a u t o n o m i e ,   a u t a r c i e ,   s u r v i e
t o u t   f a i r e   s o i - m ê m e

Savoir / Connaître

Haut. Page ou article précédent. Plantes, arbres, arbustes :
caractéristiques et utilisations

Quelques caractéristiques principales et toutes les utilisations et les avantages pratiques qui peuvent être nécessaires en permaculture et en survivalisme dans un terrain argileux (j'ai ajouté beaucoup d'exceptions) et froid et humide en hiver (jusqu'à –15°C) : mellifère, comestible, toxique, médicinale, aromatique, tinctoriale, fruits, écorce, feuilles, sève, ombre, azote, haie brise-vent, haie défensive, fourrage, compost, faune sauvage pollinisatrice et insecticide, vannerie, tannage, utilisation du bois (chauffage, construction, barrières, tuteurs...), fibres, stabilisation des sols, phytoépuration, etc.

Il n'y aura que quelques rares exceptions avec des plantes un peu moins rustiques (parce que très utiles ou parce que je les aime beaucoup) ; et beaucoup d'exceptions avec des plantes qui poussent dans des terrains autres qu'argileux, parce qu'il est facile d'améliorer la structure d'un sol en y ajoutant du sable, du gravier, du fumier, des feuilles mortes, de la paille, du BRF, etc.



Dernières plantes faites :

14 05 2021 à 8 h 45 : faux corète, rhodotypos

15 05 2021 à 17 h : herbe aux chats, menthe aux/des chats, chataire, cataire

16 05 2021 à 22 h 45 : yucca rouge

28 06 2021 à 18 h 30 : virgilier

29 06 2021 à 13 h 52 : aucuba du Japon "Rozannie"

02 07 2021 à 17 h 15 : campanule raiponce

04 07 2021 à 15 h 25 : mélisse

04 07 2021 à 21 h 07 : plante fromage

05 07 2021 à 12 h 53 : pivoine officinale

05 07 2021 à 18 h 39 : bourdaine

(415 plantes décrites avec photo).


Mes aloé véra.

Mes aloé véra.

Ce n'est qu'une liste

Attention : ça ne sera jamais une encyclopédie complète et détaillée des plantes et de leur culture, ça restera une liste des plantes pouvant vivre dans un terrain argileux ou amélioré et rustiques jusqu'à –15°C minimum.

Revenez-y régulièrement, je l'enrichirai au fur et à mesure de mes achats, de mes récoltes, et de mes recherches sur l'internet.

Vous pouvez aussi me suggérer des plantes qui n'y figurent pas.

Haies

A propos des haies : je conçois ces haies avec des arbustes d'une hauteur moyenne de 2 à 3 m (principe de base : on ne peut pas voir par dessus en se tenant debout).

Je commence à envisager une deuxième sorte de haie : la « haie moyenne » ou « haie haute », qui sera faite d'arbustes entre 3 et 6 m environ, du style noisetiers, sureaux, etc.

On peut aussi adopter une troisième sorte de haie : la « haie basse » (principe de base : on peut voir par dessus en se tenant debout), avec des plantes d'une hauteur de 50 cm à 1,50 m et qui seront destinées à enrichir le jardin sous forme de plate-bande, du style aromatiques, rosiers, petits fruitiers, arbrisseaux fixateurs d'azote, etc.

Sources

Je consulte obligatoirement une page entière de Google (réglée sur 100 sites), ce qui donne un total de quelques dizaines de sources (sites) consultées pour chaque plante (tous les sites n'étant pas crédibles). Je note et compare chaque caractéristique de la plante, les mixe en une phrase claire et courte résumant bien toutes les sources consultées, en ajoutant des détails si les sources se contredisent. Théoriquement, vous ne devriez trouver guère plus de renseignements que tous ceux que j'ai compilés ici (je ne consulte plus Wikipédia, n'ayant plus confiance car, d'une part il est bourré d'analphabètes anglolâtres qui transforment un « av. J.-C. » en un incompréhensible et absurde « BC » qui ne veut strictement rien dire dans la version française de Wikipédia et qui n'a rien à y faire, d'autre part parce qu'ils ont supprimé la page de Pierre Jovanovic).

Quelquefois les infos sont contradictoires, c'est parce que les sources étaient très contradictoires elles aussi. A tel point que, certaines fois, on en arrive à se demander si ces imbéciles parlent vraiment de la même plante !

Orthographe

J'emploie le masculin et le féminin pour la même plante parce que ça vient de ma façon de parler des plantes : « médicinale » comme « plante médi­cinale », mais « caduc » ou « persis­tant » comme « arbre, arbuste ou feuillage caduc ou persis­tant ».

Il doit aussi rester quelques fautes d'orthographe non corrigées parce que je n'ai pas toujours relu en détail les notes que j'ai copiées-collées.

Classique

Si je ne précise pas certaines choses, c'est parce qu'elles ont une forme ou un comportement classique, courant : feuillage généralement caduc, crois­sance moyenne, terre classique humifère et drainante, etc.

Cultivars

Les cultivars ne donnent pas de bons résultats à partir de graines.

Mellifère

J'ai eu le tort de qualifier de mellifère toutes les plantes qui attirent les insectes pollinisateurs, même celles qui ne produisent pas de nectar, seule substance avec laquelle les abeilles produisent le miel. La lettre M jaune est aussi inscrite en conséquence.

Fleurs simples ou doubles ?

En ce qui concerne les plantes aux fleurs attirant les abeilles et les insectes pollinisateurs, choisissez principalement des fleurs dites « simples » plutôt que « doubles » ou « semi-doubles », car l'accès au pollen et au nectar par les insectes est toujours plus facile avec des fleurs simples. Les plantes aux fleurs doubles et semi-doubles pourront être plantées de préférence si elles ne sont ni mellifères ni nectarifères mais avec d'autres utilités.

Pas toutes les plantes

Attention : je ne note ici que les plantes que je trouve dans les jardineries (et les pépinières) et celles dont j'ai récolté des graines ou des boutures. C'est pourquoi certaines plantes pourtant très connues et très utiles ne figureront pas pour l'instant. Mais je commence à les ajouter petit à petit...

Doute sur le nom d'une plante

En cas de doute sur le nom d'une plante, fiez-vous au nom latin : j'indique les noms communs les plus courants d'une plante, mais c'est sur le nom latin que je me base pour faire la liste des caractéristiques et utilisations de chaque plante.

Les petits « plus » ()

Ce sont des notes personnelles pour les plantations dans mon terrain. Elles ne vous concernent pas. Vous pouvez toujours les consulter mais elles ne vous apporteront pas forcément quelque chose parce qu'elles sont faites pour chez moi. Ça m'est plus facile de les consulter ici que sur mes différentes notes éparpillées un peu partout.

Je commence à en ajouter aussi pour les semis.

Symboles

Je prévois de mettre des symboles de couleur pour les utilisations les plus recherchées. Voici les symboles auxquels je pense pour l'instant :

M : mellifère (le seul ajouté actuellement aux plantes concernées).

P : feuillage persistant (je pense que ce P vert fait probablement l'unanimité et je l'ajouterai bientôt).

: croissance rapide.

: comestible.

: exposition plein soleil.

: exposition mi-ombre.

: exposition ombre.

× ou T : plante toxique.

A : sol argileux et lourd accepté.

Ca : sol calcaire nécessaire.

: médicinale.

: plante de terrain humide ou marécageux ou aquatique.




De J à Z

Haut. Page ou article précédent. M Jacinthe des bois (hyacinthoides non-scripta)

Jacinthe des bois.

Photo de TeunSpaans sur Wikipédia néerlandais (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

NON : toxique, et je n'ai pas encore de sous-bois et n'en n'aurait pas avant longtemps. D'autant plus que, comme elle vit en sous-bois, je ne pourrai pas en protéger les animaux.

L'ail des ours est tout aussi beau et infiniment plus utile !

Ou endymion non-scripta (scriptus ?), hyacinthus non-scriptus, hyacinthus nutans, scilla non-scripta, endymion nutans, scilla nutans, scilla festalis.

EMPLACEMENT : sous-bois, prairie à l'ombre...

Famille des hyacinthacées (anciennement liliacées), ou des asparagacées ?...

Mellifère (fleurs visitées par les abeilles).

Floraison : parfumée, bleu-violacé, rarement blanche, avril à mai.

Toxique.

Se reproduit facilement elle-même.

Multiplication : semis, division des touffes (séparation des bulbes).

Plante à bulbe.

Caduc.

Hauteur : 20 à 40 cm.

Rusticité : –20 à –22°C.

Exposition : mi-ombre ; mais soleil et ombre sont ajoutés dans quelques sources.

Sol riche en humus, frais, bien drainé.

Attention aux excès d'eau qui peuvent causer un pourrissement du bulbe.

Semble s'accomoder d'un sol argileux et lourd...

Résistante aux maladies et aux insectes.

Vivace.

Aime les sous-bois ou les vergers ombragés.

A associer avec les jonquilles, qui aiment les mêmes milieux.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Jasmin d'hiver (jasminum nudiflorum)

Jasmin d'hiver.

Photo de Wildfeuer (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Toujours décidé à le cultiver sur les futures pergolas au nord du 2e agrandissement, mais il ne grimpe pas tout seul : il faut le palisser. Il faut donc lui choisir un autre emplacement...

Branches trop rigides pour s'enrouler d'elles-mêmes sur un support, mais trop souples pour supporter leur propre poids.

En couvre-sol, on peut le planter en haut d'un muret ou d'un talus et laisser ses branches retomber.

Et si j'installais un treillis pour béton armé ?, carré avec des anneaux pour maintenir verticale la plante... 1 m à 1,50 m de haut, et la plante retomberait depuis cette hauteur...

Ils pourraient servir de semi-haie, de séparation quelque part entre les différentes parties des jardin et agrandissements...

Utilisations :

• palissé contre un mur, une pergola, une clôture… (bien préférable à la conduite en arbuste) ;

• en couvre-sol, planté au sommet d'un talus.

En haie, espacer de 1,20 m à 1,50 m.

A planter abrité des vents froids.

Idées d'emplacements : petit terrain en pente devant la maison au pied de l'abri bois (en haut pour qu'ils soit mieux visible depuis la fenêtre), bord est des agrandissements au pied de la pente...

J'envisage de plus en plus de faire des gros tas de déchets (racines, pierres, branchages...) sur lesquels je planterai des plantes retombantes ou couvre-sol, comme le jasmin d'hiver, par exemple...

Possible aussi un pilier de 1 m de haut environ et un gros pot de jasmin d'hiver dessus, ses tiges retombantes seront à leur avantage. A attacher pour les (pilier et pot) protéger des sacrés vents qu'il y a chez moi (risques de chutes) !

Et pourquoi pas aussi le long de la clôture sud du jardin ou de l'allée menant au garage...

EMPLACEMENT : devant la maison (pour les fleurs en hiver), pente à l'ouest du jardin (craint l'humidité stagnante), haies, habiller une clôture, un mur, un talus.

Famille des oléacées.

Non mellifère : nectarifère seulement et pollinisé par les bourdons, qui sont eux aussi, comme les abeilles, de grands pollinisateurs, mais qui ne produisent pas de miel.

Floraison : de décembre à mars ou avril.

Plante grimpante, ou plutôt sarmenteuse (elle ne grimpe pas en s'accrochant ou en s'enroulant, mais doit être palissée).

Caduc.

Tiges vertes toute l'année.

Hauteur : de 2 à 3 m et jusqu'à 4 ou 5 m.

Largeur : presque aussi large que haut.

Protéger des vents froids. Eviter l'exposition à l'est avec des risques fré­quents de gelées matinales [je croyais que, au contraire, l'exposition à l'est favorisait un réchauffement rapide dès les premiers rayons du soleil...].

Croissance moyenne. « Une pousse rapide et envahissante » au jardin botanique de Lyon...

Fruits non comestibles, mais consommés par les oiseaux.

Tolère les sols pauvres, caillouteux ou calcaires. Semble même aimer les sols calcaires...

N'aime pas les terres trop argileuses.

Bon couvre-sol sur un talus en laissant ses tiges retomber.

Se reproduit seul par marcottage.

Préfère le soleil, accepte la mi-ombre.

FLORAISON
JANFEVMARSAVRMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDEC

Haut. Page ou article précédent. Jiaogulan, herbe de l'immortalité, thé de l'immortalité (gynostemma pentaphyllum)

Jiaogulan, feuilles.

Photo de Maja Dumat from Deutschland (Germany) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Si cette plante est vraiment aussi extraordinaire, en planter un peu partout ! Pourquoi pas au minimum un plant dans la zone des grimpantes, un plant dans la zone des médicinales, et un plant dans la zone des aromatiques...

Si elle est vraiment aussi précieuse, en planter aussi dans le jardin sauvage : le long des haies, ou au pied des arbres actuels ou à planter...

Vu les sources, à mon avis cette plante doit puer la menthe, ou pire : le gingembre...

EMPLACEMENT : zone des grimpantes, zone des médicinales, zone des aromatiques, jardin sauvage (dit zone sauvage comestible).

