxique.

Se reproduit facilement elle-même.

Multiplication : semis, division des touffes (séparation des bulbes).

Plante à bulbe.

Caduc.

Hauteur : 20 à 40 cm.

Rusticité : –20 à –22°C.

Exposition : mi-ombre ; mais soleil et ombre sont ajoutés dans quelques sources.

Sol riche en humus, frais, bien drainé.

Attention aux excès d'eau qui peuvent causer un pourrissement du bulbe.

Semble s'accomoder d'un sol argileux et lourd...

Résistante aux maladies et aux insectes.

Vivace.

Aime les sous-bois ou les vergers ombragés.

A associer avec les jonquilles, qui aiment les mêmes milieux.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Jarosse (vicia cracca) : à voir...

Hauteur (longueur) 80 cm à 1,80 m. Floraison mauve-violette, mai à août.

Haut. Page ou article précédent. Jamésia américana (jamesia americana)

2 sources seulement ! Caduc. Floraison blanche, mai à juin. Rusticité –15°C et plus froid. Bonne résistance aux maladies. Feuillage rougissant en automne. Hauteur 1 à 2 m. Largeur 2,50 m.

Haut. Page ou article précédent. Jaquier de Chine (sinojackia xylocarpa) : à voir...

Rusticité –21°C. Floraison blanche, avril à mai. Feuillage rougissant en automne. Croissance lente. Hauteur 5 m. Largeur 3 m. Préfère un climat plutôt humide et un sol plutôt acide. Habitat naturel : lisière de forêt, altitude 500 à 800 m. Caduc. Rusticité –20°C. Fruits appréciés par oiseaux et rongeurs. Abriter du vent.

Haut. Page ou article précédent. Jasmin étoilé, faux jasmin, jasmin des Indes (trachelospermum jasminoides)

Jasmin étoilé.

Photo de Thomon (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ne sert qu'à faire joli et à sentir bon en été.

Plante grimpante, persistante, mellifère, à peine assez rustique.

Anciennement rhyncospermum jasminoides.

EMPLACEMENT : pergola ou mur ou autre support, dans un passage ou devant la maison (feuillage coloré en hiver, parfum en été), brise-vue...

Famille des apocynacées.

Vivace.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, mai à octobre, avec une majorité indiquée de juin à août.

Feuillage rouge, brun, bronze, acajou, pourpre en automne et semble-t-il aussi en hiver (je n'ai pas pensé à noter si c'était en automne et/ou en hiver)...

Exposition : soleil, plus florifère au soleil, mi-ombre dans les régions les plus chaudes.

Sol : bien drainé, léger, riche en humus, frais, humide l'été.

Résiste à la sécheresse.

Résiste aux embruns ; abriter des embruns...

Abriter des courants d'air, du vent. Abriter des vents froids et desséchants.

Hauteur : 3 à 10 m, avec une majorité indiquant 5 m. Largeur : moitié de la hauteur (1 source) ; identique à la hauteur (2 sources).

Apprécie les murs exposés au sud ou à l’ouest.

Rusticité : –5 à –20°C (1 source chacun), avec une majorité indiquant –10 à –12°C (4 sources), et une autre indiquant –15°C (4 sources).

Plante grimpante, liane grimpante.

Au départ, il vaut mieux attacher les jeunes pousses sur leur support (tonnelle, pergola, mur, treillis...). Ensuite, les tiges s’enrouleront et s’accrocheront toutes seules.

Sève toxique. Son latex blanc, contenu dans les tiges, pourrait irriter la peau.

Croissance assez lente à lente les premières années, puis moyenne à rapide ensuite.

Multiplication : bouturage et marcottage.

Peut se cultiver en pot.

Peut être utilisé comme couvre-sol.

Maladies et parasites : résistant.

Des variétés

Trachelospermum jasminoides "Tricolor". Feuillage panaché teinté de rouge toute l'année ; ou panaché blanc et rose...

Trachelospermum jasminoides "Variegata". Feuillage panaché blanc et vert, rouge en hiver.

Trachelospermum jasminoïdes "Variegatum" [probablement le même que "Variegata" ci-dessus !...]. Feuillage, panaché nuancé de rouge en hiver.

Trachelospermum jasminoïdes "Wilsonii". Feuilles étroites à nervure blanche.

Une espèce jaune

Trachelospermum asiaticum a les mêmes caractéristiques que notre jasmin étoilé trachelospermum jasminoïdes mais avec une floraison jaune.

Multiplication

Bouturage

Bouturage au printemps ou en été à partir de tronçons de tiges semi-ligneuses plantées dans un mélange léger de terreau et de sable.

Marcottage

Il est aussi possible de marcotter la plante très facilement en couchant une branche au sol.

Haut. Page ou article précédent. Jasmin d'hiver (jasminum nudiflorum)

Jasmin d'hiver.

Photo de Wildfeuer (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Toujours décidé à le cultiver sur les futures pergolas au nord du 2e agrandissement, mais il ne grimpe pas tout seul : il faut le palisser. Il faut donc lui choisir un autre emplacement...

Branches trop rigides pour s'enrouler d'elles-mêmes sur un support, mais trop souples pour supporter leur propre poids.

En couvre-sol, on peut le planter en haut d'un muret ou d'un talus et laisser ses branches retomber.

Et si j'installais un treillis pour béton armé ?, carré avec des anneaux pour maintenir verticale la plante... 1 m à 1,50 m de haut, et la plante retomberait depuis cette hauteur...

Ils pourraient servir de semi-haie, de séparation quelque part entre les différentes parties des jardin et agrandissements...

Utilisations :

• palissé contre un mur, une pergola, une clôture… (bien préférable à la conduite en arbuste) ;

• en couvre-sol, planté au sommet d'un talus.

En haie, espacer de 1,20 m à 1,50 m.

A planter abrité des vents froids.

Idées d'emplacements : petit terrain en pente devant la maison au pied de l'abri bois (en haut pour qu'ils soit mieux visible depuis la fenêtre), bord est des agrandissements au pied de la pente...

J'envisage de plus en plus de faire des gros tas de déchets (racines, pierres, branchages...) sur lesquels je planterai des plantes retombantes ou couvre-sol, comme le jasmin d'hiver, par exemple...

Possible aussi un pilier de 1 m de haut environ et un gros pot de jasmin d'hiver dessus, ses tiges retombantes seront à leur avantage. A attacher pour les (pilier et pot) protéger des sacrés vents qu'il y a chez moi (risques de chutes) !

Et pourquoi pas aussi le long de la clôture sud du jardin ou de l'allée menant au garage...

EMPLACEMENT : devant la maison (pour les fleurs en hiver), pente à l'ouest du jardin (craint l'humidité stagnante), haies, habiller une clôture, un mur, un talus.

Famille des oléacées.

Non mellifère : nectarifère seulement et pollinisé par les bourdons, qui sont eux aussi, comme les abeilles, de grands pollinisateurs, mais qui ne produisent pas de miel.

Floraison : de décembre à mars ou avril.

Plante grimpante, ou plutôt sarmenteuse (elle ne grimpe pas en s'accrochant ou en s'enroulant, mais doit être palissée).

Caduc.

Tiges vertes toute l'année.

Hauteur : de 2 à 3 m et jusqu'à 4 ou 5 m.

Largeur : presque aussi large que haut.

Protéger des vents froids. Eviter l'exposition à l'est avec des risques fré­quents de gelées matinales [je croyais que, au contraire, l'exposition à l'est favorisait un réchauffement rapide dès les premiers rayons du soleil...].

Croissance moyenne. « Une pousse rapide et envahissante » au jardin botanique de Lyon...

Fruits non comestibles, mais consommés par les oiseaux.

Tolère les sols pauvres, caillouteux ou calcaires. Semble même aimer les sols calcaires...

N'aime pas les terres trop argileuses.

Bon couvre-sol sur un talus en laissant ses tiges retomber.

Se reproduit seul par marcottage.

Préfère le soleil, accepte la mi-ombre.

FLORAISON
JANFEVMARSAVRMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDEC

Haut. Page ou article précédent. Jiaogulan, herbe de l'immortalité, thé de l'immortalité (gynostemma pentaphyllum)

Jiaogulan, feuilles.

Photo de Maja Dumat from Deutschland (Germany) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Si cette plante est vraiment aussi extraordinaire, en planter un peu partout ! Pourquoi pas au minimum un plant dans la zone des grimpantes, un plant dans la zone des médicinales, et un plant dans la zone des aromatiques...

Si elle est vraiment aussi précieuse, en planter aussi dans le jardin sauvage : le long des haies, ou au pied des arbres actuels ou à planter...

Vu les sources, à mon avis cette plante doit puer la menthe, ou pire : le gingembre...

EMPLACEMENT : zone des grimpantes, zone des médicinales, zone des aromatiques, jardin sauvage (dit zone sauvage comestible).

Famille des cucurbitacées.

Vivace.

Rusticité : –8 à –28°C selon les sources ! Plusieurs se concentrant sur –15°C, mais qui ont probablement bêtement recopié Wikipédia...

Elle peut résister à –15°C si la souche est bien protégée sous terre.

Hauteur (longueur) : 1 à 3 m. Largeur : 1 m.

Hauteur (longueur) : jusqu'à 8 ou 10 m selon quelques sources. Largeur : jusqu'à 2 m.

Plante grimpante (vrilles) ou tapissante.

Exposition : mi-ombre, ombre.

N'aime pas les rayons directs du soleil.

Semble avoir besoin de chaleur, pousse bien en véranda.

Très résistant aux embruns. A abriter du vent...

Floraison : jaune pâle, insignifiante, mars à octobre ; août à octobre !...

Caduc en zone fraiche ; semi-persistant en fonction des régions si paillé (version semblant la plus réaliste) ; persistant...

Aromatique : les feuilles sont utilisées au Japon pour sucrer des boissons (goût de réglisse et/ou de ginseng).

Les feuilles peuvent même être consommées après infusion.

Comestible : feuilles (salade, tisane, consommables même après infusion). On en ferait aussi une boisson alcoolisée.

Feuilles : Le goût à saveur sucré/amer est étrange au début, mais on s'y habitue vite pour finalement le trouver agréable.

Sol léger, sableux, voire caillouteux, bien drainé, mais frais et riche.

N'aime pas avoir les pieds dans l'eau, mais demande beaucoup d'eau par des arrosages réguliers.

Pailler le pied toute l'année pour garder la fraîcheur de la terre et pour protéger du froid en hiver.

Se cultive bien en pot, à l'extérieur ou à l'intérieur.

Croissance rapide.

Reproduction : le fruit est très fragile et s'écrase facilement, et vous pouvez le faire sécher et le planter tel quel au printemps.

Se reproduit facilement par division de touffe, marcottage, bouturage.

Médicinale.

La plante médicinale

Bienfaits de la feuille (fraiche ou sèche) :

• aide à nous adapter aux différents stress de la vie, mentaux et physiques.

• augmente notre vitalité.

• utilisée comme antidépresseur et pour l'anxiété.

• puissant antioxydant, efficace contre les radicaux libres en vous per­met­tant de vivre une vie plus saine et plus longue.

• aide à lutter contre la maladie d'Alzheimer et améliore la mémoire.

• aide à lutter contre le cholestérol.

• améliore la pression artérielle.

• améliore l'activité cardiaque.

• traite les problèmes respiratoires (asthme, bronchite).

• combat les problèmes de poids (excès ou manque).

• stimule les défenses immunitaires.

• régule la glycémie.

• combat l'accroissement des cellules cancéreuses.

On peu aussi mâcher 2 à 3 feuilles fraiches chaque fois qu'on passe devant au jardin : le goût est très plaisant, c'est un petit goût de réglisse et on retrouve définitivement un petit goût de ginseng.

En Chine, certaines populations qui en consomment quotidiennement ont un nombre considérable de centenaires.

Ces propriétés médicinales fonctionnent aussi pour les animaux.

Récolte au fur et à mesure des besoins.

Haut. Page ou article précédent. Jonc, jonc diffus, jonc épars (juncus effusus)

Jonc diffus.

Photo de Christian Fischer [CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : zone humide...

Famille des juncacées.

Semble être le jonc classique. En tout cas c'est le plus cité sur l'internet.

Floraison : blanc-crème, juin à août.

Hauteur : 30 cm à 1,50 m !

Largeur : entre la moitié et les deux-tiers de la hauteur.

Persistant.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Vivace.

Sol acide, argileux, frais, humide, même gorgé d'eau, immersion possible jusqu'à –10 cm.

Plante aquatique ou de terrain humide.

Plante à rhizomes.

Améliore la qualité de l'eau en lagunage ou en phyto-épuration.

Longues tiges lisses et rondes.

Supporte le climat maritime.

Rusticité : –12°C à –22°C...

Au Japon, la paille tressée issue de cette plante est souvent utilisée pour l'enveloppe [« comme enveloppe de couverture » précise Wikipédia, mais je ne comprends pas mieux !...] dans la fabrication des tatamis et pour la semelle des sandales traditionnelles.

Résistant aux maladies.

Altitude : jusqu'à 1700 m.

Forme une touffe épaisse.

Se ressème assez facilement en milieu humide.

Vannerie (« petite vannerie d'appoint »).

Utilisé comme lien pour de petits objets.

Multiplication : semis, division du pied.

Haut. Page ou article précédent. Jonc aigu, jonc piquant (juncus acutus)

Jonc aigu.

Photo de Harry Rose (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Graines récoltées près de Montpellier.

EMPLACEMENT : zone humide...

Famille des juncacées (ou joncacées ?).

C'est le jonc qui ressemble le plus à celui dont j'ai récolté des graines dans le Midi.

Vivace.

Hauteur : 30 cm à 1,50 m ou 2 m !...

Touffe dense de tiges raides.

Pousse à l'état sauvage sur le littoral marin, les dunes, les dépressions d'arrière-dunes, les salines, les lieux sableux, les prés salés.

Sol humide.

Exposition : soleil.

Besoin en eau important.

Multiplication : semis, division du pied.

Floraison : mars à avril ; mai à juillet !...

Fructification : capsules brunes.

Tiges cylindriques et sans feuilles, terminées par une pointe piquante.

Plante à rhizome rampant.

Aucune utilisation indiquée pour le jonc aigu.

Utilisation des joncs en général

Les tiges servent à faire des liens.

Participe à l'épuration de l'eau en phytoépuration.

Maintient des berges grâce à ses rhizomes enterrés très traçants.

Avant la bougie ou la chandelle, pour s'éclairer, on trempait la tige de jonc dans de la graisse végétale ou animale qu'on laissait ensuite durcir. On obtenait ainsi une sorte de bougie.

Utilisé comme litière.

Vannerie.

La moëlle servait autrefois de gomme à effacer.

Les Japonais faisaient des tatamis avec les tiges coupées en deux dans la longueur puis tissées.

Les enfants se confectionnaient des cordes à sauter avec les tiges.

On peut tresser les tiges pour faire des nasses à poissons, ou des hochets (sans oublier d'y mettre un objet bruyant ou coloré dedans).

Haut. Page ou article précédent. Jonc des jardiniers, jonc glauque (juncus glaucus, juncus inflexus)

Jonc des jardiniers.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je ne sais pas reconnaître les joncs...

Se reconnaît peut-être à ses tiges raides et fortement striées et à la moëlle intérieure qui est discontinue...

Ou jonc courbé, jonc arqué.

EMPLACEMENT : zone humide...

Famille des juncacées.

Floraison : brune ou blanche ou verdâtre..., juin à août.

Feuillage bleuté, vert-glauque.

Hauteur : 40 cm à 1,20 m, avec deux moyennes généralement indiquées ! : une de 50 à 80 cm, l'autre à 1,20 m...

Persistant.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : humide, frais.

Sol plutôt lourd, peu calcaire (1 source).

Sol humide, marécageux, calcaire, peu acide (2 sources), même pauvre et graveleux.

Tous sols.

Sol marécageux à immergé (0 à –15 cm).

Habitat naturel : profondeur d'eau jusqu'à –10 à –15 cm, berges humides, lieux humides, bassins, mares, étangs, lagunages, bacs, rivières, ruis­seaux, fossés, cascades.

Plante aquatique ou de terrain humide.

Profondeur d'immersion du collet : –5 à + 5 cm.

Plante rhizomateuse.

Souche rampante colonisatrice.

Ses rhizomes ont des qualités épuratives pour améliorer la qualité de l'eau.

Tiges solides et souples une fois qu'on les a un peu aplaties.

Les jardiniers l'utilisaient comme lien pour les petites bottes de légumes ou de greffons ou de jeunes plants.

On l'utilisait aussi comme petite vannerie temporaire.

On en faisait aussi des brosses, comme avec le chiendent.

Vivace.

Rusticité : –15 à –18°C.

Altitude : jusqu'à 1500 m.

Croissance moyenne à rapide.

Supporte la sécheresse estivale.

Haut. Page ou article précédent. Jonc des tonneliers, jonc des chaisiers (schœnoplectus lacustris ou scirpus lacustris)

Jonc des chaisiers ou des tonneliers.

Photo de Andreas Rockstein (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plante aquatique...

Ou scirpe des lacs, scirpe lacustre, jonc d'eau, grand jonc.

EMPLACEMENT : lieux humides, rives, bassin, étang, mare, ruisseau...

Famille des cypéracées.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Hauteur : 1 à 3 m, plus généralement indiqué à 1,50 m. Largeur : 40 à 70 cm.

Connu aussi sous le nom de jonc de barrique, il se repère à sa grande taille, 3 mètres voire plus, et son diamètre, proche de celui du petit doigt.

Floraison : épillets crème (1 source) ; bruns (3 sources) [d'après une photo, les bourgeons sont bruns, les fleurs sont crème...], mai à septembre, plus généralement indiqué de juin à juillet-août.

Vivace.

Persistant (2 sources) ; semi-persistant (1 source) ; caduc (2 sources) !...

Plante aquatique : jusqu'à 50 cm de profondeur.

Rusticité : –15 à –22°C.

Plante envahissante. Limiter les rhizomes et couper les inflorescences avant la dissémination des graines pour éviter l'envahissement.

Sol : indifférent, ordinaire ou lourd, humide à submergé ; frais et humide.

Aime un sol argileux.

Dans un petit bassin, il est préférable de le planter dans un récipient afin de limiter son extension.

Plante épuratrice.

Plante participant à la clarification et à l'épuration de l'eau. Utilisée en phytoépuration.

Plante intéressante pour la protection des berges et des rives fragilisées.

Hautes tiges cylindriques lisses, rondes et dressées.

Attire les libellules.

Sert de refuge aux petits poissons et aux grenouilles grâce à sa touffe dense.

Multiplication : division de touffe.

Maladies et parasites : résistant.

Tige spongieuse et compressible.

Autrefois, les tonneliers glissaient un brin de jonc dans le fond des tonneaux pour les étanchéifier.

Parfois employé comme litière.

Les tiges servaient autrefois à la fabrication des tonneaux, au paillage des chaises, en vannerie, et pour les toitures.

Récolte : novembre à décembre, à utiliser pour le pailage.

Médicinale : tige souterraine (astringente, diurétique) (1 source).

Ne pas confondre

Avec schœnoplectus tabernaemontani, une espèce plus petite dont les écailles des épis sont ponctuées de rouge. Altitude : 0 à 1500 m.

D'après Wikipédia

Ou schœnoplectus acutus, scirpus acutus, scirpus lacustris subsp. acutus !

Séchée et tissée, la plante était utilisée par les Amérindiens pour fabriquer des paniers, des chapeaux, des vêtements, et même des bateaux.

Des cultivars

• Jonc des chaisiers "Albescens". Epillets blancs. Tiges vertes striées verticalement de blanc.

• Jonc des chaisiers "Zebrinus". Epillets bruns. Tiges annelées ou zébrées de blanc. Redoute le vent.

Multiplication

Multiplication

Diviser les touffes anciennes au printemps, après les gelées nocturnes, en découpant à la bêche des portions de rhizome possédant quelques jeunes tiges. Installer les divisions sur les berges inondées ou dans un panier ajouré placé sur les bords intérieurs du bassin. La division des touffes peut demander des efforts car le système radiculaire est souvent important.

Haut. Page ou article précédent. Jujubier (ziziphus jujuba) : à voir...

Dois-je le mettre ou pas ? Il a des qualités (comestible, fruits très sucrés donc très nourrissants, médicinal, épineux pour haie défensive) mais plusieurs défauts importants : ses fruits arrivent à maturité à la fin de l'été et risquent de ne jamais mûrir à temps chez moi ; il supporte tout juste les –15°C possibles ; il nécessite un sol ni argileux ni froid ni humide en hiver, tout le contraire de chez moi ; il a besoin de copieux arrosages en été pour être très productif...

Ce que je crains le plus : la fructification nécessite une quantité suffisante de chaleur en été, c'est cette « quantité suffisante » qui risque surtout de manquer chez moi...

Les variétés cultivées en France sont principalement :

Jujubier type de Provence (ziziphus jujuba "Provence") : floraison : mai, fructification : début septembre...

• Le Jujubier de Provence Jaune, à fruits oblongs, jaune doré puis virant au rouge foncé à maturité, très sucrés ;

• Le Jujubier de Provence Rouge à fruits rouge vif, sucrés et de bonne qualité, qui sont recherchés pour la confiserie.

Il résiste aux gels d'hiver jusqu'à –15°C maximum.

Il peut pousser partout en France mais a besoin d'une arrière-saison chaude et ensoleillée pour fructifier.

Il arrive à maturité en septembre-octobre.

Jujubier à gros fruit (ziziphus jujuba "Gordo") : floraison : mai, fructifica­tion : août...

Ziziphus jujuba "Lang" : le cultivar le plus rustique (–15°C), de petit format (4 à 5 m), peu épineux, autofertile. Maturité plus précoce que le jujubier de Provence. Très gros fruits à bon goût.

Ziziphus jujuba "Li" : pratiquement inerme, maturité entre "Lang" et "de Provence". Les plus gros fruits. Bons.

Haut. Page ou article précédent. Julienne des dames (hesperis matronalis) : à voir...

Brassicacées. Floraison : blanche, rose ou pourpre, mai à juillet. Attire un grand nombre d'insectes pollinisateurs. Hauteur jusqu'à 90 cm. Très rustique.

Quelques variétés et cultivars

Hesperis matronalis var. albiflora. Floraison blanche.

Hesperis matronalis var. albiflora "Alba Plena". Floraison blanche très double.

Hesperis matronalis "Lilacina Flore Pleno". Floraison lilas double.

Hesperis matronalis "Purpura Plena". Floraison pourpre double.

Haut. Page ou article précédent. Kadsura du Japon (kadsura japonica)

Kadsura du Japon.

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Rien sur la taille des fruits...

Très peu de sources.

Famille des schisandracées.

Plante grimpante.

Persistant, ou persistant en climat doux, et caduc lors des grands froids...

Floraison : jaune pâle, juin-juillet à septembre-octobre.

Fructification : baies rouges groupées en boules, automne...

Feuillage rougissant en automne...

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : riche, humifère, pas trop sec, drainé.

Rusticité : –15°C (2 sources) ; –25°C (1 source).

Hauteur (longueur) : 2 à 4 m. Largeur : 2 à 3 m.

Plante dioïque (fleurs mâles et femelles sur des plants différents)...

Comestible : fruits (crus ou cuits) (1 source). Non comestible (1 source)...

Vu la taille des feuilles : 3 à 5 cm de large et 5 à 13 cm de long, les fruits semblent assez petits, probablement dans les 1 à 1,5 cm de diamètre...

Médicinale : fruits séchés en décoction (tonique)...

Ce qu'en dit Wikipédia

Plus connue sous le nom de vigne kadsura.

Comestible : fruits.

Médicinale : circulation sanguine. Wikipédia ajoute : Cette plante présentait en outre une bonne activité anti-oxydante, anti-hépatite, anti-tumorale, anti-plaquettaire, anti-VIH, ainsi qu’un effet neuroprotecteur. [pourquoi parler au passé ? Cette plante ne possède-t-elle plus ces bienfaits ?]...

Des variétés

Kadsura japonica "Beni Fubuki". Feuillage blanc moucheté de vert, feuilles ondulées.

Kadsura japonica "Chirifu". Feuillage moucheté de blanc.

Kadsura japonica "Fukurin". Feuillage panaché vert et blanc crème.

Kadsura japonica "Shirimen". Feuillage vert au centre et jaune-crème sur un large pourtour.

Kadsura japonica "Shiromi". Fruits blancs.

Une espèce

Kadsura heteroclita. C'est aussi une plante grimpante et persistante. Floraison blanche à cœur rouge, parfumée. Rusticité –10°C.

Haut. Page ou article précédent. Kaki, plaqueminier (diospyros kaki) : A FAIRE

Texte ci-dessous écrit en 2019 ou début 2020

Quelques premiers kakis repérés sur l'internet qui me semblent les meilleurs à consommer, les plus faciles à cultiver et les plus adaptables chez moi/vous.

Kaki du Japon Fuyu : originaire de Chine, il se cultive dans nos régions au soleil et à l'abri du vent. Gros fruit brillant, ferme et sucré, non astringent. Les fruits peuvent se consommer avant les gelées et sont de bonne qualité gustative. Récolte de novembre à décembre.

Kaki Vaniglia : variété populaire en Italie, qui est déjà consommable à l'état dur. A partir de fin octobre-début novembre les fruits encore durs, mais pas astringents, orange-rouge prêts pour la récolte. La saveur est douce et rappelant la vanille. Arbre robuste, résiste au gel jusqu'à –15°C. Autofertile.

Kaki Hachiya : le hachiya a la forme d'un cœur et possède une chair très sucrée et tendre de couleur rouge orangé vif, tout comme la pelure. Il doit être consommé lorsqu'il est très mûr, soit entièrement mou. S'il n'est pas mûr, le hachiya est astringent et immangeable. Vert ou jaune avant d'être à maturité, il passe au rouge vermillon en mûrissant. Sa mince peau lisse est comestible, surtout lorsque le fruit est bien mûr. À point, la chair de ces variétés devient sucrée, presque liquide, légèrement visqueuse, non acide, passablement fragile et très parfumée.

Le kaki astringent se consomme blet, et le kaki pomme est plus croquant.

Si on mange un kaki pas mûr avec sa peau, les tanins du fruit se polymérisent alors au contact de l’acide de l’estomac pour former des amas durs comme du bois et impossibles à digérer, appelés bézoards. Pour les éliminer, seul le laser est efficace. Sachez-le donc, le kaki astringent ne se mange que blet, et il faudra le peler. Ne l’accompagnez jamais de crabe non plus, ni autre chair de crustacés, les protéines des crustacés et les tanins du fruit formant une combinaison favorisant ces fameux bézoards.

On peut déjà comprendre une chose simple avec les sigles en langue étrangère que vous verrez partout : PCA contient un A comme Astringent, donc à laisser blettir obligatoirement avant consommation. Et PCNA qui contient un N et un A comme Non Astringent, donc qu'on peut manger avant le blettissement, il ne seront pas astringents et seront croquant « comme une pomme », on peut également les consommer après blettissement.

Il y a aussi deux sortes de maturité, très simples à comprendre : la maturité de récolte (ou commerciale) et la maturité de consommation (ou physiologique). La maturité de récolte du fruit, c'est quand le fruit perd sa couleur verte pour devenir jaune ; on peut alors le récolter pour le laisser mûrir, mais on ne peut pas le consommer car il est encore astringent. La maturité de consommation, c'est quand le fruit perd complètement son astringence et devient consommable. Pour les variétés de type PCNA (Non Astringents), l’époque de la maturité de récolte est la même que celle de la maturité de consommation ; ils peuvent donc se consommer dès la récolte.

Réflexion faite, il faudrait peut-être mieux cultiver des kakis pomme, donc non astringents, car on peut alors les manger durant une période beaucoup plus grande : croquants au début de maturité, et blets en fin de maturité... Seulement ils semble moins sucrés que les astringents...

Texte ci-dessous écrit fin 2020

Quelques explications sur le plaqueminier et le kaki

Il existe deux types de kakis :

• les astringents, (souvent les meilleures variétés), qui se consomment blets lorsque le fruit est mou et a perdu son astringence, et deviennent alors très doux et sucrés ;

• les non astringents, qui se consomment durs, croquants comme une pomme. On peut aussi les laisser blettir (sur l'arbre ou hors de l'arbre) et les consommer mous, ils sont alors légèrement plus sucrés.

Greffés sur Diospirus lotus [est-ce qu'on écrit aussi diospirus ?] car ils vivent plus longtemps que sur le D. virginiana.

Seules trois espèces ont été introduites en France : le plaqueminier faux lotier, dont les fruits ne sont pas comestibles  le plaqueminier de Virginie (d'origine américaine), utilisé principalement comme arbre d’ornement  et le plaqueminier du Japon (d’origine asiatique), le plus répandu, qui produit les fruits que l’on trouve sur les étals en décembre.

C'est très clairement détaillé et très bien expliqué sur cette page du site biojardinservices.com.

Quelques plaqueminiers

"Costata", "Fuyu" et "Muscat" sont non astringentes et parthénocarpiques (pas besoin de pollinisation pour fructifier).

"Sharon" est la variété qui se développe le plus actuellement. C'est son fruit, bien souvent en provenance d'Espagne et d'Israël, qui est vendu dans le commerce.

"Hatchiya" (aux gros fruits rouge vif), "Hongsi" et "Fuji" donnent des fruits astringents.

Les pépiniéristes et les jardineries proposent maintenant des variétés non astringentes : les kakis pommes ("Fuyu" » par exemple). Ces fruits se récoltent sans attendre les gelées, quand leur coloration vire [au jaune-orangé] et que la chair s’assouplit sous la pression des doigts. Ils se consomment dès la cueillette, pelés comme une pomme.

Le meilleur, si vous devez en planter un et un seul, c’est le kaki "Fuyu". Celui qui se mange à la petite cuillère comme une compote, une fois qu’il a pris le froid et qu’il est blet.

Les non-astringents ou PCNA se consomment croquants, durs comme une pomme. On peut également les consommer blets et ils sont alors légèrement plus sucrés [que consommés croquants].

Il y a beaucoup de confusion dans les noms des nombreuses variétés de kaki, vous pouvez le constater dans cette page du site fruitiers-rares.info.

"Chocolate" (PCA) : maturité fin octobre à début novembre, fruit moyen à gros, très goûteux. Nom fourre-tout de plusieurs variétés à chair marron à maturité.

"Coraï del Rei" : variété excellente, fruit moyen, juteux.

"Costata" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, très vigoureux, rusticité élevée... feuillage rouge en automne, fruit moyen, juteux, saveur douce et fondante, reste légèrement astringent, apte au séchage.

"Early Golden" (PCA) : maturité fin septembre à début octobre, fruit moyen, excellente qualité gustative, variété très ancienne.

"Farmacista Cicilia" (PCA) : petit arbre, assez précoce..., fruit moyen, excellente qualité gustative une fois blet, productif régulièrement et abondamment, « excellente variété pour l’amateur .

"Fuyu" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : très bonne qualité gustative, très productif, très rustique..., gros fruit, maturité fin octobre à début novembre où il se consomme croquant, sinon blet en décembre.

"Giant Fuyu" (PCNA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, rusticité intéressante..., gros fruits, bonne production, très décoratif car il garde ses fruits après la chute des feuilles [je croyais que tous gardaient leurs fruits après la chute des feuilles...].

"Hachiya" (quelquefois faussement orthographié "Hatchiya") (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, grande vigueur, très rustique... gros fruit, excellente qualité gustative, très adapté au séchage, une des meilleures variétés.

"Hana Fuyu" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : petit arbre, très rustique..., très gros fruit, très bonne qualité gustative.

"Hiratanenashi" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, très grande vigueur, fruit moyen, très bonne qualité gustative une fois blet, apte au séchage.

"Honan Red" (PCA) : maturité mi-octobre, peut remplacer Hatchiya, saveur douce, très bonne texture sans fibres.

"Izy" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : très précoce, fruit moyen, saveur douce, excellente qualité gustative, très productif.

"Jiro" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : maturité mi-octobre, gros fruit très sucré, excellente qualité gustative, apte au séchage, rusticité élevée...

"Kassandra" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, gros fruit, très bonne qualité gustative.

"Lampadino" (PCNA ou PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, petit fruit non astringent si pollinisation, astringent sans pollinisation, vigueur moyenne, productif régulièrement, bonne qualité gustative, excellente variété pour l’amateur.

"Lehman Delight" (PCA) : maturité de mi-saison..., très productif, très gros fruit, excellente qualité gustative, « probablement l’une des meilleures variétés de mi-saison ».

"Mazelli" : fruit moyen à petit, très juteux.

"Miss-Kim" (PCA) : maturité précoce..., bonne rusticité, vigoureux, fruit moyen, très bonne qualité gustative, très ornemental en automne.

"Muscat" : nom imaginaire fourre-tout qui ne correspond à aucune variété précise.

"Nikita's Gift" : excellente sélection, fruit moyen à petit, rusticité –30°C.

"O'Gosho" (dit Palais Impérial (PCNA) : maturité tardive..., forte vigueur, gros fruit, très bonne qualité gustative.

"Rojo Brillante" (PCA) : Maturité tardive, gros fruit, très juteux, astringent même s'il ne l'est plus dans le commerce, apte au séchage à condition de le couper en tranches, forte vigueur, très productif, connu en France sous la marque « Persimon », adapté au sud. Une autre source nomme le Persimon de son AOP espagnole « kaki de la Ribera du Xùquer » et la qualifie en résumé de variété commerciale médiocre et sans intérêt.

"Russian Beauty" (PCA) : maturité précoce, fruit moyen à petit, très bonne qualité gustative, rusticité –30°C.

"Saijo (PCA) : maturité septembre à octobre, vigoureux, très rustique.

"Sharoni (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, bonne qualité gustative, très peu astringent.

"Sheng" (PCA) : maturité deuxième moitié de septembre, « le plus beau de tous » mais très rare, bonne productivité, très juteux...

"Shibukaki" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, vigoureux, productif, rustique, assez gros fruits, très adapté au séchage, très bonne qualité gustative.

"Shinshu" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : maturité fin septembre à début octobre, adapté au séchage, variété très ancienne.

"Tam-Kam" (PCNA) : maturité précoce..., « le plus précoce des non-astringeants (PCNA) », excellente qualité gustative.

"Tamopan" (PCA) : maturité octobre à novembre, gros fruit excellent cru ou cuit, très rare.

"Tardif de Charente" : gros fruit...

"Tipo" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, rusticité élevée..., très productif et régulièrement, fruit gros à moyen, bonne qualité gustative.

"Tomate d'Israël" : fruit moyen...

"Tomatero" (PCA) : maturité précoce, fruit moyen à petit, juteux, très sucré, excellente qualité gustative, productif, adapté au sud, résiste très bien à la sécheresse. »

"Tone Wase" (PCA) : très précoce..., très productif, excellente qualité gustative une fois blet. On retrouve cette variété sous les noms erronés de "Tonne Wash" et "Tom Wash".

"Vaniglia" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, rusticité élevée, fruit moyen, bonne qualité gustative, excellent pollinisateur pour les autres variétés.

"Wilsonii" : fruit très petit (1 à 2 cm) et consommable une fois noir, très productif, maturité fin novembre.

Les autres variétés

Diospyros kaki issu de semis : fruit moyen...

Diospyros lotus : rustique..., fruit petit, juteux, souvent utilisé comme porte-greffe.

Diospyros rhombifolia, kaki poire du Japon, plaqueminier nain : fruit petit...

Diospyros virginiana "Celebrity" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, fruit sans pépins.

Diospyros virginiana "Elmo" ou "Claypool A-118" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre à tardive..., « variété exceptionnelle », gros fruit, très savoureux, excellente qualité gustative.

Diospyros virginiana "Keener" (PCA) : maturité tardive..., excellente qualité gustative.

Diospyros virginiana "Meader" (PCA) : auto-fertile, maturité fin septembre, très productif, excellente qualité gustative, petits fruits très nombreux, rusticité –25°C, bonne variété.

"Virginiana Meader" [je le mets ici, supposant que c'est en vérité le même cultivar que ci-dessus...] : fruit tout petit (prune), très parfumé, peut devenir écœurant, rustique, maturité octobre.

Diospyros virginiana "Prok" (PCA) : maturité précoce..., très productif, gros fruit juteux et sucré, excellente saveur.

Diospyros virginiana "Saa Pieper" (PCA) : maturité mi-septembre, fruit moyen avec peu ou pas de pépins, saveur douce, vigoureux, productif, excellente variété.

Haut. Page ou article précédent. Kaki ?, plaqueminier lotier (diospyros lotus) : à voir...

Le plaqueminier lotier, dont le fruit rappelle un croisement entre une prune et une date.

Haut. Page ou article précédent. Kaki poire du Japon, plaqueminier nain (diospyros rhombifolia) : à voir...

Petits fruits pointus comestibles. Rusticité vers –14 à –16°C...

Le kaki classique (Diospyros kaki) semble encore plus rustique que celui-ci, pourtant une vidéo disait du bien de celui-ci comme quoi il était plus rustique que le kaki classique... Du coup, autant cultiver des kakis classiques !

Diospyros kaki "Costata" ou "Kostata" (floraison précoce), "Fuyu", "Muscat" (adapté aux climats chauds) sont non astringentes et parthénocarpiques (pas besoin de pollinisation pour fructifier).

Haut. Page ou article précédent. Kalopanax (Kalopanax septemlobus f. maximowiczii)

Kalopanax septemlobus f. maximowiczii.

Photo de Karlostachys (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : haies, isolé.

Très peu de sources.

Ou kalopanax semptemlobus var. magnificus, kalopanax pictus f. maximowiczii, kalopanax pictus var. magnificus.

Famille des araliacées.

La forme kalopanax septemlobus f. maximowiczii est la plus populaire pour ses feuilles prondément découpées, plus que kalopanax septemlobus.

Rusticité : –20°C ; –25°C (2 sources)...

Caduc.

Hauteur : 8 à 9 m (1 source)...

Hauteur : 15 à 30 m (1 source). Certaines sources disent que c'est la hauteur atteinte dans son milieu d'origine en Asie, et que, cultivé en Europe, il dépassera guère les 10 m...

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : frais, drainé, riche.

Mellifère.

Floraison : blanc-crème ou vert-jaunâtre, fin d'été, peut-être jusqu'au début d'automne...

Fructification : fruits bleutés ou bleu-noir à maturité, persistants jusqu'en décembre...

Feuillage doré en automne...

Croissance lente. Certaines sources disent qu'il a une croissance plus rapide durant ses premières années...

Epineux dans ses premières années...

La variété magnificus n'a pas ou peu d'épines... Pourtant d'autres sources disent que ce n'est qu'un nom synonyme et non pas une variété différente !...

Serait comestible : jeunes feuilles après cuisson (1 source)...

Peut se cultiver dans un grand pot...

Haut. Page ou article précédent. Kiwaï (actinidia arguta) : A FAIRE

Il paraît que le kiwaï est plus rustique que le kiwi...

Haut. Page ou article précédent. M Kiwi (actinidia deliciosa "hayward" (femelle) et "tomuri" (mâle))

Kiwi actinidia deliciosa.

Kiwi actinidia deliciosa.

Photo de Lazaregagnidze (CC BY-SA 3.0).

Notes pour les deux : femelle et mâle

EMPLACEMENT : limite forêt comestible et jardin, ou à part sur une pergola, ou devant la maison (pour les fleurs)...

Famille des actinidiacées.

Mellifère.

Floraison : de mai à juin.

Caduc.

Croissance très rapide (plusieurs mètres par an).

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

A palisser sur un support très solide. Une pergola de 5 à 6 m de long sur 3 de large est nécessaire pour soutenir un seul plant femelle et son pollinisateur.

Notes pour la femelle "hayward"

Comestible (fruits).

Hauteur (longueur) : de 6 à 15 m.

Largeur : 4 m (pour une hauteur de 6 m).

Hauteur : de 5 à 10 m.

Largeur : 6 à 7 m (pour une hauteur de 5 à 7 m).

Sensible aux gelées tardives : les bourgeons gèlent à –5°C.

Ne supporte pas le calcaire ni l'humidité stagnante.

Abriter des grands vents.

Notes pour le mâle "tomuri"

Le meilleur pour polliniser le pied femelle "hayward" : 1 mâle "tomuri" pour 4 à 5 femelles "hayward".

Abriter des fortes gelées.

Installer à l'abri des vents froids.

Il paraît que le kiwaï (actinidia arguta) est plus rustique que le kiwi ; ses fruits sont plus petits mais ils sont lisses et on peut les manger avec la peau...

Haut. Page ou article précédent. Kiwi jaune (actinidia chinensis) à voir...

J'en ai mangé pour la première fois en décembre 2020 et je les ai beaucoup aimés : légèrement acidulés, chair tendre et très juteuse.

Rusticité : –10°C.

Maturité : octobre, voire novembre.

Quelques variétés

"Belle de Chine" ou "Chinabelle" : obtention française, pollinisée par les variétés "Tomuri" ou "pollichina"...

"Golden delight" : pollinisé par "tomuri" ou "belen".

La variété mâle "Tomuri" pollinise également les kiwis verts classiques.

"Golden Kiwi" : pollinisé par le mâle "Atlas" ou par l'autofertile "Jenny". Récolte en octobre. Partiellement autofertile, un pied mâle améliore la production.

"Jenny" : Récolte vers mi-octobre. Autofertile.

"Solo" : grand nombre de petits fruits. Récolte en janvier. Autofertile.

Haut. Page ou article précédent. M Kniphofia, tison de Satan, tritome, faux-aloès... (kniphofia...) : à voir...

Note botanique : kniphofia "Nobilis" est souvent noté dans les livres comme une variété de kniphofia uvaria. Pourtant, ce dernier est presque inconnu en culture en Europe. Toutes les plantes nommées kniphofia uvaria portent donc de faux nom chez nous... Ça promet encore de sacrées difficultés pour trouver le nom correct de ces plantes !

Mellifère. Soleil et hivers doux. Beaucoup de cultivars avec des hauteurs et des couleurs différentes.

Kniphofia citrina. Floraison jaune vif, fanant jaune crème. Hauteur 70 cm. Rustique...

Kniphofia uvaria "Grandiflora". Floraison rouge à orangée et jaune, août à septembre. Hauteur 1,20 m à 1,50 m, largeur 60 cm.

Haut. Page ou article précédent. Kochia (bassia scoparia f. Trichophylla)

Feuillage très fin et rose-pourpre en automne. Pas rustique. Caduc. Hauteur : 60 cm à 1,30 m. Largeur : 60 à 90 cm. Port en touffe buissonnante. Annuelle. Semis facile... Faculté germinative : 1 an. Très résistant à la sécheresse. Ne pas arroser en fin d'été pour lui donner ses belles couleurs en automne. Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Kolkwitzia, buisson de beauté (kolkwitzia amabilis)

Kolkwitzia.

Photo de Kurt Stüber [1] CC BY-SA (CC BY 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie (caduc, fleurit 3 semaines).

EMPLACEMENT : Haies (caduc), isolé...

Famille des caprifoliacées.

Mellifère.

Floraison : blanc-rosé, abondante, mai à juin (3 semaines) ; une source va même jusqu'à octobre !...

Floraison sur les rameaux de l’année précédente : tailler après la floraison.

Les fleurs attirent les papillons.

Feuillage pourpre en automne.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 1,50 m à 3 m avec une moyenne généralement indiquée de 2 à 3 m (largeur : 2 à 3 m).

Rusticité : –20°C.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Supporte sans problème les froids rigoureux de l'hiver et les chaleurs et les sécheresses de l'été.

Tous sols acceptés, frais, riches (humifères), bien drainés.

Préfère un sol souple et poreux. Préfère un sol siliceux...

Accepte le calcaire.

Adoptez-le sans hésiter car il se plaît dans tous les jardins, accepte tous les climats et résiste même à la sécheresse.

Multiplication : bouturage de tiges herbacées en mai ou en juin (sous abri chauffé ou en mini-serre, à l’étouffée, avec hormones de bouturage) ; ou bouturage à talon (le meilleur) demi-aoûtée de fin juillet à septembre (sous tunnel) ; ou séparation de rejets en mars (de loin le plus facile). Le semis donne des plantes médiocres, souvent beaucoup moins ou pas florifères, ais il peut être intéressant pour créer de nouvelles variétés [je me demande comment, s'il ne produit pas de fleurs...].

Résistant aux maladies et aux insectes.

Drageonne beaucoup.

A moins qu’ils n’apparaissent dans un endroit gênant, il est plutôt conseillé de conserver les rejets et au contraire d’éliminer systématiquement une vieille branche. C’est une manière toute simple et très efficace de rajeunir la ramure et ainsi de stimuler la floraison.

Croissance assez rapide.

En vieillissant, l'écorce se desquame en lanières, ce qui le rend attrayant en hiver (à condition de le tailler en conséquence).

Longues branches plus ou moins arquées.

Résiste bien à la pollution.

Abriter des grands vents.

Trois cultivars

Kolkwitzia amabilis "Maradco" (parfois appelé à tort "Aurea") : 2 m. Feuilles jaunes et fleurs roses formant un joli contraste.

Kolkwitzia amabilis "Pink Cloud" : le plus courant, fleurs d'un rose plus vif, plus intense que l'espèce type.

Kolkwitzia amabilis "Rosea" : fleurs rose foncé, d'un rose plus intense que l'espèce type.

Haut. Page ou article précédent. Laîche pendante, laîche à épis pendants, laîche géante, carex (carex pendula)

Laîche, carex pendula.

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : bord de bassins, bord de fossés, sous-bois humides, semble accepter aussi les sols normaux.

Famille des cypéracées.

Persistant.

Hauteur : de 1 m à 1,50 m.

Croissance rapide.

Floraison : de mai-juin à juillet. Les épis floraux peuvent être visibles de mars à octobre.

Vit dans les forêts humides, les marais, sur les rives des cours d'eau.

Aime la mi-ombre ou l'ombre, mais aussi le soleil.

Autrefois, les carex étaient cueillis, séchés, et utilisés comme crin végétal dans la fabrication de matelas.

Vannerie.

Haut. Page ou article précédent. Laîche de Buchanan (carex buchananii)

Laîche de Buchanan.

Photo de Forest & Kim Starr (Wikimedia commons) (CC BY 3.0 US).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Beau feuillage cuivré toute l'année et accepte le vent, mais petite taille (40 à 60 cm)...

EMPLACEMENT : isolé, massif, rocaille, haie basse...

Famille des cypéracées.

Hauteur : 40 à 60 cm, voire jusqu'à 1 m, avec une moyenne généralement indiquée de 50 à 60 cm.

Largeur : 40 à 90 cm.

Rusticité : –10 à –12°C (3 sources) ; –15°C (1 source) ; –20°C (2 sources).

Vivace.

Persistant, voire semi-persistant.

Floraison : insignifiante, petits épis bruns, mai à septembre, avec une majorité généralement indiquée de juillet-août à septembre.

Feuillage long et fin, brun-rougeâtre ou bronze ou cuivré toute l'année.

Sol : tout sol, drainant, plutôt frais même en été, voire riche et léger.

Résiste au sec.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Maladies et parasites : résistant.

Croissance moyenne à lente.

Peut se cultiver en pot ou en jardinière.

Ne supporte pas la taille à ras.

Tolère le vent.

Peigner le feuillage en fin d'hiver pour éliminer les feuilles sèches.

Utilisation des carex ou laîches d'après Wikipédia

Ils sont utilisés au Japon pour confectionner les chapeaux de paysan en forme d'assiette creuse.

Une utilisation commune en France est le paillage des assises des sièges.

Les laîches sont également utilisés pour cercler le fromage livarot.

Une variété ou un cultivar

Carex buchananii "Red Rooster" est souvent cité ; son feuillage, d'après les photos, semblerait très légèrement plus orangé, mais la différence ne saute pas aux yeux.

Multiplication

Division des touffes

1

La division de touffes est le moyen le plus simple de multiplier les carex. Au printemps, sortir [déterrer ?] délicatement la touffe à diviser. La couper en deux ou trois morceaux avec un couteau bien tranchant ou avec une bêche. Ne pas faire de trop petits morceaux [c'est vague !] car ils auraient plus de mal à reprendre. Les repiquer sans attendre.

2

Au printemps, prélever, avec un outil bien tranchant, un éclat sur le pourtour de la touffe. Le mettre en pot ou en pleine terre.

Haut. Page ou article précédent. Laiteron (...) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Laitue scariole (lactuca serriola, lactuca scariola) [pousse naturellement chez moi]

Laitue scariole.

Jeune pousse de laitue scariole.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pousse naturellement chez moi.

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales, semis naturel...

Ou laitue sauvage, escarole, doucette.

Famille des astéracées.

Annuelle ou bisannuelle.

Floraison : jaune à jaune pâle, juillet à octobre.

Comestible : jeunes feuilles (tendres et savoureuses ; enlever si besoin la nervure centrale si elle est déjà épineuse), jeunes pousses, rosette (pas encore épineuses) (crues en salade, cuites ; riche en sels minéraux et vitamines A, B, C).

Substitut au café : racine séchée et torréfiée.

Récolte comestible : jeunes feuilles et rosette, hiver ou printemps, quand elles sont encore bien tendres.

Sol : tout sol sec.

Multiplication : semis.

Médicinale : sève (latex) (anti-spasmodique, calmante, émolliente, hypnotique, rafraichissante). Son latex était autrefois utilisé à la place de l'opium sans son effet de dépendance.

Hauteur : jusqu'à 1,80 m voire plus.

Plante épineuse.

Habitat naturel : friches, endroits incultes, bord des chemins, terrains vagues, décombres, pentes caillouteuses et rocailleuses, terrains riches en azote.

Altitude : 0 à 1600 ou 2000 m.

La nervure centrale au revers de la feuille est épineuse. Au soleil, les feuilles supérieures sont dans un même plan vertical orienté nord-sud ; sauf à l'ombre où elles sont à plat pour capter la lumière.

Sa tige contient un latex toxique.

Toxique pour le bétail en cas de grosse consommation (emphysème respiratoire).

Plante pollinisée par abeilles papillons et mouches, mais non mellifère.

Se ressème naturellement chez moi.

Ne pas confondre

On peut confondre son nom de scariole avec celui de la chicorée scarole (cichorium endivia).

Haut. Page ou article précédent. Laitue vireuse (lactuca virosa) [pousse naturellement chez moi] : A FAIRE

Elle se différencie par ses feuilles au bord droit mais plein d'innombrables petites pointes épineuses. La laitue scariole a des feuilles au bord fortement sinueux, comme les pissenlits dendelion, vaguement en forme de S comme « scariole ».

Haut. Page ou article précédent. Larme de Job, graine de Job, herbe à chapelet (coix lacryma-jobi)

Larme de Job.

Photo de Miya (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : en pot ou en jardinière à rentrer en hiver.

Famille des poacées (anciennement graminées).

Fourrage au même titre que le maïs (bétail et volailles).

Comestible. Avant que le maïs ne soit cultivé en Asie, les graines de Job étaient produites comme céréales en Inde (coix lacryma-jobi var. ma-yuen). Boisson épaisse (sorte de thé) en Asie, boisson alcoolisée distillée à partir de sa graine. On en consommait sous forme de soupe, de substitut de café (graines grillées), de pain (graine broyée en farine).

Décoration et bijoux (avec les graines naturellement percées par une fibre à retirer) : colliers, bracelets, chapelets, rideaux de portes...

Vannerie (tiges pour faire des nattes).

Comestible (céréale) mais pas en France car pas rustique du tout (de –1 à +5°C).

Hauteur : moyenne 1 m, peut atteindre 2 m, et même 3 m (mais peut-être dans sa région d'origine en Asie...).

En Afrique, placées sous l'oreiller, les graines favoriseraient le sommeil des enfants.

Médicinale.

« Collier de dentition » pour atténuer voire supprimer les crises de bébé liées à l'apparition de ses premières dents. Elles agiraient sur l'acidité de la salive de bébé. Le collier ne doit pas serrer le cou de bébé ni pouvoir passer au dessus de son menton pour le mettre à la bouche. La taille moyenne est d'environ 30 cm. Utilisable durant la période des poussées dentaires du 5e au 20e mois. Le bébé pourra porter son collier en larmes de Job jour et nuit et les graines ne craignent pas l'humidité.

Floraison : de juillet à octobre.

Instrument de musique : graines qui frottent ou secouées.

Non rustique : de –1°C à +5°C. Doit être cultivée en pot ou en jardinière. Donc pas pour la consommation des graines (il y en aurait trop peu).

Haut. Page ou article précédent. Laurier benzoin (lindera benzoin)

Laurier benzoin.

Photo de Matthew Beziat (Flickr) (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt à part son feuillage doré en automne, mais caduc, et d'éventuelles consommations style thé ou écorce à mâcher qui doivent puer le camphre ou similaire !

Ou arbre à épices, arbre à fièvre.

EMPLACEMENT : mi-ombre, lisières, sous-bois clair...

class="commentaire">Peu de sources.

Famille des lauracées.

Floraison : jaune, jaune pâle, verdâtre..., mars à avril.

Fructification : drupe rouge brillante, août à septembre.

Feuillage rouge-orangé-jaune en automne.

Feuillage très aromatique.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Hauteur : 2 à 4 m. Largeur : 3 m.

Exposition : mi-ombre.

Caduc.

Sol acide, humifère.

N'aime pas un sol calcaire.

Comestible (condiment) : jeunes feuilles, pousses [jeunes pousses ?] et fruits (contiennent une huile essentielle avec laquelle on fait un thé). Epice : fruit et feuilles séchés et réduits en poudre. Nouvelle écorce « plaisante à mâcher »...

Aromatique : écorce (essence odorante « proche des huiles essentielles de gaulthérie et de bouleau »..., feuille (essence odorante proche de la lavande), noyaux des fruits (essence odorante proche du camphre).

Médicinal...

Croissance rapide.

Rusticité : –15 à –34°C.

Sol : profond, riche, léger, meuble, frais à humide.

Maladies et parasites : très résistant.

Habitat d'origine : régions boisées et humides.

Ne pas confondre

Avec le styrax benzoin, arbre tropical avec lequel on fabrique le benjoin.

Semis

Semis

Faire tremper les graines dans l'eau pendant 48 h. Les stratifier à froid à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semer au printemps.

Haut. Page ou article précédent. M Laurier-cerise, laurier-palme, laurier-amande (prunus laurocerasus)

Laurier-cerise.

EMPLACEMENT : haies, haie défensive (est ou ouest à cause de sa grande taille : pas en bord de route), isolé, grande haie.

Famille des rosacées.

Persistant.

Croissance rapide.

Toxique pour les animaux d'élevage et de compagnie (le protéger par d'autres arbustes plantés devant).

Toxique pour les humains (feuilles, noyaux, amandes) comme pour les animaux (feuilles). La pulpe des fruits bien mûrs (noirs) est comestible... Seuls les fruits murs dénoyautés, obtenus à partir d'arbres âgés et prolifiques, ne sont pas toxiques et permettent de réaliser une confiture rouge sombre de goût unique mais agréable.

Les feuilles fraîches sont utilisées pour préparer l'eau distillée de laurier-cerise, officinale, aromatisante et stimulant respiratoire. A consommer avec précautions...

Depuis la nuit des temps et à dose minime [il reste à savoir quelle est cette dose minime], la feuille est utilisée pour parfumer crèmes, sauces et laitages, leur donnant une saveur d'amande [amère ?].

Les oiseaux (merles, étourneaux) sont friands de ses grosses baies noires.

Hauteur : de 1 (arbustes nains) à 8 m selon les variétés.

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai.

Se taille facilement, même pour former une haie carrée.

Rejette de souche.

Dortoir pour les moineaux.

Les entomologistes utilisent parfois les feuilles de laurier-cerise pour tuer « proprement » un papillon. Ils mettent le papillon et une ou deux feuilles de laurier-cerise dans un bocal fermé. En quelques heures, le papillon est empoisonné par les émanations toxiques des feuilles.

Pousse naturellement dans les milieux forestiers, forêts, haies, lisières...

Bon compagnon, il apprécie tous les autres végétaux et particulièrement les autres arbustes de haie.

L'obscurité permanente du sous-bois (feuillage persistant) et sa litière toxique empêche les plantes printanières de se développer.

N'aime pas les sols calcaires.

Plante facilement envahissante à cause des oiseaux qui mangent les fruits et rejettent les graines. Il paraît qu'on peut les arracher tout jeunes facilement ; après, ils s'enracinent vite trop profondément pour être supprimés.

Le bois brûle assez mal.

Ne pas mettre la plante au compost.

Haut. Page ou article précédent. Laurier des Iroquois (sassafras albidum)

Laurier des Iroquois, feuilles rouge-orangé.

Photo de Berean Hunter (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Caduc, feuillage rouge-orangé en automne, bois, cépée possible, mellifère.

Après recherches, il semblerait que « laurier des Iroquois » soit un autre nom du sassafras, mais aucune source ne l'indique clairement. Il n'existe que 3 espèces de sassafras : le laurier des Iroquois qui provient d'Amérique du Nord et qui semble être le plus connu et le plus cité dans les sources, et deux autres qui proviennent d'Asie. Quelques sources appellent le laurier des Iroquois : sassafras officinal...

Aucun site n'indique si sassafras albidum est le nom latin du sassafras ou si c'est sassafras officinal. J'en resterai donc à parler du laurier des Iroquois (sassafras albidum), et non du sassafras...

EMPLACEMENT : haie, isolé...

Famille des lauracées.

Hauteur : 10 à 15 m (jusqu'à 30 m dans son habitat naturel d'origine). Largeur : 5 à 8 m.

Mellifère (nectar).

Floraison : toutes petites fleurs jaune verdâtre ou vert pâle, avril à mai.

Feuillage rouge-orangé en automne. Feuillage d'automne jaune-orangé puis rose puis rouge flamboyant. Mais au bout d'une dizaine d'année seu­le­ment.

Ses feuilles ressemblent à celles du figuier.

Ses fruits attirent les oiseaux et les petits mammifères.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –15 à –28°C...

Craint les fortes gelées.

Sol : drainé, léger, riche, frais.

N'aime pas le calcaire.

Croissance rapide à très rapide.

Habitat naturel : côte est de l'Amérique du Nord, bordure de forêt, clairière, plaine, proche des cours d'eau. Bois utilisé : clair, dense, dur, grain très fin. Menuiserie (construction navale). Son bois était utilisé par les Amérindiens pour fabriquer des pirogues.

Ecorce très ornementale.

Comestible : écorce (avec laquelle on confectionne, en Amérique du Nord, une boisson, la root beer). Feuilles (les Amérindiens en faisaient du thé). Ecorce moulue (les Amérindiens en faisaient une épice). Feuilles jeunes (crues ou cuites) pour parfumer des salades.

Les différentes parties de cet arbre étaient autrefois utilisées dans la pharmacopée indienne, ou encore comme épice, mais elles contiennent un composé toxique, et il est donc recommandé d'en faire un usage purement ornemental. Un autre site conseille de ne pas le consommer en grande quantité.

Médicinale : écorce (on en fait de l'huile contre les piqûres d'insectes).

Cultivé depuis longtemps pour produire du thé, de l’huile et du savon.

Accepte la taille.

Peut drageonner parfois...

Supporte mal la concurrence des autres arbres.

Ses racines développent une substance empêchant la pousse des autres espèces.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre, mi-ombre dans le Midi.

Abriter des vents forts.

Recépage possible : il repartira de plus belle.

Si on veut une croissance plus rapide, on peut le tuteurer afin qu'il ne s'étale pas trop.

Plante semblant dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents) : Pollinisés par un arbre mâle, les fleurs femelles donnent des fruits ovoïdes, bleu foncé à pétiole rouge.

Maladies et parasites : aucun.

Multiplication

Multiplication

Semis sous châssis froid en automne ou au printemps.

Semis à l’étouffée.

Prélèvement et repiquage des drageons.

Boutures de racines en hiver.

Haut. Page ou article précédent. Laurier des montagnes (kalmia latifolia)

Rusticité –30°C. Croissance lente. Hauteur 2 à 3 m. Largeur 2 à 3 m. Persistant. Floraison rose, mai à juin. Bois dur utilisé (nombreux objets utilitaires). Médicinal (douleurs).

Mais toutes les parties des kalmias sont toxiques, y compris leur miel.

Haut. Page ou article précédent. Laurier du Portugal (prunus lusitanica)

Laurier-du-portugal.

Photo de Wouter Hagens (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai acheté deux, encore faut-il les retrouver !...

En haies coupe-vent (persistants). Ce n'est pas précisé s'ils ne supportent pas le vent, donc ils doivent y être indifférents...

EMPLACEMENT : haies, haie coupe-vent, isolé.

Famille des rosacées.

Croissance assez lente.

Hauteur : 3 à 12 m, avec une moyenne généralement indiquée de 4 à 6 m.

Mellifère (attire les insectes butineurs).

Floraison : parfumée, blanche, mai, ou mai à juin.

Fruits : septembre à octobre (une source), toxiques mais appréciés des oiseaux (pies, étourneaux (une source), mais si ce sont ces seuls oiseaux, ce sont plutôt des ravageurs qu'autre chose !, et ce n'est pas forcément intéressant de les attirer...).

Tous sols bien drainés, frais à secs, même calcaires, profonds, meubles. Bonne terre de jardin, profonde et riche en humus.

Aime le calcaire. Semble même avoir besoin d'un sol calaire ou en partie calcaire.

N'aime pas les sols tassés et humides en permanence.

Exposition : soleil, accepte mi-ombre.

Se prête très bien à la taille, et même à la topaire.

Pour obtenir une haie fournie sur toute la hauteur, rabattez les lauriers d'un tiers dès qu'ils ont bien repris pour favoriser la croissance des rameaux situés à la base.

Rusticité : –10°C ; –15°C mais préfère des climats plus doux ; jusqu'à –20°C...

Vivace.

Persistant.

En haie : à tailler régulièrement sinon devient un petit arbre assez envahissant dans la haie.

Très bien en isolé (port conique).

Jeunes rameaux rougeâtres.

Feuillage vert foncé.

Peut pousser en pot ou en bac assez grands.

Cultivars

Prunus lusitanica "angustifolia" : port buissonnant et évasé. 6 m de haut. port bien dense et conique. Feuilles bien brillantes et vert foncé. Port plus compact et feuilles plus petites [que l'espèce type prunus lusitanica en principe].

Prunus lusitanica "brenelia" : variété récente [OGM ?]. Environ 2,50 m de haut et 2 m d'étalement. Port compact et dense. Bien adapté pour les cultures en bac.

Prunus lusitanica "myrtifolia" : feuillage dense et végétation compacte.

Prunus lusitanica "variegata" : 5 m de haut environ. Port bien dense. Feuilles panachées de blanc-crème.

Haut. Page ou article précédent. Laurier sauce, laurier noble (laurus nobilis)

Laurier-sauce.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : forêt-comestible, haies, éloigné des constructions.

Famille des lauracées.

Persistant.

Aromatique (feuilles).

Médicinale.

Haie brise-vent.

Croissance lente, croissance rapide...

Ne pas mettre les feuilles au compost : elles sont toxiques pour les vers.

Savon avec l'huile des baies.

Insectifuge (repousse les mouches dans les maisons). Au Maroc et en Tunisie, on frictionne le pelage des chevaux avec les feuilles pour éloigner les mouches.

Hauteur : de 3 à 15 m : semble mesurer environ 6 à 7 m dans nos régions...

Supporte très bien la taille.

Semble vaguement mellifère mais peu de sources le citent (floraison en mars-avril, ou mai-juin), il vaut mieux ne pas compter sur lui.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Rusticité : –10 à –15°C...

A planter loin des constructions à cause de ses racines puissantes.

Mauvais compagnonnage avec la vigne.

Bois peu utilisé comme combustible car il dégage une odeur âcre et tenace.

Rejette de souche. Avec ses rejets, on réalise des objets de vannerie.

Les feuilles servent à conserver durablement les fruits secs (figue, raisin).

Les graines parfumaient autrefois la bière.

Pète au feu.

Il inhibe le développement des légumes (ombre importante, sécrétion de substances chimiques).

Haut. Page ou article précédent. M Lavande (achetée en pot, pas de souvenir du nom latin...)

Lavande officinale.

Lavande officinale (lavandula angustifolia).

Photo de Sten Porse (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, sud de forêt comestible, partout, plein soleil.

Famille des lamiacées ou labiacées (anciennement labiées).

Médicinale. Les nombreuses vertus médicinales de la lavande sont celles de la lavande officinale ou lavande vraie : lavande angustifolia ou lavandula officinalis ou lavandula vera. Les autres lavandes ont aussi et chacune leurs particularités médicinales.

Excellente plante mellifère.

Floraison : en gros, d'avril-mai-juin-juillet à septembre...

Persistant.

Parfumerie (eau de Cologne).

Fait fuir les mites (fleurs séchées).

A besoin de plein soleil.

Moyennement rustique : de –12 à –15°C, de –15 à –20°C pour les plus rustiques.

Utile au jardin (fait fuir les pucerons).

Taille indispensable pour lui garder sa forme ronde. Si vous taillez sur du bois sec, ça ne repoussera pas.

Les champs de lavande de Provence sont en fait plantés de lavandin, hybride aux tiges très régulières et aux gros buissons très florifères.

Se plaît dans les terres caillouteuses ou sablonneuses. S'adapte aussi à toute bonne terre. Ne pousse que dans les terrains rocailleux, calcaires et ensoleillés.

Hauteur : de 20 à 80 cm, semble plus proche de 40 à 60 cm.

Largeur : 60 cm (pour une hauteur de 60 cm).

La première photo réalisée par Joseph Nicéphore Niepce en 1826 a été révélée avec de la poudre de bitume de Judée diluée dans de l'essence de lavande aspic (lavandula latifolia).

Son fort parfum se conserve des mois une fois les fleurs coupées.

Attire les papillons.

Antivenin.

Au Moyen Age, on se servait de la lavande (du latin lavare : laver) pour parfumer et assurer la propreté des maisons et des églises.

Les huiles essentielles, dont celle de lavande, servent, dans les hôpitaux, pour désinfecter l'air et enrayer les infections microbiennes et fongiques.

Trois sortes de lavandes à reconnaître :

  • lavande officinale ou lavande fine ou lavande vraie : lavandula angusti­folia ou lavandula officinalis ou lavandula vera ;
  • lavande aspic ou lavande sauvage : lavandula latifolia ou lavandula spica ;
  • lavandin : lavandula x intermedia ;

Haut. Page ou article précédent. M Lavatère arbustive "rosea" (lavatera "rosea")

Lavatère arbustive "rosea".

Photo de Floramedia (Cerdys).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt à part mellifère. Par exemple une plante (si j'en ai bien deux) devant la maison pour les fleurs en été, et une autour du jardin (plutôt nord car elle mesure jusqu'à 2 m) pour son côté mellifère.

Les avis des botanistes ont longtemps divergé concernant le nom d'espèce des lavatères arbustives. D'abord nommées lavatera olbia, puis lavatera thuringiaca, puis lavatera arborea, la plupart sont aujourd'hui soit nommées directement par leur nom de cultivar, soit regroupées sous le nom d'hybride lavatera x clementii, car leur origine est incertaine.

Infos pour « directement par leur nom de cultivar » lavatera "rosea"

EMPLACEMENT : aucun intérêt. devant la maison (pour les fleurs).

Floraison : de juin à octobre.

Exposition au soleil.

Hauteur : 1,50 m à 2 m.

Croissance rapide.

A protéger contre le gel en climat froid...

Terre bien drainée, surtout en climat froid...

Infos de Cerdys, le producteur

Floraison : de juin à octobre.

Exposition au soleil.

Hauteur : 2 m.

A protéger contre le gel en climat froid...

Terre bien drainée, surtout en climat froid...

Infos pour lavatera olbia "rosea", synonyme lavatera x clementii "rosea", (lavatère d'Hyères) dont la couleur est la moins éloignée de la photo (de Cerdys)...

EMPLACEMENT : aucun intérêt à part mellifère. Devant (sud) la maison, sud du jardin, sud de la forêt comestible.

Famille des malvacées.

Rusticité : –12 à –17°C.

Mellifère.

Floraison : de mai-juin à septembre-octobre.

Hauteur : 2 m.

Croissance rapide.

Repart chaque année de la souche.

Planter au soleil et à l'abri du vent.

Une taille sévère au mois de mars garantit une belle végétation.

Haut. Page ou article précédent. Lespedeza, trèfle en arbre, trèfle arbustif (lespedeza thunbergii) : à voir...

Vous pourrez lire ici ou là qu'on trouve le lespedeza également sous le nom de Desmodium penduliflorum. C'est vrai qu'ils se ressemblent beaucoup et que la confusion peut être facile. Pour les différencier à coup sûr, ouvrez une gousse. Celle du Desmodium contiendra plusieurs graines, celle du lespedeza une graine unique.

Caduc. Petites fleurs roses ou pourpres en grappes, d'août aux gelées. Rusticité –15°C. Port retombant. Hauteur 1 à 2 m.

Haut. Page ou article précédent. Liane de jade noire (mucuna sempervirens) : à voir...

Liane très vigoureuse, bonne pour une clôture. Persistant. Floraison presque noire, printemps. Rusticité –15°C. Prend beaucoup de place.

Haut. Page ou article précédent. M Lierre, lierre grimpant (hedera helix)

Lierre.

Photo de Slimguy (CC BY 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Commencer peut-être sur les deux arbres entourant le 2e noyer...

EMPLACEMENT : forêt, pied des mur des maisons (à condition que le mur et son revêtement soient en bon état), arbres, éviter les arbres fruitiers...

Ou lierre commun, lierre rampant, lierre des poètes, bourreau des arbres, lierre des bois, joli bois, herbe à cors, herbe à cautères.

Famille des araliacées.

Vivace.

Persistant.

Une rapidité de pousse hors du commun.

Croissance : moyenne à plutôt rapide.

Excellent couvre-sol, surtout au pied des arbres car l'ombre lui convient.

Mellifère (nectar et pollen).

Floraison : jaune-verdâtre, septembre à octobre.

Fructification : baies noirâtres à maturité, mars à mai.

Baies toxiques pour les humains et les animaux domestiques.

Baies appréciées des oiseaux en hiver.

Feuillage consommé par les animaux...

Le feuillage abrite un grand nombre d'insectes et d'oiseaux.

Plante à la fois grimpante et rampante.

Sa tige peut devenir, avec le temps, un véritable de tronc mesurant jusqu'à 20 cm de diamètre.

Hauteur (longueur) : 20 à 30 m. Une source monte même jusqu'à 50 m !

Plusieurs sources indiquent une hauteur de 3 à 5 m seulement, et je n'ai pas compris pourquoi. Je ne les ai pas notées.

Rusticité : –15 à –24°C.

Exposition : mi-ombre, ombre. Accepte le soleil mais préfère l'ombre. Ou nord ou est.

A un besoin indispensable de soleil, ou de lumière, pour fleurir et fructifier...

Sol : indifférent, frais, bien drainé, riche (ou humifère).

Tolère le calcaire.

Maladies et parasites : résistant. Acariens, araignées rouges, cochenilles, otiorhynques, pucerons, parfois sclérotiniose et pourriture du collet.

S'accroche à son support à l'aide de crampons.

Choisir un lierre selon l'espace qu'on a choisi pour lui, car les sujets varient en formes, en couleurs et surtout en tailles.

Résiste à la sécheresse.

Altitude : jusqu'à 1200 à 1600 m.

Plante hermaphrodite (organes mâle et femelle sur la même fleur).

Bois utilisé : blanc, dur ; tendre..., léger (ébénisterie, vannerie, manches d'outils, on utilisait autrefois son bois doux au toucher pour faire des manches de serpes car il limite la formation des ampoules). Autrefois, on creusait le bois de lierre pour en faire des gobelets qu'on imperméabilisait avec de la cire.

Allumage de feu par friction : tablette de lierre avec un trou conique ; foret de pin conique qu'on fait tourner rapidement dans le cône avec un archet et une corde ; une fois que les premières étincelles aparaissent, ajouter du foin sec ou un autre allume-feu.

Durée de vie : plus de 100 ans ; 400 ans ; 400 à 1000 ans...

Le lierre ne suce pas la sève des arbres-supports et ne les tue pas. Il ne fait que s'accrocher à l'écorce avec des petits crampons pour monter afin de capter la lumière. Mais si l'arbre n'est pas en bonne santé, le lierre prendra le dessus. C'est pourquoi on a, à tort, l'impression que le lierre tue les arbres.

Les crampons peuvent émettre des racines si le support est humide.

Si on coupe le tronc, les crampons peuvent se transformer en solides racines !

Ne pas le laisser pousser sur un jeune arbre ou sur un vieux fruitier car il pourrait alors prendre le dessus.

Quand le lierre prend progressivement un grand développement vertical, l'ombrage du lierre entraine l'étiolement de l'arbre-hôte.

Le feuillage abrite une faune riche et variée en toutes saisons : insectes, oiseaux, petits mammifères (musaraignes, loirs, lérots).

Sa floraison en fin de saison est très utile pour les insectes pollinisateurs.

Le feuillage du lierre régule les écarts de température sur les arbres et permet ainsi d'abriter une faune nombreuse.

La protection thermique de son couvert fonctionne aussi sur les façades, c'est un excellent isolant, et il protège les murs de l'érosion due aux intempéries. Ne pas le laisser monter jusqu'aux gouttières et sur le toit car il est capable de soulever les tuiles. Ne pas le laisser monter sur un mur si celui-ci « n'est pas sain », s'il est friable ou s'il a des fissures car les crampons du lierre peuvent alors se transformer en racines, s'insérer dans les interstices ou les pierres et endommager le mur. C'est pourquoi on a, à tort, l'impression que le lierre détruit les murs.

Plante toxique.

Médicinale : feuilles (purgatif). Les feuilles étant en partie toxiques, il ne faut les utiliser qu'avec précaution et avec toutes les connaissances nécessaires. Usage en tisane fortement déconseillé car, à long terme, elles peuvent provoquer des cirrhoses hépatiques. Expectorant, antispasmodique, cicatrisant. Encombrement et inflammation des bronches, arthrose et rhumatismes, plaie, démangeaison, brûlure, cor au pied, rhume, bronchite, toux, maux de tête. Jambes lourdes. En application cutanée : brûlures, piqûres d'insectes, démangeaisons, gerçures, écorchures, cicatrisation. Coqueluche, trachéite, laryngite, goutte, lithiase biliaire, règles insuffisantes, leucorrhée. Cellulite, névralgie, névrite, séquelle de phlébite.

Cheveux : faire bouillir 100 g de feuilles dans 1/2 litre d'eau pendant 10 mn. Filtrer et laisser tiédir. Utiliser en shampooing ou en lotion contre les cheveux blancs, pour garder, donner ou redonner aux cheveux leur couleur noire (frictionner en insistant sur les zones concernées, ne pas rincer). On peut employer cette lotion tous les jours jusqu'à obtention du résultat voulu.

L'infusion des feuilles (purin ?) sert d'insecticide et d'insectifuge au jardin (aleurodes, acariens, pucerons).

On peut fabriquer un sifflet avec 3 belles [grandes ?] feuilles de lierre et un bout de branche de noisetier de 15 cm de long et 1,5 cm de diamètre. Fendre la branche de noisetier sur 4 cm dans le sens de la longueur. Insérer dans la fente les 3 belles feuilles de lierre superposées. A l'aide d'une lame tranchante, couper très proprement la partie des feuilles qui dépasse de la branche. Souffler de toutes ses forces. Si le sifflet ne produit aucun son, c'est que nos trois anches de lierre ont été mal taillées ; recommencer, et s'appliquer à une découpe nette et précise.

Autre manière de faire un sifflet : faire un trou rond dans une feuille de lierre, lever la principale nervure du milieu jusqu'à un tiers de la distance du pétiole, plier la feuille en deux dans sa longueur et souffler...

Multiplication : bouturage en automne, semis, éventuellement marcottage.

Lessive : feuilles de lierre (50 à 100 g de feuilles à faire bouillir 10 à 15 mn dans 1 litre d'eau puis soit laisser macérer toute la nuit, soit filtrer tout de suite. A utiliser pour le linge de couleur sombre car elle a tendance à faire griser le linge blanc. Ravive les couleurs des fibres naturelles (faire bouillir 100 g de feuilles dans 1/2 litre d'eau pendant 10 mn puis filtrer et laisser tiédir : faire tremper les lainages 1 h).

Autrefois, les apiculteurs se frottaient les mains avec du lierre pour éviter les piqûres des abeilles.

Se taille facilement et n'importe quand, même court et fréquemment.

Peut se cultiver en pot.

Un même pied de lierre porte deux types de feuilles : celles des rameaux sans fleurs ni fruits, dans le bas de la plante, qui sont palmées à nervures blanches ; et celles des rameaux dressés, qui feront fleurs et fruits, dans le haut de la plante, qui sont entières, ovales, aiguës, entièrement vert foncé.

Bouturer des rameaux à fleurs (qui font des feuilles ovales et entièrement vertes) permet d'obtenir des lierres en forme d'arbustes et qui ne produisent pas de rameaux grimpants. Une fois adulte, ces arbustes ne grandiront pas et formeront de vraies branches.

On a fabriqué des cordages avec ses tiges.

Bon couvre-sol pour lutter contre les adventices en terrain sec et ombragé.

Dans les régions les plus méridionales [de France, je suppose...], l'incision des vieux pieds donne une gomme-résine noirâtre ou rougeâtre : la gomme hédérine, ou gomme hédérée, qui calmerait les douleurs des dents, tout en étant parasiticide et dépilatoire...

Très résistant à la pollution.

Laissé sans entretien, le lierre devient rapidement invasif et il n’est pas toujours facile à éliminer suivant les supports sur lesquels il est installé.

Ne pas confondre avec le lierre terrestre (glechoma hederacea), qui est une herbe rampante à feuilles crénelées et à fleurs rose-violacé.

D'après Wikipédia

Récolte des feuilles toute l'année.

Le lierre est un purgatif puissant, utilisé autrefois dans les campagnes.

Les moutons sont très friands de lierre.

Autres variétés ou cultivars

• Hedera helix "Atropurpurea". Feuillage pourpre nervuré de vert, très or­ne­mental.

• Hedera helix "Aureo Variegata" [n'est-ce pas plutôt "Aureovariegata" ?]. Feuillage panaché.

• Hedera helix "Buttercup". Feuillage jaune vif, très ornemental.

• Hedera helix "Elegantissima". Petites feuilles vertes et blanches.

• Hedera helix "Eva". Feuillage panaché, très ornemental.

• Hedera helix "Goldchild". Petites feuilles vert gris ourlées de jaune.

• Hedera helix "Gold heart". Feuillage panaché vert et jaune.

• Hedera helix "Ivalace". Petites feuilles ondulées et très découpées avec des dégradés de vert. Variété à faible développement.

• Hedera helix "Romanze". Feuilles ondulées couvertes de poils veloutés. Variété à faible développement.