Famille des cucurbitacées.

Vivace.

Rusticité : –8 à –28°C selon les sources ! Plusieurs se concentrant sur –15°C, mais qui ont probablement bêtement recopié Wikipédia...

Elle peut résister à –15°C si la souche est bien protégée sous terre.

Hauteur (longueur) : 1 à 3 m. Largeur : 1 m.

Hauteur (longueur) : jusqu'à 8 ou 10 m selon quelques sources. Largeur : jusqu'à 2 m.

Plante grimpante (vrilles) ou tapissante.

Exposition : mi-ombre, ombre.

N'aime pas les rayons directs du soleil.

Semble avoir besoin de chaleur, pousse bien en véranda.

Très résistant aux embruns. A abriter du vent...

Floraison : jaune pâle, insignifiante, mars à octobre ; août à octobre !...

Caduc en zone fraiche ; semi-persistant en fonction des régions si paillé (version semblant la plus réaliste) ; persistant...

Aromatique : les feuilles sont utilisées au Japon pour sucrer des boissons (goût de réglisse et/ou de ginseng).

Les feuilles peuvent même être consommées après infusion.

Comestible : feuilles (salade, tisane, consommables même après infusion). On en ferait aussi une boisson alcoolisée.

Feuilles : Le goût à saveur sucré/amer est étrange au début, mais on s'y habitue vite pour finalement le trouver agréable.

Sol léger, sableux, voire caillouteux, bien drainé, mais frais et riche.

N'aime pas avoir les pieds dans l'eau, mais demande beaucoup d'eau par des arrosages réguliers.

Pailler le pied toute l'année pour garder la fraîcheur de la terre et pour protéger du froid en hiver.

Se cultive bien en pot, à l'extérieur ou à l'intérieur.

Croissance rapide.

Reproduction : le fruit est très fragile et s'écrase facilement, et vous pouvez le faire sécher et le planter tel quel au printemps.

Se reproduit facilement par division de touffe, marcottage, bouturage.

Médicinale.

La plante médicinale

Bienfaits de la feuille (fraiche ou sèche) :

• aide à nous adapter aux différents stress de la vie, mentaux et physiques.

• augmente notre vitalité.

• utilisée comme antidépresseur et pour l'anxiété.

• puissant antioxydant, efficace contre les radicaux libres en vous per­met­tant de vivre une vie plus saine et plus longue.

• aide à lutter contre la maladie d'Alzheimer et améliore la mémoire.

• aide à lutter contre le cholestérol.

• améliore la pression artérielle.

• améliore l'activité cardiaque.

• traite les problèmes respiratoires (asthme, bronchite).

• combat les problèmes de poids (excès ou manque).

• stimule les défenses immunitaires.

• régule la glycémie.

• combat l'accroissement des cellules cancéreuses.

On peu aussi mâcher 2 à 3 feuilles fraiches chaque fois qu'on passe devant au jardin : le goût est très plaisant, c'est un petit goût de réglisse et on retrouve définitivement un petit goût de ginseng.

En Chine, certaines populations qui en consomment quotidiennement ont un nombre considérable de centenaires.

Ces propriétés médicinales fonctionnent aussi pour les animaux.

Récolte au fur et à mesure des besoins.

Haut. Page ou article précédent. Jonc, jonc diffus, jonc épars (juncus effusus)

Jonc diffus.

Photo de Christian Fischer [CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : zone humide...

Famille des juncacées.

Semble être le jonc classique. En tout cas c'est le plus cité sur l'internet.

Floraison : blanc-crème, juin à août.

Hauteur : 30 cm à 1,50 m !

Largeur : entre la moitié et les deux-tiers de la hauteur.

Persistant.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Vivace.

Sol acide, argileux, frais, humide, même gorgé d'eau, immersion possible jusqu'à –10 cm.

Plante aquatique ou de terrain humide.

Plante à rhizomes.

Améliore la qualité de l'eau en lagunage ou en phyto-épuration.

Longues tiges lisses et rondes.

Supporte le climat maritime.

Rusticité : –12°C à –22°C...

Au Japon, la paille tressée issue de cette plante est souvent utilisée pour l'enveloppe [« comme enveloppe de couverture » précise Wikipédia, mais je ne comprends pas mieux !...] dans la fabrication des tatamis et pour la semelle des sandales traditionnelles.

Résistant aux maladies.

Altitude : jusqu'à 1700 m.

Forme une touffe épaisse.

Se ressème assez facilement en milieu humide.

Vannerie (« petite vannerie d'appoint »).

Utilisé comme lien pour de petits objets.

Multiplication : semis, division du pied.

Haut. Page ou article précédent. Jonc aigu, jonc piquant (juncus acutus)

Jonc aigu.

Photo de Harry Rose (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Graines récoltées près de Montpellier.

EMPLACEMENT : zone humide...

Famille des juncacées (ou joncacées ?).

C'est le jonc qui ressemble le plus à celui dont j'ai récolté des graines dans le Midi.

Vivace.

Hauteur : 30 cm à 1,50 m ou 2 m !...

Touffe dense de tiges raides.

Pousse à l'état sauvage sur le littoral marin, les dunes, les dépressions d'arrière-dunes, les salines, les lieux sableux, les prés salés.

Sol humide.

Exposition : soleil.

Besoin en eau important.

Multiplication : semis, division du pied.

Floraison : mars à avril ; mai à juillet !...

Fructification : capsules brunes.

Tiges cylindriques et sans feuilles, terminées par une pointe piquante.

Plante à rhizome rampant.

Aucune utilisation indiquée pour le jonc aigu.

Utilisation des joncs en général

Les tiges servent à faire des liens.

Participe à l'épuration de l'eau en phytoépuration.

Maintient des berges grâce à ses rhizomes enterrés très traçants.

Avant la bougie ou la chandelle, pour s'éclairer, on trempait la tige de jonc dans de la graisse végétale ou animale qu'on laissait ensuite durcir. On obtenait ainsi une sorte de bougie.

Utilisé comme litière.

Vannerie.

La moëlle servait autrefois de gomme à effacer.

Les Japonais faisaient des tatamis avec les tiges coupées en deux dans la longueur puis tissées.

Les enfants se confectionnaient des cordes à sauter avec les tiges.

On peut tresser les tiges pour faire des nasses à poissons, ou des hochets (sans oublier d'y mettre un objet bruyant ou coloré dedans).

Haut. Page ou article précédent. Jonc des jardiniers, jonc glauque (juncus glaucus, juncus inflexus)

Jonc des jardiniers.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je ne sais pas reconnaître les joncs...

Se reconnaît peut-être à ses tiges raides et fortement striées et à la moëlle intérieure qui est discontinue...

Ou jonc courbé, jonc arqué.

EMPLACEMENT : zone humide...

Famille des juncacées.

Floraison : brune ou blanche ou verdâtre..., juin à août.

Feuillage bleuté, vert-glauque.

Hauteur : 40 cm à 1,20 m, avec deux moyennes généralement indiquées ! : une de 50 à 80 cm, l'autre à 1,20 m...

Persistant.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : humide, frais.

Sol plutôt lourd, peu calcaire (1 source).

Sol humide, marécageux, calcaire, peu acide (2 sources), même pauvre et graveleux.

Tous sols.

Sol marécageux à immergé (0 à –15 cm).

Habitat naturel : profondeur d'eau jusqu'à –10 à –15 cm, berges humides, lieux humides, bassins, mares, étangs, lagunages, bacs, rivières, ruis­seaux, fossés, cascades.

Plante aquatique ou de terrain humide.

Profondeur d'immersion du collet : –5 à + 5 cm.

Plante rhizomateuse.

Souche rampante colonisatrice.

Ses rhizomes ont des qualités épuratives pour améliorer la qualité de l'eau.

Tiges solides et souples une fois qu'on les a un peu aplaties.

Les jardiniers l'utilisaient comme lien pour les petites bottes de légumes ou de greffons ou de jeunes plants.

On l'utilisait aussi comme petite vannerie temporaire.

On en faisait aussi des brosses, comme avec le chiendent.

Vivace.

Rusticité : –15 à –18°C.

Altitude : jusqu'à 1500 m.

Croissance moyenne à rapide.

Supporte la sécheresse estivale.

Haut. Page ou article précédent. Jonc des tonneliers, jonc des chaisiers (schœnoplectus lacustris ou scirpus lacustris)

Jonc des chaisiers ou des tonneliers.

Photo de Andreas Rockstein (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plante aquatique...

Ou scirpe des lacs, scirpe lacustre, jonc d'eau, grand jonc.

EMPLACEMENT : lieux humides, rives, bassin, étang, mare, ruisseau...

Famille des cypéracées.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Hauteur : 1 à 3 m, plus généralement indiqué à 1,50 m. Largeur : 40 à 70 cm.

Connu aussi sous le nom de jonc de barrique, il se repère à sa grande taille, 3 mètres voire plus, et son diamètre, proche de celui du petit doigt.

Floraison : épillets crème (1 source) ; bruns (3 sources) [d'après une photo, les bourgeons sont bruns, les fleurs sont crème...], mai à septembre, plus généralement indiqué de juin à juillet-août.

Vivace.

Persistant (2 sources) ; semi-persistant (1 source) ; caduc (2 sources) !...

Plante aquatique : jusqu'à 50 cm de profondeur.

Rusticité : –15 à –22°C.

Plante envahissante. Limiter les rhizomes et couper les inflorescences avant la dissémination des graines pour éviter l'envahissement.

Sol : indifférent, ordinaire ou lourd, humide à submergé ; frais et humide.

Aime un sol argileux.

Dans un petit bassin, il est préférable de le planter dans un récipient afin de limiter son extension.

Plante épuratrice.

Plante participant à la clarification et à l'épuration de l'eau. Utilisée en phytoépuration.

Plante intéressante pour la protection des berges et des rives fragilisées.

Hautes tiges cylindriques lisses, rondes et dressées.

Attire les libellules.

Sert de refuge aux petits poissons et aux grenouilles grâce à sa touffe dense.

Multiplication : division de touffe.

Maladies et parasites : résistant.

Tige spongieuse et compressible.

Autrefois, les tonneliers glissaient un brin de jonc dans le fond des tonneaux pour les étanchéifier.

Parfois employé comme litière.

Les tiges servaient autrefois à la fabrication des tonneaux, au paillage des chaises, en vannerie, et pour les toitures.

Récolte : novembre à décembre, à utiliser pour le pailage.

Médicinale : tige souterraine (astringente, diurétique) (1 source).

Ne pas confondre

Avec schœnoplectus tabernaemontani, une espèce plus petite dont les écailles des épis sont ponctuées de rouge. Altitude : 0 à 1500 m.

D'après Wikipédia

Ou schœnoplectus acutus, scirpus acutus, scirpus lacustris subsp. acutus !

Séchée et tissée, la plante était utilisée par les Amérindiens pour fabriquer des paniers, des chapeaux, des vêtements, et même des bateaux.

Des cultivars

• Jonc des chaisiers "Albescens". Epillets blancs. Tiges vertes striées verticalement de blanc.

• Jonc des chaisiers "Zebrinus". Epillets bruns. Tiges annelées ou zébrées de blanc. Redoute le vent.

Multiplication

Multiplication

Diviser les touffes anciennes au printemps, après les gelées nocturnes, en découpant à la bêche des portions de rhizome possédant quelques jeunes tiges. Installer les divisions sur les berges inondées ou dans un panier ajouré placé sur les bords intérieurs du bassin. La division des touffes peut demander des efforts car le système radiculaire est souvent important.

Haut. Page ou article précédent. Jujubier (ziziphus jujuba) : à voir...

Dois-je le mettre ou pas ? Il a des qualités (comestible, fruits très sucrés donc très nourrissants, médicinal, épineux pour haie défensive) mais plusieurs défauts importants : ses fruits arrivent à maturité à la fin de l'été et risquent de ne jamais mûrir à temps chez moi ; il supporte tout juste les –15°C possibles ; il nécessite un sol ni argileux ni froid ni humide en hiver, tout le contraire de chez moi ; il a besoin de copieux arrosages en été pour être très productif...

Ce que je crains le plus : la fructification nécessite une quantité suffisante de chaleur en été, c'est cette « quantité suffisante » qui risque surtout de manquer chez moi...

Les variétés cultivées en France sont principalement :

Jujubier type de Provence (ziziphus jujuba "Provence") : floraison : mai, fructification : début septembre...

• Le Jujubier de Provence Jaune, à fruits oblongs, jaune doré puis virant au rouge foncé à maturité, très sucrés ;

• Le Jujubier de Provence Rouge à fruits rouge vif, sucrés et de bonne qualité, qui sont recherchés pour la confiserie.

Il résiste aux gels d'hiver jusqu'à –15°C maximum.

Il peut pousser partout en France mais a besoin d'une arrière-saison chaude et ensoleillée pour fructifier.

Il arrive à maturité en septembre-octobre.

Jujubier à gros fruit (ziziphus jujuba "Gordo") : floraison : mai, fructifica­tion : août...

Ziziphus jujuba "Lang" : le cultivar le plus rustique (–15°C), de petit format (4 à 5 m), peu épineux, autofertile. Maturité plus précoce que le jujubier de Provence. Très gros fruits à bon goût.

Ziziphus jujuba "Li" : pratiquement inerme, maturité entre "Lang" et "de Provence". Les plus gros fruits. Bons.

Haut. Page ou article précédent. Kaki, plaqueminier (diospyros kaki) : A FAIRE

Texte ci-dessous écrit en 2019 ou début 2020

Quelques premiers kakis repérés sur l'internet qui me semblent les meilleurs à consommer, les plus faciles à cultiver et les plus adaptables chez moi/vous.

Kaki du Japon Fuyu : originaire de Chine, il se cultive dans nos régions au soleil et à l'abri du vent. Gros fruit brillant, ferme et sucré, non astringent. Les fruits peuvent se consommer avant les gelées et sont de bonne qualité gustative. Récolte de novembre à décembre.

Kaki Vaniglia : variété populaire en Italie, qui est déjà consommable à l'état dur. A partir de fin octobre-début novembre les fruits encore durs, mais pas astringents, orange-rouge prêts pour la récolte. La saveur est douce et rappelant la vanille. Arbre robuste, résiste au gel jusqu'à –15°C. Autofertile.

Kaki Hachiya : le hachiya a la forme d'un cœur et possède une chair très sucrée et tendre de couleur rouge orangé vif, tout comme la pelure. Il doit être consommé lorsqu'il est très mûr, soit entièrement mou. S'il n'est pas mûr, le hachiya est astringent et immangeable. Vert ou jaune avant d'être à maturité, il passe au rouge vermillon en mûrissant. Sa mince peau lisse est comestible, surtout lorsque le fruit est bien mûr. À point, la chair de ces variétés devient sucrée, presque liquide, légèrement visqueuse, non acide, passablement fragile et très parfumée.

Le kaki astringent se consomme blet, et le kaki pomme est plus croquant.

Si on mange un kaki pas mûr avec sa peau, les tanins du fruit se polymérisent alors au contact de l’acide de l’estomac pour former des amas durs comme du bois et impossibles à digérer, appelés bézoards. Pour les éliminer, seul le laser est efficace. Sachez-le donc, le kaki astringent ne se mange que blet, et il faudra le peler. Ne l’accompagnez jamais de crabe non plus, ni autre chair de crustacés, les protéines des crustacés et les tanins du fruit formant une combinaison favorisant ces fameux bézoards.

On peut déjà comprendre une chose simple avec les sigles en langue étrangère que vous verrez partout : PCA contient un A comme Astringent, donc à laisser blettir obligatoirement avant consommation. Et PCNA qui contient un N et un A comme Non Astringent, donc qu'on peut manger avant le blettissement, il ne seront pas astringents et seront croquant « comme une pomme », on peut également les consommer après blettissement.

Il y a aussi deux sortes de maturité, très simples à comprendre : la maturité de récolte (ou commerciale) et la maturité de consommation (ou physiologique). La maturité de récolte du fruit, c'est quand le fruit perd sa couleur verte pour devenir jaune ; on peut alors le récolter pour le laisser mûrir, mais on ne peut pas le consommer car il est encore astringent. La maturité de consommation, c'est quand le fruit perd complètement son astringence et devient consommable. Pour les variétés de type PCNA (Non Astringents), l’époque de la maturité de récolte est la même que celle de la maturité de consommation ; ils peuvent donc se consommer dès la récolte.

Réflexion faite, il faudrait peut-être mieux cultiver des kakis pomme, donc non astringents, car on peut alors les manger durant une période beaucoup plus grande : croquants au début de maturité, et blets en fin de maturité... Seulement ils semble moins sucrés que les astringents...

Texte ci-dessous écrit fin 2020

Quelques explications sur le plaqueminier et le kaki

Il existe deux types de kakis :

• les astringents, (souvent les meilleures variétés), qui se consomment blets lorsque le fruit est mou et a perdu son astringence, et deviennent alors très doux et sucrés ;

• les non astringents, qui se consomment durs, croquants comme une pomme. On peut aussi les laisser blettir (sur l'arbre ou hors de l'arbre) et les consommer mous, ils sont alors légèrement plus sucrés.

Greffés sur Diospirus lotus [est-ce qu'on écrit aussi diospirus ?] car ils vivent plus longtemps que sur le D. virginiana.

Seules trois espèces ont été introduites en France : le plaqueminier faux lotier, dont les fruits ne sont pas comestibles  le plaqueminier de Virginie (d'origine américaine), utilisé principalement comme arbre d’ornement  et le plaqueminier du Japon (d’origine asiatique), le plus répandu, qui produit les fruits que l’on trouve sur les étals en décembre.

C'est très clairement détaillé et très bien expliqué sur cette page du site biojardinservices.com.

Quelques plaqueminiers

"Costata", "Fuyu" et "Muscat" sont non astringentes et parthénocarpiques (pas besoin de pollinisation pour fructifier).

"Sharon" est la variété qui se développe le plus actuellement. C'est son fruit, bien souvent en provenance d'Espagne et d'Israël, qui est vendu dans le commerce.

"Hatchiya" (aux gros fruits rouge vif), "Hongsi" et "Fuji" donnent des fruits astringents.

Les pépiniéristes et les jardineries proposent maintenant des variétés non astringentes : les kakis pommes ("Fuyu" » par exemple). Ces fruits se récoltent sans attendre les gelées, quand leur coloration vire [au jaune-orangé] et que la chair s’assouplit sous la pression des doigts. Ils se consomment dès la cueillette, pelés comme une pomme.

Le meilleur, si vous devez en planter un et un seul, c’est le kaki "Fuyu". Celui qui se mange à la petite cuillère comme une compote, une fois qu’il a pris le froid et qu’il est blet.

Les non-astringents ou PCNA se consomment croquants, durs comme une pomme. On peut également les consommer blets et ils sont alors légèrement plus sucrés [que consommés croquants].

Il y a beaucoup de confusion dans les noms des nombreuses variétés de kaki, vous pouvez le constater dans cette page du site fruitiers-rares.info.

"Chocolate" (PCA) : maturité fin octobre à début novembre, fruit moyen à gros, très goûteux. Nom fourre-tout de plusieurs variétés à chair marron à maturité.

"Coraï del Rei" : variété excellente, fruit moyen, juteux.

"Costata" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, très vigoureux, rusticité élevée... feuillage rouge en automne, fruit moyen, juteux, saveur douce et fondante, reste légèrement astringent, apte au séchage.

"Early Golden" (PCA) : maturité fin septembre à début octobre, fruit moyen, excellente qualité gustative, variété très ancienne.

"Farmacista Cicilia" (PCA) : petit arbre, assez précoce..., fruit moyen, excellente qualité gustative une fois blet, productif régulièrement et abondamment, « excellente variété pour l’amateur .

"Fuyu" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : très bonne qualité gustative, très productif, très rustique..., gros fruit, maturité fin octobre à début novembre où il se consomme croquant, sinon blet en décembre.

"Giant Fuyu" (PCNA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, rusticité intéressante..., gros fruits, bonne production, très décoratif car il garde ses fruits après la chute des feuilles [je croyais que tous gardaient leurs fruits après la chute des feuilles...].

"Hachiya" (quelquefois faussement orthographié "Hatchiya") (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, grande vigueur, très rustique... gros fruit, excellente qualité gustative, très adapté au séchage, une des meilleures variétés.

"Hana Fuyu" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : petit arbre, très rustique..., très gros fruit, très bonne qualité gustative.

"Hiratanenashi" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, très grande vigueur, fruit moyen, très bonne qualité gustative une fois blet, apte au séchage.

"Honan Red" (PCA) : maturité mi-octobre, peut remplacer Hatchiya, saveur douce, très bonne texture sans fibres.

"Izy" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : très précoce, fruit moyen, saveur douce, excellente qualité gustative, très productif.

"Jiro" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : maturité mi-octobre, gros fruit très sucré, excellente qualité gustative, apte au séchage, rusticité élevée...

"Kassandra" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, gros fruit, très bonne qualité gustative.

"Lampadino" (PCNA ou PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, petit fruit non astringent si pollinisation, astringent sans pollinisation, vigueur moyenne, productif régulièrement, bonne qualité gustative, excellente variété pour l’amateur.

"Lehman Delight" (PCA) : maturité de mi-saison..., très productif, très gros fruit, excellente qualité gustative, « probablement l’une des meilleures variétés de mi-saison ».

"Mazelli" : fruit moyen à petit, très juteux.

"Miss-Kim" (PCA) : maturité précoce..., bonne rusticité, vigoureux, fruit moyen, très bonne qualité gustative, très ornemental en automne.

"Muscat" : nom imaginaire fourre-tout qui ne correspond à aucune variété précise.

"Nikita's Gift" : excellente sélection, fruit moyen à petit, rusticité –30°C.

"O'Gosho" (dit Palais Impérial (PCNA) : maturité tardive..., forte vigueur, gros fruit, très bonne qualité gustative.

"Rojo Brillante" (PCA) : Maturité tardive, gros fruit, très juteux, astringent même s'il ne l'est plus dans le commerce, apte au séchage à condition de le couper en tranches, forte vigueur, très productif, connu en France sous la marque « Persimon », adapté au sud. Une autre source nomme le Persimon de son AOP espagnole « kaki de la Ribera du Xùquer » et la qualifie en résumé de variété commerciale médiocre et sans intérêt.

"Russian Beauty" (PCA) : maturité précoce, fruit moyen à petit, très bonne qualité gustative, rusticité –30°C.

"Saijo (PCA) : maturité septembre à octobre, vigoureux, très rustique.

"Sharoni (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, bonne qualité gustative, très peu astringent.

"Sheng" (PCA) : maturité deuxième moitié de septembre, « le plus beau de tous » mais très rare, bonne productivité, très juteux...

"Shibukaki" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, vigoureux, productif, rustique, assez gros fruits, très adapté au séchage, très bonne qualité gustative.

"Shinshu" (PCNA) (dit « kaki pomme ») : maturité fin septembre à début octobre, adapté au séchage, variété très ancienne.

"Tam-Kam" (PCNA) : maturité précoce..., « le plus précoce des non-astringeants (PCNA) », excellente qualité gustative.

"Tamopan" (PCA) : maturité octobre à novembre, gros fruit excellent cru ou cuit, très rare.

"Tardif de Charente" : gros fruit...

"Tipo" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, rusticité élevée..., très productif et régulièrement, fruit gros à moyen, bonne qualité gustative.

"Tomate d'Israël" : fruit moyen...

"Tomatero" (PCA) : maturité précoce, fruit moyen à petit, juteux, très sucré, excellente qualité gustative, productif, adapté au sud, résiste très bien à la sécheresse. »

"Tone Wase" (PCA) : très précoce..., très productif, excellente qualité gustative une fois blet. On retrouve cette variété sous les noms erronés de "Tonne Wash" et "Tom Wash".

"Vaniglia" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, rusticité élevée, fruit moyen, bonne qualité gustative, excellent pollinisateur pour les autres variétés.

"Wilsonii" : fruit très petit (1 à 2 cm) et consommable une fois noir, très productif, maturité fin novembre.

Les autres variétés

Diospyros kaki issu de semis : fruit moyen...

Diospyros lotus : rustique..., fruit petit, juteux, souvent utilisé comme porte-greffe.

Diospyros rhombifolia, kaki poire du Japon, plaqueminier nain : fruit petit...

Diospyros virginiana "Celebrity" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre, fruit sans pépins.

Diospyros virginiana "Elmo" ou "Claypool A-118" (PCA) : maturité mi-novembre à mi-décembre à tardive..., « variété exceptionnelle », gros fruit, très savoureux, excellente qualité gustative.

Diospyros virginiana "Keener" (PCA) : maturité tardive..., excellente qualité gustative.

Diospyros virginiana "Meader" (PCA) : auto-fertile, maturité fin septembre, très productif, excellente qualité gustative, petits fruits très nombreux, rusticité –25°C, bonne variété.

"Virginiana Meader" [je le mets ici, supposant que c'est en vérité le même cultivar que ci-dessus...] : fruit tout petit (prune), très parfumé, peut devenir écœurant, rustique, maturité octobre.

Diospyros virginiana "Prok" (PCA) : maturité précoce..., très productif, gros fruit juteux et sucré, excellente saveur.

Diospyros virginiana "Saa Pieper" (PCA) : maturité mi-septembre, fruit moyen avec peu ou pas de pépins, saveur douce, vigoureux, productif, excellente variété.

Haut. Page ou article précédent. Kaki ?, plaqueminier lotier (diospyros lotus) : à voir...

Le plaqueminier lotier, dont le fruit rappelle un croisement entre une prune et une date.

Haut. Page ou article précédent. Kaki poire du Japon, plaqueminier nain (diospyros rhombifolia) : à voir...

Petits fruits pointus comestibles. Rusticité vers –14 à –16°C...