• Hedera helix "Spectre". Variété rampante à employer en couvre-sol, dans les massifs ou les bordures ou pour remplacer une pelouse. Ne demande aucun entretien.

• Hedera helix "Sylver queen". Feuilles vertes aux nervures blanches.

• Hedera helix "Triton". Variété rampante à employer en couvre-sol, dans les massifs ou les bordures ou pour remplacer une pelouse. Ne demande aucun entretien.

• Hedera canariensis. Grandes feuilles panachées, souvent lustrées ou habillées de couleurs chatoyantes. A besoin de quelques heures de soleil par jour sinon les feuilles verdissent et prennent une teinte unie.

• Hedera colchica "Dentata". Feuilles larges vert clair.

• Hedera hibernica, vu aussi sous le nom de Hedera helix "Hibernica" !, lierre d'Irlande. Feuillage panachée. Pour les régions les plus froides. S'accroche facilement aux murs. A besoin de quelques heures de soleil par jour sinon les feuilles verdissent et prennent une teinte unie.

Multiplication

Bouturage

Le bouturage est l'une des meilleurs option pour multiplier le lierre et il réussit rapidement.

1

Au printemps ou en été, bouturage de tige ou de rameau de 10 cm mis dans un peu de sable humide ou dans un peu d'eau ; il s'enracinera en quelques jours. Pincer au départ de la végétation pour créer une bonne ramification.

2

Bouturage : pousses terminales à planter dans du terreau en septembre. Les repiquer en place au printemps.

3

Bouturage. En fin d'été, prélever un morceau de jeune tige semi-ligneuse de 10 à 12 cm de long. Enlever les feuilles du bas pour n'en garder que 1 à 2 en haut de la bouture. Faire tremper la partie basse de la bouture dans un verre d’eau (au besoin, la caler pour qu'elle reste dans l'eau). Au bout de trois semaines, repiquer la bouture dans du terreau maintenu humide et placé à l’ombre. Repiquer en place quand le plant aura « acquis davantage de vigueur »...

Semis

1

Faire éclater les baies en les pressant sur un tamis, et semer en place ou en godet.

2

Récolter des baies bien noires de mars à mai. Les semer immédiatement, en godet, à 1 à 2 cm de profondeur. Les repiquer en place au printemps (1 à 3 par m²).

3

Semer en sol frais et de préférence calcaire en enfonçant les graines de 1 à 2 cm.

4

Semis possible. Récolter les graines à maturité, les débarrasser « de leur enveloppe protectrice » [la chair qui les entoure, je suppose, comme pour toutes les graines...] et les poser sur le sol en place ou en terrine sans les recouvrir, dans un mélange humide de sable et de terreau. Elles germeront au bout de 2 petites semaines.

Marcottage

1

Marcottage du printemps à l'automne.

2

« Marcottage enraciné » [?]...

Haut. Page ou article précédent. Ligulaire (xxx) : à voir...

Aime un climat froid et accepte un sol argileux. Belles fleurs jaune doré en été.

Haut. Page ou article précédent. Ligulaire dentée (ligularia dentata)

Ligulaire dentée.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Encore une plante à mettre sur la pente humide au nord du bassin !

EMPLACEMENT : bord d'un bassin...

Très peu de sources.

Famille des astéracées.

Floraison : dorée, juin-juillet à septembre.

Feuillaison : grandes feuilles rondes dentées.

Caduc.

Hauteur : 80 cm à 1,20 m.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : frais, profond, drainé, humide, voire peu fertile, humifère, lourd.

Pétiole des feuilles rouge.

Protéger des vents forts.

Vivace.

Multiplication : semis en place au printemps, division en automne.

Maladies et parasites : escargots, limaces.

Croissance rapide.

Rusticité : –25°C.

Haut. Page ou article précédent. Lilas (Syringa vulgaris)

Lilas.

Photo de Natubico (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

D'abord en acheter avec les couleurs que j'aime, ensuite les reproduire si je veux, mais ils ont peu d'utilités : caducs, peu mellifères, vaguement comestibles, très parfumés mais seulement pendant la floraison.

Ou lilas commun, lilas français.

EMPLACEMENT : isolé, haie (caduc), près de la maison (parfum)...

Famille des oléacées.

Pas ou peu mellifère (quelques sources seulement mentionnent la production de nectar et/ou de pollen).

Floraison : (selon les variétés : blanche, jaune, rose, rouge, pourpre, violette, mauve, lilas, bleue), il semble que syringa vulgaris ait une floraison mauve pâle..., parfumée, avril à juin.

Fleurit sur le bois de l'année précédente.

Fructification : petites capsules pointues.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 2 à 7 m. Largeur : 2 à 3 m.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre mais fleurit mieux au soleil.

Sol : tout sol, neutre à calcaire, bien drainé, riche (humifère), frais, voire profond.

N'aime pas un sol acide.

Maladies et parasites : résistant ; bactériose du lilas (taches noirâtres sur les feuilles), oïdium, teigne du lilas (chenille verte), otiorrhynque (feuilles découpées sur le bord), cantharide (feuilles dévorées par un insecte vert), pourridié (larges fentes sur le tronc).

Multiplication : bouturage en été, séparation des drageons, marcottage au printemps, semis.

Habitat naturel : fourrés, taillis, pentes escarpées, éboulis, rochers, murs.

Rusticité : –25 à –30°C.

Pour assurer une bonne floraison l’année suivante, taillez chaque année après la floraison, au tiers de la pousse de l’année. Ces arbustes s’étiolent lorsqu'ils sont livrés à eux-mêmes, mais ils réagissent positivement à une taille régulière. Cela les gardera compacts. Même les vieux lilas peuvent être rajeunis par la taille.

Plante drageonnante.

Le lilas fait souvent des rejets au pied de la plante. Issus du porte-greffe, il est conseillé de les supprimer.

Bonne plante compagne.

Croissance rapide.

Les cantharides, petites mouches aphrodisiaques, se nourrissent des feuilles de lilas.

Densité du bois : 0,5 à 0,6.

Médicinale : fébrifuge, décongestionnant hépatique, anti-névralgique)...

Durée de vie : environ 30 à 40 ans.

Résiste à la sécheresse.

Il a généralement plusieurs troncs, bien que d'autres sources disent que c'est un tronc unique mais qui se divise dès le bas.

Un proverbe bien connu des jardiniers dit qu'un lilas qui fait ses fleurs indique la fin des gelées.

Comestible (fleurs astringentes et amères crues, on utilise principalement leur arôme) : fleurs (en beignet) ; parfum des fleurs (préparations sucrées en les infusant : dans du lait pour faire une crème ; dans de l'eau pour faire un sirop ; dans de l'alcool non parfumé ou dans du vin pour faire une liqueur).

Planter à un minimum de 3 m des fondations et des constructions.

Ne pas confondre avec :

lilas de Californie (ceanothus thyrsiflorus) ;

• lilas d’Espagne (galega officinalis) ;

• lilas des Indes (lagerstrœmia indica) ;

lilas de Perse ou margousier ou arbre aux chapelets (melia azedarach) ;

• ne pas confondre non plus le lilas (syringa...) avec le seringat (philadelphus...).

Des variétés ou cultivars et d'autres espèces

J'ai noté le caractère simple ou double des fleurs mais il ne sert pas à grand chose, les grappes de fleurs restant à peu près les mêmes, il y a peu de différences.

• Lilas double bleu ou lilas bleu, nom indiqué : Syringa vulgaris, aucun nom plus précis, je ne garantis donc pas l'exactitude de la couleur... ni l'absence de précision du nom ! Fleurs d'un très beau bleu ciel sur la photo. Vu uniquement sur le site de Willemse ; l'arbuste est aussi visible en entier sur le site débroussaillez.fr. mais ils n'en vendent pas.

Syringa vulgaris "Andenken An Ludwig Späth". Fleurs simples, pourpre foncé.

Syringa vulgaris "Aurea", lilas doré. Feuillage doré-bronzé au printemps. Floraison rose, parfumée. Peut se cultiver en pot.

Syringa vulgaris "Belle de Nancy". Floraison double, mauve ou rose satiné.

Syringa vulgaris "Bloomerang". Feuillage jaune d'or en automne.

Syringa vulgaris "Charles Joly". Floraison double, rouge-violacé foncé, tardive et odorante.

Syringa vulgaris "Comtesse d'Harcourt". Fleurs simples, blanches, très parfumées.

Syringa vulgaris "Katherine Havemeyer". Très grosses inflorescences de fleurs doubles, mauve bleuté, très parfumées.

Syringa vulgaris "Madame Lemoine". Fleurs doubles, blanches, très parfumées.

Syringa vulgaris "Michael Buchner". Fleurs doubles, rose clair légèrement mauve.

Syringa vulgaris "Mme E. Harding". Floraison tardive, pourpre devenant rose.

Syringa vulgaris "Nadezhda" ou "Hope". Floraison mauve clair.

Syringa vulgaris "Président Grévy". Fleurs doubles, bleu lilacé. Boutons violet-rouge.

Syringa vulgaris "Primrose". Fleurs simples, crème pâle ou jaunes, parfumées.

Syringa vulgaris "Princesse Sturdza". Très grosses fleurs mauve-pourpre, très parfumées.

Syringa vulgaris "Prince Wolkonsky". Fleurs doubles, rouges et roses, très parfumées.

Syringa vulgaris "Red Pixie". Jeunes pousses bronze, feuillage pourpre en automne.

Syringa vulgaris "Sensation". Floraison panachée, violette ou mauve bordée de blanc.

Syringa vulgaris "Souvenir de Louis Spaeth". Floraison pourpre foncé, très parfumée.

Syringa vulgaris "Thirion". Fleurs simples, rose foncé.

Syringa vulgaris "Znamya Lenina". Floraison pourpre, très parfumée.

• [Syringa vulgaris ?] "Amethyst". Floraison mauve, très parfumée.

• [Syringa vulgaris ?] "California Rose". Floraison précoce (une dizaine de jours avant les lilas communs (Syringa vulgaris).

• [Syringa vulgaris ?] "Charles X". Floraison simple, pourpre foncé.

• [Syringa vulgaris ?] "Firmament" Floraison mauve, très parfumée.

• [Syringa vulgaris ?] Maréchal Foch". Floraison simple, rose.

• [Syringa vulgaris ?] "Paul Thirion". Floraison double, lie-de-vin.

• [Syringa vulgaris ?] "Prince Wolkonsky". Floraison pourpre, très parfumée.

• [Syringa vulgaris ?] "Vestale". Floraison simple, blanche.

Syringa chinensis "Saugeana", lilas de Rouen. Longue floraison rose, parfumée, mai à l’automne par intermittence.

Syringa hyacinthiflora "Maiden's Blush". Floraison précoce (une dizaine de jours avant les lilas communs (Syringa vulgaris).

• Lilas "Josée". Floraison rose, parfumée, remontante en septembre. Une autre source parle de Syringa x Josée [Syringa x "Josée" ?]. Petite taille... Peut se cultiver en bac.

Syringa meyeri "Palibin". Floraison simple, lavande, parfumé. Croissance lente. Hauteur 1,50 m, largeur 80 cm. Peut se cultiver en bac.

Syringa microphylla. Floraison simple, rose, tardive de juin à juillet.

Syringa microphylla "Red Pixie". Petite taille... Peut se cultiver en bac.

Syringa microphylla "Superba". Floraison abondante, rose foncé, mai, remontante en septembre et jusqu'aux gelées. Feuillage doré en automne. Hauteur 2 m. Peut se cultiver en bac.

Syringa x persica. Petites feuilles. Hauteur 1,50 m. Peut se cultiver en bac.

Syringa x prestoniæ. Floraison tardive de fin mai à fin juin selon les régions.

Syringa x prestoniæ "James McFarlane" [ou "James Mac Ferlane" ?]. Floraison rose foncé puis rose tendre, mai à juin, légèrement parfumées, tardive de fin mai à fin juin selon les régions.

Syringa reticulata, lilas du Japon. Ecorce orangée ou dorée, branches brillantes rougeâtres. Floraison crème, très parfumée (miel). Il semblerait qu'un champignon mortel attaque le lilas du Japon en se transmettant par les racines. Peut-être vaudrait-il mieux, par précaution, ne pas planter cette espèce-là...

Syringa villosa, lilas velu. Floraison rose et très parfumée.

Multiplication

Semis de syringa vulgaris

1

Semer au printemps dans un mélange de terreau et de sable. Mettre à l'abri. Quand le plant mesurera de 8 à 10 cm, le repiquer en pot. Le mettre en terre définitivement en automne, ou au début du printemps suivant.

2

Semer en place au printemps ou à 20°C. Maintenir le semis humide.

Bouturage des variétés et des cultivars

Vers mai, après la floraison, choisir des pousses aoûtées de 15 à 20 cm avec talon (conserver de part et d’autre de la bouture un petit morceau du rameau porteur). Supprimer une partie du feuillage pour ne conserver que les quatre feuilles du haut ou du bout. Tremper la base dans de la poudre d’hormones de bouturage et tapoter pour faire tomber le surplus. planter la bouture dans un godet rempli d'un mélange moitié tourbe moitié sable. Arroser et maintenir toujours humide. Placer dans une miniserre, à 18-20°C. Au début de l’automne, les boutures se seront enracinées. Repiquer soit dans un pot plus grand, soit directement en terre, sous châssis afin de les protéger du froid hivernal. Laisser pousser au moins deux ans avant la plantation définitive.

Haut. Page ou article précédent. Lilas des Indes, lagerstrœmia (lagerstrœmia indica) : à voir...

Rusticité —15°C, mais semblant avoir besoin d'été chaud pour fleurir en quantité.

Voir aussi lagerstrœmia x egolfii, un croisement de lagerstrœmia indica et lagerstrœmia faurei qui a donné un arbre hybride fleurissant généreusement en France, résistant aux maladies et rustique jusqu'à –20°C.

Haut. Page ou article précédent. Lilas jaune (Syringa vulgaris "Primrose")

Lilas jaune.

Photo de Leonora (Ellie) Enking (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Très beau, mais à condition que les fleurs soient vraiment bien jaunes, et non pas blanc crème comme sur la moitié des photos !... A acheter en fleurs.

EMPLACEMENT : isolé, haie (caduc)...

Pas beaucoup de sources.

La moitié des photos montrent des fleurs bien jaunes, l'autre moitié des fleurs presque blanches...

Floraison : très florifère, jaune crème ou crème tirant sur le jaune..., très parfumée, avril à mai ou mai à juin.

Hauteur : 1,50 m à 3 m. Largeur : 1 à 3 m. Une source monte jusqu'à une hauteur douteuse de 6 m...

Résiste au vent et aux embruns. Ne supporte pas le plein vent...

Sol : tout sol, drainé, plutôt riche.

Accepte un sol calcaire. Tolère le calcaire...

Résiste à la sécheresse.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Rusticité : –20 à –34°C.

Caduc.

Croissance moyenne.

Plante drageonnante.

Haut. Page ou article précédent. Lilas de Perse, margousier, lilas des Indes, arbre aux chapelets (melia azedarach)

Lilas de Perse, margousier.

Photo de Anna Anichkova (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A peine assez rustique, et peut-être pas du tout, surtout qu'il faut le protéger du vent. Beaucoup d'utilités mais toxique même pour les animaux !

Ou azedarach sempervirens var. australasica, azedara speciosa, azedaraca amena, azedarach deleteria, melia japonica, melia sempervirens.

Ou margousier de Perse, margousier à feuilles de frêne, lilas persan, arbuste aux perles (ne pas confondre avec l'arbre aux perles exochorda...), acajou de Chine (ne pas confondre avec l'acajou de Chine ou cédrèle cedrela sinensis ou toona sinensis), fierté des indes, cèdre blanc d'Australie, mélia faux-neem, neem (ne pas confondre avec le neem azadirachta indica : le neem a des fleurs blanches et des graines longues (ovales). Le lilas de Perse melia azedarach a des fleurs rose à violet et des graines rondes)...

Le lilas de Perse peut aussi être confondu avec un hybride de lilas, syringa x persica, appelé lui aussi lilas de Perse.

EMPLACEMENT : isolé, haie.

Famille des méliacées.

Hauteur : 5 à 15 m, avec une moyenne de 7 m (2 sources), 8 à 10 m (3 sources) et 12 m (4 sources). Largeur : un peu plus de la moitié de la hauteur.

Rusticité : –4 à –15°C une fois bien installé, avec une moyenne plus souvent indiquée à –10 à –12°C.

Vivace.

Caduc.

Floraison : mauve ou blanc lilas, parfumée, abondante, mai à juin, voire juin à juillet.

Fructification : baies jaune clair en automne, décoratives et restant sur l'arbre tout l'hiver.

Feuillage jaune ou jaune d'or ou bronze en automne.

Le feuillage sert de fourrage aux cabris.

Sol : tout sol sauf trop humide. Tout sol, bien drainé, fertile, moyennement ou peu fertile, plutôt sec, rocailleux, même calcaire.

Résiste à la sécheresse.

Exposition : soleil.

Abriter des vents froids.

Un arrosage régulier et abondant lui est nécessaire au cours de sa première année.

Maladies et parasites : résistant.

Croissance rapide.

Les graines des fruits, une fois séchées, permettent de fabriquer des colliers de perles car elles sont naturellement percées.

Supporte les embruns.

Protéger du vent.

Toxique : toutes les parties de la plante sont toxiques en cas d'ingestion, y compris pour les animaux.

Insectifuge : ses feuilles repoussent naturellement les pucerons et autres insectes nuisibles.

Insecticide et fongicide : graines et feuilles (en purin).

Fruits actifs contre les poux.

En Afrique, ses tiges sont utilisées comme brosse à dents.

Bois utilisé (résistant aux insectes) : instruments de musique, construction, ébénisterie, tournage, sculpture.

Autrefois, on extrayait une huile de ses graines qui sont oléagineuses. Cette huile servait à l'éclairage et à la fabrication de savon, cire et lubrifiant.

Médicinale : écorce (vomitive, vermifuge, antispasmodique, maux de reins, convulsions, rougeole, eczéma, écoulements contagieux, rhumatismes, goutte, gale, rétention d'urine.

Densité du bois : 0,50 à 0,65.

Multiplication : semis et bouturage.

Système racinaire étendu.

Semis

Semis

Semer entre 13 et 18°C. Semer à la surface jusqu’à 4 graines dans un seul pot. Recouvrir légèrement les semis avec un peu de terre.

Repiquer en pleine terre quand les plants atteignent 30 à 50 cm.

Bouturage

En été, prélever des boutures sur les rameaux. Piquer les boutures dans une caissette remplie d’un mélange à parts égales de sable et de tourbe. Placer sous châssis pour assurer une chaleur de fond.

Haut. Page ou article précédent. Lin (linum usitatissimum) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Lin de Nouvelle-Zélande pourpre, phormium pourpre (Phormium tenax "Purpureum")

Lin de Nouvelle-Zélande pourpre.

Phormium tenax. La couleur du "Purpureum" est encore plus pourpre-bronze.

Photo de Jon Sullivan (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Très beau et très grand, spectaculaire ! Mais très moyennement rustique...

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison, rocaille...

Famille des agavacées.

Vivace.

Persistant.

Floraison (en été suffisamment chaud) : pourpre à bronze, juin-juillet à août, une source l'indique jusqu'à octobre.

Feuillage bronze pourpré. D'abord vert puis, en grandissant, rouge, ocre, et enfin pourpre.

Rusticité : –6 à –16°C (12 sources, dont 4 sources indiquant –10°C)...

Hauteur : 1 m à 2,50 m, avec une grosse généralité indiquée de 1,50 m à 2 m. Largeur : 50 cm à 2 m, avec une faible généralité indiquée de 1 m à 1,50 m.

Tous sols bien drainés, légers, riches et fertiles (humifères), plutôt frais, voire secs.

Accepte un sol frais à humide ou le bord d'un bassin.

Semble avoir besoin d'un sol humide en permanence en été.

Craint le calcaire.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Supporte très bien le vent et les embruns.

Abriter des vents froids.

Résistant à la sécheresse.

Peut être cultivé en bac.

Résistant aux maladies et aux parasites.

Croissance moyenne, plus probablement rapide.

Multiplication : semis.

Habitat naturel : collines et fourrés de Nouvelle-Zélande.

D'autres variétés

Il existe d'autres variétés encore plus colorées, comme par exemple Phormium tenax "Rainbow Maiden".

Haut. Page ou article précédent. Linaigrette : A FAIRE

Haut. Page ou article précédent. Linaire pourprée (linaria purpurea) : à voir...

Hauteur 60 cm à 1 m. Floraison violette, juin à août.

Haut. Page ou article précédent. Liquidambar, copalme d'Amérique (liquidambar styraciflua)

Liquidambar.

Photo de Luis Fernández García (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Bord de forêt ou même en isolé, pour bénéficier de sa beauté en automne.

EMPLACEMENT : forêt (en lisière pour sa beauté en automne), isolé (pour sa beauté en automne).

Famille des hamamélidacées (maintenant : altingiacées).

Racine pivot profonde et solide ; racines traçantes...

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Très belles couleurs automnales jaune, orange et rouge au soleil et sur sol acide et humide.

Croissance rapide (jusqu'à 1 m la première année) ; croissance lente au stade juvénile !...

Rejette de souche.

Floraison : crème, avril, voire jusqu'à mai.

Fruits (au bout de 25 ans) bruns, globuleux, épineux, pendants, matures en octobre. Ils persistent tout l'hiver sur l'arbre et, au printemps, des graines ailées en tombent.

Odeur de térébenthine en froissant les feuilles.

Caduc.

Hauteur : 15 à 30 m, avec une moyenne générale vers 20 m.

Largeur : 5 à 15 m, avec une moyenne générale vers 6 à 8 m.

Exposition : soleil.

Sol profond, légèrement acide, humide, humifère et frais.

Craint le calcaire.

Rusticité : –15 à –20°C, voire jusqu'à –30°C.

Tronc très droit à port pyramidal.

Il est conseillé de le planter en isolé pour la beauté de son feuillage en automne.

Médicinale : résine.

Bois utilisé (ébénisterie).

Sa cellulose sert à fabriquer un papier de grande qualité.

Parfumerie (résine utilisée comme fixatif).

Résine employée pour parfumer les savons.

Les Amérindiens Cherokee mâchaient la résine comme du chewing-gum.

En Orient, on extrayait de son baume (sa résine) un lait de beauté pour les dames, au 19e siècle.

Tous les liquidambars laissent échapper une sorte de résine (appelée aussi un styrax) à l'incision du tronc. Cette résine peut être brûlée comme l'encens et respirée en fumigation pour combattre les affections respi­ra­toires. Elle possède également des propriétés antiparasitaires et soigne la peau.

Haut. Page ou article précédent. Liriope muscari (levisticum officinale) A FAIRE

Vivace. Comestible. Médicinale. Ombre, sous-bois. Excellent couvre-sol. Persistant. Protège du ruissellement. Etouffe les mauvaises herbes. Presque tous types de sols léger, riches, frais. Maladies et parasites : résistant. Multiplication : division de touffe. Peut se cultiver en pot. Peut se cultiver en plante d'intérieur. Hauteur : 25 à 50 cm. Floraison : juillet à août. Plante rhizomateuse. Fructification appréciée des oiseaux. Rusticité : –15°C. Croissance lente mais constante.

Quelques variétés

Liriope muscari "Big Blue". Cultivar de 45 cm, fleurs lilas.

Liriope muscari "Gold Banded". 30 cm, fleurs violettes, feuilles vertes et jaunes.

Liriope muscari "Ingwersen". 30 cm, fleurs mauves, très florifère.

Liriope muscari "John Burch". 25 cm, fleurs lavande, feuilles panachées de jaune.

Liriope muscari "Majestic". 35 cm, fleurs violettes.

Liriope muscari "Moneymaker". 30 cm, fleurs mauves, très florifère.

Liriope muscari "Monroe's White". 30 cm, fleurs blanches.

Liriope muscari "Pee Dee Gold Ingot". 25 cm, fleurs lavande pourpre, feuilles vert doré.

Liriope muscari "Silvery Sunproof". 25 cm, fleurs violettes, feuilles vertes marginées de blanc.

Liriope muscari "Variegata". 30 cm, fleurs blanches, feuilles vertes marginées de crème.

Haut. Page ou article précédent. Liriope spicata (...) : à voir...

Le gazon japonais. Hauteur 20 cm pendant longtemps puis 40 cm une fois installé. Exposition mi-ombre, ombre. Déteste un sol détrempé en hiver. Persistant. Floraison lilas de juillet à octobre. Variété la plus rustique. Supporte la sécheresse. Rusticité –18°C.

Haut. Page ou article précédent. Lis martagon (lilium martagon) : à voir...

Plante à bulbe. Hauteur 1 m à 1,80 m. Floraison rose, juin à juillet.

Haut. Page ou article précédent. Lis des steppes (eremurus...) : à voir...

Très rustique (jusqu'à –20°C). Il nécessite un sol très drainé et un emplacement ensoleillé et abrité du vent pour éviter que la hampe florale ne casse. Son pire ennemi est l'humidité stagnante. Si l’humidité stagne au pied, c’est pourriture garantie.

Eremurus bungei (stenophyllus) [?]. Hauteur 90 cm. Floraison jaune d'or, mai à juin. Rusticité –23°C.

Eremurus himalaicus, érémurus de l'Himalaya. Hauteur 2 m. Floraison blanche, mai à juin. Rusticité —23°C.

Eremurus x isabellinus "Cleopatra". Hauteur 1,30 m. Floraison jaune orangé, mai à juin. Rusticité –10°C.

Eremurus x isabellinus "Pinokkio". Hauteur 90 cm. Floraison orange cuivré, juin à juillet. Rusticité –15°C.

Eremurus robustus, érémurus robuste. Hauteur 2,50 m. Floraison rose pâle, mai à juin. Rusticité —23°C.

Eremurus "Romance". Hauteur 1,20 m. Floraison rose saumon juin à juillet. Rusticité —15°C.

Eremurus stenophyllus, érémurus à feuilles étroites. Hauteur jusqu'à 1,50 m Floraison jaune vif, juillet, la plus tardive..

Eremurus stenophyllus "Moneymaker". Hauteur 1,50 m. Floraison jaune saumoné, juin à juillet. Rusticité –15°C.

Eremurus "Tap Dance" (Eremurus x isabellinus Shelford' s Hybrids "Tap Dance") [quel charabia ! Ça m'étonnerait que ce soit ça, son vrai nom latin !... Il se peut que ce soit plutôt Eremurus x isabellinus Shelford' s Hybrids "Tap Dance"...]. Hauteur 1,50 m. Floraison jaune vif, juin à juillet. Rusticité –15°C.

Eremurus "White Beauty Favourite" (Eremurus hybride de Ruiters "White Beauty Favourite") [là aussi, ça m'étonnerait que ce charabia soit le vrai nom latin de la plante !... Il se peut que ce soit plutôt remurus x isabellinus Ruiter's Hybrids "White Beauty Favourite"...]. Hauteur 1,30 m. Floraison blanc-ivoire à cœur jaune, mai à juin. Rusticité –15°C.

Haut. Page ou article précédent. Lithocarpus edulis (lithocarpus edulis) : à voir...

Gros arbuste persistant, feuilles vernissées vert-jaune, rusticité –12°C, hauteur 3 à 5 m, largeur 2 à 3 m.

Haut. Page ou article précédent. M Livèche, céleri perpétuel, céleri bâtard, ache des montagnes, herbe à Maggi (levisticum officinale)

Livèche.

Photo de 4028mdk09 (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : entre jardin et arbres fruitiers, bord du jardin.

Famille des apiacées (anciennement ombellifères).

Aromatique, condimentaire, comestible : feuilles (assaisonnement des potages, sauces, viandes, farces), graines (assaisonnement de légumes, pains, pâtisseries, marinades, « sel de céleri » avec un tiers de graines), racines (cuites, en poudre pour remplacer le poivre), tige (séchée ou cuite).

Très riche en vitamine C.

Mellifère.

Floraison : de juin-juillet à août-septembre.

Médicinale.

Insectifuge. Eloigne les nuisibles au jardin.

Envahissante. Si l'endroit lui convient, il lui arrive assez facilement de prendre ses aises et devenir un peu envahissante.

Hauteur : de 70 cm à 1 m, jusqu'à 1,50 à 2 m en fleurs.

Masse racinaire importante et profonde. Racine épaisse et traçante (s'en­fonce en profondeur).

Caduc.

Accepte la mi-ombre.

Plante utile pour la biodiversité au jardin, attirant de nombreux insectes.

Se développe sans problème en terre lourde et argileuse.

La tige creuse servait autrefois de paille.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Lobélie rouge (lobelia cardinalis)

Lobélie rouge.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plante de zone humide.

Ou lobélie du cardinal.

EMPLACEMENT : bord de bassin, terrain humide...

Famille des campanulacées.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : frais, humide, voire bien drainé, profond, fertile, riche. Semblerait peut-être avoir besoin d'un sol sec en hiver (« asséchez en hiver »)...

Ne résiste pas à nos hivers humides.

Hauteur : 80 cm à 1,20 m. Largeur : 30 cm.

Vivace.

Caduc ; semi-persistant...

Floraison : grandes hampes de fleurs rouges, juin-juillet à octobre.

La floraison (oui, la floraison d'après la source) attire les oiseaux.

Tiges pourpre.

Feuillage parfois pourpre [d'ailleurs on voit des photos avec le feuillage vert, d'autres photos avec le feuillage pourpre]...

Rusticité : –5°C ; –10°C ; –22°C !...

Maladies et parasites : limaces, taches foliaires.

Peut se cultiver en pot.

Peut se cultiver en mini-mare dans un bac non percé.

Médicinale : antispasmodiques (asthme).

Récolte (médicinale ?) juin à octobre.

Supporte la concurrence des racines quand il est à l’ombre l’après-midi !

Se ressème facilement.

Une espèce à fleurs bleues

Lobelia siphilitica, lobélie bleue. Grandes hampes de fleurs bleu ciel. Feuilles larges et épaisses, douces au toucher. Elles ont servi autrefois à soigner la syphilis.

Semis

Semis

1

Semer en place à 20°C. Ne pas recouvrir les graines. Placer à la lumière. Les graines germeront en quelques semaines.

2

Semer en pluie dans une terrine à 18°C ou plus. Tasser du bout des doigts et vaporiser. Quand les plantes ont 3 feuilles, les repiquer et les mettre à l'extérieur une fois les dernières gelées passées.

3

Semer sous abri et en godet de février à mars ou d'octobre à novembre.

De février à mars, stratifier les graines pendant 2 mois au réfrigérateur dans un substrat humide en surveillant continuellement. Quand la germination commence, mettre en godet en recouvrant très peu les graines car elle germent à la lumière.

D'octobre à novembre, semer clair en clayette et couvrir légèrement avec un peu de substrat. Laisser à l'extérieur pendant tout l'hiver.

4

De mars à juin, préparer une terrine avec un substrat fait de 1 volume de terreau spécial cactées et 2 volumes de sable. Tasser avec une planchette et mouiller finement. Semer avec un semoir ou une feuille de papier pliée en gouttière. Etaler les graines avec le doigt sans les recouvrir et tasser avec les doigts. Quand les graines germé, les placer à la lumière (sans soleil direct). Arroser réguliièrement au vaporisateur. En mai, quand les plants ont 3 à 4 feuilles, les repiquer.

Sinon on peut semer directement en pleine terre de mai à juin. La floraison aura lieu l'année suivante.

Haut. Page ou article précédent. Loropétale de Chine, loropétalum (loropetalum chinense)

Loropétale de Chine.

Photo de I, KENPEI (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Peu rustique (–10°C), mais fleurit en février-mars... mais non mellifère.

EMPLACEMENT : haie, bac, isolé...

Famille des hamamélidacées.

Floraison blanche ou rose [elle me semble blanche chez l'espèce type loropetalum chinense], parfumée ; légèrement parfumée ; non parfumée..., février à mars.

Fructification : capsules, mai à juillet.

Jeune feuillage rouge cuivré ou rouge pourpre.

Vivace.

Persistant, voire semi-persistant...

Hauteur : 1,50 m à 3 m. Largeur : 2 m.

Rusticité : –10°C. A protéger en cas d'hiver plus froid.

Exposition : soleil (mi-ombre dans le Midi), mi-ombre.

Aime un été long et chaud.

Sol : bien drainé, riche en humus, acide ou plutôt acide, frais, jamais sec.

Ne supporte pas un sol calcaire.

Multiplication : semis au printemps, bouturage au printemps ou en été.

Accepte la culture en pot.

Des cultivars colorés

Loropetalum chinense "Bugundy" : jeune feuillage rose pourpré, feuillage vert sombre, floraison rose intense.

Loropetalum chinense "Day Break Flame" : jeune feuillage rose violacé, floraison rose fuchsia.

Loropetalum chinense "Ever Red" ou "Chang Nian Hong" : feuillage vert-pourpré, floraison rose à rouge.

Loropetalum chinense "Fire Dance" : jeune feuillage rouge acajou ou pourpre, floraison rouge-framboise à rose. Le plus souvent cité dans les sources.

Loropetalum chinense "Fireglow" : floraison rouge.

Loropetalum chinense "Ming Dynasty" : feuillage bronze à cuivré, floraison rouge violacé ou rose intense légèrement parfumée.

Loropetalum chinense "Pippas Red" [ou "Pipa's Red" ?] : feuillage pourpre ou vert sombre, floraison rose vif ou rose soutenu.

Loropetalum chinense "Red Blush" : jeune feuillage pourpre, floraison rouge magenta.

Loropetalum chinense "Rose in Black" : feuillage presque noir, floraison rose foncée. Probablement le plus spectaculaire...

Loropetalum chinense "Rubrum" [ou "Rubra" ?] : floraison fuchsia très parfumées.

Loropetalum chinense "Zhuzhou" : feuillage violet foncé.

Multiplication

Bouturage

Bouturage en été avec un rameau semi-aoûté d'une quinzaine de centimètres.

Haut. Page ou article précédent. Lotus sacré (nelumbo nucifera) : à voir...

Floraison blanche à rose, juin à septembre. Plante aquatique. Caduc. Hauteur : dans 40 cm à 2 m d'eau. Peut être cultivé dans une cuve. Pied rustique s'il est au moins à 1 m sous l'eau. Exposition soleil. Sol vaseux et riche. Comestible : rhizomes cuits. Pétales. Jeunes feuilles et pétioles. Grandes feuilles pour farcir. Graines cuites, riches en nutriments. Médicinale.

Haut. Page ou article précédent. Lupin (lupinus...) : à voir...

ATTENTION AU DANGER D'O.G.M.

En France, à l'origine, les variétés de lupin d'hiver étaient hautes, sensibles à la verse, et peu résistantes au froid. L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a réalisé un important travail de sélection sur cette culture au cours des années 1990. Les programmes de recherche de l'INRA sont aujourd'hui valorisés par le GIE Prolupin. Ils ont abouti à la création de nouvelles variétés disposant d'un très bon potentiel de rendement, ce qui permet d'envisager une extension de la culture en France, fortement déficitaire en protéines pour l'alimentation des animaux d'élevage.

Sur Futura Sciences, ils nous font un article sur le lupin et passent une vidéo à la fin de l'article, intitulée : « 5 avantages des OGM » !

Faites bien attention à n'acheter que des graines spécifiées BIO. Et évitez les plantes en pot tant que vous n'avez pas la certitude qu'elles sont saines.

Sol très riche en éléments nutritifs car le lupin « a un appétit impression­nant ». Pas de fumier frais ni de fientes de volailles. Une autre source dit que les lupins « ne nécessitent pas d’engrais et sont même un fertilisant naturel pour le jardin » parce qu'ils produisent de l'azote dans le sol...

Les graines de lupin sont recherchées par les éleveurs de vaches laitières, moutons et chèvres. Ils les leur donnent grossièrement broyées. Le lupin blanc [les graines, aussi ?] est également utilisé dans l’alimentation des volailles car il contient les matières grasses [contenues dans les graines, que je sache...] dont elles ont besoin.

Les espèces cultivées pour l’alimentation

Je choisirai de faire des notes sur un ou deux lupins parmi ceux-là.

• Lupinus albus, lupin blanc. Graines grosses, jusqu’à 14 mm de diamètre, un peu comprimées, blanches.

• Lupinus luteus, lupin jaune. Graines petites, rondes, marbrées de blanc et de noir.

• Lupinus mutabilis, lupin changeant ou lupin andin. Graines ovoïdes de 6 à 8 mm, lisses et blanchâtres.

• Lupinus angustifolius, lupin bleu. Graines rondes, un peu plus grosses que celle du lupin jaune, beiges ou mouchetées de brun.

Les lupins alimentaires ont été sélectionnés pour être consommables. Ils ne contiennent pas d’alcaloïdes et leurs graines ont perdu leur amertume, on les appelle les lupins doux. Ils sont plus faciles à récolter car les graines restent dans la gousse au lieu d’être éjectées à maturité.

Les lupins jaunes, changeants et bleus. Ils sont aussi cultivés comme plante ornementale, mais pas forcément sous la forme de lupin doux, il faut donc prendre des précautions avant une éventuelle consommation.

On peut pourtant consommer des graines de lupin non doux (donc amer) en traitant la graine pour la débarrasser de ses toxines. Il faut les faire tremper 48 h dans de l’eau, que l'on renouvelles plusieurs fois, ce qui permet de diluer les toxines et de rendre les graines consommables.

Espèces et variétés de Lupins

Il me reste à synthétiser toutes ces notes...

• Lupinus albus, lupin blanc. Annuelle. Fleurs blanches. Hauteur : 50 cm à 1 m. Plante fourragère.

• Lupinus albus, lupin blanc ou almort. Hauteur : jusqu’à 1,20 m. Fleurs blanches ou bleues. Médicinale : diurétique, résolutive, vermifuge, emménagogue, carminative, dépurative.

• Lupinus angustifolius, lupin bleu. Annuelle. Hauteur : jusqu’à 1 m. Fleurs : bleuâtres, printemps et été. Graines consommées saumurées ou sous forme de semoule [préparée ?...] en biscuits. Médicinale : antidiabétique, santé cardiovasculaire, constipation.

• Lupinus angustifolius, lupin bleu ou lupin à feuilles étroites.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Vivace. Hauteur : 1,50 m. Floraison : blanche, jaune ou bleutée, juin à septembre. Rusticité : –12°C, réclame souvent une protection hivernale. Exposition : soleil. Sol bien drainé.

• Lupinus arboreus, lupin arborescent ou lupin en arbre.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Un imposant buisson aux fleurs jaune pâle.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Vivace. Fleurs blanches, jaunes ou lilas. Hauteur : 1,50 m. Rustique jusqu’à –10°C.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Hauteur : 1,50 m. Floraison : odorante, juin à septembre, épis jaunes. Idéal en fond de massif.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Hauteur : 1,50 m. Floraison : juin à septembre. Annuelle.

• Lupinus arboreus, lupin arborescent. Grosse boule de 1,50 m.

• Lupinus arboreus "Blue". Floraison bleue en juin-juillet.

• Lupinus arboreus "Snow Queen". Floraison blanche.

• Lupinus arboreus "Sulphur Yellow". Floraison jaune.

• Lupinus argenteus. Petit lupin vivace très rustique, au feuillage argenté.

• Lupinus crukshanksii, lupin de Cruckshanks, lupin changeant. Annuelle. Hauteur : 80 cm à 1 m. Floraison : bleue marquées de blanc et de jaune, juillet à octobre.

• Lupinus cruckshanksii "Sunrise". Vivace. Fleurs bleu ciel et doré, parfumées. Hauteur : 1,50 m.

• Lupin de Cruickshanksii (issu de Lupinus mutabilis) [?]. Hauteur : jusqu'à 1,50 m. Fleurs : parfumées, longs épis bleus de 30 à 40 cm, juillet à octobre, le pétale supérieur est blanc puis jaune puis violet. Annuelle.

• Lupinus diffusus. Vivace très rustique, plante basse et étalée, aux tiges courtes et aux inflorescences bleu ciel.

• Lupinus elegans, lupin mexicain. Lupinus elegans "Pink Fairy" est rose foncé et blanc.

• Lupinus hartwegii, lupin de Hartweg, lupin velu. Annuelle. Hauteur : 40 à 60 cm. Floraison : couleurs variées, juillet à septembre. Feuillage velouté. Résiste à la chaleur et à la sécheresse.

• Lupinus hartwegii, lupin de Hartweg. Hauteur : 60 cm. Fleurs : longs épis blancs, bleu ciel, bleu foncé, rose, de 20 à 30 cm. Annuelle.

• Lupinus luteus, lupin jaune. Annuelle. Fleurs jaunes. Hauteur : 60 cm. Plante comestible et fourragère.

• Lupinus luteus, lupin jaune ou faux-café.

• Lupinus luteus, lupin jaune. Hauteur : 50 cm. Fleurs : odorantes, jaune soufre puis jaune orangé. Annuelle.

• Lupin mutabilis, lupin [?] ou tarwi. Hauteur : 1,80 m à 2 m. Fleurs bleu lilas. Annuelle.

• Lupinus mutabilis, lupin changeant. Hauteur : 1,20 m. Fleurs en longs épis bleus teintés de violet, le pétale supérieur blanc crème taché de rouge. Annuelle.

• Lupinus mutabilis, lupin changeant.

• Lupinus mutabilis ou Lupinus cruckshanksii. Lupin annuel, aux couleurs changeantes. Lupinus mutabilis "Sunrise" a des épis « bleus blancs et jaune doré » [?]. Lupinus mutabils "Blue Javelin" est « blanc bleu jaune » [?], devenant bleu et pourpre.

• Lupinus nanus, lupin nain. Annuel. Lupinus nanus "Snow Pixie" est entièrement blanc.

• Lupinus nanus. Annuelle. Hauteur : 40 cm. Floraison : souvent bicolore, juin à octobre.

• Lupinus nanus "Pixie Delight", lupin nain de 50 cm de hauteur.

• Lupinus perrenis. Vivace élancée, fleurs bleues, parfois roses ou blanches. Il est très rustique et supporte une exposition un peu plus ombragée.

• Lupinus polyphyllus. Hauteur : jusqu’à 2 m. Fleurs : violettes, fuchsia, blanches ou jaunes, été. Annuelle.

• Lupinus polyphyllus, lupin des jardins. Vivace, Le plus courant, avec ses gros et longs épis.

• Lupinus polyphyllus, lupin polyphylle. Hauteur : 1,20 m. Fleurs : carmin, lavande, rose, bleu et blanc. Vivace. Cette espèce a donné naissance aux hybrides de Russel.

• Lupinus regalis. Vivace. Hauteur : 60 à 80 cm. Floraison : couleurs variées, parfois bicolores, mai à juin.

• Lupinus regalis "De Russel" [ça m'étonnerait que ce soit le nom correct !...]. Hauteur : 1,20 m. Floraison : avril à juin, épis aux couleurs variées.

• Lupinus x russellii, lupin de jardin ou de Russell. Le lupin vivace ornemental le plus cultivé, qui se décline dans presque tous les coloris.

• Lupinus x russellii, lupin de Russell ou lupin des jardins.

• Lupinus x russelii, lupin de Russel. Vivace. Fleurs de couleurs variées. Hauteur : 60 cm à 1 m. Les lupins les plus courants, avec de nombreuses variétés.

• Lupin de Russel hybride : hauteur : 1,20 m. Fleurs : superbes épis plus longs (jusqu'à 80 cm) et plus larges que ceux de l’espèce type, avec une multitude de fleurs. Vivace.

• Le lupin de Russel hybride a de nombreuses variétés :

• "Le Chandelier". Hauteur : 90 cm. Fleurs : superbes jaune éclatant, juin à août.

• "La Châtelaine". Hauteur : 90 cm. Fleurs : rose tendre et blanc, juin à juillet.

• "Chandelier". Hauteur : 1 m. Floraison : mai à juillet, épis jaunes particulièrement lumineux.

• "Le Chandelier". Jaune, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "La Châtelaine". Rose et blanc, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "La Demoiselle" [ou "Noble Maiden" ?]. Hauteur : 80 cm. Fleurs : blanc crème, mai à juillet.

• "La Demoiselle". Blanc crème, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "Le Gentilhomme". Bleu et blanc, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "Le Gentilhomme". Hauteur : 1 m. Floraison : mai à juillet, épis bleus. Floraison dense et volumineuse.

• "Le Gentilhomme" Hauteur : 80 à 90 cm. Fleurs : bleu outre-mer et blanches, juin à août.

• "Minarette". Hauteur : 50 cm. Fleurs : jaunes, rouges, orangées, cuivrées, roses, carmin, bleues, violettes.

• "Minarette". Hauteur : 60 cm. Floraison : mai à juillet, épis de couleurs variées. Supporte les sols secs.

• "Mon Château". Hauteur : 1 m. Floraison : mai à juillet, épis « rose rouge » [?] profond. Longue grappe de fleurs, idéales en fleurs à couper.

• "Mon Château" [ou "My castle" ?]. Fleurs : rouge brique, fin du printemps au milieu de l’été.

• "Les Pages". Hauteur : 1,20 m. Fleurs : nombreux et grands épis rouges carmin, mai à juillet, puis septembre.

• "Les Pages". Rouge carmin, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

Haut. Page ou article précédent. Luzerne cultivée, alfalfa (medicago sativa) : à voir...

Plante à fourrage. Hauteur 40 à 90 cm. Floraison mauve, juin à juillet.

Haut. Page ou article précédent. Lysichiton américanus (lysichiton americanus)

NON : plante envahissante interdite de vente en Europe.

Haut. Page ou article précédent. Lysimaque, lis des teinturiers, chasse-bosse (lysimachia vulgaris)

Lysimaque, fleur et feuilles.

Photo de Malte (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je n'en ai pas pour l'instant.

Encore une plante à planter au bord du bassin.

Devrait pouvoir vivre côté sud de tranchées est-ouest (agrandissements) que je pourrai creuser un jour pour recueillir l'eau et faire pousser des plantes ayant besoin de beaucoup d'eau.

EMPLACEMENT : zone humide, bords de ruisseaux, de bassins, de mares...

Famille des primulacées.

Floraison : jaune d'or, juin à août.

Hauteur : 50 cm à 1,20 m, voire à 1,50 m.

Largeur : 80 cm à 1 m pour une hauteur de 1 m à 1,20 m.

Caduc.

Rusticité : –15°C ; –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol frais, humide, drainé (« drainé » est contradictoire avec son besoin de lieux humides...).

Aime les lieux humides, marécageux, les berges.

Calcaire accepté.

Vivace.

Plante à rhizomes, plante aussi à stolons pouvant flotter et atteindre 5 m de long.

Drageonne beaucoup dans les sols lourds et humides.

Se reproduit facilement grâce à ses stolons. Peut devenir envahissante (barrière anti-rhizome conseillée).

Croissance rapide.

Excellent fixateur des berges.

Semble ne pas apprécier la concurrence racinaire.

Repousse les moustiques et les mouches. Autrefois, on brûlait la plante dans les maisons pour éliminer ces insectes.

Comestible : fleurs (salade), feuilles (crues ou cuites).

Se reconnaît à ses sépales bordés de rouge. Ne pas confondre avec lysimachia punctata dont les sépales ne sont pas bordés de rouge.

Tinctoriale : jaune (parties aériennes : tige, feuilles et fleurs) ; brun (racine, rhizome). Sa fleur colore la laine en jaune et les cheveux en blond.

L'infusion de fleurs très concentrée peut être utilisée pour éclaircir les cheveux.

Médicinale : vulnéraire et astringeante (feuilles), mais aussi anti-diarrhéique, émolliente, expectorante, fébrifuge, bleus et contusions, aphtes, hémor­ragie, leucorrhée.

Peut être utilisée en interne ou en externe. Utile dans le contrôle des sai­gne­ments de la bouche, du nez et de blessures.

Peut être utilisée en rince-bouche pour le traitement des gencives et des ulcères buccaux.

Haut. Page ou article précédent. M Lysimaque de Chine (lysimachia clethroides)

Lysimaque de Chine.

Photo de Sen Itto (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Au nord du bassin, y a que là que c'est humide toute l'année.

Ou lysimaque à feuilles de cléthra, cou d'oie.

EMPLACEMENT : zone humide, bord de l'eau.

Famille des primulacées.

Mellifère (nectarifère).

Floraison : blanche, juillet à août-septembre voire octobre.

Hauteur : 70 à 90 cm, voire jusqu'à 1,50 m.

Couvre 1 m².

Feuillaison : avril à novembre. Très belles couleurs rouge-orangé en au­tomne.

Caduc.

Exposition : soleil, mi-ombre, peut être au soleil si le sol reste humide.

Sol : frais, voire humide, qui ne sèche pas en été, humifère, bien drainé. Accepte un sol lourd.

Apprécie les berges.

Se plaît en toutes situations à condition que le sol ne soit pas trop sec.

Vivace.

Plante rhizomateuse.

Plante traçante.

Plante drageonnante.

Rusticité : –15 à –22°C.

Rabattre au ras du sol à l’automne dès que le feuillage ne présente plus d’intérêt.

Maladies et parasites : aucun.

Plante robuste, vigoureuse, qui résiste à tout.

Peut devenir un peu envahissante si elle se plaît, mais s’arrache facilement.

Bien surveiller l'arrossage la première année, le temps que le système racinaire se développe.

N'aime pas la concurrence des racines.

Plante appréciée par les papillons.

Croissance très rapide.

Médicinale : feuilles (en décoction : astringentes, fébrifuges, vulnéraires).

Multiplication

Multiplication

Semis, ou division des touffes à l’automne ou au printemps, ou bouturage des racines.

Haut. Page ou article précédent. Maca (lepidium meyenii[mezenii ?]) : à voir... EN COURS...

Ou lepidium peruvianum. Ou ginseng péruvien, viagra péruvien. Nom généralement indiqué comme féminin. Famille des brassicacées4. Partie utilisée (mais pour la consommation ou pour la plante médicinale ?) : le tubercule, qu'on laisse sécher au soleil pendant 1 mois pour obtenir un taux d'humidité de 25 %. Médicinal : tubercule (séché ou réduit en poudre. Aphrodisiaque puissant, manque de désir, libido, tonus sexuel, bouffées de chaleur, règles douloureuses, régularise les règles, stérilité masculine, infertilité, problèmes d’érection. Fécondité des humains et des animaux. Revitalisante, tonifiante, facilite la consolidation des fractures). Maladies cardio-vasculaires, anti-oxydant, favorise la perte de poids. Energisante, performances sportives, concentration, mémoire. Et beaucoup d'autres vertus encore. La maca rouge semble être la meilleure pour les problèmes de prostate. Différentes variétés ont des tubercules blancs, jaune crème, jaune pourpre, rougeâtres, pourpre, bruns, gris, noirs. Vivace. Semi-persistant. Rusticité : –23°C ; –40°C. Pailler en hiver si la température atteint les –25°C. Croissance rapide. Exposition : soleil2. La maca demande beaucoup de lumière. Sol : drainant2, frais2, fertile2. Hauteur : 10 cm ; 30 cm, et un peu plus loin : 12 à 20 cm !... Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents. Floraison : blanche en grappe, hermaphrodite. Blanche en grappe pour les mâles, fleur isolée jaune crème pour les femelles, juin à juillet. Fructification : petit silique vert, août à octobre. Feuillage dégageant une « forte odeur et piquante » [?]. Tubercule : 3 cm de haut, 5 à 8 cm de large. Comestible : tubercule (cru, cuit à l'eau, rôti, grillé, goût amer et piquant. Les Péruviens en font des biscuits, gâteaux, chips, boissons, purées). Ils s'en servent aussi pour aromatiser l'eau de vie de canne à sucre. Contient 60 à 75 % de glucides, 10 à 15 % de protéines, très riche en vitamines C, très riche en calcium, fer, potassium, cuivre. Feuilles (comme le cresson). Beaucoup de sources disent que cette plante se consomme en poudre ou en gélules ! Ça ne semble pas être un légume qu'on consomme en grande quantité : On recommande généralement de consommer entre 1 et 1,5 g par jour selon les bienfaits recherchés. Il semble que même les Péruviens la consomment en petite quantité : Gardez en tête qu’il n’est pas rare que les habitants des Andes mangent 40 à 50 g du tubercule cru par jour, et on ne remarque aucune conséquence toxique à cette consommation. Par conséquent, son rendement très faible de 3 t par ha (300 g pour 1 m²) n'est nullement rhédibitoire. Récolte comestible : environ 8 mois après le semis, quand les feuilles commencent à tomber ; 9 à 11 mois après les semis ; juin. Après la récolte, les Péruviens exposent les tubercules au soleil et au froid nocturne intense. Ils acquièrent alors une saveur sucrée et un parfum de noisette. Conservation : séchée au soleil, elle se conserve plusieurs années. Peut se cultiver en pot. Accepte la chaleur et le grand froid. Altitude : entre 3500 et 4500 m ! (en tout cas dans les Andes). Multiplication : principalement par semis. Maladies et parasites : résistant. Racine pivotante2. Supporte les vents violents et soutenus. Supporte la sécheresse. -

Une source qui nous explique la maca, ceux qui les vendent et comment la consommer (de Christophe B. sur altheaprovence.com, (CC BY-NC-ND 4.0)

La maca (Lepidium meyenii, L. peruvianum) nous vient tout droit du Pérou.

Elle est devenue, ces dernières années, l'une des plantes médicinales à la mode. Vous voulez avoir l'air branché ? Préparez-vous un chaï avec de la maca.

Vous l'avez probablement croisée dans de nombreux magazines. Les gélules de maca pullulent dans de nombreuses boutiques de produits naturels.

Afin de mieux la vendre, on l'a baptisé "ginseng péruvien" et même "viagra péruvien". Rien de mieux pour écouler les stocks.

Comment y voir clair dans tout cela. Exagération du marché des compléments alimentaires ou réalité ? C'est ce que je vous propose d'éclaircir dans cet article.

Culture et séchage de la maca

Tout d’abord, il faut bien comprendre comment la maca est utilisée au Pérou, car c’est là-bas qu'elle s'est forgé une réputation. Ceci ne s'est pas fait du jour au lendemain. Chez nous, elle a quelques années d'histoire. Là-bas, elle s'est développé au travers de millénaires d’expérience.

Un environnement unique

La maca est cultivée dans les hautes plaines du Pérou, à 4000 mètres d’altitude dans la région de Junín.

Le climat y est très rude :

• Le jour, vous pouvez subir de fortes températures qui vous brûlent la peau, les radiations UV y sont très fortes ;

• La nuit, vous pouvez être glacé sur place avec des températures très froides et des vents qui balayent les plaines ;

• Rajoutez de la pluie, parfois de la neige... ;

• Et un environnement très pauvre en oxygène.

C’est cet environnement très rude qui va donner à la maca toute sa force.

La maca appartient à la famille des brassicaceae, et c'est le tubercule qui est utilisé, un peu comme le radis noir ou le navet de la même famille.

Un séchage unique

Ensuite, une fois que l'on a ramassé le tubercule, on lui fait subir un séchage très particulier :

• Les tubercules sont étalés sur des bâches. Puis on va les exposer au soleil pendant la journée ;

• La nuit, les tubercules vont geler ;

• Lorsqu’il pleut ou qu’il neige, on couvre les tubercules avec des bâches.

Ce séchage très spécial, avec une alternance chaud/froid/sec/humide, va complètement transformer la plante.

En effet, en principe, le tubercule a un goût épicé, un peu comme un radis noir. Mais là, il va prendre un goût très doux et caramélisé.

D’ailleurs, la maca du Pérou est absolument délicieuse à consommer.

Peut-on cultiver la maca chez nous ?

Il y a quelques années, on a vu arriver des graines de maca chez nous. Et de nombreuses personnes ont voulu la cultiver et la faire sécher pour profiter de ses vertus.

Mais on ne peut pas répliquer ce que les Péruviens arrivent à faire dans les hautes plaines. C'est impossible.

Ça, c'est la première erreur à ne pas commettre.

Note au sujet du nom latin de la plante :

Lepidium meyenii est le nom que vous trouverez le plus souvent sur les produits à base de plantes.

Ces dernières années, les botanistes ont découvert que l'espèce spécifique qui pousse à Junin est une espèce légèrement différente : Lepidium peruvianum. Cette espèce est devenue synonyme d'un maca de qualité qui provient des hautes plaines du Pérou.

Utilisation traditionnelle de la maca

C’est une plante utilisée probablement depuis le néolithique : D’abord comme aliment, un peu comme une patate douce ; Mais aussi comme source d’énergie, de vitalité et d’endurance. On peut donc la considérer comme plante adaptogène de ce point de vue là, c'est-à-dire qui nous aide à nous adapter au stress de la vie sans nous épuiser ; Les Péruviens considèrent que la fécondité et les performances sexuelles sont améliorées grâce à la maca. Ce que nous dit la science De nombreuses études montrent : Un effet antioxydant ; Un effet stabilisateur sur la glycémie ; Un effet anti-fatigue. Les études sur animaux montrent: Une stimulation des capacités mentales et cognitives ; Une modulation des hormones sexuelles qui expliquerait ses effets positifs sur la libido et sur les symptômes de la ménopause ; Une meilleure maturation des follicules chez la femelle et une meilleure motilité des spermatozoïdes chez le mâle, donc un effet sur la fertilité. En conclusion, si on regarde cette masse d’études, on arrive effectivement à confirmer les utilisations traditionnelles au Pérou. Vous allez donc me dire, pas d'exagération marketing n'est-ce pas ? Attendez, lisez plus loin, vous verrez que du côté des dosages, nous avons un problème. Utilisation de la maca Vous pouvez utiliser la maca : ➜ Pendant les périodes de grande fatigue d’une manière générale ; ➜ En particulier lorsque le moral et le mental sont affectés par cette fatigue (période dépressive, performances cognitives diminuées) ; ➜ Pendant la ménopause en tant que soutien général de la vitalité et des fonctions hormonales (les études confirment une diminution des symptômes gênants de la ménopause) ; ➜ Eventuellement, pour booster un peu la libido car la maca va rééquilibrer la production d’hormones sexuelles s’il y a un déséquilibre de ce côté-là. Maca (Lepidium meyenii) Préparation et dosages Les Péruviens broient le tubercule sec, rajoutent un peu d’eau tiède, parfois du lait et du sucre, et ils en font un porridge qu’ils consomment chaque jour. On parle donc de dosage à la cuillère pris pendant de longues périodes, et non 2 petites gélules par jour comme recommandé sur les boites de maca chez nous. J’ai personnellement constaté que de nombreuses personnes ont essayé la maca puis ont été déçues. Elles ont donc abandonné car elles n’utilisaient pas les bons dosages ! Il faut donc : (1) acheter une poudre de qualité, qui provient du Pérou, qui a ce goût sympathique caramélisé. (2) suivre les dosages qui varient entre 1 à 2 cuillères à café à 1 à 2 cuillères à soupe par jour. (3) lui donner le temps d’agir, pendant plusieurs semaines comme toutes les "plantes aliments". A ces doses-là, cela peut revenir un peu cher, mais soit on utilise des plantes traditionnelles et on les utilise bien par rapport à la tradition, soit on ne les utilise pas du tout, et l'on reste sur des plantes de chez nous, ce qui est très bien aussi. L’un ou l’autre, il faut choisir, mais si vous adoptez un modèle entre les deux, cela ne veut plus rien dire.

SEMIS 1 Semis du Lepidium meyenii Semer la maca du Pérou en pot de février à mars à 18°C ou en pleine terre d’avril à mai. Collecter les nouvelles graines de Lepidium meyenii après la fructification. Tremper les graines dans l’eau chaude quelques secondes. Mettre les graines au congélateur pendant 72 heures. Préparer les plates-bandes de plantation ou pots de germination. Substrat : Utiliser un mélange de terreau et de terre de jardin bien drainé. Enfouir les graines de maca du Pérou à 3 cm de la surface. Répandre une couche de compost en surface. Maintenir les semis de Maca humides. Préparer des trous de 20 cm par 20 cm d’une profondeur de 20 cm espacés de 30 cm. Transplanter les plants de Lepidium meyenii de 10 cm de hauteur après germination (environ 1 semaine). 2 Semez en février / mars en intérieur, à 18°C environ, dans un terreau léger additionné de sable (50/50). Ou en pleine terre sous abri ou paillis à partir de mai. Recouvrez les graines de 5 mm de terreau. Tassez légèrement, vaporisez délicatement pour ne pas disperser les graines. Repiquez l'extérieur après les dernières gelées lorsque les plants ont une dizaine de cm. Espacez vos plants de 20 à 30 cm. Arrosez très moyennement durant la germination, le terreau doit être humide mais surtout pas détrempé : le maca n'aime pas trop l'humidité. N'arrosez pas le feuillage. Après le repiquage, arrosage uniquement si nécessaire.

Haut. Page ou article précédent. Maceron (smyrnium olusatrum) : à voir...

Famille des apiacées. Hauteur 60 cm à 1,50 m. Floraison jaunâtre attirant les insectes utiles, avril à juillet-août. Médicinale. Comestible (feuilles, racine, jeunes tiges, boutons floraux, jeunes fleurs, graines comme poivre), vitamines, sels minéraux. Caduc.

Haut. Page ou article précédent. Magnolia (...) : à voir...

Les magnolias me paraissant les plus intéressants (je n'aime pas les fleurs blanches)

Magnolia figo, arbuste banane. Floraison crème et rose très parfumée, persistant, hauteur 3 m. Rusticité –12°C.

Magnolia liliiflora, magnolia à fleurs de lis. Croissance lente. Hauteur 3 m. Caduc. –20°C. Floraison pourpre à rose, avril à juillet.

Magnolia soulangeana, magnolia de Soulange. Croissance lente. Hauteur maximum 7 m, largeur 1,80 m... Caduc. –20°C. Floraison crème, rose, pourpre, d'avril à mai.

Haut. Page ou article précédent. Magnolia de Soulange, magnolia de Chine (Magnolia x soulangeana)

Magnolia de Chine ou de Soulange.

Photo de Nicrot (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé, mais abrité des vents froids, donc au sud de la forêt comestible ou de la maison en contrebas du jeu de boules par exemple, ou du côté des cerisiers...

EMPLACEMENT : isolé, côté sud (protégé des vents froids), devant la maison.

L'un des plus plantés et des plus répandus.

Famille des magnoliacées.

Caduc.

Hauteur : 2 à 15 m, avec une petite majorité disant de 3 à « jusqu'à » 5 à 6 m, une source indiquant même jusqu'à 15 m... Largeur : à peu près aussi large que haut.

Croissance moyenne à lente.

Mellifère.

Floraison : grosses fleurs parfumée, blanche à l'intérieur et rose plus ou moins pourpre à l'extérieur, mars-avril à avril-mai.

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil.

Sol riche (humifère), frais, drainé, plutôt acide à acide, profond.

On associe souvent magnolias et terre de bruyère. Mais c’est faux, les magnolias ont simplement besoin d’une terre au pH neutre argileuse [au pH neutre et argileuse ?].

Déteste un sol gorgé d'eau en permanence en hiver.

Un sol très riche favorisera le développement du feuillage au détriment des fleurs.

Abriter des gelées tardives.

Supporte très bien la taille.

Accepte la culture en pot.

N'aime pas un sol calcaire.

Rusticité : –14 à –30°C...

Ramifié dès la base.

Racines charnues : il peut être planté près d'une construction sans risque.

Protéger des vents froids, qui abiment les boutons floraux.

Protéger des vents forts.

Abriter les jeunes du vent.

Multiplication : semis, bouturage, marcottage, greffage.

Maladies et parasites : maladie du corail, pourridié. Jeunes : escargots et limaces.

Ne supporte pas la concurrence des racines.

Comestible : fleurs (en décoration et en salade), boutons floraux (conservés au vinaigre comme des câpres), pétales (en beignet), jeunes feuilles.

Il laisse tomber énormément de pétales sur le sol, et comme ils sont comestibles, ils seront facile à récolter en grande quantité.

Goût des pétales des fleurs à consommer :

Magnolia acuminata : goût proche du gingembre ;

Magnolia grandiflora : goût légèrement vanillé et citronné ;

Magnolia hypolenca : goût fruité proche de l'ananas ;

Magnolia macrophylla : goût du gingembre ;

Magnolia salicifolia : goût citronné ;

Magnolia soulangeana : goût sucré agréable ;

Magnolia stellata : lui aussi goût sucré agréable ;

Magnolia thomsonia : goût rappelant celui de l'orange.

Les autres espèces de magnolia sont également comestibles.

Quelques variétés

Magnolia de Soulange "Alexandrina". Hauteur : 5 m. Floraison : rose clair et blanc rosé, à partir de mars...

Magnolia de Soulange "Brozzoni ". Hauteur : 6 m. Floraison : blanche et rose...

Magnolia de Soulange "Burgundy". Hauteur : 4 m. Floraison : grandes fleurs rouge violacé et roses.

Magnolia soulangeana "Lennei". Hauteur : 3 à 5 m (largeur 2 à 3 m) ; 6 m ou plus. Floraison : grosses fleurs roses ; rouge bordeaux à l'extérieur, blanches à l'intérieur, plus spectaculaire et plus longue que l'espèce type magnolia soulangeana...

Magnolia de Soulange "Picture". Hauteur : 2 m. Floraison : grandes fleurs blanches, pourpre à leur base.

Magnolia de Soulange "Pinckie". Hauteur : 2 m. Floraison : fleurs roses et blanches.

Magnolia de Soulange "Red Lucky". Hauteur : 3 m. Floraison : grandes fleurs pourpre, intérieur plus clair.

Magnolia soulangeana "Rustica Rubra". Hauteur 6 m. Floraison : grandes fleurs pourpre, avril à mai, plus précoce que "Lennei".

Magnolia de Soulange "San José". Hauteur : 3 m. Floraison : rose pâle et crème.

Magnolia de Soulange "Speciosa". Hauteur : 5 à 7 m. Floraison : tardive, mai, rose très pâle.

Quelques espèces

Magnolia acuminata "Blue Opal". Variété exceptionnelle pour ses boutons floraux bleus s'ouvrant sur des fleurs jaune lavées de vert. Floraison : mars à avril ; mai à juin...

Magnolia grandiflora, Floraison : grandes fleurs parfumées de juin à octobre.

Magnolia grandiflora "Galissoniensis". Persistant. Floraison : blanc-jaunâtre, juillet à septembre.

Magnolia grandiflora "Nantais". Persistant. Floraison : blanc-jaune, juillet à septembre.

Magnolia liliflora, magnolia à fleurs de lis. Floraison : longue, avril à juillet.

Magnolia liliiflora "Susan". Floraison tardive pour les régions où les risques de gelées tardives sont fréquents.

Magnolia liliiflora "Nigra". Floraison pouvant se prolonger dans la saison : du printemps au début de l’été.

Magnolia sieboldii. Floraison blanc crème au parfum de citron.

Cette page décrit sommairement un grand nombre de magnolias : https://laterreestunjardin.com/magnolia/.

Multiplication

Multiplication

Semis

1

Semer d'octobre à novembre.

2

Semer au printemps avec des graines stratifiées.

3

Stratification à froid à 3 à 5°C pendant 6 à 8 mois [et où trouver 6 à 8 mois de froid ? Au pôle Nord ?]. Semis au printemps.

Bouturage

1

Les bouturages de tiges semi-ligneuses se font de juillet à septembre.

1

La bouture est possible en automne dans une terre sableuse.

Marcottage

1

Les marcottages simples se font au printemps et les marcottages aériens en automne.

1

La marcotte de rameaux de magnolia se fait d'avril à août.

Haut. Page ou article précédent. Mahoberbéris (X Mahoberberis miethkeana)  à voir...

Hybride de Mahonia aquifolium et Berberis julianæ.

Persistant ; semi-persistant, belles grandes feuilles coriaces et dentées vert luisant, feuillage marqué de pourpre en automne puis plus loin indiqué rouge en automne, fleurs jaunes en grappes érigées avril à mai ; mai à juin, hauteur 3 m ; hauteur 2 m, largeur 2 m, croissance lente, plante parfumée, rusticité –22°C.

Haut. Page ou article précédent. M Mahonia (semble être mahonia x media plutôt que mahonia aquifolium...)

Mahonia x media "winter sun".

Mahonia x media "winter sun".

Photo du domaine public.

Notes pour mahonia en général

EMPLACEMENT : haie défensive (1,50 m ou 2 à 3 m...) côté nord, autour du jardin (pollinisateurs).

Famille des berbéridacées.

Feuilles épineuses (gênantes sauf si on est vraiment décidé).

Persistant.

Mellifère.

Floraison : de décembre-janvier à avril, certaines sources commencent dès octobre selon les espèces...

Médicinale (feuilles, écorce, racines).

Fruits appréciés des oiseaux.

Comestible : fruits (gelée, confiture, liqueur) avec risque de troubles digestifs chez les jeunes enfants en cas de consommation importante. Risque de faibles troubles digestifs si on les consomme crus. Attention danger : les fruits de toutes les espèces ne sont peut-être pas comes­tibles... Le mahonia aquifolium, dénommé communément « faux-houx », produit des baies de couleur bleu foncé et d’aspect dépoli. Elles n’ont pas de toxicité particulière et l’ingestion d’une dizaine de baies n’induit que des troubles digestifs.

Les fruits servaient autrefois à la fabrication d'un jus épais pour colorer le vin rouge.

Résistant au vent. Sensible aux embruns.

Croissance assez lente.

Hauteur : de 1 m à 1,50 m, certaines sources montant jusqu'à 2 à 3 m.

Largeur : de 1 m à 1,50 m pour une hauteur identique.

Se dégarnit à la base chez les sujets agés. Penser à installer d'autres arbustes à leur pied dans une haie défensive.

Abriter des fortes gelées.

Rusticité faible : les jeunes sujest résistent jusqu'à –5°C, les plus âgés sans problème jusqu'à –10°C.

Accepte les sols calcaires.

Pousse facilement en sous-bois. Se plaît en situation mi-ombragée sous le couvert de grands arbres.

Les différences que j'ai pu trouver entre "mahonia aquifolium" et "mahonia x media"

Feuille

"aquifolium" : peut se colorer avec le froid, dents non piquantes. Res­sem­blance avec le houx.

"x media" : 11 folioles, coriaces et piquantes.

Bois

"aquifolium" : se ramifie au départ puis se développe sans se ramifier.

Fleur

"aquifolium" : printemps, bouquet court.

"x media" : de novembre au printemps, épis dressés.

Hauteur

"aquifolium" : 1,50 m.

"x media" : 2 à 3 m.

Haut. Page ou article précédent. Mahonia bealei (mahonia bealei) : à faire

Tous types de terrains, tolère les sols argileux, tolère les argiles lourdes, ne supporte pas le plein vent, éviter les vents desséchants.

Persistant, floraison de janvier à mars, de février à mars, hauteur 3 m, largeur 2 m, résiste jusqu'à –15°C, exposition mi-ombre à ombre.

Haut. Page ou article précédent. Mahonia japonica "Hivernant", mahonia d'hiver (mahonia japonica "Hivernant" ou "Hiemalis") : à faire

Tous types de terrains, floraison d'hiver (novembre ou décembre à mars) jaune et parfumée, résiste aux embruns donc probablement au vent, rustique, hauteur 1,20 m à 2 m, largeur 1,20 m à 1,50 m, persistant, tout sol et toute exposition, mi-ombre ou ombre, fructifie en automne, baies semblant comestibles mais peut-être cuites...

Haut. Page ou article précédent. Maïs (zea mays)

EN COURS DE RÉVISION CAR AUCUNE SOURCE NE PRÉCISE AVEC QUELLE VARIÉTÉ DE MAÏS ON PEUT OBTENIR TOUS LES PRODUITS POSSIBLES (consommation, pop-corn, farine, fécule, amidon, fourrage, huile, etc.)

J 21 janvier 2021. Je viens d'apprendre que le maïs semble avoir des espèces précises pour chaque utilisation : Pour l'alimentation humaine, le maïs doux est le seul qui convient. Ses grains sont tendres et se mangent crus ou cuits. A ne pas confondre avec le maïs à grains pour le bétail et le maïs à farine, utilisé comme son nom l'indique pour la préparation des farines entrant dans la composition des fameuses tortillas sud-américaines.

EMPLACEMENT : bords du jardin ou zone prévue pour les céréales (coin nord-est du terrain).

Famille des graminées.

Médicinale.

Comestible (grains, farine, fécule ou Maïzéna, pop-corn).

Fourrage.

Amidon (colles, couchage du papier, apprêt de tissu, maquillage, plastique biodégradable).

Haut. Page ou article précédent. Mallotus japonicus (mallotus japonicus)

Ou rottlera japonica, croton japonicus.

Caduc. Jeunes feuilles rose saumon. Feuillage jaune d'or en automne. Floraison jaune pâle, parfumée, juillet à août. Croissance rapide. Tout sol. Toutes expositions. Rusticité –12°C et un peu plus loin dans la page –10°C ! Croissance rapide. Hauteur 6 m. Largeur 12 m. Multi-tronc. Plante dioïque (plant mâle et plant femelle).

Haut. Page ou article précédent. Malope, Malope à grandes fleurs (malope trifida) : à voir...

Annuelle. Caduc. Hauteur 60 cm à 1 m. Croissance rapide. Rusticité : fragile... Floraison rouge, blanche, rose, juillet à septembre. Tout sol. Arrosages abondants par fortes chaleurs. Comestible : jeunes et petites feuilles, comme les épinards ; jeunes calices verts qui contiennent les graines, en condiment comme les câpres.

Malope trifida "Pink Queen". Hauteur 80 cm. Floraison rose nacré veiné de rose foncé.

Malope trifida "Vulcan". Hauteur 80 cm. Floraison, grandes fleurs pourpre foncé veiné de grenat, à œil vert foncé.

Malope trifida "White Queen". Hauteur 80 cm. Floraison blanc argenté à cœur vert.

Haut. Page ou article précédent. Malvastrum lateritium (malvastrum lateritium)

Floraison juin à juillet. Plante à tiges rampantes s'étendant beaucoup. Hauteur environ 10 à 30 cm. Très bon couvre-sol. Peu exigeant, très rustique.

Haut. Page ou article précédent. Mandarinier "Satsuma" (citrus reticulata subsp. unshiu)

Mandarinier satsuma.

Photo de Forest and Kim Starr (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ça vaut le coup d'essayer, mais à l'abri du vent lui aussi, et au soleil le matin, un emplacement qui peut peut-être se trouver quelque part autour du bassin. Surtout que les fruits ne tombant pas mais étant récoltés sur l'arbre, il est sans doute possible de le planter au bord de la pente au sud du bassin...

Anciennement et couramment appelé citrus unshiu.

EMPLACEMENT : verger, forêt comestible, terrasse, serre, véranda, abrité du vent.

Famille des rutacées.

Le plus résistant au froid.

Rusticité : –9 à –15°C, avec une moyenne généralement indiquée de –10 à –12°C.

Mellifère.

Floraison : parfumée, petites fleurs blanche, mars à avril.

Fructification : verte, septembre à octobre, jusqu'à décembre, fruits juteux et sans ou avec peu de pépins.

Fruits tellement nombreux qu'ils font ployer les branches. Ne deviennent orange qu'avec l'action du froid.

Fructification améliorée par des arrosages réguliers en été et avec engrais pour agrumes.

Récolte : septembre à décembre selon les variétés [cultivars ?].

Comestible : fruits, les mandarines. Les feuilles peuvent être ciselées pour agrémenter un plat...

Peau verte semblant pas mûre, mais intérieur orange bien mûr.

Bien que les fruits restent sur l'arbre l'hiver, il fait les consommer de préférence à maturité à la période de récolte pour éviter la perte de jus et de saveur.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Planter (ou placer le pot) à une exposition sud-sud-est car il a besoin de soleil le matin et d’ombre l’après-midi.

S’adapte très bien à la culture en pot.

Port légèrement retombant (il semble que ça dépende des cultivars).

Abriter du vent.

Persistant.

Sol principalement léger, très drainant, riche (humifère), mais aussi un peu humide en été, pas calcaire, sablonneux, éviter un sol trop détrempé.

Il ne tolère pas un sol calcaire.

Mieux vaut un voile d’hivernage en cas de fortes gelées.

En pot, il est à rentrer hors gel dans une pièce non chauffée (8 à 10°C) et lumineuse ou claire.

Hauteur : 2,50 m à 3 m. Largeur : 2,50 m à 3 m.

Croissance plutôt lente à moyenne.

Médicinale : la peau séchée des mandarines soigne les états grippaux, les brûlures, les calculs biliaires « en médecine chinoise » [?]...

D'après Wikipédia, la peau (verte ou orange) des mandarines satsuma séchées est utilisée dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, notamment en infusion contre les refroidissements ; la peau est également un excellent condiment une fois séchée et pulvérisée avec du chocolat, ou cuite avec du poulet.

Vendu souvent greffé sur un poncirus trifoliata (ou sur un bigaradier) pour améliorer encore sa rusticité. Supprimer les pousses à trois feuilles dans le bas de la plante, qui sont celles provenant du porte-greffe.

Maladies et parasites : puceron, aleurode, cochenille, araignée rouge, mineuse des feuilles, mouche méditerranéenne des fruits, anthracnose, fumagine, gommose, tristeza.

Quelques espèces ou variétés

Notes prises sur le site d'une pépinière située à Prades dans les Pyrénées-Orientales.

Leur vrai nom latin complet est donc citrus reticulata subsp. unshiu "Clausellina", etc.

Tous on une floraison de mars à avril et une rusticité de –8 à –10°C.

Mandarinier satsuma "Clausellina" : c'est une mutation de "Owari", agrume assez vigoureux, maturité du fruit : novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Hashimoto" : variété très précoce (septembre à octobre), très fructifère avec des fruits juteux et sans pépins. Agrume peu à moyennement vigoureux, croissance lente.

Mandarinier satsuma "Iwasaki" : agrume assez vigoureux, maturité du fruit septembre à octobre, juteux, sans pépins ou peu.

Mandarinier satsuma "Miyagawa" : fruit assez gros, pas de pépin, très juteux, maturité du fruit novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Okitsu" : agrume peu vigoureux, agrume vigoureux..., maturité des fruits d'octobre à novembre, fruit juteux, sans pépins, chair assez douce.

Mandarinier satsuma "Owari" : agrume vigoureux, port pleureur, très productif, fruit légèrement acide, sans pépins, maturité de novembre à janvier selon la région de culture.

Mandarinier satsuma "Pucheng" : agrume assez vigoureux, maturité du fruit de novembre à décembre, sans pépins, juteux.

Mandarinier satsuma "Saigon" : agrume peu vigoureux, maturité du fruit de novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Sugiyama" : agrume de vigueur moyenne, maturité du fruit de novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Variegata" : feuilles et fruits pas encore mûrs panachés vert et jaune, maturité des fruits de novembre à décembre puis le fruit devient orange, floraison non indiquée.