Le kaki classique (Diospyros kaki) semble encore plus rustique que celui-ci, pourtant une vidéo disait du bien de celui-ci comme quoi il était plus rustique que le kaki classique... Du coup, autant cultiver des kakis classiques !

Diospyros kaki "Costata" ou "Kostata" (floraison précoce), "Fuyu", "Muscat" (adapté aux climats chauds) sont non astringentes et parthénocarpiques (pas besoin de pollinisation pour fructifier).

Haut. Page ou article précédent. Kalopanax (...) : à voir...

Grandes feuilles profondément palmées à pétioles rougeâtres. Floraison en panicules de 30 à 50 cm de large, août, très mellifère. Rusticité –28°C.

Haut. Page ou article précédent. Kiwaï (actinidia arguta) : A FAIRE

Il paraît que le kiwaï est plus rustique que le kiwi...

Haut. Page ou article précédent. M Kiwi (actinidia deliciosa "hayward" (femelle) et "tomuri" (mâle))

Kiwi actinidia deliciosa.

Kiwi actinidia deliciosa.

Photo de Lazaregagnidze (CC BY-SA 3.0).

Notes pour les deux : femelle et mâle

EMPLACEMENT : limite forêt comestible et jardin, ou à part sur une pergola, ou devant la maison (pour les fleurs)...

Famille des actinidiacées.

Mellifère.

Floraison : de mai à juin.

Caduc.

Croissance très rapide (plusieurs mètres par an).

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

A palisser sur un support très solide. Une pergola de 5 à 6 m de long sur 3 de large est nécessaire pour soutenir un seul plant femelle et son pollinisateur.

Notes pour la femelle "hayward"

Comestible (fruits).

Hauteur (longueur) : de 6 à 15 m.

Largeur : 4 m (pour une hauteur de 6 m).

Hauteur : de 5 à 10 m.

Largeur : 6 à 7 m (pour une hauteur de 5 à 7 m).

Sensible aux gelées tardives : les bourgeons gèlent à –5°C.

Ne supporte pas le calcaire ni l'humidité stagnante.

Abriter des grands vents.

Notes pour le mâle "tomuri"

Le meilleur pour polliniser le pied femelle "hayward" : 1 mâle "tomuri" pour 4 à 5 femelles "hayward".

Abriter des fortes gelées.

Installer à l'abri des vents froids.

Il paraît que le kiwaï (actinidia arguta) est plus rustique que le kiwi ; ses fruits sont plus petits mais ils sont lisses et on peut les manger avec la peau...

Haut. Page ou article précédent. Kiwi jaune (actinidia chinensis) à voir...

J'en ai mangé pour la première fois en décembre 2020 et je les ai beaucoup aimés : légèrement acidulés, chair tendre et très juteuse.

Rusticité : –10°C.

Maturité : octobre, voire novembre.

Quelques variétés

"Belle de Chine" ou "Chinabelle" : obtention française, pollinisée par les variétés "Tomuri" ou "pollichina"...

"Golden delight" : pollinisé par "tomuri" ou "belen".

La variété mâle "Tomuri" pollinise également les kiwis verts classiques.

"Golden Kiwi" : pollinisé par le mâle "Atlas" ou par l'autofertile "Jenny". Récolte en octobre. Partiellement autofertile, un pied mâle améliore la production.

"Jenny" : Récolte vers mi-octobre. Autofertile.

"Solo" : grand nombre de petits fruits. Récolte en janvier. Autofertile.

Haut. Page ou article précédent. Kochia (bassia scoparia f. Trichophylla)

Feuillage très fin et rose-pourpre en automne. Pas rustique. Caduc. Hauteur : 60 cm à 1,30 m. Largeur : 60 à 90 cm. Port en touffe buissonnante. Annuelle. Semis facile... Faculté germinative : 1 an. Très résistant à la sécheresse. Ne pas arroser en fin d'été pour lui donner ses belles couleurs en automne. Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Kolkwitzia, buisson de beauté (kolkwitzia amabilis)

Kolkwitzia.

Photo de Kurt Stüber [1] CC BY-SA (CC BY 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie (caduc, fleurit 3 semaines).

EMPLACEMENT : Haies (caduc), isolé...

Famille des caprifoliacées.

Mellifère.

Floraison : blanc-rosé, abondante, mai à juin (3 semaines) ; une source va même jusqu'à octobre !...

Floraison sur les rameaux de l’année précédente : tailler après la floraison.

Les fleurs attirent les papillons.

Feuillage pourpre en automne.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 1,50 m à 3 m avec une moyenne généralement indiquée de 2 à 3 m (largeur : 2 à 3 m).

Rusticité : –20°C.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Supporte sans problème les froids rigoureux de l'hiver et les chaleurs et les sécheresses de l'été.

Tous sols acceptés, frais, riches (humifères), bien drainés.

Préfère un sol souple et poreux. Préfère un sol siliceux...

Accepte le calcaire.

Adoptez-le sans hésiter car il se plaît dans tous les jardins, accepte tous les climats et résiste même à la sécheresse.

Multiplication : bouturage de tiges herbacées en mai ou en juin (sous abri chauffé ou en mini-serre, à l’étouffée, avec hormones de bouturage) ; ou bouturage à talon (le meilleur) demi-aoûtée de fin juillet à septembre (sous tunnel) ; ou séparation de rejets en mars (de loin le plus facile). Le semis donne des plantes médiocres, souvent beaucoup moins ou pas florifères, ais il peut être intéressant pour créer de nouvelles variétés [je me demande comment, s'il ne produit pas de fleurs...].

Résistant aux maladies et aux insectes.

Drageonne beaucoup.

A moins qu’ils n’apparaissent dans un endroit gênant, il est plutôt conseillé de conserver les rejets et au contraire d’éliminer systématiquement une vieille branche. C’est une manière toute simple et très efficace de rajeunir la ramure et ainsi de stimuler la floraison.

Croissance assez rapide.

En vieillissant, l'écorce se desquame en lanières, ce qui le rend attrayant en hiver (à condition de le tailler en conséquence).

Longues branches plus ou moins arquées.

Résiste bien à la pollution.

Abriter des grands vents.

Trois cultivars

Kolkwitzia amabilis "Maradco" (parfois appelé à tort "Aurea") : 2 m. Feuilles jaunes et fleurs roses formant un joli contraste.

Kolkwitzia amabilis "Pink Cloud" : le plus courant, fleurs d'un rose plus vif, plus intense que l'espèce type.

Kolkwitzia amabilis "Rosea" : fleurs rose foncé, d'un rose plus intense que l'espèce type.

Haut. Page ou article précédent. M Kniphofia, tison de Satan... (kniphofia uvaria) : à voir...

Famille des asphodélacées.

Mellifère.

Floraison : rouge, jaune-orangé, juin à septembre.

Caduc.

Hauteur : 1 m. Largeur : 50 cm.

Rusticité : –15°C.

Sol riche, drainant, neutre ou calcaire.

Exposition, soleil, mi-ombre.

Se ressème spontanément.

Haut. Page ou article précédent. Laîche pendante, laîche à épis pendants, laîche géante, carex (carex pendula)

Laîche, carex pendula.

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : bord de bassins, bord de fossés, sous-bois humides, semble accepter aussi les sols normaux.

Famille des cypéracées.

Persistant.

Hauteur : de 1 m à 1,50 m.

Croissance rapide.

Floraison : de mai-juin à juillet. Les épis floraux peuvent être visibles de mars à octobre.

Vit dans les forêts humides, les marais, sur les rives des cours d'eau.

Aime la mi-ombre ou l'ombre, mais aussi le soleil.

Autrefois, les carex étaient cueillis, séchés, et utilisés comme crin végétal dans la fabrication de matelas.

Vannerie.

Haut. Page ou article précédent. Laitue scariole (lactuca serriola) [pousse naturellement chez moi] : A FAIRE

Elle se différencie par ses feuilles au bord fortement sinueux, comme les pissenlits dendelion, vaguement en forme de S comme « scariole ». La laitue vireuse a des feuilles au bord droit mais plein d'innombrables petites pointes épineuses.

Haut. Page ou article précédent. Laitue vireuse (lactuca virosa) [pousse naturellement chez moi] : A FAIRE

Elle se différencie par ses feuilles au bord droit mais plein d'innombrables petites pointes épineuses. La laitue scariole a des feuilles au bord fortement sinueux, comme les pissenlits dendelion, vaguement en forme de S comme « scariole ».

Haut. Page ou article précédent. Larme de Job, graine de Job, herbe à chapelet (coix lacryma-jobi)

Larme de Job.

Photo de Miya (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : en pot ou en jardinière à rentrer en hiver.

Famille des poacées (anciennement graminées).

Fourrage au même titre que le maïs (bétail et volailles).

Comestible. Avant que le maïs ne soit cultivé en Asie, les graines de Job étaient produites comme céréales en Inde (coix lacryma-jobi var. ma-yuen). Boisson épaisse (sorte de thé) en Asie, boisson alcoolisée distillée à partir de sa graine. On en consommait sous forme de soupe, de substitut de café (graines grillées), de pain (graine broyée en farine).

Décoration et bijoux (avec les graines naturellement percées par une fibre à retirer) : colliers, bracelets, chapelets, rideaux de portes...

Vannerie (tiges pour faire des nattes).

Comestible (céréale) mais pas en France car pas rustique du tout (de –1 à +5°C).

Hauteur : moyenne 1 m, peut atteindre 2 m, et même 3 m (mais peut-être dans sa région d'origine en Asie...).

En Afrique, placées sous l'oreiller, les graines favoriseraient le sommeil des enfants.

Médicinale.

« Collier de dentition » pour atténuer voire supprimer les crises de bébé liées à l'apparition de ses premières dents. Elles agiraient sur l'acidité de la salive de bébé. Le collier ne doit pas serrer le cou de bébé ni pouvoir passer au dessus de son menton pour le mettre à la bouche. La taille moyenne est d'environ 30 cm. Utilisable durant la période des poussées dentaires du 5e au 20e mois. Le bébé pourra porter son collier en larmes de Job jour et nuit et les graines ne craignent pas l'humidité.

Floraison : de juillet à octobre.

Instrument de musique : graines qui frottent ou secouées.

Non rustique : de –1°C à +5°C. Doit être cultivée en pot ou en jardinière. Donc pas pour la consommation des graines (il y en aurait trop peu).

Haut. Page ou article précédent. M Laurier-cerise, laurier-palme, laurier-amande (prunus laurocerasus)

Laurier-cerise.

EMPLACEMENT : haies, haie défensive (est ou ouest à cause de sa grande taille : pas en bord de route), isolé, grande haie.

Famille des rosacées.

Persistant.

Croissance rapide.

Toxique pour les animaux d'élevage et de compagnie (le protéger par d'autres arbustes plantés devant).

Toxique pour les humains (feuilles, noyaux, amandes) comme pour les animaux (feuilles). La pulpe des fruits bien mûrs (noirs) serait comestible... Seuls les fruits murs dénoyautés, obtenus à partir d'arbres âgés et prolifiques, ne sont pas toxiques et permettent de réaliser une confiture rouge sombre de goût unique mais agréable. Mieux vaut s'abstenir quand même.

Les feuilles fraîches sont utilisées pour préparer l'eau distillée de laurier-cerise, officinale, aromatisante et stimulant respiratoire. A consommer avec précautions...

Depuis la nuit des temps et à dose minime [il reste à savoir quelle est cette dose minime], la feuille est utilisée pour parfumer crèmes, sauces et laitages, leur donnant une saveur d'amande [amère ?].

Les oiseaux (merles, étourneaux) sont friands de ses grosses baies noires.

Hauteur : de 1 (arbustes nains) à 8 m selon les variétés.

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai.

Se taille facilement, même pour former une haie carrée.

Rejette de souche.

Dortoir pour les moineaux.

Les entomologistes utilisent parfois les feuilles de laurier-cerise pour tuer « proprement » un papillon. Ils mettent le papillon et une ou deux feuilles de laurier-cerise dans un bocal fermé. En quelques heures, le papillon est empoisonné par les émanations toxiques des feuilles.

Pousse naturellement dans les milieux forestiers, forêts, haies, lisières...

Bon compagnon, il apprécie tous les autres végétaux et particulièrement les autres arbustes de haie.

L'obscurité permanente du sous-bois (feuillage persistant) et sa litière toxique empêche les plantes printanières de se développer.

N'aime pas les sols calcaires.

Plante facilement envahissante à cause des oiseaux qui mangent les fruits et rejettent les graines. Il paraît qu'on peut les arracher tout jeunes facilement ; après, ils s'enracinent vite trop profondément pour être supprimés.

Le bois brûle assez mal.

Ne pas mettre la plante au compost.

Haut. Page ou article précédent. Laurier des Iroquois (sassafras albidum)

Laurier des Iroquois, feuilles rouge-orangé.

Photo de Berean Hunter (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Caduc, feuillage rouge-orangé en automne, bois, cépée possible, mellifère.