Et aussi : "Changsha", "Hayashi", "Kartuli", "Kawano", "Kimbrough", "Koyama", "Micurinec", "Miyamoto", "Myagawa Lisa", "Nankan", "Otsu", "Saint Ann", "Sakartvelo", "SRA 145", "Ueno", "Wase", "Yamakawa"...

"Okitsu" et "Owari" sont les deux variétés les plus courantes en pépinière destinée à l'amateur. La première est une « hâtive » arrivant à maturité dès septembre, la seconde est une « de saison » et présente des fruits plus gros et fermes [plus gros et qui sont fermes, ou plus gros et plus fermes ?].

Dans l'ordre de maturité :

• maturité en septembre : "Hashimoto", "Miyamoto", "Iwasaki", "Saint Ann" ;

• maturité de septembre à octobre : "Clausellina", "Okitsu", "Ueno", "Yamakawa" ;

• maturité en octobre : "Kawano", "Miyagawa", "Nankan", "Owari", "Wase" ;

• « les tardifs » [maturité en novembre ?] : "Hayashi", "Koyama", "Sugiyama" ;

• maturité en décembre : "Otsu".

Multiplication

Semis

Les semis s'effectuent au printemps et sous abri chaud. Ils sont très longs à lever et surtout aléatoires.

Bouturage

Les bouturages se font d'avril à septembre.

Marcottage

Les marcottages, aériens, se font d'avril à mai.

Greffage

Les greffages, principalement réservés aux professionnels, se font au printemps ou en automne.

Haut. Page ou article précédent. M Marguerite

Marguerite.

Marguerite.

Photo de Vera Buhl (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, terrain (prairie en pente), devant la maison (fleurs).

Famille des astéracées (anciennement composées).

Hauteur : 60 à 80 cm.

Mellifère.

Comestible (jeunes feuilles).

Médicinale.

La marguerite est très visitée par les insectes pollinisateurs, notamment les syrphes, auxiliaires précieux pour le jardinier.

Craint les terrains lourds et humides en hiver.

Marguerite de printemps (leucanthemum vulgare "maikonigin" ou "reine de mai")

Floraison : de mai à juin-juillet.

Marguerite d'été (leucanthemum (maximum) x superbum "étoile d'Anvers")

Floraison : de juin-juillet à août-septembre.

Comestible : jeunes feuilles (crues ou cuites), boutons (confits au vinaigre ou sautés).

Haut. Page ou article précédent. Marguerite d'automne géante... (leucanthemella serotina) : à voir...

Rusticité –28°C. Hauteur 1,50 m à 1,80 m. Floraison blanche sur tiges solides, septembre à octobre.

Haut. Page ou article précédent. M Marronnier (æsculus hippocastanum) [existe d'origine chez moi]

Marronnier.

Photo de Alina Zienowicz Ala z (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : forêt (au soleil), isolé, pour cultures ayant besoin d'une ombre épaisse.

Famille des hippocastanacées (maintenant sapindacées).

Rejette de souche [je n'ai jamais vu un marronnier rejeter de souche...]. Ça semble surtout être le marronnier de Virginie, ou pavier blanc (æsculus parviflora), qui drageonne... et beaucoup !

Croissance rapide.

Succédané de savon (marrons) et de colle (marrons)...

Alimentation animale (purée de marrons mélangée à la ration) : bœufs, porcs, chevaux, chèvres, moutons.

Bois utilisé (tendre) : emballage, marqueterie, boissellerie, sculpture, pâte à papier, pyrogravure, piquets.

Mauvais bois de chauffage.

Ombre dense.

Deux maladies l'affaiblissent : chancre bactérien (nécroses de l'écorce accom­pagnées d'écoulements rougeâtres, il meurt en 1 à 3 ans) et mineuse du marronnier (brunissement et chute prématurée des feuilles dès juin, affaiblissement de l'arbre).

Mellifère (« pollen très apprécié des insectes butineurs »). Les écailles des bourgeons fournissent aux abeilles de la propolis, une substance résineuse qui sert à calfeutrer leurs ruches, colmater les fissures et fixer les rayons de cire.

Floraison : avril-mai, mai-juin...

Fruit toxique.

Médicinale.

Hauteur : jusqu'à 25 à 30 m, généralement environ 12 m.

Les marrons réduits en poudre servaient à soigner les chevaux atteints de maladies pulmonaires.

Le marron sert d'insectifuge naturel placé dans les armoires.

Certains portent un marron dans la poche pour calmer les rhumatismes ; d'autres le mettent au fond de leur lit.

Succédané du quinquina (écorce).

Teinture jaune (écorce).

Caduc.

Densité du bois : 0,40 à 0,55.

Les marrons contiennent beaucoup d'amidon.

Les marrons — grosses boules arrondies, brillantes et lisses — attirent beaucoup les enfants et leurs servent souvent de jeux.

Semis

Semis

A semer dès la récolte car leur pouvoir germinatif es très court.

Semer les marrons dans un mélange à 80 % de sable et 20 % de terre, sur place [à la place où on veut les voir pousser ?] en automne ou à la fin de l'hiver.

Semer les marrons dès la récolte (en automne) dans un mélange de deux tiers de sable et un tiers de terre. Les mettre en pleine terre au printemps.

Semer les marrons en pots profonds dans un mélange de sable de rivière et de bonne terre, placer à l'extérieur mais à l'abri des fortes pluies hivernales, et ce jusqu’à la levée des graines. Repiquer ensuite les jeunes plants en pépinière pendant deux ou trois ans, puis mettre en place défitivement.

Ils germeraient aussi très bien et même plus rapidement sous les feuilles mortes du marronnier. Essayer en les mettant sur le sol du jardin, ou mieux, au pied du marronnier, et en les recouvrant avec les feuilles mortes...

Semer les marrons dès qu'ils sont tombés, en octobre. Les transplanter (en automne) en place seulement au bout de 5 à 6 ans !

Racinage

Percer les marrons sur 4 côtés pour y mettre des allumettes. Les poser sur un verre rempli d'eau en laissant tremper la partie claire dans l'eau (mais je conseille de changer l'eau tous les jours). Une fois que des racines apparaissent, les mettre en terre dans des pots placés au soleil et à l'abri.

Haut. Page ou article précédent. Marronnier rose, marronnier rouge (æsculus x carnea) : à voir...

Floraison mellifère rose-rouge mai à juin. Vivace. Caduc. Hauteur jusqu'à 20 m. Largeur jusqu'à 15 m. Fruit toxique. Rustique. Exposition soleil ou mi-ombre. Sol plutôt fais. Résistant aux maladies.

Une variété

æsculus x carnea "Briotii" : écorce sombre.

Haut. Page ou article précédent. Massette, quenouille (typha latifolia) : A FAIRE

Les massettes sont capables d'asphyxier toutes les espèces du milieu, puis d'assécher la mare.

Rusticité : –20°C voire plus bas, pollen (protéines) et racines comestibles.

Haut. Page ou article précédent. Mauve des bois (malva sylvestris) : à voir...

Hauteur 50 cm à 1 m. Floraison mauve à violette, juin à septembre.

Haut. Page ou article précédent. M Mauve musquée (malva moschata)

Mauve musquée.

Photo de AnRo0002, domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai eu en 2019 dans le terrain, je ne les ai pas fait faucher, j'ai pu récolter quelques fruits avec graines...

EMPLACEMENT : jardin, terrain, parterre.

Famille des malvacées.

Mellifère.

Floraison : rose pâle ou rose ou mauve, juin à septembre, voire jusqu'à octobre.

Hauteur : 30 à 80-90 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

Vivace, mais éphémère, durée de vie courte.

Caduc.

Exposition : soleil.

Rusticité : –35°C.

Sol : sec, bien drainé, plutôt pauvre.

Tolère la sécheresse.

Habitat naturel : prés, bord des chemins, décombres.

Altitude : 0 à 1500 m.

Racine pivotante.

N'aime pas être déplacée (déplantée et replantée).

Croissance rapide.

Se naturalise facilement dans les jardins sauvages ou dans les recoins de jardin.

Se ressème naturellement.

Plante légèrement envahissante.

Multiplication : semis, division.

Comestible : légume ancien (fleur). Fruit : surnommé « fromageon » pour sa forme ronde et aplatie comme un fromage, il est cueilli avant maturité ; très bon goût de noisette.

Médicinale (émollient, expectorant).

Ne pas confondre

Ne pas confondre avec la mauve alcée (malva alcea), dont les pièces du calicule sont larges, alors qu'elles sont étroites chez la mauve musquée (malva moschata). Le calicule étant un deuxième calice englobant le premier, comme deux verres imbriqués l'un dans l'autre, le verre intérieur étant le calice, le verre extérieur étant le calicule.

Semis

Semis

1

Semer de mars à avril sous abri à partir de 10°C. Profondeur environ 2 à 3 fois le diamètre des graines. Conserver le substrat humide mais non détrempé. Repiquer les plantules dans de larges pots individuels. Acclimater les jeunes plants aux conditions plus fraîches. Planter en place après les dernières gelées, à 40 cm de distance.

2

Ou semer directement en place après les dernières gelées. Durée de germination : 2 à 3 semaines.

3

Semer en pépinière de mars à juin. Germination à 16-20°C. Température de culture : 14 à 18°C.

Haut. Page ou article précédent. Mélèze (larix decidua)

Mélèze.

Photo : original téléversé par Helac sur Wikipédia français (CC BY 1.0).

Mélèzes devant le lac d'Allos (Alpes-de-Haute-Provence).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A part qu'il craint une atmosphère humide et que l'altitude ne soit pas celle de son habitat naturel, il semble pouvoir pousser chez moi. Mais il est loin d'être aussi beau qu'un cèdre. Avantages : pousse très vite et peut faire beaucoup de bois (et d'aiguilles humifères) rapidement. Ne déteste pas l'argile, accepte le vent.

Ou mélèze commun, mélèze d'Europe, pin de Briançon.

EMPLACEMENT : isolé, forêt.

Famille des pinacées.

Altitude : de 700 à 2200 m. De 1200-1400 m à 2400 m.

Conifère.

Résineux.

A éviter comme plante mellifère : son miellat cristallise très vite et devient inexploitable par les abeilles.

Floraison : chatons mâles jaunes ou jaune-verdâtre, petits, nombreux, pendants. Chatons femelles rouges ou rouge violacé, plus grands (2 cm), moins nombreux, dressés vers le haut. Persistants jusqu'à la fin de l'hiver.

Fructification : les cônes libèrent les graines en fin d’été.

Feuillage : aiguilles groupées en touffes. Jaune ou doré puis rouge ou rouge-orangé en automne.

Caduc (perd ses aiguilles en automne).

Croissance lente, mais rapide les premières années. Il peut atteindre 20 m en 20 ans, voire 25 à 30 m en 15 ans.

Hauteur : 25 à 40 m. Largeur : de 5 m à (plus logiquement vu qu'il a un port en pyramide) 15 m...

Durée de vie : 200 à 300 ans ; 500 à 600 ans.

Bois utilisé : dur, solide, tenace, résistant, durable, imputrescible, résistant à l'immersion, ne craint pas les insectes, grain fin. Il est surnommé le chêne des montagnes. Menuiserie, charpentes, bardeaux de toiture (tuiles de toit), murs des chalets, poteaux, traverses de chemin de fer, lames de terrasse, parquets, bateaux, construction marine, citernes, bois de construction.

Résine utilisée : boucher les jointures, imperméabiliser une construction.

Habitat naturel : montagne (en moyenne montagne sur le versant nord, en haute montagne sur les deux versants), souvent sur des éboulis et des moraines, forêts de montagne jusqu'à la limite supérieure de la forêt, Alpes.

Racines traçantes (« système racinaire étalé »).

Racines « assez superficielles ».

Racines profondes et étendues.

Sol : tout sol, drainé, frais, pauvre, profond.

Aime un sol un peu lourd, légèrement acide et un peu humide.

Aime un sol argileux et « bien approvisionné en eau ».

Accepte un sol pauvre, acide ou calcaire.

Aime une atmosphère sèche.

Aime avoir les pieds au frais et la tête au soleil.

Résiste au vent.

N'aime pas un sol engorgé.

N'aime pas un sol compact.

N'aime pas les brouillards fréquents.

N'aime pas les sécheresses prolongées.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Vivace.

Rusticité : –25°C ; –30°C ; –36°C.

Ses aiguilles produisent de petits grains blanchâtres : la « manne de Briançon » ou « térébenthine de Venise ». Elle est utilisée en médecine (expectorant, balsamique (qui agit comme un baume), antiseptique urinaire et pulmonaire (en association avec l'eucalyptus et le benjoin) et révulsif en usage externe. La térébenthine de Venise est également employée comme liant et plastifiant dans la fabrication des vernis.

Plante monoïque (fleurs mâle et femelle sur le même plant).

Ses aiguilles tombées au sol produisent de l’humus bénéfique à de nombreuses autres plantes.

Comestible : fleurs femelles (les rouges). Jeunes aiguilles (finement ciselées pour agrémenter les plats et les boissons de leur saveur résineuse et aromatique)...

Médicinale : branches et aiguilles distillées à la vapeur d'eau (antiseptique, anti-infectieux, et principalement neurotonique : fatigue nerveuse, sommeil non réparateur, stress, manque de confiance en soi). Huile essentielle (dégage les voies respiratoires, anti-inflammatoire, améliore le fonctionnement de l’appareil urinaire, vermifuge, favorise la survenue des règles). Affections respiratoires (asthme, bronchites), infections urinaires, rhumatismes. Névralgies. Antiseptique (maladies de peau, furoncles).

Maladies et parasites : pollution, chenille de la tordeuse.

Autre variété (ou cultivar ?)

Larix decidua "Puli". Port pleureur. Hauteur maximum 2 m.

Autres espèces

Mélèze d'Amérique (larix laricina). Hauteur jusqu'à 60 m. Bois utilisé pour la charpente. Feuillage (aiguilles) dorées en septembre.

Larix laricina "Blue Sparkler". Port globulaire. Hauteur 3 m.

Larix laricina "Little Blue Ball". Port globulaire. Hauteur 1,20 m.

Mélèze doré (pseudolarix amabilis). De Chine. Hauteur jusqu'à 15 à 25 m. Feuillage doré en automne.

Mélèze du Japon (larix kæmpferi "Stiff Weeping"). Port pleureur. Hauteur maximum 2 m.

Multiplication

Bouturage

Se bouture facilement, en octobre, sur le bois de l'année.

Le semis est délicat et ne donne pas de très bons résultats.

Haut. Page ou article précédent. M Mélilot, mélilot jaune, mélilot officinal (melilotus officinalis)

Mélilot officinal.

Photo de Rasbak (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Attention au séchage, car il s'altère vite en séchant en zone humide et devient dangereux...

Ou trigonella officinalis.

Ou mélilot des prés, mélilot des champs, herbe à miel, couronne royale, herbe aux mouches, herbe aux puces, lotier à miel, luzerne bâtarde, petit trèfle jaune, trèfle de cheval, trèfle des mouches, pratelle...

EMPLACEMENT : zone des médicinales, zone des aromatiques, jardin...

Famille des fabacées.

Bisannuelle.

Sol : tout sol, sec ou frais..., drainant.

Accepte un sol calcaire.

Exposition : soleil.

Mellifère.

Floraison : la deuxième année, jaune, parfumée, mai-juin à août-septembre.

Hauteur : 30 à 80 cm, voire 1 m ou 1,20 m, une source monte même à 2 m !

Fructification : gousses sèches avec une graine lisse jaune.

Médicinale : anti-inflammatoire, veinotonique, émollient. Sommités fleuries. Feuilles et tiges (antiphlogistique, anti-œdémateux, antispasmodique. diurétique, anticoagulant, somnifère, troubles du sommeil, jambes lourdes, insuffisance veineuse, varices, hémorroïdes, contusions). Feuilles et fleurs, fraîches ou séchées (petits troubles circulatoires : varices, fragilité des vaisseaux, bleus...).

Récolte médicinale : juin à septembre.

Récolte médicinale des sommités fleuries : en début de floraison et séchées rapidement.

Attention danger : un défaut de séchage pourrait développer des composés à risques... Conserver les fleurs dans un endroit ventilé et sec. Les jeter à la moindre trace de moisissure. Si jamais le séchage du mélilot ne se fait pas correctement (en particulier en présence d’humidité), la coumarine peut se transformer en dicoumarol, substance anticoagulante pouvant créer des hémorragies internes. Elle est utilisée dans la mort aux rats, alors vous voyez on ne rigole pas avec ça. Il faut donc absolument bien faire sécher les plantes et bien faire attention à ce qu’aucune moisissure ne se forme. Il convient en effet de faire sécher les feuilles et les fleurs dans un endroit sec et bien aéré. Le mieux est de faire sécher à l’abri de la lumière parce que les rayons du soleil peuvent altérer les principes actifs. Une fois que les plantes sont bien sèches, on les garde dans des bocaux fermés à l’abri de la lumière ou dans des sacs en papier. Pour éviter tout risque, cueillir les extrémités fleuries ou en bouton du mélilot, avec les jeunes feuilles, les mettre à sécher immédiatement dans un endroit sec et ventilé et les utiliser rapidement.

Raticide : à forte concentration, le dicoumarol, issu d'un mauvais séchage du mélilot en présence d'humidité, est utilisé comme raticide (voir paragraphe ci-dessus).

Utilisé comme fourrage. Chez les bovins, son foin risque de provoquer la maladie du « mélilot gâté » quand le foin mal séché fermente, provoquant des hémorragies (voir deux paragraphes plus haut).

Condimentaire : fleurs (très aromatiques surtout séchées, goût de vanille et de foin, excellente alternative à la vanille). Son goût de miel vanillé fait merveille en cuisine (entremets, desserts, boissons, pâtisseries, à aromatiser avec une infusion de mélilot).

Comestible : jeunes feuilles (amères et aromatiques, crues en salades). Graines (aromatiques, ont servi d'épice, certains fromages étaient autrefois parfumés de graines ou de fleurs de mélilot).

Récolte comestible : feuilles, fleurs, graines : avril à octobre (couper le sommet des plantes, les mettre à sécher sur un linge, puis les battre et les vanner).

Rusticité : –15°C (1 source)...

Utilisé comme engrais vert (fixe l'azote et s’enracine vigoureusement).

Bonne plante pour le jardin : structure et enrichit le sol, attire de nombreux pollinisateurs (papillons, abeilles, syrphes...).

Altitude : jusqu'à 1600 m.

Habitat naturel : au soleil, bords des chemins et des routes, champs, friches, décombres, terrains vagues.

Semble se ressemer facilement... (« Après la fructification, la plante meurt, ce sont les graines qui assurent la reproduction »).

D'après Wikipédia

En tant que fourrage, il doit être consommé jeune et nécessite un temps d'adaptation des animaux.

Il devient ligneux au point que les tiges ont été utilisées comme combustible en Chine.

Semis

Semis

1

Semer directement en place, de mars à septembre, à raison de 2 g par m².

2

Semer à la volée sur sol propre, en automne ou au printemps. Après la levée, ne garder qu’un plant tous les 60 cm.

On peut aussi semer de septembre à octobre en caissette, à l’abri, et mettre les plants en pleine terre au printemps.

Haut. Page ou article précédent. Méliosma cunéifolia (meliosma cuneifolia)

2 sources seulement ! Caduc. Floraison blanc-crème, très parfumée, mai à juillet. Hauteur 4 à 8 m. Largeur 3 à 4 m. Rusticité –15°C. Feuillage doré en automne. Abriter des vents froids et desséchants de l'hiver.

Haut. Page ou article précédent. Mélique (melica...)

Graminée. Pousse en touffe. Plante rhizomateuse. Floraison mai à août. Sol très bien drainé. Accepte un sol pauvre ou caillouteux.

Les variétés cultivées dans nos contrées sont la melica ciliata et la melica altissima.

Melica ciliata : semi-persistant. Hauteur jusqu’à 40 cm, et 80 cm en fleurs.

Melica altissima : hauteur en fleurs jusqu’à 1,20 m.

Haut. Page ou article précédent. Mélisse, mélisse-citronnelle (melissa officinalis)

Mélisse.

Photo de Garitzko (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai déjà et elle pousse très bien.

Bonne idée de la multiplier et d'en installer un peu partout.

Caduc.

Et pourquoi pas toute une haie basse avec mélisse, thym, romarin, lavande...

EMPLACEMENT : jardin, haie basse (jusqu'à 1 m), zone des aromatiques, zone des médicinales, devant les portes et fenêtres de la maison.

Ou mélisse officinale, thé de France, herbe au citron, piment des abeilles, piment des ruches, mélisse des boutiques, citronnade.

Famille des lamiacées.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 40 cm à 1 m, plus généralement indiqué de 60 à 80 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

Croissance rapide.

Multiplication : semis, division, bouturage.

Rusticité : –15 à –32°C, plus généralement indiqué –15°C.

Sol : préfère un sol frais, fertile, riche, humifère, léger, drainé, voire argileux, profond.

Accepte tout sol.

N'aime pas un sol trop humide.

Craint l'eau stagnante en hiver.

Repousse les insectes (infusion de mélisse pulvérisée) : moustiques, pucerons, mouches.

Effet répulsif sur de nombreux insectes ravageurs... On peut en faire des bouquets à poser sur la table. Quelques petits bouquets de mélisse dans une armoire parfument le linge et font fuir les mites. On peut aussi la cultiver en pot sur le balcon ou le rebord de la fenêtre.

Exposition : soleil, accepte ou tolère la mi-ombre. Mi-ombre dans le Midi.

Arroser en cas de fortes chaleurs.

Peut se cultiver en pot.

Mellifère (nectar).

Floraison : minuscules fleurs blanches pafois légèrement rosées, mai aux gelées, juin-juillet à août-septembre.

Attire les abeilles et les papillons.

Feuillage très odorant au moindre froissement d'une feuille.

Se ressème facilement.

On peut tailler les fleurs régulièrement pour éviter les semis spontanés.

Plante drageonnante.

Comestible (aromatique) : feuilles tendres (goût de citron et d'une pointe de menthe, parfume salades, soupes, poissons, volailles, viandes, sauces, salades de fruits, crudités, desserts). Feuilles et sommités [fleuries ?] : salades de fruits, cocktails, boissons rafraichissantes.

Elle est utilisée en Espagne pour aromatiser le lait.

Utilisée pour la fabrication de liqueurs : Bénédictine, Chartreuse, eau de mélisse des Carmes.

Médicinale : feuilles et inflorescences : troubles gastriques et intestinaux, stimulant digestif, crampes d’estomac, nervosité, surmenage, troubles du sommeil et insomnies (en tisane), calmant des battements du cœur. Branche en infusion : sédatif. En externe sous forme d’hydrolat : zona, herpès...

Maladies et parasites : limaces et escargots, rouille (couper les feuilles atteintes, les brûler, puis traiter la plante au purin de prêle).

Récolte : mai à octobre (c'est en juin qu'elle possède toutes ses qualités, juste avant l'ouverture des fleurs).

Récolte des feuilles : au fur et à mesure des besoins de mai jusqu'aux gelées.

Récolte pour le séchage : de préférence à l'apparition des boutons floraux.

Conservation : séchage (les feuilles ne gardent leur parfum que quelques mois). Suspendre les tiges à l’ombre dans un local aéré, puis une fois sèches, les mettre en bocaux hermétiques. A conserver au frais, au sec et à l’abri de la lumière.

Compagnonnage : appréciée par toutes les autres plantes, surtout fèves, haricots, rosiers, fruitiers. Lui laisser assez de place sinon elle empiétera sur les plantes voisines.

Bonnes compagnes : brocoli, chou, chou-fleur, tomate, pomme de terre.

Mauvaises compagnes : fenouil, rue.

Habitat naturel : naturalisée dans le centre et le sud de la France, fossés.

Diviser et changer de place tous les 5 ans.

Excellente plante mellifère qui, en attirant de nombreux insectes pollinisateurs, permet la fécondation de nombreux fruits et légumes.

Frotter ses feuilles sur la peau apaise les piqûres d’orties.

Ne pas confondre

Avec la vraie citronnelle : cymbopogon citratus.

Ni avec la verveine-citronnelle : lippia citriodora.

Des cultivars

Melissa officinalis "All Gold", mélisse dorée : feuillage doré, moins envahissant que melissa officinalis.

Melissa officinalis "Altissima", mélisse orange : parfum d'orange.

Melissa officinalis "Aurea", mélisse dorée ou mélisse panachée : feuillage panaché, moins envahissant que melissa officinalis, elle conservera sa belle couleur dorée à mi-ombre.

Melissa officinalis "Variegata", mélisse panachée : feuillage panaché jaune et vert très décoratif.

Multiplication

Récolte des graines

Laisser une tige ou deux monter à graines, récolter [les tiges semble-t-il...] à maturité, de fin août à octobre, par temps sec. Faire sécher [les tiges, donc...] à l'ombre. Récupérer les graines, les mettre en sachet et les conserver au frais.

Semis

1

Semer en mai en pépinière. Eclaircir. Repiquer en place en septembre à 50 à 60 cm en tous sens.

2

Semer en pépinière d'avril à juin. Repiquer en terre au printemps ou en automne, espacés de 50 cm.

3

Semer en pleine terre d’avril à juin. Repiquer en place en automne.

4

Semer directement en pleine terre au printemps.

5

Semer en pépinière en mars. Repiquer en mai au stade 4 feuilles, à 30 à 40 cm sur le rang avec des interrangs de 60 cm. La levée aura lieu en 2 à 3 semaines.

Division de touffe

1

En mars ou en octobre, déterrer la touffe à la fourche-bêche, la sectionner en deux ou plusieurs parties et les replanter aussitôt aux endroits voulus.

2

Ou diviser la touffe en automne.

3

Division de la touffe en août ou au printemps.

4

En automne, prélever des éclats dotés de racines sur le pourtour de la plante. Les mettre en godets sous châssis froid. Repiquer en place au printemps.

Au printemps, prélever des éclats dotés de racines sur le pourtour de la plante et les repiquer en place immédiatement.

5

Diviser les grosses touffes au printemps et en automne.

Bouturage

1

Bouturage dans un verre d'eau.

2

Bouturage de tiges au printemps et en automne.

Autre

Repérer les semis spontanés du printemps à l'automne, petites touffes de 5 à 6 feuilles serrées, plaquées au sol, assez épaisses, très nervurées, gaufrées. Repiquer en godet aussitôt.

Haut. Page ou article précédent. Mélitte des bois (melittis melissophyllum) : à voir...

Hauteur 40 à 70 cm. Floraison blanche-rose-pourpre, mai à juillet. Feuillage très parfumé.

Haut. Page ou article précédent. Menthe en arbre (rostrinucula dependens) : à voir...

Ou buddleia pleureur ou buddleia cascade. Hauteur, 1,50 m. Largeur 1,50 m. Caduc. Mellifère (nectar). Floraison en épis mauves, abondante, août à octobre. Rusticité –5°C ; –10°C. Accepte le calcaire.

Haut. Page ou article précédent. Menthe géante (mentha x villosa) : à voir...

Hauteur jusqu'à 1,80 m, rustique.

Haut. Page ou article précédent. Menthe verte (mentha spicata)

Menthe verte.

Photo de I, KENPEI (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

C'est la véritable menthe verte aimée des Arabes, à moins que ce soit mentha spicata "Nanah" ou "Mococcan", mais les trois sont très proches l'une de l'autre...

Ou mentha viridis.

EMPLACEMENT : jardin, bordures, zone des aromatiques, jardin sauvage...

Ou menthe en épi, menthe douce, menthe poivrée.

Ne pas confondre avec la menthe marocaine (mentha spicata "Nanah"), très proche de mentha spicata "Moroccan"), très ressemblante à la menthe verte mais au feuillage plus gaufré et à la saveur plus prononcée.

Famille des lamiacées ou labiées.

Vivace.

Hauteur : 50 à 60 cm, largeur : 50 à 60 cm.

Se multiplie par stolons. Peut devenir envahissante.

Mellifère.

Floraison : rosée ou blanche, voire lilas ou violette, juillet à août.

Médicinale : tonique, fortifiante, digestive, lourdeurs, ballonnements et gaz. Indigestions, maux d’estomac. Anti-douleurs, décongestionnante, déto­xi­fiante. Antispasmodique, nausées, spasmes intestinaux.

Sol : tous sols, riches en humus, bien drainés, frais, humides, voire lourds, profond.

S'adapte à de nombreux sols s'ils sont frais.

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil, soleil le matin et ombre l'après-midi. Elle a besoin de plus d'humidité si elle pousse au soleil.

On peut épointer les nouvelles tiges pour obtenir une plante plus touffue.

Aromatique.

Comestible : feuilles (très parfumées car riches en menthol) en thé, infusion, salade, salade de fruits, taboulé, ou même gâteau au chocolat, confi­se­ries, sirops.

Thé à la menthe : laisser infuser une centaine de feuilles [ça me maraît énorme...] de menthe fraîches par litre.

Récolte : toute l'année au fur et à mesure des besoins (tiges ou feuilles), mais c'est d'avril-mai à septembre-octobre qu'elles sont le plus parfumées. Une source dit au contraire que, en période de floraison, les feuilles sont moins aromatiques... Récolter de préférence le matin par temps sec et après évaporation de la rosée. De nouvelles feuilles se reformeront rapidement.

Couper ou cueillir les tiges permet la pousse de nouvelles tiges.

Conservation : séchage : suspendre les tiges coupées à l'envers dans un lieu sec, sombre, chaud et bien aéré ; quand les feuilles sont devenues bien craquantes, les stocker dans un récipient opaque et parfaitement hermétique pour mieux conserver le parfum.

Caduc.

Rusticité : tous climats...

Se reproduit par ses racines traçantes et peut devenir envahissante.

Il vaut mieux l'entourer de plantes vivaces solides capables de supporter sa vigueur.

Se cultive très bien en pot. De plus elle n'envahira pas le jardin. On peut aussi enterrer un pot au jardn, ce qui empêchera la plante de se développer en largeur.

Croissance rapide.

Maladies et parasites : chrysomèle de la menthe, chenille, cicadelle, oïdium, rouille.

Au jardin, elle éloigne les insectes nuisibles, et surtout les pucerons.

Rabattre la plante à 5 à 10 cm du sol en été ou en automne permet de lui redonner vigueur, une nouvelle touffe repoussera rapidement.

Séchée et mise en petits sachets, la menthe permet de faire fuir les insectes [moi je mets directement des tiges entières un peu partout, mais c'est vrai que c'est beaucoup plus joli dans de petits sachets, surtout faits maison].

Espèces et variétés

Mentha aquatica, menthe aquatique, espèce sauvage ;

Mentha bergamot, menthe bergamote, aux arrières notes d’agrumes, c'est une variété de menthe poivrée ;

Mentha cervina, menthe des cerfs, n’a pas grand-chose à voir avec les menthes si ce n’est ses fleurs mauves, ses feuilles très parfumées s’utilisent pour faire du thé ;

Mentha citrata, menthe citron, aux arrières notes d’agrumes, c'est une variétés de menthe poivrée ;

Mentha gentilis, aux arômes citronnés, à fleurs roses ;

Mentha ginger, menthe gingembre, très envahissante, persistante, goût de menthe assorti de notes acidulées de gingembre ;

Mentha piperita, menthe poivrée, aux feuilles lancéolées, très riches en menthol, goût de menthol le plus intense, toujours utiliser les feuilles crues (séchées ou fraîches), la cuisson dénaturant le menthol ;

Mentha piperita "nigra", menthe noire, aux feuilles pourpre très foncé ;

Mentha spicata, menthe verte, menthe douce, utilisée pour la préparation du thé à la menthe marocain ;

Mentha spicata var. crispata, menthe crépue ;

Mentha pulegium, menthe pouliot, de petite taille, aux feuilles velues, parfum similaire la menthe verte ;

Mentha rotundifolia, menthe ronde, utilisée en cuisine (taboulé) ;

Mentha suaveolens, menthe odorante, aux tiges très hautes ;

Mentha suaveolens "variegata", panachée de blanc et au parfum de pomme, très ornementale ;

Mentha requienii, menthe de Corse, tapissante (ne dépasse pas 3cm de hauteur), à feuilles rondes et fleurs lilas, espèce ornementale.

Multiplication

Semis

1

Le semis de la menthe verte est difficile à réussir. Mieux vaut repiquer quelques pieds du commerce, en les espaçant de 30 cm.

2

Le semis est plus aléatoire et plus long, sans oublier que certaines menthes sont des hybrides stériles (menthe poivrée par exemple).

3

Semis rarement pratiqué. Semer à partir d'avril sous abri. En pleine terre, attendre mai, les graines ont besoin de chaleur pour germer.

4

SEMIS DE JANVIER A MARS :

A l'intérieur et en terrine, semer à la surface. Maintenir une humidité constante et une température de 20°C. Une fois les graines levées, maintenir une température plus fraîche. Repiquer en mai.

SEMIS EN AVRIL :

Semer en pépinière. Recouvrir de quelques milllimètres de terre et tasser. Repiquer en mai.

SEMIS EN MAI :

Après tout risque de gelée, semer en pleine terre. Recouvrir de quelques millimètres de terre et tasser. Arroser régulièrement pour maintenir humide. Il est possible de pailler au pied pour garder le sol frais.

Division

1

Division d'une touffe déjà en place en début d'automne.

2

Division de la touffe en avril.

3

Si la touffe est ancienne, on peut la diviser. La déterrer complètement, puis la partager avec un transplantoir, ou avec une bêche si elle est importante.

4

Très facile à multiplier. La division des racines est la méthode la plus simple.

Opérer en avril ou en septembre. Déterrer le pied avec ses racines. Le couper en tronçons de 5 à 10 cm avec une bêche ou un sécateur. Mettre chaque tronçon en terre sous plusieurs centimètres et arroser. De nouvelles tiges devraient apparaître après une grosse semaine.

Marcottage

1

La menthe se multiplie facilement par marcottage.

2

Rien d'autre n'étant indiqué dans les sources, j'ajoute ici une méthode courante de marcottage, complété par mes précisions personnelles.

Repérer une tige longue qui part à l'horizontale ou en oblique. Creuser un petit trou en dessous du milieu de la tige. Ameublir et enrichir le sol. Enterrer la tige en partie en remettant la terre par dessus. Le bout de la tige ne doit pas être enterré et doit dépasser de l'autre côté. Poser une grosse pierre sur le tas de terre pour éviter que la tige ne se déterre. Arroser abondamment. Ça devrait marcher... Ne pas hésiter à attendre au minimum un an avant de couper la tige de la plante mère, afin d'être sûr qu'au minimum 4 saisons se soient passées et qu'un enracinement ait eu le temps de se faire à la saison adéquate. Je suppose qu'il faudra probablement arroser en même temps que la plante mère en cas d'arrosage...

Bouturage

1

Bouturer les tiges au printemps ou en été.

2

Prélever quelques tiges de 10 à 15 cm. Supprimer les feuilles sur les deux tiers du bas puis placer les tiges dans un verre d'eau. Des racines se formeront au bout de quelques semaines, qu'il suffira de planter.

?

Tirer délicatement pour décoller quelques bouts de tiges souterraines (les rhizomes) en contact avec la terre. Vérifier qu’ils portent de petites racines.

Les repiquer au jardin ou en pot ou en godet.

Les enterrer à peine pour obtenir rapidement un nouveau plant.

Haut. Page ou article précédent. M Merisier, cerisier des oiseaux (prunus avium)

Merisier, feuilles et fruits.

Photo de Acabashi (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ça ne semble pas être les cerises noires vues au viaduc du Viaur...

Ou cerisier sauvage, cerisier des bois, guignier, guignier sauvage, merisier des oiseaux.

EMPLACEMENT : forêt comestible, isolé.

Famille des rosacées.

Arbre fruitier sauvage.

Habitat naturel : Europe, forêts, bois, lisières, haies, haies champêtres, friches.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril ; avril à mai.

Fructification : drupes rouges, puis noires à maturité (les merises, ou guignes), mai à juillet.

Récolte des merises : août à septembre ?... Quand elles sont rouge sombre.

Ses fruits attirent beaucoup les oiseaux en été et font leur régal.

Feuillage « jaune-rouge » ; rouge orangé en automne, très décoratif.

En prenant de l'âge, son écorce devient brun-rougeâtre, rugueuse, brillante, et se détache par lanières horizontales.

Hauteur : 12 à 35 m, avec une moyenne plus généralement indiquée de 15 m.

Largeur : la moitié de la hauteur (1 source).

Durée de vie : 80 à 120 ans.

Comestible : fruits (amers, confiture, eau-de-vie comme le kirsch par distillation des fruits, merisette avec ses amandes pilées). Feuilles (goût puissant d’amande amère).

Bois utilisé : dur, résistant, grain très serré, sculpture, menuiserie, ébénisterie, placage (pour remplacer l'acajou ou d'autres bois précieux), tabletterie, tournage, tournerie [?], polissage, marqueterie, ameublement, lutherie. Chaises, pipes, crosses d'armes à feu, meubles, instruments de musique. Propriétés mécaniques (résistance à la compression, la traction et la flexion).

Sa texture se prête au vernissage.

L'écorce peut libérer de l'acide cyanhydrique : poison violent, risque d'empoisonnement.

Utilisé comme porte-greffe pour les variétés de cerisiers.

Sol : profond, riche (humifère, fertile), frais, bien drainé, meuble, acide ou calcaire.

Ne supporte pas trop les sols acides.

Préfère un sol calcaire mais accepte un sol classique.

N'aime pas un sol trop calcaire.

Supporte un sol sableux et caillouteux.

N'aime pas un sol trop sec.

N'aime pas un sol argileux ni humide.

N'aime pas l'humidité stagnante.

Déteste la sécheresse.

Les jeunes sujets sont sensibles à une sécheresse prolongée.

Ne donne vraiment de beaux fruits qu'en terrain fertile, profond et bien arrosé.

C'est bien beau, toutes ces exigeances ci-dessus, mais on le plante dans quel sol, finalement, le merisier ?...

Exposition : soleil. A besoin de lumière.

Le merisier aime la lumière et il s'étiole dans le milieu d'une forêt...

A besoin de beaucoup de pluie (environ 700 mm par an) [ou d'arrosages...].

Racines traçantes puissantes.

Planter loin des constructions à cause de ses puissantes racines traçantes.

Multiplication : semis, bouturage, drageons.

Les oiseaux assurent facilement sa propagation.

Maladies et parasites : puceron noir, criblure (taches brunes sur les feuilles, devenant trous), galle du collet, cylindrosporiose (taches rouges violacées et perte des feuilles), chancre bactérien (dessèchement du bout des branches avec suintement de gomme), gommose (écoulement de gomme).

Rusticité : –30 à –40°C.

Caduc.

Altitude : jusqu’à 1300 à 1600 m.

Croissance rapide.

Densité du bois : 0,55 à 0,75 ; 0,60.

Médicinale : écorce des jeunes rameaux (attachées en paquets et séchées à l'ombre et dans un courant d'air, rhumatismes, états fébriles). Queues de merises (diurétique, comme celles des cerises). La gomme présente aussi des vertus curatives...

Colorant : le pigment [du jus] des fruits est employé pour teindre liqueurs et vins.

On reconnaît un merisier aux deux glandes rouges situées au bout des pédoncules, à la base des feuilles.

Une variété

Prunus avium "Plena" a des fleurs doubles.

Multiplication

Semis

Les noyaux ont besoin de stratification pour germer. Les semer en automne. Dans un grand pot ou une jardinière, mettre un mélange de terre et de sable. Recouvrir les noyaux de 1 cm. Maintenir le substrat légèrement humide et le placer à l'ombre ou à mi-ombre ou au nord. La germination peut demander 1 an.