Après recherches, il semblerait que « laurier des Iroquois » soit un autre nom du sassafras, mais aucune source ne l'indique clairement. Il n'existe que 3 espèces de sassafras : le laurier des Iroquois qui provient d'Amérique du Nord et qui semble être le plus connu et le plus cité dans les sources, et deux autres qui proviennent d'Asie. Quelques sources appellent le laurier des Iroquois : sassafras officinal...

Aucun site n'indique si sassafras albidum est le nom latin du sassafras ou si c'est sassafras officinal. J'en resterai donc à parler du laurier des Iroquois (sassafras albidum), et non du sassafras...

EMPLACEMENT : haie, isolé...

Famille des lauracées.

Hauteur : 10 à 15 m (jusqu'à 30 m dans son habitat naturel d'origine). Largeur : 5 à 8 m.

Mellifère (nectar).

Floraison : toutes petites fleurs jaune verdâtre ou vert pâle, avril à mai.

Feuillage rouge-orangé en automne. Feuillage d'automne jaune-orangé puis rose puis rouge flamboyant. Mais au bout d'une dizaine d'année seu­le­ment.

Ses feuilles ressemblent à celles du figuier.

Ses fruits attirent les oiseaux et les petits mammifères.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –15 à –28°C...

Craint les fortes gelées.

Sol : drainé, léger, riche, frais.

N'aime pas le calcaire.

Croissance rapide à très rapide.

Habitat naturel : côte est de l'Amérique du Nord, bordure de forêt, clairière, plaine, proche des cours d'eau. Bois utilisé : clair, dense, dur, grain très fin. Menuiserie (construction navale). Son bois était utilisé par les Amérindiens pour fabriquer des pirogues.

Ecorce très ornementale.

Comestible : écorce (avec laquelle on confectionne, en Amérique du Nord, une boisson, la root beer). Feuilles (les Amérindiens en faisaient du thé). Ecorce moulue (les Amérindiens en faisaient une épice). Feuilles jeunes (crues ou cuites) pour parfumer des salades.

Les différentes parties de cet arbre étaient autrefois utilisées dans la pharmacopée indienne, ou encore comme épice, mais elles contiennent un composé toxique, et il est donc recommandé d'en faire un usage purement ornemental. Un autre site conseille de ne pas le consommer en grande quantité.

Médicinale : écorce (on en fait de l'huile contre les piqûres d'insectes).

Cultivé depuis longtemps pour produire du thé, de l’huile et du savon.

Accepte la taille.

Peut drageonner parfois...

Supporte mal la concurrence des autres arbres.

Ses racines développent une substance empêchant la pousse des autres espèces.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre, mi-ombre dans le Midi.

Abriter des vents forts.

Recépage possible : il repartira de plus belle.

Si on veut une croissance plus rapide, on peut le tuteurer afin qu'il ne s'étale pas trop.

Plante semblant dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents) : Pollinisés par un arbre mâle, les fleurs femelles donnent des fruits ovoïdes, bleu foncé à pétiole rouge.

Maladies et parasites : aucun.

Multiplication

Multiplication

Semis sous châssis froid en automne ou au printemps.

Semis à l’étouffée.

Prélèvement et repiquage des drageons.

Boutures de racines en hiver.

Haut. Page ou article précédent. Laurier du Portugal (prunus lusitanica)

Laurier-du-portugal.

Photo de Wouter Hagens (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai acheté deux, encore faut-il les retrouver !...

En haies coupe-vent (persistants). Ce n'est pas précisé s'ils ne supportent pas le vent, donc ils doivent y être indifférents...

EMPLACEMENT : haies, haie coupe-vent, isolé.

Famille des rosacées.

Croissance assez lente.

Hauteur : 3 à 12 m, avec une moyenne généralement indiquée de 4 à 6 m.

Mellifère (attire les insectes butineurs).

Floraison : parfumée, blanche, mai, ou mai à juin.

Fruits : septembre à octobre (une source), toxiques mais appréciés des oiseaux (pies, étourneaux (une source), mais si ce sont ces seuls oiseaux, ce sont plutôt des ravageurs qu'autre chose !, et ce n'est pas forcément intéressant de les attirer...).

Tous sols bien drainés, frais à secs, même calcaires, profonds, meubles. Bonne terre de jardin, profonde et riche en humus.

Aime le calcaire. Semble même avoir besoin d'un sol calaire ou en partie calcaire.

N'aime pas les sols tassés et humides en permanence.

Exposition : soleil, accepte mi-ombre.

Se prête très bien à la taille, et même à la topaire.

Pour obtenir une haie fournie sur toute la hauteur, rabattez les lauriers d'un tiers dès qu'ils ont bien repris pour favoriser la croissance des rameaux situés à la base.

Rusticité : –10°C ; –15°C mais préfère des climats plus doux ; jusqu'à –20°C...

Vivace.

Persistant.

En haie : à tailler régulièrement sinon devient un petit arbre assez envahissant dans la haie.

Très bien en isolé (port conique).

Jeunes rameaux rougeâtres.

Feuillage vert foncé.

Peut pousser en pot ou en bac assez grands.

Cultivars

Prunus lusitanica "angustifolia" : port buissonnant et évasé. 6 m de haut. port bien dense et conique. Feuilles bien brillantes et vert foncé. Port plus compact et feuilles plus petites [que l'espèce type prunus lusitanica en principe].

Prunus lusitanica "brenelia" : variété récente [OGM ?]. Environ 2,50 m de haut et 2 m d'étalement. Port compact et dense. Bien adapté pour les cultures en bac.

Prunus lusitanica "myrtifolia" : feuillage dense et végétation compacte.

Prunus lusitanica "variegata" : 5 m de haut environ. Port bien dense. Feuilles panachées de blanc-crème.

Haut. Page ou article précédent. Laurier sauce, laurier noble (laurus nobilis)

Laurier-sauce.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : forêt-comestible, haies, éloigné des constructions.

Famille des lauracées.

Persistant.

Aromatique (feuilles).

Médicinale.

Haie brise-vent.

Croissance lente, croissance rapide...

Ne pas mettre les feuilles au compost : elles sont toxiques pour les vers.

Savon avec l'huile des baies.

Insectifuge (repousse les mouches dans les maisons). Au Maroc et en Tunisie, on frictionne le pelage des chevaux avec les feuilles pour éloigner les mouches.

Hauteur : de 3 à 15 m : semble mesurer environ 6 à 7 m dans nos régions...

Supporte très bien la taille.

Semble vaguement mellifère mais peu de sources le citent (floraison en mars-avril, ou mai-juin), il vaut mieux ne pas compter sur lui.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Rusticité : –10 à –15°C...

A planter loin des constructions à cause de ses racines puissantes.

Mauvais compagnonnage avec la vigne.

Bois peu utilisé comme combustible car il dégage une odeur âcre et tenace.

Rejette de souche. Avec ses rejets, on réalise des objets de vannerie.

Les feuilles servent à conserver durablement les fruits secs (figue, raisin).

Les graines parfumaient autrefois la bière.

Pète au feu.

Il inhibe le développement des légumes (ombre importante, sécrétion de substances chimiques).

Haut. Page ou article précédent. M Lavande (achetée en pot, pas de souvenir du nom latin...)

Lavande officinale.

Lavande officinale (lavandula angustifolia).

Photo de Sten Porse (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, sud de forêt comestible, partout, plein soleil.

Famille des lamiacées ou labiacées (anciennement labiées).

Médicinale. Les nombreuses vertus médicinales de la lavande sont celles de la lavande officinale ou lavande vraie : lavande angustifolia ou lavandula officinalis ou lavandula vera. Les autres lavandes ont aussi et chacune leurs particularités médicinales.

Excellente plante mellifère.

Floraison : en gros, d'avril-mai-juin-juillet à septembre...

Persistant.

Parfumerie (eau de Cologne).

Fait fuir les mites (fleurs séchées).

A besoin de plein soleil.

Moyennement rustique : de –12 à –15°C, de –15 à –20°C pour les plus rustiques.

Utile au jardin (fait fuir les pucerons).

Taille indispensable pour lui garder sa forme ronde. Si vous taillez sur du bois sec, ça ne repoussera pas.

Les champs de lavande de Provence sont en fait plantés de lavandin, hybride aux tiges très régulières et aux gros buissons très florifères.

Se plaît dans les terres caillouteuses ou sablonneuses. S'adapte aussi à toute bonne terre. Ne pousse que dans les terrains rocailleux, calcaires et ensoleillés.

Hauteur : de 20 à 80 cm, semble plus proche de 40 à 60 cm.

Largeur : 60 cm (pour une hauteur de 60 cm).

La première photo réalisée par Joseph Nicéphore Niepce en 1826 a été révélée avec de la poudre de bitume de Judée diluée dans de l'essence de lavande aspic (lavandula latifolia).

Son fort parfum se conserve des mois une fois les fleurs coupées.

Attire les papillons.

Antivenin.

Au Moyen Age, on se servait de la lavande (du latin lavare : laver) pour parfumer et assurer la propreté des maisons et des églises.

Les huiles essentielles, dont celle de lavande, servent, dans les hôpitaux, pour désinfecter l'air et enrayer les infections microbiennes et fongiques.

Trois sortes de lavandes à reconnaître :

  • lavande officinale ou lavande fine ou lavande vraie : lavandula angusti­folia ou lavandula officinalis ou lavandula vera ;
  • lavande aspic ou lavande sauvage : lavandula latifolia ou lavandula spica ;
  • lavandin : lavandula x intermedia ;

Haut. Page ou article précédent. M Lavatère arbustive "rosea" (lavatera "rosea")

Lavatère arbustive "rosea".

Photo de Floramedia (Cerdys).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt à part mellifère. Par exemple une plante (si j'en ai bien deux) devant la maison pour les fleurs en été, et une autour du jardin (plutôt nord car elle mesure jusqu'à 2 m) pour son côté mellifère.

Les avis des botanistes ont longtemps divergé concernant le nom d'espèce des lavatères arbustives. D'abord nommées lavatera olbia, puis lavatera thuringiaca, puis lavatera arborea, la plupart sont aujourd'hui soit nommées directement par leur nom de cultivar, soit regroupées sous le nom d'hybride lavatera x clementii, car leur origine est incertaine.

Infos pour « directement par leur nom de cultivar » lavatera "rosea"

EMPLACEMENT : aucun intérêt. devant la maison (pour les fleurs).

Floraison : de juin à octobre.

Exposition au soleil.

Hauteur : 1,50 m à 2 m.

Croissance rapide.

A protéger contre le gel en climat froid...

Terre bien drainée, surtout en climat froid...

Infos de Cerdys, le producteur

Floraison : de juin à octobre.

Exposition au soleil.

Hauteur : 2 m.

A protéger contre le gel en climat froid...

Terre bien drainée, surtout en climat froid...

Infos pour lavatera olbia "rosea", synonyme lavatera x clementii "rosea", (lavatère d'Hyères) dont la couleur est la moins éloignée de la photo (de Cerdys)...

EMPLACEMENT : aucun intérêt à part mellifère. Devant (sud) la maison, sud du jardin, sud de la forêt comestible.

Famille des malvacées.

Rusticité : –12 à –17°C.

Mellifère.

Floraison : de mai-juin à septembre-octobre.

Hauteur : 2 m.

Croissance rapide.

Repart chaque année de la souche.

Planter au soleil et à l'abri du vent.

Une taille sévère au mois de mars garantit une belle végétation.

Haut. Page ou article précédent. Lespedeza, trèfle en arbre, trèfle arbustif (lespedeza thunbergii) : à voir...

Vous pourrez lire ici ou là qu'on trouve le lespedeza également sous le nom de Desmodium penduliflorum. C'est vrai qu'ils se ressemblent beaucoup et que la confusion peut être facile. Pour les différencier à coup sûr, ouvrez une gousse. Celle du Desmodium contiendra plusieurs graines, celle du lespedeza une graine unique.

Caduc. Petites fleurs roses en grappes. –15°C. Port retombant.

Haut. Page ou article précédent. Leucothoe fontanesiana "Scarletta" (ou "Zeblid") (...) : à voir...

Floraison blanche, parfumée, printemps... Hauteur : 2 m. Largeur : environ 2 à 3 m. Feuillage rouge, violacé, vert, puis bronze en hiver.

Haut. Page ou article précédent. M Lierre, lierre grimpant (hedera helix)

Lierre.

Photo de Slimguy (CC BY 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Commencer peut-être sur les deux arbres entourant le 2e noyer...

EMPLACEMENT : forêt, pied des mur des maisons (à condition que le mur et son revêtement soient en bon état), arbres, éviter les arbres fruitiers...

Ou lierre commun, lierre rampant, lierre des poètes, bourreau des arbres, lierre des bois, joli bois, herbe à cors, herbe à cautères.

Famille des araliacées.

Vivace.

Persistant.

Une rapidité de pousse hors du commun.

Croissance : moyenne à plutôt rapide.

Excellent couvre-sol, surtout au pied des arbres car l'ombre lui convient.

Mellifère (nectar et pollen).

Floraison : jaune-verdâtre, septembre à octobre.

Fructification : baies noirâtres à maturité, mars à mai.

Baies toxiques pour les humains et les animaux domestiques.

Baies appréciées des oiseaux en hiver.

Feuillage consommé par les animaux...

Le feuillage abrite un grand nombre d'insectes et d'oiseaux.

Plante à la fois grimpante et rampante.

Sa tige peut devenir, avec le temps, un véritable de tronc mesurant jusqu'à 20 cm de diamètre.

Hauteur (longueur) : 20 à 30 m. Une source monte même jusqu'à 50 m !

Plusieurs sources indiquent une hauteur de 3 à 5 m seulement, et je n'ai pas compris pourquoi. Je ne les ai pas notées.

Rusticité : –15 à –24°C.

Exposition : mi-ombre, ombre. Accepte le soleil mais préfère l'ombre. Ou nord ou est.

A un besoin indispensable de soleil, ou de lumière, pour fleurir et fructifier...

Sol : indifférent, frais, bien drainé, riche (ou humifère).

Tolère le calcaire.

Maladies et parasites : résistant. Acariens, araignées rouges, cochenilles, otiorhynques, pucerons, parfois sclérotiniose et pourriture du collet.

S'accroche à son support à l'aide de crampons.

Choisir un lierre selon l'espace qu'on a choisi pour lui, car les sujets varient en formes, en couleurs et surtout en tailles.

Résiste à la sécheresse.

Altitude : jusqu'à 1200 à 1600 m.

Plante hermaphrodite (organes mâle et femelle sur la même fleur).

Bois utilisé : blanc, dur ; tendre..., léger (ébénisterie, vannerie, manches d'outils, on utilisait autrefois son bois doux au toucher pour faire des manches de serpes car il limite la formation des ampoules). Autrefois, on creusait le bois de lierre pour en faire des gobelets qu'on imperméabilisait avec de la cire.

Allumage de feu par friction : tablette de lierre avec un trou conique ; foret de pin conique qu'on fait tourner rapidement dans le cône avec un archet et une corde ; une fois que les premières étincelles aparaissent, ajouter du foin sec ou un autre allume-feu.

Durée de vie : plus de 100 ans ; 400 ans ; 400 à 1000 ans...

Le lierre ne suce pas la sève des arbres-supports et ne les tue pas. Il ne fait que s'accrocher à l'écorce avec des petits crampons pour monter afin de capter la lumière. Mais si l'arbre n'est pas en bonne santé, le lierre prendra le dessus. C'est pourquoi on a, à tort, l'impression que le lierre tue les arbres.

Les crampons peuvent émettre des racines si le support est humide.

Si on coupe le tronc, les crampons peuvent se transformer en solides racines !

Ne pas le laisser pousser sur un jeune arbre ou sur un vieux fruitier car il pourrait alors prendre le dessus.

Quand le lierre prend progressivement un grand développement vertical, l'ombrage du lierre entraine l'étiolement de l'arbre-hôte.

Le feuillage abrite une faune riche et variée en toutes saisons : insectes, oiseaux, petits mammifères (musaraignes, loirs, lérots).

Sa floraison en fin de saison est très utile pour les insectes pollinisateurs.

Le feuillage du lierre régule les écarts de température sur les arbres et permet ainsi d'abriter une faune nombreuse.

La protection thermique de son couvert fonctionne aussi sur les façades, c'est un excellent isolant, et il protège les murs de l'érosion due aux intempéries. Ne pas le laisser monter jusqu'aux gouttières et sur le toit car il est capable de soulever les tuiles. Ne pas le laisser monter sur un mur si celui-ci « n'est pas sain », s'il est friable ou s'il a des fissures car les crampons du lierre peuvent alors se transformer en racines, s'insérer dans les interstices ou les pierres et endommager le mur. C'est pourquoi on a, à tort, l'impression que le lierre détruit les murs.

Plante toxique.

Médicinale : feuilles (purgatif). Les feuilles étant en partie toxiques, il ne faut les utiliser qu'avec précaution et avec toutes les connaissances nécessaires. Usage en tisane fortement déconseillé car, à long terme, elles peuvent provoquer des cirrhoses hépatiques. Expectorant, antispasmodique, cicatrisant. Encombrement et inflammation des bronches, arthrose et rhumatismes, plaie, démangeaison, brûlure, cor au pied, rhume, bronchite, toux, maux de tête. Jambes lourdes. En application cutanée : brûlures, piqûres d'insectes, démangeaisons, gerçures, écorchures, cicatrisation. Coqueluche, trachéite, laryngite, goutte, lithiase biliaire, règles insuffisantes, leucorrhée. Cellulite, névralgie, névrite, séquelle de phlébite.

Cheveux : faire bouillir 100 g de feuilles dans 1/2 litre d'eau pendant 10 mn. Filtrer et laisser tiédir. Utiliser en shampooing ou en lotion contre les cheveux blancs, pour garder, donner ou redonner aux cheveux leur couleur noire (frictionner en insistant sur les zones concernées, ne pas rincer). On peut employer cette lotion tous les jours jusqu'à obtention du résultat voulu.

L'infusion des feuilles (purin ?) sert d'insecticide et d'insectifuge au jardin (aleurodes, acariens, pucerons).

On peut fabriquer un sifflet avec 3 belles [grandes ?] feuilles de lierre et un bout de branche de noisetier de 15 cm de long et 1,5 cm de diamètre. Fendre la branche de noisetier sur 4 cm dans le sens de la longueur. Insérer dans la fente les 3 belles feuilles de lierre superposées. A l'aide d'une lame tranchante, couper très proprement la partie des feuilles qui dépasse de la branche. Souffler de toutes ses forces. Si le sifflet ne produit aucun son, c'est que nos trois anches de lierre ont été mal taillées ; recommencer, et s'appliquer à une découpe nette et précise.

Autre manière de faire un sifflet : faire un trou rond dans une feuille de lierre, lever la principale nervure du milieu jusqu'à un tiers de la distance du pétiole, plier la feuille en deux dans sa longueur et souffler...

Multiplication : bouturage en automne, semis, éventuellement marcottage.

Lessive : feuilles de lierre (50 à 100 g de feuilles à faire bouillir 10 à 15 mn dans 1 litre d'eau puis soit laisser macérer toute la nuit, soit filtrer tout de suite. A utiliser pour le linge de couleur sombre car elle a tendance à faire griser le linge blanc. Ravive les couleurs des fibres naturelles (faire bouillir 100 g de feuilles dans 1/2 litre d'eau pendant 10 mn puis filtrer et laisser tiédir : faire tremper les lainages 1 h).

Autrefois, les apiculteurs se frottaient les mains avec du lierre pour éviter les piqûres des abeilles.

Se taille facilement et n'importe quand, même court et fréquemment.

Peut se cultiver en pot.

Un même pied de lierre porte deux types de feuilles : celles des rameaux sans fleurs ni fruits, dans le bas de la plante, qui sont palmées à nervures blanches ; et celles des rameaux dressés, qui feront fleurs et fruits, dans le haut de la plante, qui sont entières, ovales, aiguës, entièrement vert foncé.

Bouturer des rameaux à fleurs (qui font des feuilles ovales et entièrement vertes) permet d'obtenir des lierres en forme d'arbustes et qui ne produisent pas de rameaux grimpants. Une fois adulte, ces arbustes ne grandiront pas et formeront de vraies branches.

On a fabriqué des cordages avec ses tiges.

Bon couvre-sol pour lutter contre les adventices en terrain sec et ombragé.

Dans les régions les plus méridionales [de France, je suppose...], l'incision des vieux pieds donne une gomme-résine noirâtre ou rougeâtre : la gomme hédérine, ou gomme hédérée, qui calmerait les douleurs des dents, tout en étant parasiticide et dépilatoire...

Très résistant à la pollution.

Laissé sans entretien, le lierre devient rapidement invasif et il n’est pas toujours facile à éliminer suivant les supports sur lesquels il est installé.

Ne pas confondre avec le lierre terrestre (glechoma hederacea), qui est une herbe rampante à feuilles crénelées et à fleurs rose-violacé.

D'après Wikipédia

Récolte des feuilles toute l'année.

Le lierre est un purgatif puissant, utilisé autrefois dans les campagnes.

Les moutons sont très friands de lierre.

Autres variétés ou cultivars

• Hedera helix "Atropurpurea". Feuillage pourpre nervuré de vert, très or­ne­mental.

• Hedera helix "Aureo Variegata" [n'est-ce pas plutôt "Aureovariegata" ?]. Feuillage panaché.

• Hedera helix "Buttercup". Feuillage jaune vif, très ornemental.

• Hedera helix "Elegantissima". Petites feuilles vertes et blanches.

• Hedera helix "Eva". Feuillage panaché, très ornemental.

• Hedera helix "Goldchild". Petites feuilles vert gris ourlées de jaune.

• Hedera helix "Gold heart". Feuillage panaché vert et jaune.

• Hedera helix "Ivalace". Petites feuilles ondulées et très découpées avec des dégradés de vert. Variété à faible développement.

• Hedera helix "Romanze". Feuilles ondulées couvertes de poils veloutés. Variété à faible développement.

• Hedera helix "Spectre". Variété rampante à employer en couvre-sol, dans les massifs ou les bordures ou pour remplacer une pelouse. Ne demande aucun entretien.

• Hedera helix "Sylver queen". Feuilles vertes aux nervures blanches.

• Hedera helix "Triton". Variété rampante à employer en couvre-sol, dans les massifs ou les bordures ou pour remplacer une pelouse. Ne demande aucun entretien.

• Hedera canariensis. Grandes feuilles panachées, souvent lustrées ou habillées de couleurs chatoyantes. A besoin de quelques heures de soleil par jour sinon les feuilles verdissent et prennent une teinte unie.

• Hedera colchica "Dentata". Feuilles larges vert clair.

• Hedera hibernica, vu aussi sous le nom de Hedera helix "Hibernica" !, lierre d'Irlande. Feuillage panachée. Pour les régions les plus froides. S'accroche facilement aux murs. A besoin de quelques heures de soleil par jour sinon les feuilles verdissent et prennent une teinte unie.

Multiplication

Bouturage

Le bouturage est l'une des meilleurs option pour multiplier le lierre et il réussit rapidement.

1

Au printemps ou en été, bouturage de tige ou de rameau de 10 cm mis dans un peu de sable humide ou dans un peu d'eau ; il s'enracinera en quelques jours. Pincer au départ de la végétation pour créer une bonne ramification.

2

Bouturage : pousses terminales à planter dans du terreau en septembre. Les repiquer en place au printemps.

3

Bouturage. En fin d'été, prélever un morceau de jeune tige semi-ligneuse de 10 à 12 cm de long. Enlever les feuilles du bas pour n'en garder que 1 à 2 en haut de la bouture. Faire tremper la partie basse de la bouture dans un verre d’eau (au besoin, la caler pour qu'elle reste dans l'eau). Au bout de trois semaines, repiquer la bouture dans du terreau maintenu humide et placé à l’ombre. Repiquer en place quand le plant aura « acquis davantage de vigueur »...

Semis

1

Faire éclater les baies en les pressant sur un tamis, et semer en place ou en godet.

2

Récolter des baies bien noires de mars à mai. Les semer immédiatement, en godet, à 1 à 2 cm de profondeur. Les repiquer en place au printemps (1 à 3 par m²).

3

Semer en sol frais et de préférence calcaire en enfonçant les graines de 1 à 2 cm.

4

Semis possible. Récolter les graines à maturité, les débarrasser « de leur enveloppe protectrice » [la chair qui les entoure, je suppose, comme pour toutes les graines...] et les poser sur le sol en place ou en terrine sans les recouvrir, dans un mélange humide de sable et de terreau. Elles germeront au bout de 2 petites semaines.

Marcottage

1

Marcottage du printemps à l'automne.

2

« Marcottage enraciné » [?]...

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Aime un climat froid et accepte un sol argileux. Belles fleurs jaune doré en été.

Haut. Page ou article précédent. Ligulaire dentée (ligularia dentata)

Ligulaire dentée.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Encore une plante à mettre sur la pente humide au nord du bassin !

EMPLACEMENT : bord d'un bassin...

Très peu de sources.

Famille des astéracées.

Floraison : dorée, juin-juillet à septembre.

Feuillaison : grandes feuilles rondes dentées.

Caduc.

Hauteur : 80 cm à 1,20 m.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : frais, profond, drainé, humide, voire peu fertile, humifère, lourd.

Pétiole des feuilles rouge.

Protéger des vents forts.

Vivace.

Multiplication : semis en place au printemps, division en automne.

Maladies et parasites : escargots, limaces.

Croissance rapide.

Rusticité : –25°C.

Haut. Page ou article précédent. Linaigrette : A FAIRE

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« Le buisson épicé du nord ».

Famille des lauracées.

Caduc.

Croissance lente.

Hauteur : jusqu’à 3 m (largeur : jusqu'à 3 m).

Rusticité : –30°C.

Floraison mars à avril.