Haut. Page ou article précédent. Métaséquoia (metasequoia glyptostroboides) : à voir...

Ramilles et aiguilles opposées, caduques, vert clair, de 2 à 4 cm. Cônes sphériques de 1,8 à 2,5 cm de diamètre, vert puis brun foncé au bout de 1 an. Rusticité : –30°C. Résistant à l’humidité. A planter en isolé. Hauteur : 15 à 30 m, largeur : 5 à 10 m.

Ces arbres géants n'auraient des racines que sur 90 cm de profondeur...

Metasequoia glyptostroboides "Waasland" : feuillage plus ramifié et dense que le type, hauteur 10 à 25 m. Largeur 4 à 8 m.

Haut. Page ou article précédent. Michelia (...) : à voir...

Michelia figo ou magnolia figo. Hauteur 3 à 4 m. Petites fleurs en tulipe parfumées (banane), crème et violet, avril à [longue floraison estivale]... Croissance lente. Rusticité –12°C.

Michelia doltsopa. Hauteur 9 m en culture. Persistant. Floraison blanche ou jaune pâle très parfumées, mars à mai. Altitude d'origine 1000 à 2400 m. d'altitude. Rusticité –7°C. Aime un hiver frais et un printemps humide.

Michelia doltsopa "Silver Cloud". Hauteur jusqu'à 8 m. Floraison plus abondante que l'espèce type, très parfumée. Rusticité –8°C.

Michelia yunnanensis ou magnolia lævifolia. Hauteur 4,50 m. Floraison crème parfumée. Croissance lente. Abriter du vent. Rusticité –10°C.

Haut. Page ou article précédent. Micocoulier, micocoulier de Provence (celtis australis)

Micocoulier.

Photo de Franz Xaver (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble tout juste assez rustique...

EMPLACEMENT : isolé, forêt...

Ou fabrecoulier, fabrecoulier du Midi, ortie en arbre.

Famille des cannabacées, anciennement des ulmacées.

Rusticité : –5 à –7°C (2 sources) ; –14 à –15°C (3 sources) ; –20 à –23°C (2 sources)...

Craint les gelées tardives.

Caduc.

Floraison : insignifiante, verte, mars à avril ; mai...

Fructification : petits fruits noirs (8 à 10 mm) à gros noyau, septembre.

Les fruits restent sur l'arbre après la chute des feuilles et sont décoratifs.

Fruits appréciés des oiseaux.

Comestible : fruits (presque aucune chair), et noyaux croquants.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Tous sols : profonds, bien drainés, frais, secs, voire aussi pauvres, riches, calcaires.

Supporte un sol sec, pauvre, poreux.

Supporte le vent et les embruns.

Très résistant à la sécheresse.

Maladies et parasites : aucun.

Accepte la taille.

Hauteur : 5 à 25 m avec une moyenne plus généralement indiquée de 20 m. Largeur : 3 m (pour une hauteur de 5 à 10 m) ; 8 à 15 m (pour une hauteur de 15 à 25 m)...

Habitat naturel : dans le midi de la France, régions chaudes et sèches, bois, garrigues, coteaux rocailleux.

Altitude : jusqu'à 900 m.

Bois utilisé : souple et résistant, il plie sans se rompre (manches d'outils, cannes, cravaches, fourches, avirons).

Tinctoriale : écorce et racines (jaune).

Son feuillage servait autrefois comme fourrage.

Croissance lente ; assez lente ; moyenne (2 sources) ; rapide...

Médicinale : feuilles et écorce (digestive).

Tronc droit, gris et lisse.

Rejette facilement de souche.

Semis

Semis

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semer au printemps en pleine terre.

Haut. Page ou article précédent. Micocoulier de Virginie (celtis occidentalis)

Micocoulier de Virginie.

Photo de Andreas Rockstein (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Y a tellement peu de sources et tellement d'analphabètes que ça me dégoûte de chercher à avoir cet arbre chez moi !!!!!!!!!!!!!!!!

On verra un peu plus tard...

EMPLACEMENT : isolé, forêt...

Ou micocoulier d'Amérique.

Très peu de sources crédibles.

Famille des ulmacées (2 sources) ou des cannabacées (1 source) ?...

Caduc.

Croissance rapide ; lente !...

Sol indifférent, frais, drainant, profond.

Préfère un sol calcaire.

Floraison : discrète, jaune (1 source), verte (2 sources), mai à juin.

Fructification : rouge ; pourpre très foncé, 1 cm, automne...

Exposition : soleil.

Rusticité : –15°C.

Ne supporte pas le plein vent.

Hauteur : 10 à 30 m, avec une petite moyenne indiquée à 15 à 20 m. Largeur : 10 m.

Assez résistant ou résistant à la sécheresse.

Racines profondes.

Résistant au vent.

Insensible à la graphiose (qui a tué presque tous les ormes, de la même famille).

Comestible : fruits (sucrés).

Semis

Semis

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semer au printemps en pleine terre.

Haut. Page ou article précédent. Millepertuis (...) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Millepertuis arbustif (hypericum x "Hidcote")

Après recherches, il semble que hypericum "Hidcote" (nom que l'on voit écrit le plus courament) soit originaire de deux parents (hybridation spontanée apparue dans les années 1950 au jardin du manoir d'Hidcote, en Grande-Bretagne) : hypericum calycinum et hypericum cyathiflorum ou hypericum cyathiflorum "Gold Cup". Il devrait donc s'écrire hypericum x "Hidcote". En plus, le « x », qui veut dire une hybridation entre deux plantes, a des synonymes : calycinum, hookerianum et patulum. Par conséquent, hypericum x "Hidcote" peut s'écrire de 4 façons différentes :

hypericum x "Hidcote" ;

hypericum calycinum "Hidcote" ;

hypericum hookerianum "Hidcote" ;

hypericum patulum "Hidcote".

J'ai vu aussi 2-3 fois hypericum hidcoteense "Hidcote", mais n'ayant trouvé aucune indication sur la provenance de ce nom, je n'ai pas prélevé de notes dans les sources correspondantes.

Haut. Page ou article précédent. Millepertuis à grandes fleurs (Hypericum calycinum, hypericum calycinum "Senior")

Millepertuis à grandes fleurs.

Photo de Sten (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble très bien en mini-haie... Attention à sa hauteur à l'achat, indi­quée à environ 50 cm mais que certaines sources font monter jusqu'à 1,50 m !...

Ou millepertuis rampant.

EMPLACEMENT : mini-haie (50 cm), bordure, pente, talus, pied de massif ou de haie...

Famille des hypéricacées, voire des clusiacées.

Plante couvre-sol.

Croissance rapide.

Accepte la sécheresse estivale.

Persistant, voire semi-persistant...

Mellifère.

Floraison : jaune d'or, juin à septembre, voire juin à août ou juin à octobre...

Plante stolonifère.

Hauteur : 20 à 60 cm, avec une moyenne généralement indiquée de 30 à 50 cm. Largeur : 50 cm à 1 m.

Attention danger : quelques rares sources, dont Wikipédia, la font monter jusqu'à 1,50 m ! Renseignez-vous bien à l'achat...

Plantes rhizomateuse.

Racines (rhizomes) traçantes.

Peut devenir envahissant.

Exposition : soleil, mi-ombre, accepte l'ombre.

Tous sols, frais, drainés, même caillouteux et calcaires. Sol léger, pauvre, sec...

Accepte un sol argileux.

Accepte le calcaire.

Etouffe les mauvaises herbes.

Maladies et parasites : rouille (fin d'été).

Rusticité : –14 à –16°C (5 sources) ; –20 à –23°C (5 sources).

Serait médicinale (1 source) : adoucissant, relaxant (calme et relâche les tissus), calmant, cicatrisant...

Altitude : jusqu'à 1200 m.

Haut. Page ou article précédent. Mimosa (acacia pravissima) : à voir...

Paraît-il le plus résistant au froid : –12°C. Port retombant. Fausses feuilles un peu piquantes. Croissance rapide. Hauteur 5 à 6 m. Bourgeons en août, décoratifs tout l'hiver. Floraison jaune, parfumée, février. Exposition soleil. Sol bien drainé. Abriter des vents dominants. Les jeunes sont à protéger (paillage, voile d'hivernage) car peu rustiques (–7°C).

Les mimosas n’aiment pas les températures supérieures à +15°C lorsqu’ils fleurissent.

D'autres mimosas résistants à voir

Il existe une très rare forme montagnarde du mimosa classique (acacia dealbata) réputée résister jsuqu'à –15°C : c'est acacia dealbata "Subalpina".

Acacia alpina : couvre-sol.

Acacia boormanii : hauteur 2,50 m à 3 m, largeur 2,50 m. Port érigé et compact. Feuillage très fin. Rusticité –10°C. Ne drageonne pas. Tous sols, même calcaires. Floraison jaune, parfumée, mars à avril. Persistant.

Acacia obliquinervia.

Acacia rubida : tolère plus le gel que "Subalpina".

Acacia pataczeki : tolère plus le gel que "Subalpina".

Le mimosa classique (acacia dealbata) voit ses branches geler en dessous de –8°C, mais il repart de souche et fait alors des pousses de 3 m dans la saison.

Haut. Page ou article précédent. Mimosa du Chili, azara (azara microphylla) : à voir...

Floraison : parfumée (vanille), février à mars. Rusticité : –12°C en situation abritée (le plus rustique des azaras). Persistant. Hauteur : 3 à 6 m...

Azara microphylla "Variegata". Floraison février à mars. Feuillage marginé d'ivoire.

Haut. Page ou article précédent. Mimulus, mimule (...) : A FAIRE

Absorbe le sel du sol et le stocke dans les feuilles et les tiges. Les Amérindiens l'utilisaient probablement comme substitut de sel. Comestible dans toutes ses parties, goût salé. Aime généralement un sol humide, voire très humide.

Mimulus aurantiacus. Hauteur : 60 cm à 1,20 m. Floraison orange, juin à octobre. Rusticité jusqu'à –10 à –12°C. Sol bien drainé.

Mimulus cardinalis, mimule cardinale ou mimulus écarlate. Hauteur environ 70 cm. Floraison rouge à gorge jaune, juin à septembre. Rusticité jusqu'à –10°C. Accepte un sol humide et même inondé.

Mimulus guttatus, mimulus tacheté. Hauteur 30 cm. Floraison jaune vif moucheté de brun-rouge, mai à juin. Rusticité –15 à –20°C. Bon couvre-sol.

Mimulus luteus, mimulus jaune. Hauteur 80 cm. Floraison jaune à taches pourpre, avril à juin. Rusticité jusqu'à –20°C. Accepte un sol lourd et argileux, peut même vivre sous 10 cm d'eau.

Mimulus ringens, mimulus bleu ou mimulus à fleurs entrouvertes. Hauteur 1 m. Floraison mauve, juin à août. Rusticité jusqu'à -15°C ; –30°C.

Haut. Page ou article précédent. Mirabilis longiflora (mirabilis longiflora) : à voir...

Plante basse et étendue. Floraison blanche à cœur rouge, très parfumée. Rusticité –15°C. Racine tubéreuse.

Les plus connues sont mirabilis jalapa (ou belle de nuit) et mirabilis longiflora.

Bien que les mirabilis soient essentiellement utilisées comme plantes ornementales, mirabilis expansa est une exception car elle est cultivée pour l'alimentation humaine (très grosse racine) et comme fourrage. Il n'y a aucun renseignement sur l'internet, c'est cette vidéo qui nous en dit le plus : https://www.youtube.com/watch?v=mLyXsMK2c_o.

Haut. Page ou article précédent. Miscanthus, eulalie, roseau de Chine (miscanthus sinensis "gracillimus")

Miscanthus sinensis "gracillimus".

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : haies, bord du jardin, berges.

Famille des poacées (anciennement graminées).

Croissance rapide.

Persistant (marescent : les tiges sèchent mais restent en place).

Bonne haie touffue.

Héberge insectes, oiseaux et petits animaux.

« Bois » de chauffage (tiges récoltées en fin d'hiver : elles peuvent servir de combustible sans avoir besoin d'une période de séchage).

Hauteur : 1,50 m (de 1 à 2 m).

Largeur : de 60 à 80 cm, jusqu'à 1 m.

Non mellifère.

Floraison (plumeaux) : depuis août jusqu'à décembre selon les sources.

En milieu naturel, les miscanthus poussent dans les marais, les flancs de montagne et les lisières forestières.

Excellent paillage.

Litière des animaux de ferme et domestiques.

Isolant en construction.

Eviter miscanthus x giganteus car c'est un hybride stérile et il ne se reproduira pas, même s'il fournit beaucoup plus de biomasse que les autres.

Biomasse importante.

Fourrage pour les ruminants.

Haut. Page ou article précédent. Molène blattaire, Herbes aux mites (verbascum blattaria)

Floraison jaune, juin à septembre. Bisannuelle. Persistant. Hauteur 60 cm à 1 m. Rusticité –20°C. Sol argileux à calcaire, moyennement riche. Médicinale. Favorise la petite faune. Fait fuir les mites et les blattes.

Haut. Page ou article précédent. M Molène, bouillon blanc (probablement verbascum thapsus, l'espèce la plus répandue naturellement...) [existe naturellement chez moi]

Molène bouillon-blanc.

Jeune molène bouillon-blanc chez moi.

EMPLACEMENT : jardin, zone de plantes médicinales, partout.

Famille des scrophulariacées.

Feuilles épaisses et duveteuses, très efficaces pour remplacer le PQ une bonne partie de l'année.

Mellifère (visitée par de nombreux insectes pollinisateurs).

Floraison : de juin à août-septembre.

Médicinale.

Hauteur : 1,50 m à 2 m.

Déteste les terrains lourds et humides.

Le duvet cotonneux des feuilles servait pour confectionner les mèches des lampes à huile.

Ses feuilles servaient à allumer les fours des boulangers.

Ses feuilles se fument en guise de tabac.

Autrefois, les feuilles étaient utilisées par les paysans qui en remplissaient leurs sabots pour les rendre plus confortables et se protéger du froid.

Autrefois, on enduisait ou trempait sa tige de (ou dans la) poix, de sébum, de graisse de bœuf ou de résine afin d'en faire une torche.

Pour confectionner une mèche de bougie, on se servait de la queue de ses feuilles.

Bisannuelle.

Persistant (selon beaucoup de sources). Caduc chez moi.

Les graines, toxiques, ont servi autrefois de « poison de pêche » : jetées dans l'eau dormante, elles étourdissent les poissons qui les mangent.

Les feuilles laineuses s'utilisent en cataplasme sur les rhumatismes.

En médecine vétérinaire, la molène guérirait la mammite. On ferait bouillir la plante et on laverait la mamelle avec cette décoction...

Semis

Semis

Récolter les graines en septembre. Semer les graines à la surface sans les enfouir car elles ont besoin de lumière. En avril, le semis se fera sous abri. Maintenir humide. Germination en 1 à 2 semaines. Les plantules seront repiquées en mai au jardin (toujours préférable qu'en automne dans ma région et dans un sol argileux à cause de la forte et permanente humidité hivernale).

Semis sous chassis froid en avril. Repiquage en place en septembre.

On sème les graines de mars à juin, où en septembre-octobre en pépiniere, à 20 x 20 cm l'une de l'autre. Elles ont besoin de froid pour germer.

Je n'ai rien trouvé d'autre !

Haut. Page ou article précédent. Molinie (molinia cærulea subsp. arundinacea) : à voir...

Molinia cærulea est divisée en deux sous-espèces, molinia cærulea ssp. cærulea, et molinia cærulea ssp. arundinacea qui est plus grande, plus robuste et plus larges. Elles se différencient par la couleur des fleurs et des feuilles en automne.

Les plus hautes plantes

Elles sont de la variété Molinia cærulea ssp. arundinacea.

Molinia cærulea ssp. arundinacea, molinie élevée : floraison juillet à novembre. Hauteur [des épis floraux ?] 1,50 m à 2,50 m.

Molinia cærulea ssp. arundinacea "Bergfreund" : floraison juin à novembre, très florifère. Hauteur [des épis floraux ?] 1,50 m à 1,80 m. Couleur d'automne « spectaculaires »...

Molinia cærulea [ssp.] arundinacea "Bergfund" [le même que "Bergfreund" ci-dessus ? Ça ne m'étonnerait pas ! Ces analphabètes sont capables de tout !...] : feuillage retombant en cascade. Hauteur du feuillage 60 à 80 cm. Hauteur des épis floraux 1,30 m à 1,50 m. Floraison violacée-rose de juin à octobre.

Molinia cærulea ssp. arundinacea 'Fontäne" : floraison : blanc-rosé, juin à octobre. Hauteur [des épis floraux ?] 1,40 m à 1,80 m. Les épis floraux s'inclinent petit à petit jusqu'à tomber en fontaine.

Molinia cærulea ssp. arundinacea "Karl Fœrster" : floraison juin à août. Hauteur des épis floraux 2 m. Hauteur feuillage 50 cm ; 1 m... Feuillage jaune paille en automne.

Molinia cærulea ssp. arundinacea "Transparent" : floraison brun clair, septembre à novembre, décorative tout l’hiver. Hauteur [des épis floraux ?] 1,80 m à 2 m. Feuillage retombant, jaune doré en automne. L'une des plus belle, même en hiver.

Molinia cærulea ssp. arundinacea "Windspiel" : feuillage très dense jaune clair en automne. Hauteur du feuillage 60 cm, hauteur des épis floraux 2,50 m.

Haut. Page ou article précédent. Molosperme du Péloponnèse, couscouil (molopospermum peloponnesiacum) : à voir...

Grande et majestueuse ombellifère des montagnes. Comestible (jeunes pousses crues en salade). Pousse spontanément sur les pentes rocheuses des Pyrénées, des Alpes du sud et des Cévennes. Hauteur 1 à 2 m, largeur 50 cm. Floraison blanche à jaune, juin à août. Feuillage décoratif. Exposition mi-ombre, tolère le soleil. Sol riche, frais, très bien drainé, mais accepte un sol pauvre. Vivace. Caduc. Rusticité –15°C.

Ne pas confondre avec l'angélique sauvage (à ne pas confondre elle-même avec l'angélique cultivée) ni avec aconit (toxique).

Haut. Page ou article précédent. Molucelle (molucella lævis) : à voir...

Ou clochette d'Irlande. Caduc. Hauteur 40 cm à 1 m. Tous sols assez bien drainés. Abriter des courants d'air et des vents froids. Attire les nématodes. Se ressème spontanément si elle se plaît.

Haut. Page ou article précédent. Monarde ponctuée (monarda punctata)

Monarde ponctuée.

Photo de manuel m. v. (Flickr) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Mellifère en été.

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales...

Ou millepertuis rampant.

Très peu de sources.

Famille des lamiacées.

Mellifère (attire abeilles et papillons).

Floraison : rose ponctué de jaune et de pourpre ou... jaune tachetée de violet aux bractées mauves ! (Wikipédia parle de feuilles colorées de rose qui entourent les véritables fleurs, ce qui expliquerait la différence de couleurs si Wikipédia dit vrai...), juin-juillet à septembre.

Comestible, boisson : feuilles séchées en thé.

Feuillage aromatique (parfum de thym et d’origan très apprécié en cuisine).

Les feuilles séchées peuvent s'utiliser dans des sacs parfumés.

Hauteur : 90 cm à 1 m.

Caduc.

Sol : tout sol (argileux ou calcaire) frais à humide, sec, humifère, drainé, léger, riche...

Accepte une sécheresse passagère.

Craint un excès d'humidité.

Couper les fleurs fanées pour prolonger la floraison.

Vivace.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Récolte (de tout ?...): juillet à septembre.

Médicinale : les Amérindiens l’utilisaient contre refroidissements, gastrites, problèmes de peau, inflammations des yeux, problèmes rénaux, maux de gorge, problèmes cardiaques, problèmes respiratoires. Diaphorétique, analgésique, sédative, fébrifuge.

Insecticide : propriétés répulsives similaires à celles de la citronnelle (odeur intense semblable à celle de l’encens, capable de détourner les mous­tiques).

Croissance moyenne à rapide.

Rusticité : –20°C.

Accepte une période de sécheresse.

Semis

Semis

Semis sous abri de mars à mai. Semer en godet sous abri lumineux, à 15 à 20°C. Couvrir peu les graines, tasser légèrement et maintenir humide jusqu’à la levée. Attendre 8 à 10 semaines avant repiquage. Repiquer lorsque les plants mesurent 10 cm.

Dans les régions à climat doux, on peut aussi semer en automne, de septembre à novembre.

Haut. Page ou article précédent. Mongette, dolique mongette (vigna unguiculata subsp. cylindrica) : à voir...

Hauteur : 60 cm. Gousses vert pâle contenant des graines de formes et de couleurs variées. Plante ramifiée au feuillage trilobé. Comestible. Exigeante en chaleur...

Ne pas confondre avec le dolique-asperge ou dolique-kilomètre (vigna unguiculata subsp sesquipedalis, à vérifier) : longueur 2 à 4 m. Nombreuses grappes pendantes de très longues gousses cylindriques.

Haut. Page ou article précédent. Monnaie du pape (lunaria annua) : à voir...

Hauteur 50 cm à 1 m. Mellifère. Floraison rose, avril à juin. Se ressème spontanément. Comestible (bien que très amère) : feuilles, boutons floraux, fleurs, fruits avant maturité, crus ou cuits.

Voir aussi la lunaire vivace...

Le genre Lunaria compte deux autres espèces :

• Lunaire vivace (lunaria rediviva) ;

• Lunaire arbustive (lunaria arboreus).

Haut. Page ou article précédent. Morelle de Balbis, tomate-litchi (solanum sisymbriifolium)

Morelle de Balbis.

Photo de Dick Culbert from Gibsons, B.C., Canada (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ne marche pas en haie défensive car gélive et caduque.

A cultiver au jardin, essayer aussi autour des fruits et légumes les plus dévorés par les limaces, comme les fraises...

EMPLACEMENT : jardin.

Elle est cultivée pour lutter contre les nématodes des pommes de terre. Ces vers microscopiques entrent dans les racines et détruisent les pommes de terre. La morelle de Balbis semble permettre l'éclosion des vers mais rendre impossible leur pénétration dans les racines, entraînant du coup leur mort et réduisant ainsi fortement leur population.

Famille des solanacées.

Hauteur : 1 à 2 m, avec une moyenne généralement indiquée « jusqu'à 1,50 m » (largeur : 1,20 m pour une hauteur de 1,50 m).

Plante épineuse : aiguillons orangés partout.

Légume-fruit craignant les gelées.

Floraison : grappes d'une dizaine de fleurs, blanches ou bleu clair, voire bleu violacé, juillet aux gelées.

Comestible : fruit (1 à 2 cm) acidulé-sucré, se consomme cru, cuit, en confiture, en jus de fruits, pleins de graines !).

Récolte : août à octobre ; septembre jusqu'aux gelées, quand les bogues s'ouvrent, quand le fruit est bien rouge et se détache facilement.

La fleur serait encore présente en novembre, et même en décembre...

Multiplication : semis en mars.

Attire les doryphores mais sans grandes conséquences.

Médicinale.

Tinctoriale.

Vivace non rustique cultivée comme une annuelle.

Habitat naturel : taillis, fourrés, maquis et garrigues.

Forme buissonnante et rampante, capable de s'enraciner au fur et à mesure de sa progression.

Toxique (feuillage).

Rusticité : –1°C ; jusqu'à –10°C...

Sol frais, riche, bien ameubli.

Exposition : soleil.

« Attention, les doryphores l'adorent ! » [donc, probablement à insérer dans la rotation des cultures...].

Se ressème souvent naturellement.

Serait utilisée en Afrique comme « repoussoir pour les chèvres » en bordure des cultures.

On peut la laisser courir au sol pour former un tapis autour des légumes afin de repousser les animaux.

Fruit rouge original de 30 à 40 grammes enveloppé dans une bogue épineuse comme celle de la châtaigne. Intérieur ne contenant que des graines, très pâteux, absence totale de jus. Grandes fleurs bleu pâle, bon goût mais sans aucun intérêt gustatif. Plant de 1 m à 1,20 m de hauteur, très épineux et agressif. Variété tardive. Une vraie vacherie. Les fruit rouges se consomment nature, cuits ou en confiture. Récolte mi-septembre.

Haut. Page ou article précédent. Douce-amère (morelle douce-amère ?) (solanum dulcamara) : à voir...

Toxique. Hauteur 1 m à 2,50 m. Floraison violette à cœur jaune proéminent, mai à septembre.

Haut. Page ou article précédent. Morelle faux-jasmin (solanum jasminoïdes) : à voir...

Plante grimpante. Rusticité –15°C. Le feuillage disparaît s'il gèle. Souche atteinte à –15°C. Croissance rapide. Plante grimpante (s'enroule). Hauteur (longueur) jusqu'à 10 m, largeur jusqu'à 6 m. Floraison mauve pâle, mai à octobre. Baies toxiques. Exposition soleil. Abriter des vents forts. Tout sol.

Solanum jasminoïdes "Album" Floraison blanche. Hauteur 6 m, largeur 6 m.

Solanum jasminoïdes "Aureovariegatum". Floraison blanche. Feuillage panaché vert et jaune. Hauteur 5 m, largeur 5 m.

Solanum jasminoïdes "Blue". Floraison bleu lavande. Hauteur 8 m, largeur 5 m.

Haut. Page ou article précédent. M Moringa (moringa oleifera)

Moringa.

Photo de J.M.Garg (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Cultivé à l'intérieur toute l'année, il pourra peut-être faire au moins des feuilles s'il ne fait pas de fruits...

Ou ananambo, neverdier.

EMPLACEMENT : intérieur, serre chauffée, véranda chaude, soleil et cha­leur...

Famille des moringacées.

Plante tropicale. Comme pour toutes les plantes de ces pages, les infos ci-dessous se rapportent à la culture en France, à condition bien sûr que les sources parlent bien elles-même de la culture en France, ce qui est loin d'être certain...

Hauteur : 10 à 12 m.

Croissance très rapide : jusqu'à 1 m par mois ; ou 3 m dès la première année...

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril à juin en Europe.

Feuillage au sommet des branches.

Fructification : très longues gousses brunes de 70 cm.

Comestible :

• Feuilles (très riches en vitamines, protéines, calcium, minéraux... ; plus riches que la plupart des légumes). Les feuilles peuvent constituer un aliment complet puisqu'elles contiennent deux fois plus de protéines et de calcium que le lait, autant de potassium que la banane, autant de vitamine A que la carotte, autant de fer que la viande de bœuf ou les lentilles, deux fois plus de vitamine C qu'une orange. Ne vous fiez pas à cette citation : vous connaissez les sources : chacune vous donnera des chiffres différents ! 100 g de feuilles fraîches apportent autant de calcium qu’un verre de lait, autant de fer qu’un steak, autant de vitamine C qu’une orange, autant de protéines qu’un œuf.

• Racines (condiment).

• Fleurs, jeunes fruits (cuits). Graines (huile).

• Fruits (cosses vertes dodues et dures mais encore tendres) : comme légumes. On consomme la chair tendre et les graines.

• Huile (huile de ben). De même qualité que l'huile d'olive, contient de nombreux éléments nutritifs (calcium, fer, vitamines A et C).

• Fleurs, jeunes gousses, rameaux, feuilles : comestibles après cuisson.

Récolte des feuilles : elle peut commencer dès 4 mois après le semis !

Médicinale :

• Feuilles (anti-inflammatoire, antioxydant) ; en usage externe et réduites en poudre, elles nourrissent la peau et les cheveux, et ont une action antiseptique ; elles permettent de lutter contre la malnutrition et ses maladies associées.

• Feuilles (fièvres grippales, douleurs musculaires et rhumatismales, maux de tête, infections urinaires, infections des oreilles et des yeux et de la peau, scorbut, cataracte. La consommation régulière augmente la lactation et prévient l’anémie chez les femmes.

Les feuilles du moringa peuvent jouer un grand rôle dans la santé de la mère, du fœtus et du nourrisson.

• Feuilles : on peut faire sécher les feuilles et les réduire en poudre (à faire et à conserver à l’abri du soleil qui détruirait la vitamine A). C'est un excellent complément alimentaire tant pour les enfants que pour les adultes.

• Feuilles et racines. Jus des feuilles fraîches ou racine écrasée (révulsifs, affections broncho-pulmonaires, antinévralgiques, tension artérielle, diabète, crise d’anxiété, diarrhée, dysenterie, inflammation du côlon).

• Racines (en infusion, luttent contre l’asthme, les inflammations et les douleurs articulaires. Elles auraient des vertus antidiabétiques).

• Fleurs : par exemple en tisane (qualité et production de lait chez les femmes allaitantes, problèmes urinaires).

• Fruits (gousses vertes crues) (vermifuges, problèmes du foie et de la rate, douleurs des articulations, malnutrition, diarrhée).

• Graines (on en extrait de l’huile pour ses propriétés cosmétiques (savon, parfum, onguents...) qui sont adoucissantes et nourrissantes, elles peuvent aussi purifier l’eau).

• Graines (antibiotiques, anti-inflammatoires : arthrite, rhumatismes, goutte, crampes, maladies sexuellement transmissibles, furoncles). Graines rôties et huile (stimulent la production d’urine, relaxantes, épilepsie, staphylocoques dorés).

• Huile (huile de ben) (hystérie, scorbut, prostate, vessie).

• Gomme dans l’écorce (assaisonnement de la nourriture, diurétique, astringente, abortive, asthme).

Ses graines donnent une huile (huile de ben) utilisée en cosmétique.

Supporte de fortes sécheresses (en terre donc sous les tropiques) grâce à une racine tubéreuse profonde.

Résiste bien à la sécheresse.

Peut se passer d'eau pendant plusieurs mois.

Doit être cultivé à l'intérieur (pièce chauffée, serre chaude, voire véranda).

N'aime pas les écarts de température entre le jour et la nuit.

Exposition : soleil et chaleur.

Sol : bien drainé, léger, sableux, très pauvre, normal à sec, neutre, fertile...

A besoin de beaucoup d’eau mais n’aime pas un sol détrempé. Apprécie un bord de canal de drainage ou l'endroit où on jette les eaux usées de la cuisine (Afrique).

Accepte facilement la taille, pratique pour la récolte des feuilles. Tailler à 1 ou 2 m chaque année pour avoir accès aux feuilles.

Vivace.

Caduc.

Rusticité : 0 à +5°C !

Engrais verts.

Le jus des feuilles pressées comporterait une hormone de croissance végétale, pouvant accélérer la pousse de 25 %.

Floculant biodégradable.

Pâte à papier.

Fourrage (bétail et basse-cour).

Bois utilisé. Bois tendre. Il ne peut servir pour la construction mais on peut en faire des clôtures, des treillis ou des poteaux (pas de poids important).

Bois de chauffage.

Peut servir en phytoépuration.

Tolère le calcaire.

Peut se cultiver en pot, ou plutôt « dans de grandes jardinières ».

Ecorce utilisée...

Les graines écrasées et les tourteaux issus de l’extraction de l’huile servent en Afrique à purifier l’eau de boisson et clarifier l’eau polluée et sale.

L'huile (huile de ben) issue des graines peut aussi servir pour graisser ou comme huile d'éclairage.

D'après Wikipédia... sous toutes réserves !

L'écorce de couleur gris blanchâtre est entourée par une épaisse couche de liège...

Mellifère (pollen et nectar)...

Floraison : entre avril et juin dans l'hémisphère Nord...

Les fruits et graines peuvent être mangés immatures (même après leur cuisson à l'eau, ils restent particulièrement riches en vitamine C)...

Les feuilles sont une bonne source de fer (mais on ne connaît pas son taux d'assimilation)...

Idéalement, il vaut mieux cultiver cet arbre dans les zones où la température est toujours supérieure à 10°C...

Dans un paragraphe, Wikipédia parle bien de moringa oleifera, mais dans la phrase précédente du même paragraphe, il parle de moringa oleracea ! Comment voulez-vous avoir confiance en ce site ? Il est aussi pourri par les analphabètes que les autres !

Semis

Semis

1

On peut faire pré-germer les graines dans un germoir ; elles devraient avoir germé au bout de 6 jours. Sinon les faire tremper 24 h dans de l'eau. Les semer ensuite dans un grand pot rempli de bon terreau bien drainant, à 1 à 2 cm de profondeur. Placer le pot au chaud (25 à 30°C !). Maintenir le terreau humide, mais jamais détrempé, pendant 3 semaines à 1 mois, jusqu'à ce que les graines lèvent.

2

Scarifier les graines sans toucher le germe. Semer dans un bon terreau. Placer à 25°C minimum. Conserver le terreau humide mais non détrempé.

3

Faire tremper les graines 24 h dans de l'eau tiède ; laisser les graines flotter si c'est le cas. Remplir des pots (10 x 10 cm [10 cm de large sur 10 cm de profondeur ?]) avec de la tourbe humidifiée. Enterrer les graines à 1 cm sous la surface. Arroser délicatement. Placer au chaud dans un lieu humide, à au moins 30°C !, par exemple dans une serre. Les graines germeront en principe 3 à 5 semaines après le semis.

Bouturage

1 Planter les boutures « au début de la saison des pluies ou à une période où le climat est doux »... [en France et en Europe, je dirais au printemps : il pleut encore beaucoup et il fait moins froid...].

Haut. Page ou article précédent. Moutarde des champs (sinapis arvensis) : à voir...

Famille des brassicacées. Floraison jaune, janvier à décembre ! Comestible (jeunes pousses, feuilles, graines). Médicinale (graines diurétiques). Engrais vert. Hauteur 20 à 60 cm. Altitude jusqu'à 1700 m. Sol basique (calcaire) et non humide.

Haut. Page ou article précédent. Muehlenbeckia (muehlenbeckia...) : à voir...

Famille des polygonacées. Vivace. Caduc. Hauteur (longueur) 10 cm à 5 m ! Floraison blanche discrète en juillet-août. Exposition soleil, mi-ombre. Rusticité –20°C. Sol léger et drainé. Croissance rapide.

Muehlenbeckia astonii. Semi-persistant. Floraison blanche, juin à juillet. Rusticité –15°C. Croissance rapide. Hauteur 2 m, largeur 2 m. Tous sols riches, drainés. Préfère une condition sèche. Accepte le vent. Se taille facilement. Nombreuses branches tortueuses, brun rougeâtre à orange, qui zigzaguent les unes entre les autres et forment une boule dense et entrelacée.

Les deux espèces principales vendues en France

Muehlenbeckia axillaris. Plante rampante ou retombante aux longues tiges raides.

Muehlenbeckia complexa Plante rampante ou grimpante aux très nombreuses tiges fines et entremêlées. Hauteur jusqu'à 4 m. Semi-persistant. Rusticité –10°C.

Haut. Page ou article précédent. Muguet en arbre (zenobia pulverulenta) : à voir...

Famille des éricacées. Floraison blanche, mai à juin. Vivace. Caduc. Hauteur 50 cm à 1 m. Rusticité –23°C. Exposition mi-ombre, ombre. Sol acide et léger, frais à humide.

Haut. Page ou article précédent. Muhlenbergia rose (muhlenbergia capillaris)

Muhlenbergia rose.

Photo de Michelle oshen (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas. A avoir absolument pour ses très beaux plumeaux roses.

Mais beaucoup de défauts : n'aime pas l'argile, à peine assez rustique, et a besoin d'eau « pour son développement », probablement en été, et de la séche­resse au moment de la floraison qui a lieu en automne, tout le contraire de chez moi...

Le planter dans un sol de sable et de gravier...

Ou muhlenbergie capillaire rose.

EMPLACEMENT : ombre, sous-bois...

Famille des poacées.

Rusticité : –7 à –16°C avec trois sources de –7 à –11°C et quatre sources autour de –15°C...

Hauteur : 30 cm à 1 m avec une généralité indiquant 60 cm à 1 m. Largeur : 40 à 90 cm avec une généralité indiquant 50 à 80 cm.

Croissance rapide.

Exposition : soleil.

N'aime pas l'ombre.

Floraison : rose, juin à octobre ; août à septembre ; septembre à no­vembre !...

Caduc ; semi-persistant ; mais trois fois plus de sources disent persistant...

Feuillage bronze en automne.

Sol très bien drainé, sec ou sec à frais, voire pauvre, léger, sableux ou caillouteux.

Sol indifférent...

Dans l'idéal, offrez-lui un sol frais pour son développement, et de la séche­resse au moment de la floraison.

Une protection contre l'humidité hivernale est recommandée sous climat humide et froid.

Accepte le calcaire.

Craint un sol argileux.

Craint l'excès d'humidité.

Supporte très bien la sécheresse.

Tolère les embruns.

Multiplication : division de la souche au printemps. Semis au printemps après 4 semaines de stratification à froid, en pots, sinon à l'extérieur si la température est supérieure à +10°C.

Vivace.

D'autres espèces (une seule source pour chacune)

Muhlenbergia capillaris "White Cloud". Identique à Muhlenbergia capillaris sauf floraison blanche.

Muhlenbergia dumosa. Hauteur : 1 m à 1,50 m. Rusticité :–8°C. Persistant. Soleil.

Muhlenbergia emersleyi.

Muhlenbergia lindheimeri. Hauteur : 1,40 m. Floraison érigée rose-pourpre, puis grise. Feuillage gris bleuté.

Muhlenbergia mexicana. Hauteur : 80 cm. Floraison pourpre, juillet à septembre. Soleil, mi-ombre. Sol sec. Rusticité : –10°C. Caduc.

Muhlenbergia reverchonii. Hauteur : : 80 cm. Floraison argentée, août à Noël. Soleil. Ultra rustique. Accepte un sol lourd mais pas argileux [ça existe, ça ?]. Accepte le calcaire.

Muhlenbergia rigens. Hauteur : 1,50 m en fleurs. Floraison arquée vert-gris, puis gris-jaune. Très résistante à la sécheresse.

Haut. Page ou article précédent. Mukdenia rossii (mukdenia rossii) : à voir...

Floraison : blanche, mars à avril. Hauteur : 40 cm. Caduc. Exposition : mi-ombre, ombre. Sol : frais et humide. Plante tapissante, couvre-sol.

Haut. Page ou article précédent. Mûre sans épine : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Mûrier (morus...)

J'ai toujours cru que c'était des fruits de mûrier noir que je glanais par ci par là, mais mantenant je doute...

Mûrier noir.

Mûrier noir.

Photo de Anastasija1984 (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Famille des moracées.

Comestible : fruits (frais ou séchés, boissons, confitures, eaux-de-vie, vin, vinaigre). Bien qu'étant devenu rare, le vin de mûres est toujours un délice.

Médicinale.

Bois utilisé (dense et résistant) : ébénisterie, marqueterie.

Hauteur : 10 à 15 m.

Caduc.

Rusticité :

• mûrier blanc : –20°C voire –30°C.

• mûrier noir : de –15 à –20°C, bien que deux sources ne lui attribuent que –10 et même –5°C.

• mûrier-platane : –15°C voire jusqu'à –20°C.

Abriter des vents froids en hiver.

Peut-être mellifère (peu de sources le disent)...

Floraison :

• mûrier blanc : d'avril à mai.

• mûrier noir : d'avril à juin-juillet.

• mûrier-platane : 60 % des sources disent d'avril à mai, 40 % disent de juin à septembre !...

Croissance :

• mûrier blanc : croissance rapide les premières années.

• mûrier noir : croissance lente.

• mûrier-platane : croissance semblant moyenne à rapide, avec plusieurs sources le disant à croissance rapide dans les premières années.

Redoute l'humidité stagnante des sols lourds en hiver.

C'est le mûrier blanc qui servait pour l'élevage des vers à soie.

Les fruits sont appréciés des oiseaux.

Le mûrier noir était autrefois planté près des poulaillers, les Anciens ayant remarqué que les volatiles en étaient friands.

Le mûrier-platane est souvent employé comme arbre d'ombrage, car son port en parasol forme une véritable tonnelle.

Racine traçantes (s'étalent à la surface).

Les trois principales sortes de mûrier et comment les reconnaître

Mûrier blanc (morus alba)

Cultivé pour ses feuilles (dont se nourrissent les vers à soie) et, plus rarement, pour ses fruits comestibles (très sucrés, noirs, blancs, rouges, jaunes...).

La feuille du mûrier blanc est ovale, peu échancrée au niveau du point d'attache du pétiole, lisse, même si parfois boursouflée.

Le pédoncule du fruit est long (parfois de la longueur du fruit). Les petites boules qui forment le fruit n'ont pas, ou très peu, de sortes de poils visibles. Le fruit est fortement attaché à l'arbre et très difficile à cueillir.

La floraison apparaît au printemps. Elle se compose de chatons jaunes.

Les fruits d'un blanc rosé mûrissent en juillet. Leur goût est fade.

Mûrier noir (morus nigra)

Donne des fruits rouge foncé, sucrés et acidulés. C'est le mûrier dont les fruits sont généralement les plus appréciés.

La feuille du mûrier noir est en forme de cœur, échancrée au point d'attache du pétiole, rugueuse.

Le pédoncule du fruit est quasi inexistant ou très court. Les petites boules qui forment le fruit on des "poils" nettement visibles et nombreux. Le fruit se détache facilement à maturité.

La floraison apparaît au printemps. Elle se compose de chatons verts, cylindriques, avec des fleurs minuscules.

Les fleurs sont des petits chatons jaune-vert, de 1 cm de long, apparaissent en mai-juin.

Mûrier platane, ou mûrier à feuilles de platane (morus kagayamæ, morus bombycis, morus platanifolia)

Il a des feuilles en forme de feuilles de platane, mais plus pointues.

Très utilisé pour l'ornement, les fruits sont comestibles.

La floraison apparaît en avril-mai. Elle se compose de chatons verdâtres.

Les mûres sont de petites drupes rouges puis noires à maturité.

Il semble même exister un « mûrier blanc à feuilles de platane » (morus alba "macrophylla") !...

Haut. Page ou article précédent. Mûrier kozo, mûrier à papier... (broussonetia kazinoki)

Mûrier kozo, mûrier à papier.

Photo de harum.koh (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je pourrai enfin avoir chez moi ces beaux mûriers à papier, avec des feuilles semble-t-il assez ressemblantes...

EMPLACEMENT : abrité du vent probablement...

Très peu de sources. Ne vous fiez pas à ces quelques notes !

Famille des moracées.

Rusticité : –15°C et plus bas ; –28°C...

Caduc.

Papier : avec l’intérieur de son écorce.

Hauteur : 3 à 4 m, voire seulement 2 m. Largeur : 2 à 3 m...

Port étalé.

Accepte la taille.

Racines profondes.

Feuillage décoratif.

Fruits (baies) comestibles (sans goût...).

Ses baies font le régal des poules.

Exposition : mi-ombre, ombre, tolère bien le soleil...

Sol : indifférent. Calcaire, drainant...

Apprécie les arrosages en été, qui le font pousser beaucoup plus vite.

Plante semblant drageonner un peu...

Textile : écorce (jadis, les fibres, bouillies dans de l’eau de cendres (potassique), devenaient d’une blancheur éclatante, elles étaient ensuite filées puis tissées).

Ne pas confondre

Avec le vrai mûrier à papier classique, broussonetia papyrifera, qui ne pousse que dans le Midi.

Haut. Page ou article précédent. Myosotis du Caucase (brunnera macrophylla)

Myosotis du Caucase.

Photo de proteinbiochemist (Flickr) (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas...

Attendre d'avoir des sous-bois avant d'en acheter. A moins qu'il pousse bien au soleil chez moi puisque je n'ai pas un climat du Midi... Je peux donc faire l'essai d'en acheter quelques-uns...

Aime les sols argileux.

Ou brunnère à grandes feuilles, buglosse de Sibérie.

EMPLACEMENT : ombre, sous-bois...

Peu de sources.

Famille des boraginacées.

Hauteur : 30 à 50 cm (largeur : 50 cm).

Il faut 2 à 3 ans aux touffes pour grossir et devenir spectaculaires.

Caduc.

Couvre-sol.

Mellifère.

Floraison : bleu vif, avril à mai.

Se ressème spontanément.

Sol riche (humifère), frais, même humide.

Adapté à un sol argileux.

Ne supporte pas un sol sec ni la sécheresse en été. Supporte la sécheresse à l'ombre.

Tolère un sol calcaire.

Ses racines doivent rester au frais.

Craint les chaleurs estivales.

Accepte bien les expositions froides.

Exposition : mi-ombre, ombre (soleil accepté en terre fraîche ou en région tempérée).

Rusticité : –20 à –30°C.

Résistant aux maladies.

Les grandes feuilles se développent et constituent des touffes denses s’étalant au moyen de drageons souterrains.

Vivace.

Ne pas confondre avec le myosotis ni avec le buglosse (anchusa).

Multiplication : semis spontané, division des plus grosses touffes (après la floraison ou en fin d’hiver).

Croissance rapide.

Plante rhizomateuse.

Haut. Page ou article précédent. Myrica cerifera, morella cerifera (...) : à voir...

Arbre à cire, cirier, myrte bâtard, lorette, piment aquatique, arbre à suif...

Semi-persistant. Feuillage vert sombre, résineux, odorant. Petits fruits couverts de cire qui est récoltée pour en faire des bougies parfumées. Rusticité –5°C ; usticité excellente... Tous sols ingrats secs ou humides. Hauteur 9 à 10 m. Teinture bleue avec les fruits. Fabrication de cire et de bougies « aromatiques » à odeur balsamique (1 kg avec 4 kg de fruits en les mettant dans l'eau bouillante et en récupérant la cire qui flotte). Feuilles et baies condimentaires. Thé très aromatique avec les feuilles.

Haut. Page ou article précédent. Myrique de Pennsylvanie (myrica pensylvanica) : à voir...

Hauteur 1,50 m à 2 m ; 3 m, largeur 3 m, exposition soleil ou mi-ombre, rusticité –15°C, sol normal drainé frais à humide et acide, floraison jaune février à mars ; avril à mai !..., caduc ; semi-persistant.

Il produit des baies recouvertes de cire blanche, elles sont persistantes tout l'hiver.

Très peu de sources : plante du Québec.

Haut. Page ou article précédent. Myrtillier arbustif, myrtillier américain (vaccinium corymbosum) : A FAIRE

Ou myrtillier américain, cultivé, hauteur 1,50 m à 2 m. Ne pas confondre avec le myrtillier sauvage (Vaccinium myrtillus) qui pousse dans les sous-bois et les landes de bruyère (hauteur 20 à 50 cm).

Floraison au printemps, fructification de juin à septembre selon la variété. Feuillage rouge en automne.

Caduc.

Il y a des variétés autofertiles, sinon il faut deux variétés différentes pour une meilleure fructification.

Soleil ou mi-ombre, sol très acide (pH 4 ou 5), surtout pas de calcaire. Très rustique.

Peut vivre plus de 50 ans.

Ne se taille pas.

Multiplication : par bouturage de tige ou par marcottage.

Les variétés cultivées sont des hybrides :

• "Bluetta", récolte dès fin juin.

• "Berkeley", récolte fin juillet.

• "Bluecrop" et "Jersey", récolte en août.

• "Darrow", récolte fin août à fin septembre.

Haut. Page ou article précédent. Myrtille ("spartan") : A FAIRE

EMPLACEMENT : forêt comestible (2 m de haut)...

Haut. Page ou article précédent. Nandina "firepower", bambou sacré, bambou céleste (nandina domestica "firepower")

Nandina domestica "firepower".

Photo de Wouterhagens (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

1. Pied des haies côté sud, où il sera probablement très utile pour combler les vides au pied des arbustes.

2. Vu sa taille, je pourrai aussi le cultiver en planche dans un agrandissement. D'autant que, avec ses belles couleurs, il embellirait le terrain la moitié du temps.

Pour l'instant, ils sont tous les 4 persistants sur la terrasse à l'ombre.

Attention : j'ai 3 nandina domestica "firepower" et 1 nandina domestica, qui n'a pas les mêmes caractéristiques (hauteur 2 m, baies rouges décoratives en automne) et qu'il faudra planter ailleurs.

EMPLACEMENT : pied des haies (environ 60 cm).

Famille des berbéridacées.

Toxique.

Persistant, voire semi-persistant.

Hauteur : de 50 à 60 cm, quelques rares sources montent jusqu'à 80 cm à 1 m.

Largeur : aussi large que haut sinon plus large.

Pas de floraison ni de fructification pour ce cultivar semble-t-il...

Croissance lente.

Rusticité : –15°C, quelques sources allant de –10 à –20°C.

Beau feullage rouge une bonne partie du temps.

A abriter des vents froids.

Feuillage vert : cuivré au printemps, rouge-orangé à l'automne.

Pousse très bien en pot.

Caractéristiques principales de l'espèce type nandina domestica : feuillage prenant aussi de très belles cou­leurs ; plante dioïque ne fructifiant (baies rouges toxiques et décoratives en automne et souvent jusqu'en hiver) que sur pied femelle et en présence d'un pied mâle ; hau­teur 1,50 m à 2 m ; lar­geur 1 à 2 m ; peu rami­fié ; médicinale.

Haut. Page ou article précédent. Nashi (pyrus pyrifolia)

Nashi.

Photo de neepster (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Avec les autres poiriers pour la pollinisation croisée.

Ou pomme-poire, poire asiatique, poire japonaise ou du Japon, poire cristal, poire des sables.

EMPLACEMENT : avec les autres poiriers.

Ce n'est ni un hybride douteux ni un OGM : c'est simplement une variété de poirier mais poussant en Asie.

Son nom latin complet semble être en vérité pyrus pyrifolia var. culta, donnant les fruits de consommation. Pyrus pyrifoliasemble être la version sauvage qui donnerait des fruits petits, durs et granuleux...

Famille des rosacées.

Attire et nourrit de nombreux insectes pollinisateurs.

Floraison : blanc-rosé, mars ; avril ; généralement en mai...

Fleur autostérile, mais un poirier classique peut servir de pollinisateur ("William" est le meilleur).

Il a l’aspect de la pomme, et le goût de la poire.

Comestible : fruit (juteux, riche en vitamine C, vitamine K, potassium, fibres, antioxydants). Se consomme, cru ou cuit. Cependant une forte consommation de fruits crus peut entrainer des désordres intestinaux.

Généralement auto-stérile (a besoin d'un pollinisateur pour une bonne pollinisation ; les meilleurs sont Pyrus pyrifolia "Shinseiki" (autofertile) et le poirier "William".

Grande abondance de fruits.

Le nashi fait d’excellentes conserves de fruits.

Récolte : juillet à octobre selon les variétés ; août à septembre...

Feuillage jaune, orange puis rouge à l'automne.

Caduc.

Hauteur : 3 à 5 m (jusqu'à 15 pour la forme sauvage).

Rusticité : –15°C (deux sources descendant jusqu'à –19 et –20°C).

A besoin de froid pour bien fructifier.

Sensible au vent.

Exposition : soleil.

Tous sols, de sablonneux à argileux, drainants, profonds, légers, humifères, non calcaires.

Supporte la sécheresse dès qu’il est bien enraciné.

Les branches peuvent casser sous le poids des fruits si elles ne sont pas soutenues.

Multiplication : généralement greffage. Semis (stratification des graines durant l'hiver, ne fructifie qu'au bout de quelques années...).

A besoin d'un autre nashi d'une variété différente, ou d'un poirier commun, pour une bonne pollinisation.

Maladies : carpocapse, pucerons, tavelure, oïdium, araignées rouges, hoplo­campes, feu bactérien, moniliose.

Certains cultivars connus tels que "Kumoï" ou "Nijisseki" sont interdits de culture en France en raison de leur grande sensibilité au feu bactérien.

Floraison exposée aux gels de printemps.

Tuteurer contre le vent lors de ses premières années.

Protéger du vent.

Les poiriers sauvages, dans les bois clairs ou en lisière de forêts, se développent toujours aux côtés d’un chêne, à 2 m de distance maximum [parlent-ils des nashis sauvages ?, parce que si ce ne sont que les poiriers sauvages, ça n'a aucun rapport avec les nashis, non ?...].

Le nashi peut également être conduit de plein vent [mais puisqu'il ne supporte pas le vent !...]. La taille de formation permet d’obtenir des charpentières robustes, réalisée entre octobre et mars.

Peut être taillé et mené comme un pommier (branches maintenues à l’horizontale).

Il peut être utile de ne supprimer quelques fruits quand ils sont trop nombreux pour permettre aux autres de se développer plus facilement.

Médicinale : digestion, diurétique, toux, production de globules rouges, bénéfique pour le métabolisme, soigne les troubles digestifs et urinaires.

Quelques cultivars

Pour l'instant, ces notes sont brutes de copié-collé. Je n'ai encore ni rassemblé les notes sur le même cultivar, ni corrigé l'orthographe.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Variété avec des fruits de bonne qualité à peau dorée. Il est assez résistant à la tavelure. Japon, 1890, forme ronde légèrement aplatie. Chair sucrée, bonne qualité gustative, maturité entre mi et fin septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Originaire du Japon, 1860. Sucré, de bonne qualité gustative. Maturité : fin août à septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Résistant à la tavelure, fruit de forme globuleuse, épiderme bronzé à brun orangé avec des lenticelles, production forte, cueillette fin août, calibre moyen à gros (200 à 250 g), très bonne qualité gustative, chair sucrée, ferme avec un arome caractéristique.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". De forme légèrement aplatie. La chair est sucrée, de bonne qualité gustative. Sa récolte est tardive, il arrive à maturité entre mi et fin septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Forme ronde, légèrement aplatie, peau couleur bronze. Parfumé, presque musqué. Maturité : fin août à septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Fruits ronds un peu aplatis de moyen à gros calibre, à l’épiderme bronze doré marqué de lenticelles blanches. Ils sont matures en septembre, parfumés et sucrés, de bonne qualité gustative. Cette variété est résistante à la tavelure et a une longue durée de vie.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Maturité fin août à début septembre, fruit à peau dorée et à chair sucrée, bonne qualité gustative.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Maturité entre mi-août et début septembre, chair juteuse, bonne qualité gustative, bon pollinisateur.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Epiderme doré à maturité, chair juteuse, bonne qualité gustative, bon pollinisateur. Maturité : début septembre à décembre.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Fruits juteux de bon calibre, à épiderme bronze et lenticelles blanches, matures fin août début septembre.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Fruit de forme globuleuse, épiderme bronzé doré avec de grosses lenticelles, arbre vigoureux et productif, maturité août, bon calibre (200 à 250 g), très bonne qualité gistative, chair douce, juteuse et parfumée.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Japon, 1972, épiderme de couleur bronzé avec lenticelle blanche, texture juteuse, maturité mi-août/début septembre.

Pyrus pyrifolia "Hosui". C'est une des variétés les plus cultivées. C'est un très bon pollinisateur. Les fruits à peau bronze sont de bonne qualité.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Epiderme bronzé, une texture juteuse et arrive à maturité mi-août/début septembre.

Pyrus pyrifolia "Kikusui". Nashi rond de taille moyenne, croquant et juteux, productif, taille de l’arbre moyenne, se conserve bien.

Pyrus pyrifolia "Kikusui". Fruits juteux et croquants. Cette variété est très productive et se conserve bien. Arbre fruitier de taille moyenne.

Pyrus pyrifolia "Kimizuka". Fruits bronze de gros calibre, sucrés et juteux, matures en août. Variété très productive.

Pyrus pyrifolia "Kimizuka". De forme globuleuse, épiderme bronzé, variété précoce, récolte fin juillet, production forte, calibre moyen à gros (200 g), bonne qualité gustative, chair ferme et sucrée.

Pyrus pyrifolia "Kimizuka wase". Fruit de taille moyenne, de bonne qualité gustative. Maturité : mi-aout.

Pyrus pyrifolia "Kosui". Fruit de forme ronde, coloration bronze doré, cueillette mi-août, arbre de forte vigueur, calibre moyen (170 à 200 g), très bonne qualité gustative, chair tendre, sucrée, juteuse, très appréciée par les Japonais.

Pyrus pyrifolia "Kosui". 1959, le plus répandu au Japon, maturité fin août.

Pyrus pyrifolia "Kosui". Le plus répandu au Japon. Il produit de gros fruits ronds à l'épiderme roux et à la chair blanche, juteuse et parfumée arrivant à maturité fin août.

Pyrus pyrifolia "Kosui". Fruits ronds de calibre moyen à épiderme bronze, sucrés et tendres, matures à la fin du mois d’août. Variété de forte vigueur. C’est la variété la plus répandue au Japon, très productive et bonne pollinisatrice.

Pyrus pyrifolia "Kumoi". Fleur très blanche, fruit rond de couleur brun-doré, avec petit point blanc, chair croquante, bien sucrée.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Grand fruit verdâtre avec des taches brunes. Le fruit est d’excellente qualité. L’un des meilleurs fruits de garde. Mûrit à la mi-septembre. Sucré, croquant, chair juteuse. Maturité : septembre à novembre.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Gros fruit d’excellente qualité. Maturité : septembre à novembre.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Japon, 1927.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Gros fruits jaunes sucré à maturité tardive, septembre à octobre. Il aime les sols frais, la bonne terre de jardin.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Japon, 1898, le nom signifie « XXe siècle », aussi écrit Nijusseiki.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Variété autofertile avec des fruits à chair jaune sucrée.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Autofertile, productif, chair blanche, saveur sucrée avec une pointe acidulée très rafraîchissante. Maturité : septembre, se conserve jusqu'à fin janvier.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Autofertile, maturité vers fin aout, fruit à chair jaune et sucrée.

Pyrus pyrifolia "Nijiseiki". Arbre de vigueur moyenne, à port érigé, productif. Le fruit est vert à jaune-verdâtre, l’épiderme est lisse avec quelques lenticelles. Le calibre est moyen, 250 à 400 g. La chair est blanche, ferme, croquante, très juteuse. Sucré, avec une pointe acidulée très rafraîchissante. Bonne à très bonne qualité gustative, elle se conserve longtemps (environ 5 mois dans de bonnes conditions).

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Fruits à chair jaune sucrée, matures fin août / début septembre. Variété autofertile.

Pyrus pyrifolia "Shinko". Excellent fruit, gros et rond, il affectionne les climats chauds. Bien productif. Maturité : octobre à décembre.

Pyrus pyrifolia "Shinko". Auto-stérile, chair fine, se conserve bien.

Pyrus pyrifolia "Shinko". Fruits à épiderme bronze et à chair fine, de bonne conservation, matures à la mi-septembre.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Originaire du Japon, 1945, le nom signifie « Nouveau siècle ». Variété autofertile, bon pollinisateur, fruit rond sucré et juteux à épiderme jaune.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Autofertile. Un des plus connus en france, il sert aussi de pollinisateur. Fruit de taille moyenne à peau jaune, chair croquante. Maturité : début août à septembre.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Fruits jaunes ronds et lisses.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Autofertile, maturité vers la mi-août, peau vert-jaune, chair juteuse et moyennement sucrée, aussi utilisé comme pollinisateur.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". De forme ronde, à l'épiderme lisse vert-jaune et à la chair juteuse et sucrée. Il arrive à maturité début août.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Variété autofertile, à fruits vert-jaune très juteux et moyennement sucrés. Il est assez résistant à la tavelure et est un bon pollinisateur.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Japon, 1945, forme ronde, épiderme lisse vert-jaune, chair juteuse et sucrée, aussi utilisé comme pollinisateur, maturité début août.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Fruit de forme globuleuse à aplatie, épiderme vert jaune lisse, arbre de vigueur moyenne, maturité fin août, calibre assez gros (200 à 250 g).

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Fruits de bon calibre, lisses vert-jaune sucrés, matures au début du mois d’août. Variété résistante à la tavelure et autofertile, de vigueur moyenne.

Pyrus pyrifolia "Shinsui". Variété de bonne qualité avec des fruits à peau jaune et à chair très juteuse.

Pyrus pyrifolia "Shunsui" ou "Shinsui". /a meilleure variété, juteux, moyennement productif, maturité au début du mois d’août en zone méditerranéenne.

Pyrus pyrifolia "Shunsui" (ou "Shinsui")". Fruits juteux et parfumés de 6 centimètres de diamètre, matures entre août et septembre. Cette variété est considérée comme la meilleure bien qu’elle soit moyennement productive. Il se plaît en sol relativement frais et profond, peu calcaire. Sa floraison est tardive, apparaissant vers le mois d’avril.

Pyrus pyrifolia "Tsu Li". Nashi ovale de taille moyenne à large, auto-stérile, à polliniser par Ya li.

Pyrus pyrifolia "Tsu-li". Pollinise "Ya-li". Gros fruit à peau verte marqué de point brun. Longue durée de conservation : 6 à 8 mois. La qualité gustative du fruit s'améliore avec la durée de stockage. Maturité : septembre.

Pyrus pyrifolia "Tsu li". Fruit piriforme de bonne qualité gustative, les fruits sont mûrs en septembre et se conservent longtemps (6 à 10 mois). La qualité gustative du fruit s’améliore avec la durée de stockage. "Ya-li" et "Tsu-li" se pollinisent mutuellement. Maturité : septembre.

Pyrus pyrifolia "Ya Li". Gros fruit, arbre vigoureux et productif, autostérile.

Pyrus pyrifolia "Ya Li". Fruits de gros calibre, variété auto-stérile, vigoureuse et productive.

Pyrus pyrifolia "Ya-li". Pollinise "Tsu-li". Arbre vigoureux, le plus planté en Chine. Fruit piriforme à peau jaune de très bonne qualité gustative. Maturité : septembre, se garde jusqu'à février.

Pyrus pyrifolia "Ya li". Arbre vigoureux qui a un beau feuillage rouge en automne. Fruit de taille moyenne, piriforme. Bonne à très bonne qualité, moyennement sucré et acidulé. "Ya-li" et "Tsu-li" se pollinisent mutuellement.

Pyrus pyrifolia "Ya Li". Gros nashi, vigoureux et productif, auto-stérile.

Haut. Page ou article précédent. M Néflier commun (mespilus germanica)

Néflier.

Photo de Andrew Dunn (CC BY-SA 2.0).

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Famille des rosacées.

Mellifère.

Floraison : de mai à juin.

Caduc.

Hauteur : de 3 à 6 m.

Largeur : à peu près aussi large que haut.

Comestible : fruits (les nèfles, qui se consomment blettes : crues, cuites, en tartes, clafoutis, gelée, liqueur, vin de nèfles, pâtes de fruits, limonades).

Plante monoïque (fleurs mâle et femelle sur le même plant). Autofertile.

Bois utilisé (très dur) : manches d'outils, bâton de marche.

Aime les situations ensoleillées pour fructifier.

Fruit très apprécié des oiseaux.

Croissance moyenne à lente.

Médicinale.

Parfois épineux.

Supporte le calcaire. Tolère mal les sols argileux, secs ou calcaires...

Vit naturellement dans les fourrés, haies, forêts.

Haut. Page ou article précédent. M Néflier du Japon, bibacier, loquat (eriobotrya japonica)

Néflier du Japon.

Photo probablement de B.navez (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A part que ses fruits semblent très bons, il n'a que des défauts : pas de sol argileux, ni humide, semble craindre les grands vents, beaucoup de soleil pour faire murir les fruits, et même pas assez rustique. Le plus raisonnable serait de ne pas en avoir !

En tout cas il poussera sans doute (en arrangeant la terre) mais ne fera sans doute jamais de fruits... ou alors comme à Autun (voir commentaire) !

EMPLACEMENT : zone des fruitiers, haie, isolé.

L'un des trois arbres fruitiers persistants qui peuvent pousser en France (avec l'arbousier et l'éléagnus).

Famille des rosacées.

Comestible : fruits (les « bibaces », riches en calcium, potassium, vita­mines ; crus (bien mûrs) ou cuits (gelée, confiture), acidulés ou acides, juteux, sucrés, 4 ou 5 gros noyaux ou pépins très toxiques : acide cyanhydrique).

Feuille consommées en tisane.

Feuillage décoratif toute l'année.

Résiste bien au vent. Redoute les vents froids. Abriter des grands vents...

Ne supporte pas les embruns.

A besoin de beaucoup de soleil pour bien fructifier.

Sol humifère, profond, bien drainé, fertile.

N'aime pas les sols humides.

N'aime pas les sols argileux, lourds et compacts.

Accepte le calcaire.

Croissance lente à rapide (deux sources disent plus ou moins lente, trois sources disent plus ou moins rapide)...

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

A bien protéger du froid.

Rusticité : il y a une moyenne vers –8°C à –15°C (protéger d'un voile d'hiver­nage les premiers hivers).

Mellifère (nectarifère).

Floraison : parfumée, blanche, novembre-décembre à janvier-février (ce qui empêche souvent la fructification au nord de la Loire) ; les fleurs gèlent dès –3, –5 ou –7°C.

Fructification : avril à mai ou mai à juin ; ses fruits gèlent à –5°C.

Exposition : soleil.

Vivace.

Hauteur généralement indiquée : 4-5 m à 7-8 m (les sources allant de 3 à 10 m).

Plus large que haut.

Persistant.

Arroser en été pour l'aider à former ses boutons à fleurs.

Ne craint ni les maladies ni les prédateurs.

Peut se cultiver en grand bac et se rentrer en hiver.

Plusieurs néfliers du Japon ont été semés à Autun (Saône-et-Loire) en 1986. Certains ont poussé. Ils fleurissent chaque année en décembre mais ne font jamais de fruits à cause du climat trop rude. Mais, en juin 2014, année pendant laquelle l'hiver a été doux, un des néfliers du Japon a donné des fruits pour la première fois. On peut donc constater qu'un néflier pourra sans problème faire des fleurs chez moi mais ne fera probablement jamais de fruits.

Variétés

Eriobotrya japonica "champagne" : fruit en forme de poire et à chair blanche.

Eriobotrya japonica "early red" : fruit de rouge orangé.

Eriobotrya japonica "peluche" : fruit jaune pâle à saveur très douce.

Eriobotrya japonica "tanaka" : gros fruits ovale à chair jaune.

Haut. Page ou article précédent. Némopanthe mucroné (ilex mucronata ou nemopanthus mucronatus)

Source québécoise. Arbuste ligneux d'Amérique du Nord, hatibat naturel : lieux humides, rusticité : zone 3, fructification rouge-doré spectaculaire, croissance lente, exposition soleil ou mi-ombre, maladies et parasites : non, sol acide humide à très humide, plante dioïque, multiplication par boutures à talon ou par semis dès la maturité des fruits.

Haut. Page ou article précédent. Nérine (nerine bowdenii)

C'est la nérine la plus connue, la plus florifère et la seule qui soit vraiment rustique. Hauteur 50 cm. Floraison rose, septembre à octobre. Au soleil et à l'abri du vent. Rusticité bulbes –12°C.

Nerine bowdenii "Pink Triumph". Floraison rose argentée.

Nerine bowdenii "Patricia". Floraison blanche et rose.

Nerine sarniensis. Floraison rouge.

Haut. Page ou article précédent. M Nerprun alaterne (rhamnus alaternus)

Nerprun alaterne.

Photo de tato grasso (CC BY-SA 2.5).

EMPLACEMENT : côté sud des haies hautes (3 à 5 m de haut).

Famille des rhamnacées.

Mellifère.

Floraison : de mars à avril.

Persistant (certains cultivars sont caducs).

Attire oiseaux, papillons et abeilles.

Toxique, dont les fruits.

Médicinale.

Bois utilisé (ébénisterie).

Tinctoriale : jaune (écorce).

Moyennement rustique : généralement indiqué à –12°C, certaines sources allant de –7 à –15°C.

Craint les grands froids et la neige.

Aime les milieux chauds, secs, ensoleillés.

Aime les sols calcaires.

Supporte la sécheresse.

Plante dioïque (fleurs mâles et femelles sur des plants différents).

Hauteur : de 3 à 5 m.

Croissance lente.

Peut devenir envahissant.

Haut. Page ou article précédent. Nigelle cultivée, cumin noir (nigella sativa)

Nigelle cultivée.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Encore une plante de plus qui pue l'anis !...

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales.

Ou nigelle aromatique, quatre-épice, toute-épice, herbe aux épices, cheveux de Vénus, barbe des capucins, patte d’araignée, barbiche, cheveux d’ange.

Peu de sources.

Famille des renonculacées.

Hauteur : 20 à 40 cm ou environ 60 cm... (largeur : 20 à 40 cm).

Exposition : soleil.

Floraison : blanche ou bleutée, bleu pâle, mai à août.

Fructification : la graine mûrit au mois d'août. Quand les capsules sont brunes, les battre dans un sac puis nettoyer au vent.

Récolte (des graines ?) : août à septembre.

Fleurs et fruits très décoratifs.

Rusticité : +5 à 0°C ! ; –20°C...

Annuelle.

Caduc.

Croissance rapide.

Comestible (aromatique) : graines (épice : le cumin noir, goût anisé, piquant et poivré).

Consommer en petite quantité (sans danger) à cause d'une potentielle toxicité à plus haute dose.

Médicinale : huile antiseptique. Les graines sont utilisées contre la digestion difficile, la migraine et le rhume.

Nombreuses vertus dites « traditionnelles », mais ne comprenant pas le sens précis de ce mot « traditionnelles » en ce qui concerne les vertus médicinales d'une plante, je préfère ne rien dire de ces vertus « traditionnelles » pour être sûr de ne pas dire de bêtises et ne pas induire en erreur ou susciter de faux espoirs.

Tous sols, frais et bien drainés, voire aussi légers, riches.

Se ressème spontanément.

Multiplication : semis au printemps ou en automne.

Maladies et parasites : peu sensible.

Semis

Semis

1

Semis direct au printemps ou à l'automne. Maintenir le semis humide.

2

Semis direct, en ligne ou à la volée, d'avril à juin. Eclaircir à 20 x 40 cm.

3

Semer en ligne en pleine terre dans une terre fine, à partir de mi-avril.

4

Semer en place en mars-avril. Placer à la lumière et maintenir humide. Chaleur entre 21 et 25°C. Durée de germination : quelques jours à quelques semaines.

Haut. Page ou article précédent. M Noisetier, coudrier (probablement corylus avellana, l'espèce la plus répandue naturellement...) [existe naturellement chez moi]

Noisetier.

Photo anonyme (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : haies hautes, forêt comestible, forêt.

Famille des bétulacées.

Hauteur moyenne : de 4 à 6 m.

Mellifère (en tout cas : nourrit les abeilles en hiver).

Floraison : de décembre-janvier à mars-avril. Pollinisation par le vent.

Comestible : noisettes (huile, pâte) et chatons (trempés dans du chocolat fondu et laissés à refroidir ; les essayer en beignets...). La noisette est encore plus énergétique que la noix.

Croissance rapide.

Abrite et nourrit la faune sauvage.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant) et autostérile (il faut deux plantes de variété différentes et aux floraisons compatibles pour la reproduction).

Rejette de souche.

Arbuste multigaule (composé de plusieurs petits troncs).

Bois facile à tailler, flexible et résistant.

Le noisetier est fort utile dans les jardins pour servir de clôture rustique, fournir des rames, des manches d'outils, tresser des plessis... Il fournit un bois facile à tailler, flexible et résistant, utilisé autrefois en vannerie, en tonnellerie et pour fabriquer des cannes. Les sourciers utilisent des baguettes de coudrier pour détecter la présence de l'eau.

Ennemi principal : le balanin (célèbre insecte creusant l'écorce de la noisette et dont la larve dévore le fruit, il abîme également les châtaignes).

Héberge le puceron jaune du noisetier. Il ne s'attaque pas aux autres arbres fruitiers et sert de garde-manger à toute une population d'auxiliaires actifs contre les autres parasites des vergers.

Médicinale.

Aime les sols humides. Accepte les terrains calcaires.

Racines superficielles.

Les racines du noisetier vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe.

Caduc.

Autrefois, ses feuilles étaient fumées à la place du tabac.

Huile : parfumerie, cosmétique, savon.

Haut. Page ou article précédent. Noisetier du Japon (corylopsis pauci­flora) : à voir...

Floraison : jaune, mars à avril. Vivace. Caduc. Hauteur : 2,50 m à 3,50 m. Rusticité : –15°C. Exposition : mi-ombre. Sol toujours frais. Abriter des vents forts.

Voir aussi

Noisetier d'hiver (corylopsis spicata. Floraison : jaune, février à mars. Vivace. Caduc. Hauteur : 1,50 m à 2 m. Rusticité : –28°C. Exposition : soleil, mi-ombre. N'aime pas le calcaire. Feuillage jaune doré en automne.

Noisetier d'hiver parfumé (corylopsis glabrescens). Floraison : jaune, février à mars ou mars à avril... Vivace. Caduc. Hauteur : jusqu'à 5 m. Rusticité : –28°C. Exposition : soleil, mi-ombre. Sol toujours frais.

Haut. Page ou article précédent. Noisetier des sorcières jaune (hamamelis x intermedia "Westerstede")

Noisetier des sorcières "pallida".

Hamamélis x intermedia "pallida".

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : haies (3 à 4 m de haut), devant la maison (pour les fleurs), lisières de forêts.

Floraison : hiver, dès que la température s'élève au-dessus de 0°C. De janvier-février à mars. Peut-être dès décembre.

Hauteur : 3 à 5 m.

Sol sec à très sec semble-t-il...

Croissance assez lente.

Caduc.

Des cultivars

Hamamelis x intermedia "Diana". Floraison la plus rouge des hamamélis, hiver.

Hamamelis x intermedia "Jelena". Floraison rouge-orangé, janvier à mars.

Hamamelis x intermedia "Orange Beauty". Floraison jaune-orangé, hiver.

Hamamelis x intermedia "Primavera". Floraison jaune clair, hiver.

Voir aussi

Hamamelis mollis "Pallida". Floraison jaune, parfumée, janvier à mars.

Haut. Page ou article précédent. Noline, herbe aux ours (...) à voir...

Plantes des zones arides et sèches. Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents). N'aime pas un sol argileux. Apprécie les rocailles, le soleil et la chaleur.

Les noline produisant un stipe (tronc) sont peu rustiques (–5 à –10°C). Celles ne produisant pas de stipe sont plus rustiques (–15 à –20°C).

Nolina bigelovii. Hauteur 2 m. Largeur 1,50 m. Hampe de fleurs crème. Rusticité –15°C. Tout sol, bien drainé. Très résistante à la sécheresse.

Nolina excelsa, grande noline. Rusticité –15°C, et un peu plus loin dans la page : –12°C...

Nolina greenei. « C'est sans doute l’une des plus résistantes au froid. »...

Nolina hibernica (anciennement Nolina "La Siberia"). Hauteur 3 m. Largeur 1,20 m à 1,50 m. Floraison blanche, juin à septembre. Rusticité –15°C. Paraît-il la plus rustique... Tout sol, bien drainé, plutôt sec. Ses feuilles « sont de véritables lames de rasoir ». A voir si elle est utilisable en haie défensive.

Nolina matapensis. Hauteur 60 cm à 1 m. Hampe de fleurs crèmes jusqu'à 3 m, avril à septembre. Rusticité –15°C.

Nolina microcarpa. Hampes de fleurs mai à juin. Rusticité : « Cette espèce est apte à résister à des températures hivernales très basses. »...

Nolina nelsonii, noline bleue du Mexique. Hauteur 5 m. Largeur 2 m. Floraison blanche, mai à juillet. Rusticité –10°C, et un peu plus loin dans la page –15°C !... Tout sol, calcaire, drainé, sec. Feuillage argenté. Résistant aux vents froids. Résistant à la sécheresse.

Nolina nelsonni. Hauteur 2 m. Largeur 1,50 m [ne vous y trompez pas : malgré les différences de nom et de hauteur, c'est la même plante que ci-dessus !]. Floraison crème, juin à juillet. Rusticité –18°C. Tout sol, bien drainant.

Nolina parviflora, noline arbustive. Hauteur 4 m. Largeur 2 à 3 m. Floraison blanche, avril à mai ; été... Rusticité –15°C. tout sol, léger, bien drainé. Ne supporte pas les pluies hivernales.

Nolina texana. Hauteur 60 cm. Floriason blanche. Rusticité –18°C. Rejette abondamment de souche.

Haut. Page ou article précédent. M Noyer (juglans regia)

Noyer.

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : fond de forêt comestible, forêt, isolé (juglone).

Famille des juglandacées.

Comestible.

Bois utilisé : ébénisterie (sabots, crosses de fusil...) marqueterie, sculpture, tournerie, menuiserie, coutellerie.

Hauteur : de 15 à 25 m.

Mellifère.

Floraison : avril-mai (certaines espèces tardives fleurissent après les gelées, en mai-juin, elles sont grandement préférable chez moi où il peut geler jusqu'à mi-mai).

Médicinale et vétérinaire (feuilles).

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant) et autofertile (une autre source le dit autostérile), il vaut mieux planter plusieurs variétés se fécondant entre elles car il existe un décalage dans le temps entre les floraisons mâles et femelles, chacune durant peu de temps.

Huile (noix).

Savon (huile de noix).

Teinture et pigment pour la peinture (brou), teinture pour les cheveux (feuilles).

Les feuilles de noyer éloignent les insectes (en décoction au jardin et séchées dans les armoires) : fourmis, mouches, mites, punaises...

Eviter de mettre les feuilles au compost, elles sont toxiques pour les autres plantes.

Croissance rapide.

Racines pivotantes (profondes).

Haut. Page ou article précédent. Noyer blanc (carya ovata) à voir...

Arbre d'Amérique du Nord. Hauteur jusqu'à 25 m, largeur jusqu'à 12 m. Caduc. Rustique jusqu'à –25°C. Feuillage jaune en automne. Noix consommées. Bois récolté.

Haut. Page ou article précédent. Noyer du Caucase (pterocarya fraxinifolia) à voir...

Hauteur 25 m, largeur 20 m. Fortement drageonnant. Produit de la juglone qui réduit fortement le développement des autres plantes. Considéré comme plante invasive, « il est donc très fortement conseillé de ne pas planter cette espèce en zone humide (marais, berges d’étangs et de cours d’eau...) ». Tous sols fertiles et humides, accepte un sol sec. Résiste bien à l'inondation. Bonne résistance au vent sauf le vent marin. Croissance rapide. Caduc. Feuillage jaune en automne.

Haut. Page ou article précédent. M Noyer noir, noyer de Virginie (juglans nigra)

Noyer noir.

Photo de Paul Wray, Iowa State University, Bugwood.org sur le site Forestry Images (CC BY-NC 3.0).

EMPLACEMENT : isolé (juglone), semble pousser sans problème dans les forêt...

Famille des juglandacées.

En résumé, je conseille de ne les cultiver que pour le bois en les plantant serrés pour faire des futs bien droits. Il paraît que le périmètre du tronc augmente de 5 cm par an, ce qui donne un diamètre à 1 an (si on part de 0) de 1,6 cm ; à 2 ans de 3,2 cm ; à 3 ans de 4,8 cm ; à 4 ans de 6,4 cm ; à 5 ans de 8 cm ; etc. Un autre site indique 1 cm de diamètre par an.