Fructification : maturité d'août à septembre.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

N'aime pas le calcaire.

Sol humide, bien drainé.

Accepte la mi-ombre.

Plante aromatique : fruit séché, feuilles (épice).

Comestible : jeunes feuilles, jeunes pousses, fruits (thé). Jeune écorce « plaisante à mâcher ».

Médicinale.

Haut. Page ou article précédent. Lin de Nouvelle-Zélande pourpre, phormium pourpre (Phormium tenax "Purpureum")

Lin de Nouvelle-Zélande pourpre.

Phormium tenax. La couleur du "Purpureum" est encore plus pourpre-bronze.

Photo de Jon Sullivan (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Très beau et très grand, spectaculaire ! Mais très moyennement rustique...

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison, rocaille...

Famille des agavacées.

Vivace.

Persistant.

Floraison (en été suffisamment chaud) : pourpre à bronze, juin-juillet à août, une source l'indique jusqu'à octobre.

Feuillage bronze pourpré. D'abord vert puis, en grandissant, rouge, ocre, et enfin pourpre.

Rusticité : –6 à –16°C (12 sources, dont 4 sources indiquant –10°C)...

Hauteur : 1 m à 2,50 m, avec une grosse généralité indiquée de 1,50 m à 2 m. Largeur : 50 cm à 2 m, avec une faible généralité indiquée de 1 m à 1,50 m.

Tous sols bien drainés, légers, riches et fertiles (humifères), plutôt frais, voire secs.

Accepte un sol frais à humide ou le bord d'un bassin.

Semble avoir besoin d'un sol humide en permanence en été.

Craint le calcaire.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Supporte très bien le vent et les embruns.

Abriter des vents froids.

Résistant à la sécheresse.

Peut être cultivé en bac.

Résistant aux maladies et aux parasites.

Croissance moyenne, plus probablement rapide.

Multiplication : semis.

Habitat naturel : collines et fourrés de Nouvelle-Zélande.

Haut. Page ou article précédent. Liquidambar, copalme d'Amérique (liquidambar styraciflua)

Liquidambar.

Photo de Luis Fernández García (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Bord de forêt ou même en isolé, pour bénéficier de sa beauté en automne.

EMPLACEMENT : forêt (en lisière pour sa beauté en automne), isolé (pour sa beauté en automne).

Famille des hamamélidacées (maintenant : altingiacées).

Racine pivot profonde et solide ; racines traçantes...

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Très belles couleurs automnales jaune, orange et rouge au soleil et sur sol acide et humide.

Croissance rapide (jusqu'à 1 m la première année) ; croissance lente au stade juvénile !...

Rejette de souche.

Floraison : crème, avril, voire jusqu'à mai.

Fruits (au bout de 25 ans) bruns, globuleux, épineux, pendants, matures en octobre. Ils persistent tout l'hiver sur l'arbre et, au printemps, des graines ailées en tombent.

Odeur de térébenthine en froissant les feuilles.

Caduc.

Hauteur : 15 à 30 m, avec une moyenne générale vers 20 m.

Largeur : 5 à 15 m, avec une moyenne générale vers 6 à 8 m.

Exposition : soleil.

Sol profond, légèrement acide, humide, humifère et frais.

Craint le calcaire.

Rusticité : –15 à –20°C, voire jusqu'à –30°C.

Tronc très droit à port pyramidal.

Il est conseillé de le planter en isolé pour la beauté de son feuillage en automne.

Médicinale : résine.

Bois utilisé (ébénisterie).

Sa cellulose sert à fabriquer un papier de grande qualité.

Parfumerie (résine utilisée comme fixatif).

Résine employée pour parfumer les savons.

Les Amérindiens Cherokee mâchaient la résine comme du chewing-gum.

En Orient, on extrayait de son baume (sa résine) un lait de beauté pour les dames, au 19e siècle.

Tous les liquidambars laissent échapper une sorte de résine (appelée aussi un styrax) à l'incision du tronc. Cette résine peut être brûlée comme l'encens et respirée en fumigation pour combattre les affections respi­ra­toires. Elle possède également des propriétés antiparasitaires et soigne la peau.

Haut. Page ou article précédent. Liriope muscari (levisticum officinale) A FAIRE

Vivace. Comestible. Médicinale. Ombre, sous-bois. Excellent couvre-sol. Persistant. Protège du ruissellement. Etouffe les mauvaises herbes. Presque tous types de sols léger, riches, frais. Maladies et parasites : résistant. Multiplication : division de touffe. Peut se cultiver en pot. Peut se cultiver en plante d'intérieur. Hauteur : 25 à 50 cm. Floraison : juillet à août. Plante rhizomateuse. Fructification appréciée des oiseaux. Rusticité : –15°C. Croissance lente mais constante.

Quelques variétés

Liriope muscari "Big Blue". Cultivar de 45 cm, fleurs lilas.

Liriope muscari "Gold Banded". 30 cm, fleurs violettes, feuilles vertes et jaunes.

Liriope muscari "Ingwersen". 30 cm, fleurs mauves, très florifère.

Liriope muscari "John Burch". 25 cm, fleurs lavande, feuilles panachées de jaune.

Liriope muscari "Majestic". 35 cm, fleurs violettes.

Liriope muscari "Moneymaker". 30 cm, fleurs mauves, très florifère.

Liriope muscari "Monroe's White". 30 cm, fleurs blanches.

Liriope muscari "Pee Dee Gold Ingot". 25 cm, fleurs lavande pourpre, feuilles vert doré.

Liriope muscari "Silvery Sunproof". 25 cm, fleurs violettes, feuilles vertes marginées de blanc.

Liriope muscari "Variegata". 30 cm, fleurs blanches, feuilles vertes marginées de crème.

Haut. Page ou article précédent. M Livèche, céleri perpétuel, céleri bâtard, ache des montagnes, herbe à Maggi (levisticum officinale)

Livèche.

Photo de 4028mdk09 (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : entre jardin et arbres fruitiers, bord du jardin.

Famille des apiacées (anciennement ombellifères).

Aromatique, condimentaire, comestible : feuilles (assaisonnement des potages, sauces, viandes, farces), graines (assaisonnement de légumes, pains, pâtisseries, marinades, « sel de céleri » avec un tiers de graines), racines (cuites, en poudre pour remplacer le poivre), tige (séchée ou cuite).

Très riche en vitamine C.

Mellifère.

Floraison : de juin-juillet à août-septembre.

Médicinale.

Insectifuge. Eloigne les nuisibles au jardin.

Envahissante. Si l'endroit lui convient, il lui arrive assez facilement de prendre ses aises et devenir un peu envahissante.

Hauteur : de 70 cm à 1 m, jusqu'à 1,50 à 2 m en fleurs.

Masse racinaire importante et profonde. Racine épaisse et traçante (s'en­fonce en profondeur).

Caduc.

Accepte la mi-ombre.

Plante utile pour la biodiversité au jardin, attirant de nombreux insectes.

Se développe sans problème en terre lourde et argileuse.

La tige creuse servait autrefois de paille.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Lobélie, lobélia (lobelia cardinalis) à voir...

Famille des campanulacées.

Vivace.

Hauteur : jusqu'à 1,20 m.

Hauteur : 90 cm. Largeur 30 cm.

Médicinale.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol frais.

Caduc.

Floraison : rouge, juillet à août.

Rusticité : –22°C.

Haut. Page ou article précédent. Lupin (lupinus...) : à voir...

ATTENTION AU DANGER D'O.G.M.

En France, à l'origine, les variétés de lupin d'hiver étaient hautes, sensibles à la verse, et peu résistantes au froid. L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a réalisé un important travail de sélection sur cette culture au cours des années 1990. Les programmes de recherche de l'INRA sont aujourd'hui valorisés par le GIE Prolupin. Ils ont abouti à la création de nouvelles variétés disposant d'un très bon potentiel de rendement, ce qui permet d'envisager une extension de la culture en France, fortement déficitaire en protéines pour l'alimentation des animaux d'élevage.

Sur Futura Sciences, ils nous font un article sur le lupin et passent une vidéo à la fin de l'article, intitulée : « 5 avantages des OGM » !

Faites bien attention à n'acheter que des graines spécifiées BIO. Et évitez les plantes en pot tant que vous n'avez pas la certitude qu'elles sont saines.

Sol très riche en éléments nutritifs car le lupin « a un appétit impression­nant ». Pas de fumier frais ni de fientes de volailles. Une autre source dit que les lupins « ne nécessitent pas d’engrais et sont même un fertilisant naturel pour le jardin » parce qu'ils produisent de l'azote dans le sol...

Les graines de lupin sont recherchées par les éleveurs de vaches laitières, moutons et chèvres. Ils les leur donnent grossièrement broyées. Le lupin blanc [les graines, aussi ?] est également utilisé dans l’alimentation des volailles car il contient les matières grasses [contenues dans les graines, que je sache...] dont elles ont besoin.

Les espèces cultivées pour l’alimentation

Je choisirai de faire des notes sur un ou deux lupins parmi ceux-là.

• Lupinus albus, lupin blanc. Graines grosses, jusqu’à 14 mm de diamètre, un peu comprimées, blanches.

• Lupinus luteus, lupin jaune. Graines petites, rondes, marbrées de blanc et de noir.

• Lupinus mutabilis, lupin changeant ou lupin andin. Graines ovoïdes de 6 à 8 mm, lisses et blanchâtres.

• Lupinus angustifolius, lupin bleu. Graines rondes, un peu plus grosses que celle du lupin jaune, beiges ou mouchetées de brun.

Les lupins alimentaires ont été sélectionnés pour être consommables. Ils ne contiennent pas d’alcaloïdes et leurs graines ont perdu leur amertume, on les appelle les lupins doux. Ils sont plus faciles à récolter car les graines restent dans la gousse au lieu d’être éjectées à maturité.

Les lupins jaunes, changeants et bleus. Ils sont aussi cultivés comme plante ornementale, mais pas forcément sous la forme de lupin doux, il faut donc prendre des précautions avant une éventuelle consommation.

On peut pourtant consommer des graines de lupin non doux (donc amer) en traitant la graine pour la débarrasser de ses toxines. Il faut les faire tremper 48 h dans de l’eau, que l'on renouvelles plusieurs fois, ce qui permet de diluer les toxines et de rendre les graines consommables.

Espèces et variétés de Lupins

Il me reste à synthétiser toutes ces notes...

• Lupinus albus, lupin blanc. Annuelle. Fleurs blanches. Hauteur : 50 cm à 1 m. Plante fourragère.

• Lupinus albus, lupin blanc ou almort. Hauteur : jusqu’à 1,20 m. Fleurs blanches ou bleues. Médicinale : diurétique, résolutive, vermifuge, emménagogue, carminative, dépurative.

• Lupinus angustifolius, lupin bleu. Annuelle. Hauteur : jusqu’à 1 m. Fleurs : bleuâtres, printemps et été. Graines consommées saumurées ou sous forme de semoule [préparée ?...] en biscuits. Médicinale : antidiabétique, santé cardiovasculaire, constipation.

• Lupinus angustifolius, lupin bleu ou lupin à feuilles étroites.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Vivace. Hauteur : 1,50 m. Floraison : blanche, jaune ou bleutée, juin à septembre. Rusticité : –12°C, réclame souvent une protection hivernale. Exposition : soleil. Sol bien drainé.

• Lupinus arboreus, lupin arborescent ou lupin en arbre.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Un imposant buisson aux fleurs jaune pâle.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Vivace. Fleurs blanches, jaunes ou lilas. Hauteur : 1,50 m. Rustique jusqu’à –10°C.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Hauteur : 1,50 m. Floraison : odorante, juin à septembre, épis jaunes. Idéal en fond de massif.

• Lupinus arboreus, lupin en arbre. Hauteur : 1,50 m. Floraison : juin à septembre. Annuelle.

• Lupinus arboreus, lupin arborescent. Grosse boule de 1,50 m.

• Lupinus arboreus "Blue". Floraison bleue en juin-juillet.

• Lupinus arboreus "Snow Queen". Floraison blanche.

• Lupinus arboreus "Sulphur Yellow". Floraison jaune.

• Lupinus argenteus. Petit lupin vivace très rustique, au feuillage argenté.

• Lupinus crukshanksii, lupin de Cruckshanks, lupin changeant. Annuelle. Hauteur : 80 cm à 1 m. Floraison : bleue marquées de blanc et de jaune, juillet à octobre.

• Lupinus cruckshanksii "Sunrise". Vivace. Fleurs bleu ciel et doré, parfumées. Hauteur : 1,50 m.

• Lupin de Cruickshanksii (issu de Lupinus mutabilis) [?]. Hauteur : jusqu'à 1,50 m. Fleurs : parfumées, longs épis bleus de 30 à 40 cm, juillet à octobre, le pétale supérieur est blanc puis jaune puis violet. Annuelle.

• Lupinus diffusus. Vivace très rustique, plante basse et étalée, aux tiges courtes et aux inflorescences bleu ciel.

• Lupinus elegans, lupin mexicain. Lupinus elegans "Pink Fairy" est rose foncé et blanc.