Comestible (non comestible vu toutes les difficultés...) (goût très amer, ou saveur douce..., le cerneau colle à la coquille qui est très dure et très épaisse, la noix est si épaisse qu'il faut l'ouvrir à la hache (ou au marteau) !, on en fait de l'huile).

Protéger des vents froids.

Bois utilisé (lourd et résistant à l'humidité) : ébénisterie, menuiserie, marqueterie, meubles, crosses de fusils, skis.

Densité du bois : 0,6.

Bois de chauffage (y compris les noix).

Le noyer noir présente les plus fortes concentrations de juglone (qui inhibe la pousse des plantes qui y sont sensibles).

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai.

Fruits de forme ronde.

Croissance rapide.

Hauteur : de 20 à 30 m maximum, d'autres sources disent de 30 à 40 m.

Brou d'apparence granité (et non lisse comme chez le noyer).

Se reconnaît à ses feuilles très grandes (jusqu'à 60 cm) avec de nombreuses folioles, et à son tronc fortement fissuré, et à ses fruits sphériques à l'apparence fortement granitée ou granulée.

Tinctoriale (rouge, marron).

Racine pivotante (profonde).

Très sensible aux gels tardifs de printemps et aux gels précoces d'automne. Mais si on ne le cultive pas pour ses fruits, il n'y a logiquement aucun problème...

Résiste au pourridié dans les terrains humides.

Haut. Page ou article précédent. Œillet d'Inde (tagetes patula)

Œillet d'Inde.

Photo de Hanna Zelenko (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Jardin, plates-bandes, légumes, et semble-t-il surtout les tomates...

J'ai des graines récoltées d'un premier semis en 2018 (et pas semées en 2019). A semer en 2020.

EMPLACEMENT : jardin, au milieu des légumes.

Je ne suis pas satisfait du tout des sources, car je pense qu'il y en a beaucoup qui confondent l'œillet d'Inde (tagetes patula) avec le tagète nématicide (tagetes minuta), qui peut atteindre 1,50 m à 2 m de haut, et beaucoup qui parlent d'une sorte précise d'œillet d'Inde sans même le préciser, par exemple les œillets d'Inde nains ou pas nains, et d'autres sortes encore...

Famille des astéracées.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Croissance rapide.

Certaines variétés se ressèment spontanément d'une année sur l'autre. Il reste à savoir lesquelles...

Lorsque le climat est propice, il n'est pas rare que l'oeillet d'Inde se ressème de façon spontanée.

Floraison : jaune, orange, rouge-brun, odeur désagréable, juin à octobre ; juin à octobre ; juin aux gelées.

Annuelle.

Caduc.

Hauteur : 10 à 30 cm ; 20 à 50 cm...

Rusticité : gélif.

Sol sablonneux à argileux, léger, sec, bien drainé, humifère.

Craint un sol détrempé.

Multiplication : semis (en avril à 20°C).

Maladies et parasites : (rarement attaqué par les insectes) mouche de l'œillet, tordeuse, pucerons, thrips, botrytis, rouille, alternariose, pourriture des racines (si excès d'eau).

Particulièrement satisfaisante dans les climats sans chaleurs excessives et régulièrement arrosés [comme chez moi/nous].

Craint les excès de chaleur.

Médicinale : fleurs (tisane digestive).

Comestible : fleurs (colorer la salade, salade de fruits, goût assez fruité).

Attire les insectes butineurs.

Son odeur (feuilles) éloigne les insectes ravageurs (pucerons, altises, aleurodes, mouche de la carotte, nématodes, et même certaines espèces de limaces).

Ses racines éloignent les nématodes.

Insecticide en décoction.

Ralentit le développement du liseron.

Sol léger, drainant, assez pauvre, même calcaire.

C'est une plante sensible aux maladies en mauvaises conditions de culture. Elle sera résistante si elle est cultivée dans de bonnes conditions.

Tinctoriale : fleurs (les fleurs des différents tagètes servent à fabriquer des teintures dans les coloris jaune et orange).

Il existe des milliers de variétés avec de nombreux hybrides.

Semis

Semis

Semer sous abri en février-mars, repiquer une première fois en godet au stade 2 feuilles (2 vraies feuilles en plus des 2 cotylédons), puis mettre en place en mai. Arroser tous les 10 jours.

Les œillets d’Inde sont semés de mi-février à avril sous châssis froid ou à l’intérieur, à la lumière selon la température, ils germent en 3 à 20 jours [il faudrait faire deux phrases avec ce charabia, mais je ne sais même pas où il faudrait placer le point !]. Une fois levées, les plantules préfèrent une température inférieure à 16°C, et doivent donc être maintenues à la lumière dans une pièce fraîche et aérée. Au stade 2 ou 4 vraies feuilles (elles sont découpées), les petits œillets d’Inde sont repiqués en pot individuel. Lorsqu’ils mesurent environ 10 cm de hauteur, le bourgeon terminal est pincé pour favoriser l’épaississement. Ils sont mis en place après les dernières gelées : en massif, en jardinière ou au milieu du potager.

Haut. Page ou article précédent. Oléaria virgata, arbre à pâquerettes (olearia virgata)

Oleria virgata, arbre à pâquerettes.

Photo de pépiniériste 85 (Flickr) (CC BY-NC-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il poussera sans doute mal chez moi car sa rusticité est un peu limite, en plus il semble ne pas aimer un sol humide...

Peu de sources.

EMPLACEMENT : haie brise-vent.

Ou pâquerette en arbre, aster en arbre.

Famille des astéracées.

Persistant.

Croissance très rapide.

Hauteur : 1 à 3 m. Largeur : 1 à 2 m...

Mellifère.

Floraison : toutes petites pâquerettes, blanche ; capitules, sans intérêt, parfumée, juin ; août !...

Feuillage fin comme le romarin, vert argenté, décoratif.

Sol : tout sol, bien drainé, léger, frais, sec, riche.

Accepte un sol caillouteux ou sableux.

Accepte un sol pauvre.

Accepte un sol calcaire.

Accepte la sécheresse.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Très résistant aux embruns.

Parfaitement adapté au climat maritime.

Rusticité : –10 à –13°C.

Tailler régulièrement (au minimum 1 fois en mars) pour lui conserver un port bien touffu.

Peut former une haie étroite s'il est taillé régulièrement.

Peut être rabattu sévèrement.

Maladies et parasites : éventuellement cochenilles.

Multiplication : bouturage.

Excellent en haie brise-vent en bord de mer.

Haie brise-vue.

Planter en plein soleil à l'abri des vents froids.

Peut se cultiver en pot.

Haut. Page ou article précédent. Oléaria (olearia...) : à voir...

Persistant. Abriter des vents froids.

Olearia cheesemanii, oléaria de Cheeseman. Hauteur 3 m, largeur 1,80 m. Persistant. Floraison blanche, parfumée, mai. Supporte les embruns, ne supporte pas les vents déssechants. Rusticité –10°C.

Olearia haastii, aster en arbre. Hauteur 1 à 2 m, largeur 3 m. Floraison crème à centre jaune, juin à juillet. Abriter des vents secs et froids. Rusticité –15°C.

Olearia ilicifolia, oléaria à feuilles de houx. Hauteur 1,50 m à 3 m. Floraison blanche à cœur ocre, parfumée. Altitude jusqu'à 1200 m. Rusticité –13°C. Ne pas confondre avec macrodonta.

Olearia macrodonta ou olearia x macrodonta, houx de Nouvelle-Zélande. Hauteur 1,80 m, largeur 1,50 m à 2 m. Floraison blanche à cœur jaune, parfumées, juin à juillet. Altitude jusqu'à 1200 m. Rusticité –12°C.

Olearia "Major". Hauteur 2 m, largeur 2,50 m. Floraison mai à juillet. Croissance rapide. Abriter des embruns.

Olearia x mollis "Zennoriensis". Hauteur 1,50 m à 2 m. Floraison très abondante blanche, « fin de printemps-été ». Sol léger assez sec. Rusticité : –13°C.

Olearia nummulariifolia. Hauteur : 2 à 3 m, largeur 2 m. Floraison crème à jaune pâle, parfumée, juillet à août. Croissance lente. Rusticité : –12°C.

Olearia phlogopappa "Combers Blue" ou olearia gunniana. Hauteur 2 m, largeur 2 m. Floraison violette, mai à juillet. Rusticité –10°C.

Olearia rani ou olearia cunninghamii. Hauteur 1,20 m à 1,50 m. Floraison blanche, été... Rusticité –11 à –12°C.

Olearia x scilloniensis, oléaria de Tasmanie. Hauteur 1,80 m, largeur 1,80 m. Floraison blanche très abondante, juin. Sol léger. Rusticité –10°C.

Olearia x scilloniensis "Compacta". Port nain. Floraison bleue. Rare.

Olearia x scilloniensis "Master Michael". Hauteur 1,50 m. Floraison bleue. Rare.

Olearia solandri. Hauteur 2 m, largeur 2 m. Très petites feuilles.

Olearia solandri "Aurea". Hauteur 2 m, largeur 2 m. Très petites feuilles jaune bronze.

Olearia "Talbot de Malahide" ou olearia albida. Hauteur 3 m, largeur 4,50 m. Persistant. Floraison blanc crème, très parfumée... Rusticité : –10°C.

Olearia traversii. Hauteur 3 m, largeur 2 m. Floraison blanc-gris insignifiante. Excellent en brise-vent côtier. Sol pauvre, sablonneux. Rusticité –12°C.

Haut. Page ou article précédent. Olivier (...)

Désamérisation indispensable des olives pour les rendre consommables : faire tremper les olives quelques heures dans une solution à base de soude alimentaire, ou de cendre de bois (plus facile à obtenir en situation de survie ou d'autonomie), ce qui permet de dissoudre les substances amères. Ensuite, nettoyer plusieurs fois à l'eau pure. Enfin, mettre en saumure pendant une semaine et demie [« une dizaine de jours »]  : faire tremper entièrement les olives dans une saumure composée d’eau et de sel (essayer avec de l'eau de mer). L’olive est désormais comestible.

Haut. Page ou article précédent. Olivier d'automne, chalef argenté (elæeagnus umbellata)

Eléagnus umbellata.

Photo de Rmpchaves (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'ai décidé de mettre des éléagnus, des arbousiers et des néfliers du Japon au sud de l'allée menant au garage car ce sont les trois seuls arbustes qui sont à la fois persistants (haie brise-vent) et à fruits comestibles : eleagnus x ebbingei fructifie au printemps, éléagnus umbellata fructifie en automne mais est en vérité caduc, l'arbousier est à peine assez rustique, et le néflier du Japon n'est pas assez rustique ! Il ne me reste plus que eleagnus x ebbingei et d'essayer sans trop espérer y intercaler des arbousiers... Sinon, je peux toujours y mettre d'autres arbustes persistants, des mellifères ou des qui fleurissent en hiver par exemple.

EMPLACEMENT : forêt comestible, haies intérieures, haie brise-vent.

Ou chalef aux baies d'argent, chalef d'automne.

Cet arbuste n'a pas de nom commun faisant l'unanimité.

Famille des éléagnacées.

Caduc ou semi-persistant.

Hauteur : 3 à 6 m.

Mellifère.

Floraison : blanche ou jaune-crème, parfumée, mai à juin.

Fructification : octobre à novembre.

Fruits appréciés des oiseaux.

Comestible : fruits (très bons crus, ou cuits en compote ou en confiture).

Rusticité : –15 à –30°C.

Résiste à la sécheresse.

Résiste aux embruns.

Croissance rapide à très rapide.

La meilleure source abondante de biomasse raméale à égalité avec l'acacia (robinier, robinia pseudoacacia).

Se ressème.

Epineux.

Exposition : soleil.

Médicinale : excellente source de lycopène (qui aide à stimuler les défenses naturelles du corps).

Haut. Page ou article précédent. M Olivier de Bohême (elæagnus angustifolia)

Olivier de Bohême.

Photo de Georg Slickers (CC BY-SA 2.5).

EMPLACEMENT : haie haute, forêt comestible, terrain en pente (drainé).

Famille des éléagnacées.

Résiste au froid, à la chaleur et à la sécheresse.

Rusticité : –25°C voire plus bas.

Craint les excès d'eau. Ne tolère pas les sols humides, surtout en hiver.

Tolère les embruns et les sols salins.

Redoute les sols calcaires.

Accepte les sols sablonneux.

Hauteur : de 4-5 m à 7-8 m.

Caduc.

Comestible (fruits sucrés et farineux).

Fruits appréciés des oiseaux.

Mellifère.

Floraison : de mai à juin-juillet.

Rejette de souche.

Racines traçantes (s'étalent sous la surface).

Epineux (rameaux).

Croissance rapide.

Très bon bois de chauffage.

Les feuilles mortes se décomposent très lentement dans le compost mais elles sont bonnes pour le paillage.

Supporte bien les tailles sévères.

D'autres variétés

Elæagnus angustifolia caspica ("quicksilver") : variété sans épine, aux feuilles plus larges et aux fleurs plus parfumées que l'espèce type. Très drageonnante.

Elæagnus angustifolia "king red" : fruits de couleur rouge.

Haut. Page ou article précédent. Olivier "Moufla" ou "Mouflal" (Olea europaea "Moufla" ou "Mouflal") : à voir...

L'olivier le plus rustique : le seul capable de résister à –23 ou –25°C à l’age adulte. Mise à fruit rapide. Fruit mûr mi-décembre. Plante semblant dioïque (un plant mâle, un plant femelle). Croissance lente. Faible productivité. Protéger des vents froids du nord.

Haut. Page ou article précédent. M Onagre, jambon du jardinier, herbe aux ânes, belle de nuit (œnothera biennis)

Onagre en fleurs.

Photo de Cerema NP EEBP (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : terrain, jardin.

Famille des onagracées.

Bisannuelle : rosette basale la première année. Haute tige très florifère la deuxième année.

Mellifère.

Floraison : jaune vif, juin à septembre.

Ses fleurs, ouvertes la nuit, attirent les papillons de nuit.

Comestible : feuilles poussant à l'ombre et jeunes pousses (salade), racines (charnues, cuites dans deux eaux, c'est leur couleur rose qui donne à la plante son nom de jambon du jardinier), boutons de fleurs (comme les câpres), fleurs (crues ou en beignet), fruits (cuits), graines (remplacent le poivre, huile).

Ses graines sont riches en huile bonne pour la santé.

L'onagre consommmée seule a tendance à irriter la gorge : à mélanger avec d'autres végétaux.

Plante à ne pas consommer en cas d'épilepsie.

Médicinale (nombreuses vertus).

Parfum : graines.

Caduc.

Hauteur : jusqu'à 1,50 m.

Devient « d'un développement très important en sols riches et bien arrosés » (jusqu'à 2 m).

Rusticité : –20 à –24°C.

Exposition : soleil.

Sol de préférence sablonneux, pauvre, léger, drainé.

Préfère avoir une bonne terre pour donner de belles racines.

Supporte la sécheresse et la chaleur.

Se ressème très facilement.

Ses graines nourrissent les petits oiseaux.

Résiste aux maladies et aux parasites.

Bonne plante compagne.

Appréciée des ânes.

Haut. Page ou article précédent. Ophiopogon noir (ophiopogon planiscapus "Nigrescens")

Ophiopogon noir.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Toute petite : 20 à 30 cm ! Son seul intérêt est sa beauté avec ses feuilles presque noires.

EMPLACEMENT : jardin, bordure, terrasse, balcon, pot...

Et non pas ophiogon comme l'écrivent beaucoup trop d'imbéciles !

Ou barbe de serpent, barbe de serpent noire, muguet du Japon, herbe aux turquoises.

Famille des liliacées (5 sources), ou des convallariacées (5 sources), ou même des asparagacées (1 source et aussi Wikipédia) !...

Floraison : blanc-lilas, blanc, crème, rose, mauve, juin à août.

Fructification bleu vif ou noire, septembre à octobre (graine toxique).

Feuillage vert foncé au printemps devenant noir violacé à presque noir en été [son seul intérêt].

Vivace.

Persistant.

Hauteur : 15 à 30 cm, avec une moyenne généralement indiquée de 20 à 25 cm. Largeur : 30 à 40 cm.

Rusticité : –10 à –12°C (2 sources) ; –14 à –16°C (9 sources) ; –20 à –23°C (4 sources)...

Exposition : soleil (pas trop chaud), mi-ombre, voire ombre. Orientation idéale au sud-est.

Abriter des vents froids. Supporte le plein vent...

Sol humifère (fertile), frais, drainé, légèrement acide. Accepte le gravier. Tous sols bien drainés.

N'aime pas un sol calcaire.

N'aime pas l'eau stagnante.

Supporte un sol sec en été.

Ne craint pas la concurrence des racines (aime pousser sour les arbres ou au pied des haies).

Multiplication : division.

Plante rhizomateuse.

Croissance lente à assez lente.

Plante couvre-sol.

Supporte un léger piétinement.

Habitat naturel : bois de basse altitude.

Se reproduit lentement par semis spontanés et par ses rhizomes.

Maladies et parasites : limaces et escargots.

Quelques variétés

ophiopogon planiscapus "Black Dragon". Variété la plus remarquable. Feuillage d'abord vert puis virant progressivement au pourpre. Floraison presque blanche.

Ophiopogon planiscapus "Arabicus". Variété verte presque noire.

Ophiopogon planiscapus "Ebony Knight". Superbe variété très foncée.

ophiopogon planiscapus "Minor". Variété naine.

ophiopogon planiscapus "Minor Variegata. Variété naine.

Semis et division des touffes

Semis

Semis

Semis sous châssis froid, à l’automne dès maturité des graines. Les graines germent et redonnent généralement des plantes noires. Le semis, effectué en automne, permet d’obtenir de jeunes plants mais il est moins rapide et moins efficace que la division des touffes.

Division des touffes

1

Se multiplie facilement par division de touffes au début du printemps. Creusez autour de la souche puis soulevez la motte délicatement pour l‘extraire du sol. A l’aide d’une serpette ou d’un couteau, séparez la touffe en 5 ou 6 éclats pourvus chacun d’une petite touffe de feuilles et de racines. Replantez-les à 20 centimètres de distance. Ramenez la terre autour du collet, tassez fermement et arrosez.

2

Arrachez les touffes devenues encombrantes, et coupez-les avec un outil tranchant comme une bêche. Les plants soernt aussitôt plantés dans une terre amendée de compost bien mûr.

Haut. Page ou article précédent. M Oranger du Mexique (choisya ternata, ou choisya grandiflora)

Oranger du Mexique.

Photo de Stan Shebs (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Résumé : abrité des vents froids du nord : arbustes à poules, en contrebas du chemin qui mène au garage.

Persistant de 1 à 3 m, il faut le mettre en haie, côté sud de la haie. Je propose sur la butte au nord des agrandissements, avec l'ancien miscanthus... Sauf qu'il sera pour l'instant exposé aux vents froids du nord tant qu'il n'y aura pas une double épaisseur de haie pour le protéger. A placer donc ailleurs...

Ça ne serait pas raisonnable de le mettre en plein milieu de nulle part (ci-dessus) et de le protéger avec d'horribles panneaux de tôle ondulée. Donc voir ci-dessous.

Ceux que j'ai étant à planter rapidement, et de croissance lente, les mettre dans les endroits protégés des vents froids du nord : ouest des agrandissements, arbustes à poules en contrebas du chemin qui mène au garage (mon choix), au pied du jeu de boule derrière la haie...

EMPLACEMENT : haies (exposé au sud), bord du jardin (hauteur 2 à 3 m), zone en pente à l'ouest du jardin.

Famille des rutacées.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai et d'août à septembre.

Hauteur : de 1 à 3 m ou de 2 à 3 m. Largeur identique à la hauteur.

Croissance lente.

A planter au soleil et à l'abri des vents froids.

Ne pas laisser la neige en contact avec les feuilles : elle les brûlerait.

Rusticité semblant moyenne : de –10 à –15°C environ...

Supporte les terrains calcaires.

Supporte la sécheresse.

Supporte les embruns.

Redoute les sols détrempés en hiver. N'aime pas les sols lourds et argileux.

Les feuilles [très peu de sources] contiennent de la quinoléine, un composé organique qui sert notamment de colorant naturel jaune (E 104) pour l'alimentation, de conservateur alimentaire et de désinfectant.

Se reproduit naturellement par marcottage.

Accepte la concurrence des racines.

Haut. Page ou article précédent. Oranger des Osages (maclura pomifera ou maclura aurantiaca)

Oranger des Osages.

Photo de Daderot (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie défensive, forêt...

Récupérer des fruits à Montpellier en automne, mais ils sont verts et je ne sais pas s'ils pourront se reproduire...

Ou bois d'arc, maclure épineux.

EMPLACEMENT : haie défensive, forêt.

Famille des moracées.

Accepte des tailles sévères (vert, car vieux, il est très très dur à scier !), ce qui le fait rejeter de souche.

Floraison : verdâtre, insignifiante, mai à juin (à partir d'une douzaine d'années).

Fructification : non comestible, automne, vert à jaune parce qu'ils ne réussissent pas à arriver à maturité dans nos régions européennes.

Caduc.

Hauteur : 10 à 15 m. Largeur : 6 à 8 m.

Rusticité : –15°C, une source descendant jusqu'à –26°C...

Exposition : soleil, voire mi-ombre.

Sol neutre, drainant, préfère un sol sec, caillouteux.

Préfère un sol drainé, profond, fertile et humide.

Accepte un sol pauvre.

Supporte le calcaire.

S'adapte à tous les sols.

Supporte très bien la sécheresse, la pollution, les inondations.

Beau feuillage jaune en automne.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Branches et jeunes rameaux épineux, surtout chez les jeunes arbres (épines acérées, très longues et très dures, réputées pour crever même les pneus des tracteurs !

Idéal en haie défensive.

Il peut se marcotter grâce à son tronc certaines fois couché qui fait des rejets ou des marcottes.

Bois utilisé : jaune, très dur, solide, durable, flexible, presque imputrescible (objets décoratifs, piquets de clôture, poteaux, matraques, roues de chariots, outils). Autrefois, on en faisait des arcs de grande qualité.

Supporte très bien la taille. Une taille trop sévère peut l'inciter à rejeter fortement.

Souvent taillé ou recépé pour former une haie défensive.

Le bois vert se taille assez facilement, mais le vieux bois est très dur, au point de mettre à mal l’outillage.

Multiplication : boutures, semis, drageons, rejets de souche. Les fruits étant très durs, ils peuvent être coupés en quartiers qui seront directement enterrés tels quels [à condition qu'ils soient mûrs, probablement, ce qui n'est pas le cas en Europe...].

Insecticide ou insectifuge : fruits (les couper en quartiers et les déposer dans les bâtiments à traiter [à conditions qu'ils soient mûrs, probablement, ce qui n'es pas le cas en Europe...]). Ses fruits sont utilisés comme insectifuge à cafards. Plante anti-mouche au potager.

A été cultivé comme succédané du mûrier pour l'élevage des vers à soie.

Les branches basses peuvent marcotter.

Peu sensible aux parasites et aux maladies.

Mis en contact avec la terre, le bois devient très résistant à la dégradation par la faune et la flore.

Les Indiens Osages utilisaient le latex extrait du fruit, qui jaunit à l'air, pour teindre leurs visages, leurs vêtements et le bois.

Croissance moyenne à rapide.

Grande capacité à maintenir les sols.

Système racinaire profond.

En Europe de l'est, la médecine traditionnelle l'utilise contre les rhumatismes, pour la cicatrisation des blessures, ainsi que pour stimuler l'activité cardiaque, ou encore en tant qu'antibiotique.

Fruit consommé par les écureuils.

Tinctorial : jaune (écorce).

Un cultivar

Maclura pomifera "inermis". Sans épines.

Autre espèce

Maclura tricuspidata ou cudrania tricuspidata. Jusqu’à 6 m. Perd ses épines avec l’âge. Caduc. Dioïque (plantes mâle et femelle). Fruit petit (2,5 cm), rouge et comestible (très amer), mais peut-être meilleur chez certains cultivars... –15°C... Dioïque, mais les arbres femelles peuvent néanmoins produire en l'absence de mâle, par parthénocarpie.

Haut. Page ou article précédent. Orchis mâle, satyrion mâle, herbe à la couleuvre (orchis mascula)

Orchis mâle.

Photo de Orchi (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je n'aime pas trop déterrer donc tuer des plantes pour les manger...

Sinon je peux en avoir au jardin ou dans le petite terrain en pente devant la maison...

EMPLACEMENT : jardin, terrasse, devant la maison...

Famille des orchidacées.

Altitude : jusqu'à 2300 à 2700 m.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 15 à 60 cm.

Sol indifférent mais plutôt drainant.

Préfère un sol calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –20°C.

Floraison : odeur d'urine de chat, rose-violette, mars-avril à juin-juillet selon l'altitude.

Feuillage en rosette souvent taché de brun ou de pourpre.

La plante est faite de deux tubercules : l'un qui maigrit en alimentant la plante, l'autre qui grossit pour pouvoir alimenter la plante l'année suivante.

Comestible : consommée en Inde. Tubercules très nutritifs : séchés, broyés et réduits en poudre, la farine obtenue est mélangée à de l'eau chaude et fournit une boisson nutritive, plus ou moins épaisse, à laquelle on ajoute souvent du miel, des épices et du lait.

Toxicité : dans le doute, s'abstenir.

Rare dans la région méditerranéenne.

Récolte des tubercules : septembre à mars.

Médicinale : sédatif, anti-diarrhéique, tonifiant, émollient, dia­pho­ré­tique...

Plante hermaphrodite (organes mâle et femelle sur la même fleur).

Haut. Page ou article précédent. M Oreille de lapin (ou de lièvre), oreille d'ours, épiaire laineuse (stachys byzantina, stachys lanata)

Oreille de lapin.

Photo de Frank Vincentz (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : bord de jardin ou de plates-bandes ou d'allées, pied de haies, bordures, zones rocheuses et caillouteuses...

Famille des labiacées ou lamiacées ou labiées.

Mellifère.

Floraison : de juin à juillet-août.

Persistant.

Hauteur : de 15 à 20 cm en feuilles, de 40 à 80 cm en fleur (hampe florale).

Croissance rapide.

Feuilles épaisses et duveteuses pouvant probablement remplacer le PQ, mais peu nombreuses.

Plante à rhizomes traçants (se développent horizontalement sous la surface).

Résiste à la sécheresse.

Accepte les sols calcaires.

Aime les sols pauvres ou caillouteux.

Se propage très facilement, sans être invasive.

Est attaquée par les limaces et les escargots.

Haut. Page ou article précédent. Orge (hordeum vulgare) : A FAIRE

Hauteur : 1 m à 1,20 m. Annuelle. Graminée rustique, utilisée comme céréale et comme fourrage.

Orge de printemps (–8°C). Semis de février à avril.

Orge d'hiver (–15°C). Semis de septembre à début octobre.

Comestible : grain moulu, malt pour la bière.

Paille utilisée : couverture en chaume, paillis au jardin, litière pour les animaux.

Médicinale : tous (en tisane).

Orge alimentaire animale : Amistar, Etincel, Himalaya, Isocel...

Préfère un sol léger ou calcaire bien drainé, qui se réchauffe vite au printemps. Eviter un sol humide, froid et argileux.

Très sensible aux excès d’humidité.

Enrichit le sol en azote.

Contribue à la destruction des mauvaises herbes.

Seul Graines del Païs en vend.

Haut. Page ou article précédent. Orme du Caucase ou faux orme de Sibérie ou zelkova (Zelkova carpinifolia ou Zelkova crenata) : à voir...

Hauteur 20 à 25 m, largeur 10 à 15 m ; 35 m, caduc, feuillage rugeux jaune orangé en automne, floraison blanchâtre ou verdâtre parfumée sans intérêt avril ; avril à mai ; juin à juillet !, souvent à troncs multiples et à écorce grise qui se desquame laissant voir une couche orange, sol indifférent frais à humide, rusticité –22°C, ne supporte pas le plein vent, peu ou pas sensible à la graphiose qui a décimé les ormes, fructification drupe ridée verte comestibles de 6 mm à 1 cm, fourrage, teinture, bois exploité.

Ne pas confondre avec l'orme de Sibérie (Zelkova serrata).

Haut. Page ou article précédent. Orme champêtre (ulmus minor) : à voir...

Quelques commentaires généraux sur les ormes et la graphiose

Les ormes qui drageonnent ne sont pas menacés de disparition car il reste dans les haies des jeunes qui ne sont atteints par la graphiose qu’à 10-15 ans.

En plus des graines, ulmus minor est aussi capable de drageonner efficacement. Pour cette raison, il est facile à multiplier par bouturage et facile à transplanter.

Victimes d'une maladie, ces arbres naguère majestueux ne survivent aujourd'hui qu'à l'état de jeunes tiges bientôt contaminées à leur tour.

Les premières mesures de sauvegarde de la diversité biologique des ormes ont consisté à prendre des boutures sur de vieux ormes avant que tous ne disparaissent. Les jeunes arbres issus des bouturages sont taillés à 1,50 m de haut de façon à ne pas attirer les scolytes, ces derniers ne s'alimentant que sur des arbres de plus grande taille. Elle convient bien à l'orme champêtre, espèce facile à bouturer et d'ailleurs communément multipliée et plantée depuis des siècles en raison de ses nombreux usages.

Bien que fleurissant et fructifiant, l'essentiel, sinon la totalité, de sa multiplication se fait de façon végétative par drageonnement (développement de tiges à partir des racines d'un arbre mère). Autour d'un arbre poussent des tiges-filles qui sont toutes génétiquement identiques à leur parent unique. Il en résulte une très faible variabilité génétique, pour ne pas parler d'absence totale d'originalité. Cela s'oppose totalement au mode de reproduction des autres espèces, qui empruntent la voie sexuée et donc le passage par la graine pour fournir des jeunes plants. La conséquence est que si un pied d'orme est sensible à la graphiose, ses voisins le sont aussi, et ainsi jusqu'à l'échelle régionale [et nationale]. Dans la réponse de l'arbre à la maladie, ce drageonnement constitue un facteur de résistance, mais aussi de permanence de l'agent pathogène. En effet, les jeunes pieds de moins de 3 m ne sont généralement pas affectés. La mort des grands arbres laisse donc dans la haie les tiges de faible diamètre qui constituent une bonne part du peuplement. Ces tiges d'âge inégal deviennent sensibles à la graphiose au fur et à mesure qu'elles grandissent tout en commençant à drageonner. Ce comportement a deux consé­quences :

• le parasite ne peut éliminer le clone qui persiste sous forme de jeunes tiges ;

• le parasite persiste sur le clone car il y a toujours des tiges d'âge sensible servant à [le] recevoir.

Quel avenir alors pour l'orme ? A moyen terme, il faut sans doute le considérer comme une espèce arbustive de nos haies.

L'insecte pond ses œufs dans les branches dont le diamètre est compris entre 15 et 35 cm. Pour sauver l’arbre, il faut le couper cycliquement au pied (en décembre / janvier). Il pourra alors repartir sainement de la souche pour quelques années.

L’Orme lisse (ulmus lævis) est sensible à cette maladie mais assez rarement contaminé car il est peu attractif pour les scolytes vecteurs du champignon pathogène.

Haut. Page ou article précédent. Orme épineux, orme chinois épineux (hemiptelea davidii)

Orme épineux.

Photo de Dalgial (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il a pas mal de qualités, il supporte même le vent, sauf qu'il est caduc.

Quelques pépinières en vendent quand même...

Forêt, forêt comestible, haie défensive (à condition de le tailler fortement, s'il supporte la taille, car il mesure 6 à 10 m de large).

EMPLACEMENT : forêt, forêt comestible, haie défensive.

Très peu de sources.

Famille des ulmacées.

Rusticite : –25°C ; –39°C.

Tous sols profonds et pas trop secs.

Bien adapté au calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Caduc.

Hauteur : 6 m, jusqu'à 10 m. Largeur : 6 m, jusqu'à 10 m.

Cet orme n'est pas sensible à la graphiose, qui dévaste actuellement la population d'ormes en Europe.

Haie défensive grâce à « quelques » longues épines (2 à 10 cm).

Feuillage jaune en automne.

Comestible : feuilles (thé). Graines (huile).

Croissance moyenne à rapide.

Peut former plusieurs troncs.

Floraison : discrète, avril à mai.

Fructification : samarres, septembre à octobre.

Bois dur.

Fibres extraite de son écorce...

Abrite la petite faune.

Supporte le vent.

Haut. Page ou article précédent. Orme de Samarie doré (ptelea trifoliata "aurea")

Orme de Samarie doré.

© Ne pas reproduire cette photo.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plus beau que l'espèce type aves ses feuilles jaunes puis dorées...

EMPLACEMENT : forêt...

presque aucune source !

Caduc.

Floraison : parfumée, blanc-verdâtre, juin à août.

Feuillage parfumé, jaune citron au printemps et jaune doré en automne.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Tous sols. Sol bien drainé, jamais sec.

Hauteur : 5 m (largeur : 3 m).

Rusticité : –23°C.

Orme de Samarie (ptelea trifoliata) pour compenser le peu de sources du cultivar précédent

Peu de sources.

Famille des rutacées.

Caduc.

Mellifère (pollinisation intense en mars [pourtant il fleurit de mai à juillet... Mais il y a tellement peu de sources qu'on ne peut se fier à aucune !]).

Floraison : discrète, blanche ou blanc verdâtre, parfumée, mai à juin-juillet.

Fructification décorative : grappes de samarres rondes blanc-verdâtres.

Les fruits peuvent remplacer le houblon dans la fabrication de la bière.

Feuillage aromatique, jaune en automne.

Résistant à la chaleur.

Résistant au vent.

Très résistant à la sécheresse.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Croissance moyenne à lente.

Maladies et parasites : résistant.

Tous sols, fertiles, bien drainés.

Sol : supporte un sol superficiel, léger, sec.

N'aime pas un sol compact ou gorgé d'eau, même temporairement.

Il est difficile de former une tige avec cet arbre au port diffus et étalé.

Rusticité : –15°C ; –35°C...

Hauteur : 4 à 8 m (largeur : 3 m pour une hauteur de 4 à 5 m).

Habitat naturel : bois et forêts.

Ce qu'en dit Wikipédia : orme de Samarie (ptelea trifoliata)

Floraison : parfumée, blanc-vert, mai à juin.

Fructification : octobre.

Feuillage jaune-rouille en automne.

Sol riche, plutôt humide.

Hauteur : 6 à 8 m.

Plante poussant en cépée (plusieurs troncs).

Médicinale : écorce (tonique).

Habitat naturel : sous-bois, le plus souvent sur des pentes rocailleuses.

Bois lourd, dur. Densité : 0,83.

Semis

Semis

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semis au chaud (30°C le jour, 20°C la nuit).

Haut. Page ou article précédent. Orme de Sibérie (zelkova serrata) : à voir...

Ne pas confondre avec l'orme du Caucase (zelkova carpinifolia).

Haut. Page ou article précédent. Orpin remarquable (hylotelephium spectabile, sedum spectabile) : à voir...

Plante succulente. Vivace. Caduc. Hauteur jusqu'à 40 à 60 cm, largeur 60 cm. Floraison rose vif fin d'été ou début d'automne. Ses fleurs attirent les papillons et les pollinisateurs. Rustique. Exposition soleil. Sol drainé et léger.

Quelques variétés

Sedum spectabile "Brillant" : fleurs rose vif, rose foncé, hauteur 40 cm.

Sedum spectabile "Carmen" : fleurs roses foncé, feuillage bleuté, hauteur 40 cm.

Sedum spectabile "Iceberg" : fleurs blanches, hauteur 30 cm.

Sedum spectabile "Neon" : fleurs rose clair.

Sedum spectabile "Septemberglut" : fleurs pourpre, hauteur 40 cm.

Haut. Page ou article précédent. Oseille de Guinée (hibiscus sabdariffa) : A FAIRE

Comestible : feuilles en salade ou en légumes, fruits en boissons et en préparations sucrées. Médicinales et cosmétique.

Haut. Page ou article précédent. Oseille sanguine (rumex sanguineus) : A FAIRE

Plante robuste, vivace, rustique et médicinale qui décore aussi bien les massifs que les salades grâce à son feuillage aux nervures rouges. Elle se ressème facilement.

Haut. Page ou article précédent. Osmanthe (...) : à voir...

Osmanthus armatus ou armathus ? : grandes feuilles dentées peu piquantes, petites fleurs blanches parfumées vers septembre-octobre à novembre, mellifère, fruits décoratifs violet, rustique, persistant, parfumé, hauteur 4 m, largeur 2 m.

Osmanthus fragrans : à voir (le mot fragrans = parfumé m'inspire)... Rusticité faible (–12°C). Hauteur 3 à 6 m. Floraison blanches très parfumée, juin à octobre mais par vagues. Persistant.

Osmanthus heterophyllus "Tricolor" ou "Goshiki" : persistant, et vu la photo, il semble mesurer 2 à 3 m de haut...

Haut. Page ou article précédent. M Osmanthe (osmanthus x burkwoodii, osmarea burkwoodii)

Osmanthe de Burkwood.

Osmanthus x burkwoodii.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie (persistant) mais côté sud.

Devant la maison (parfumé).

Autour du jardin (mellifère).

Au sud des arbres fruitiers (mellifère).

Je pourrai aussi en mettre en contrebas ou en contrehaut des cerisiers, mais il vaut mieux les mettre près de la maison pour profiter de leur parfum.

EMPLACEMENT : haies (jusqu'à 3 m de haut), autour du jardin, autour des arbres fruitiers, orienté sud ou ouest.

Famille des oléacées.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril à mai-juin.

Fructifie rarement.

Tous sols, frais, humifères, drainants, à tendance acide.

Craint les sols lourds, les vents violents et froids, l'humidité stagnante.

Accepte les sols calcaires.

Hauteur : 1,50 m à 3 m. Largeur : 1 à 3 m.

Se taille facilement en topiaire (après la floraison).

Accepte la chaleur.

Se cultive aussi en pot.

Rusticité : –15 à –20°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Croissance moyenne.

Accepte les bords de mer (donc probablement les embruns...).

A tailler après la floraison pour qu'il garde un port bien compact et touffu (mais risque de ne refleurir que la 2e année).

Haut. Page ou article précédent. Othonne à feuilles de giroflée, queue de castor othonna cheirifolia, hertia cheirifolia)

Floraison jaune, mars à juillet. Vivace. Persistant. Hauteur 40 cm. Rusticité –10 à –16°C...

Haut. Page ou article précédent. Oxalis (oxalis articulata "floribunda")

Oxalis.

Oxalis dans mon jardin.

EMPLACEMENT : jardin, haies, devant la maison (pour les fleurs).

Famille des oxalidacées.

Tapissante.

Persistant ?

Floraison : de mai à août.

Plante à bulbe.

Hauteur : 15 à 30 cm.

Haut. Page ou article précédent.  

Pas de formulaire de contact pour le moment car j'en cherche un qui contient un captcha et qui fonctionne.

Ne m'écrivez pas : ce formulaire est en cours de test et ne fonctionne pas encore.

()


Nom ou pseudo :

Adresse courriel :

Sujet :

Message :

Haut. Page ou article précédent.  

Les textes, sigles, photos, tout le site est sous copyright (sauf indication contraire).
Tous droits réservés © Copie interdite sous peine de procès.

Mentions légales :
Site hébergé chez : OVH.
Courrier : 2 rue Kellermann, 59100 Roubaix (France). Mail : cil@ovh.net.