• Lupinus hartwegii, lupin de Hartweg, lupin velu. Annuelle. Hauteur : 40 à 60 cm. Floraison : couleurs variées, juillet à septembre. Feuillage velouté. Résiste à la chaleur et à la sécheresse.

• Lupinus hartwegii, lupin de Hartweg. Hauteur : 60 cm. Fleurs : longs épis blancs, bleu ciel, bleu foncé, rose, de 20 à 30 cm. Annuelle.

• Lupinus luteus, lupin jaune. Annuelle. Fleurs jaunes. Hauteur : 60 cm. Plante comestible et fourragère.

• Lupinus luteus, lupin jaune ou faux-café.

• Lupinus luteus, lupin jaune. Hauteur : 50 cm. Fleurs : odorantes, jaune soufre puis jaune orangé. Annuelle.

• Lupin mutabilis, lupin [?] ou tarwi. Hauteur : 1,80 m à 2 m. Fleurs bleu lilas. Annuelle.

• Lupinus mutabilis, lupin changeant. Hauteur : 1,20 m. Fleurs en longs épis bleus teintés de violet, le pétale supérieur blanc crème taché de rouge. Annuelle.

• Lupinus mutabilis, lupin changeant.

• Lupinus mutabilis ou Lupinus cruckshanksii. Lupin annuel, aux couleurs changeantes. Lupinus mutabilis "Sunrise" a des épis « bleus blancs et jaune doré » [?]. Lupinus mutabils "Blue Javelin" est « blanc bleu jaune » [?], devenant bleu et pourpre.

• Lupinus nanus, lupin nain. Annuel. Lupinus nanus "Snow Pixie" est entièrement blanc.

• Lupinus nanus. Annuelle. Hauteur : 40 cm. Floraison : souvent bicolore, juin à octobre.

• Lupinus nanus "Pixie Delight", lupin nain de 50 cm de hauteur.

• Lupinus perrenis. Vivace élancée, fleurs bleues, parfois roses ou blanches. Il est très rustique et supporte une exposition un peu plus ombragée.

• Lupinus polyphyllus. Hauteur : jusqu’à 2 m. Fleurs : violettes, fuchsia, blanches ou jaunes, été. Annuelle.

• Lupinus polyphyllus, lupin des jardins. Vivace, Le plus courant, avec ses gros et longs épis.

• Lupinus polyphyllus, lupin polyphylle. Hauteur : 1,20 m. Fleurs : carmin, lavande, rose, bleu et blanc. Vivace. Cette espèce a donné naissance aux hybrides de Russel.

• Lupinus regalis. Vivace. Hauteur : 60 à 80 cm. Floraison : couleurs variées, parfois bicolores, mai à juin.

• Lupinus regalis "De Russel" [ça m'étonnerait que ce soit le nom correct !...]. Hauteur : 1,20 m. Floraison : avril à juin, épis aux couleurs variées.

• Lupinus x russellii, lupin de jardin ou de Russell. Le lupin vivace ornemental le plus cultivé, qui se décline dans presque tous les coloris.

• Lupinus x russellii, lupin de Russell ou lupin des jardins.

• Lupinus x russelii, lupin de Russel. Vivace. Fleurs de couleurs variées. Hauteur : 60 cm à 1 m. Les lupins les plus courants, avec de nombreuses variétés.

• Lupin de Russel hybride : hauteur : 1,20 m. Fleurs : superbes épis plus longs (jusqu'à 80 cm) et plus larges que ceux de l’espèce type, avec une multitude de fleurs. Vivace.

• Le lupin de Russel hybride a de nombreuses variétés :

• "Le Chandelier". Hauteur : 90 cm. Fleurs : superbes jaune éclatant, juin à août.

• "La Châtelaine". Hauteur : 90 cm. Fleurs : rose tendre et blanc, juin à juillet.

• "Chandelier". Hauteur : 1 m. Floraison : mai à juillet, épis jaunes particulièrement lumineux.

• "Le Chandelier". Jaune, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "La Châtelaine". Rose et blanc, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "La Demoiselle" [ou "Noble Maiden" ?]. Hauteur : 80 cm. Fleurs : blanc crème, mai à juillet.

• "La Demoiselle". Blanc crème, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "Le Gentilhomme". Bleu et blanc, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

• "Le Gentilhomme". Hauteur : 1 m. Floraison : mai à juillet, épis bleus. Floraison dense et volumineuse.

• "Le Gentilhomme" Hauteur : 80 à 90 cm. Fleurs : bleu outre-mer et blanches, juin à août.

• "Minarette". Hauteur : 50 cm. Fleurs : jaunes, rouges, orangées, cuivrées, roses, carmin, bleues, violettes.

• "Minarette". Hauteur : 60 cm. Floraison : mai à juillet, épis de couleurs variées. Supporte les sols secs.

• "Mon Château". Hauteur : 1 m. Floraison : mai à juillet, épis « rose rouge » [?] profond. Longue grappe de fleurs, idéales en fleurs à couper.

• "Mon Château" [ou "My castle" ?]. Fleurs : rouge brique, fin du printemps au milieu de l’été.

• "Les Pages". Hauteur : 1,20 m. Fleurs : nombreux et grands épis rouges carmin, mai à juillet, puis septembre.

• "Les Pages". Rouge carmin, « variété appartenant au groupe des hybrides de Russel »...

Haut. Page ou article précédent. Lysichiton américanus (lysichiton américanus)

Plante envahissante interdite de vente en Europe.

Haut. Page ou article précédent. Lysimaque, lis des teinturiers, chasse-bosse (lysimachia vulgaris)

Lysimaque, fleur et feuilles.

Photo de Malte (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je n'en ai pas pour l'instant.

Encore une plante à planter au bord du bassin.

Devrait pouvoir vivre côté sud de tranchées est-ouest (agrandissements) que je pourrai creuser un jour pour recueillir l'eau et faire pousser des plantes ayant besoin de beaucoup d'eau.

EMPLACEMENT : zone humide, bords de ruisseaux, de bassins, de mares...

Famille des primulacées.

Floraison : jaune d'or, juin à août.

Hauteur : 50 cm à 1,20 m, voire à 1,50 m.

Largeur : 80 cm à 1 m pour une hauteur de 1 m à 1,20 m.

Caduc.

Rusticité : –15°C ; –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol frais, humide, drainé (« drainé » est contradictoire avec son besoin de lieux humides...).

Aime les lieux humides, marécageux, les berges.

Calcaire accepté.

Vivace.

Plante à rhizomes, plante aussi à stolons pouvant flotter et atteindre 5 m de long.

Drageonne beaucoup dans les sols lourds et humides.

Se reproduit facilement grâce à ses stolons. Peut devenir envahissante (barrière anti-rhizome conseillée).

Croissance rapide.

Excellent fixateur des berges.

Semble ne pas apprécier la concurrence racinaire.

Repousse les moustiques et les mouches. Autrefois, on brûlait la plante dans les maisons pour éliminer ces insectes.

Comestible : fleurs (salade), feuilles (crues ou cuites).

Se reconnaît à ses sépales bordés de rouge. Ne pas confondre avec lysimachia punctata dont les sépales ne sont pas bordés de rouge.

Tinctoriale : jaune (parties aériennes : tige, feuilles et fleurs) ; brun (racine, rhizome). Sa fleur colore la laine en jaune et les cheveux en blond.

L'infusion de fleurs très concentrée peut être utilisée pour éclaircir les cheveux.

Médicinale : vulnéraire et astringeante (feuilles), mais aussi anti-diarrhéique, émolliente, expectorante, fébrifuge, bleus et contusions, aphtes, hémor­ragie, leucorrhée.

Peut être utilisée en interne ou en externe. Utile dans le contrôle des sai­gne­ments de la bouche, du nez et de blessures.

Peut être utilisée en rince-bouche pour le traitement des gencives et des ulcères buccaux.

Haut. Page ou article précédent. M Lysimaque de Chine (lysimachia clethroides)

Lysimaque de Chine.

Photo de Sen Itto (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Au nord du bassin, y a que là que c'est humide toute l'année.

Ou lysimaque à feuilles de cléthra, cou d'oie.

EMPLACEMENT : zone humide, bord de l'eau.

Famille des primulacées.

Mellifère (nectarifère).

Floraison : blanche, juillet à août-septembre voire octobre.

Hauteur : 70 à 90 cm, voire jusqu'à 1,50 m.

Couvre 1 m².

Feuillaison : avril à novembre. Très belles couleurs rouge-orangé en au­tomne.

Caduc.

Exposition : soleil, mi-ombre, peut être au soleil si le sol reste humide.

Sol : frais, voire humide, qui ne sèche pas en été, humifère, bien drainé. Accepte un sol lourd.

Apprécie les berges.

Se plaît en toutes situations à condition que le sol ne soit pas trop sec.

Vivace.

Plante rhizomateuse.

Plante traçante.

Plante drageonnante.

Rusticité : –15 à –22°C.

Rabattre au ras du sol à l’automne dès que le feuillage ne présente plus d’intérêt.

Maladies et parasites : aucun.

Plante robuste, vigoureuse, qui résiste à tout.

Peut devenir un peu envahissante si elle se plaît, mais s’arrache facilement.

Bien surveiller l'arrossage la première année, le temps que le système racinaire se développe.

N'aime pas la concurrence des racines.

Plante appréciée par les papillons.

Croissance très rapide.

Médicinale : feuilles (en décoction : astringentes, fébrifuges, vulnéraires).

Multiplication

Multiplication

Semis, ou division des touffes à l’automne ou au printemps, ou bouturage des racines.

Haut. Page ou article précédent. Macleaya (macleaya cordata ou bocconia cordata, et macleaya microcarpa (ou bocconia microcarpa) : à voir...

Les deux espèces sont souvent confondues.

Macleaya cordata

Vivace de 3 à 6 m de haut sur 1 à 2 m de diamètre à souche épaisse et volumineuse peu rhizomateuse.

Floraison : juin à août.

Rusticité : –40°C.

Macleaya microcarpa

Vivace de 2-3 m de haut sur 1 m de diamètre, à souche très rhizomateuse.

Floraison beige-rosé, juin à août.

Tendance envahissante.

Rusticité : –28°C.

Haut. Page ou article précédent. Magnolia (...) : à voir...

Les magnolias me paraissant les plus intéressants (je n'aime pas les fleurs blanches)

Magnolia liliiflora, magnolia à fleurs de lis. Croissance lente. Hauteur 3 m. Caduc. –20°C. Floraison pourpre à rose, avril à juillet.

Magnolia soulangeana, magnolia de Soulange. Croissance lente. Hauteur maximum 7 m, largeur 1,80 m... Caduc. –20°C. Floraison crème, rose, pourpre, d'avril à mai.

Haut. Page ou article précédent. Magnolia de Soulange, magnolia de Chine (Magnolia x soulangeana)

Magnolia de Chine ou de Soulange.

Photo de Nicrot (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé, mais abrité des vents froids, donc au sud de la forêt comestible ou de la maison en contrebas du jeu de boules par exemple, ou du côté des cerisiers...

EMPLACEMENT : isolé, côté sud (protégé des vents froids), devant la maison.

L'un des plus plantés et des plus répandus.

Famille des magnoliacées.

Caduc.

Hauteur : 2 à 15 m, avec une petite majorité disant de 3 à « jusqu'à » 5 à 6 m, une source indiquant même jusqu'à 15 m... Largeur : à peu près aussi large que haut.

Croissance moyenne à lente.

Mellifère.

Floraison : grosses fleurs parfumée, blanche à l'intérieur et rose plus ou moins pourpre à l'extérieur, mars-avril à avril-mai.

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil.

Sol riche (humifère), frais, drainé, plutôt acide à acide, profond.

On associe souvent magnolias et terre de bruyère. Mais c’est faux, les magnolias ont simplement besoin d’une terre au pH neutre argileuse [au pH neutre et argileuse ?].

Déteste un sol gorgé d'eau en permanence en hiver.

Un sol très riche favorisera le développement du feuillage au détriment des fleurs.

Abriter des gelées tardives.

Supporte très bien la taille.

Accepte la culture en pot.

N'aime pas un sol calcaire.

Rusticité : –14 à –30°C...

Ramifié dès la base.

Racines charnues : il peut être planté près d'une construction sans risque.

Protéger des vents froids, qui abiment les boutons floraux.

Protéger des vents forts.

Abriter les jeunes du vent.

Multiplication : semis, bouturage, marcottage, greffage.

Maladies et parasites : maladie du corail, pourridié. Jeunes : escargots et limaces.

Ne supporte pas la concurrence des racines.

Comestible : fleurs (en décoration et en salade), boutons floraux (conservés au vinaigre comme des câpres), pétales (en beignet), jeunes feuilles.

Il laisse tomber énormément de pétales sur le sol, et comme ils sont comestibles, ils seront facile à récolté en grande quantité.

Goût des pétales des fleurs à consommer :

Magnolia acuminata : goût proche du gingembre ;

Magnolia grandiflora : goût légèrement vanillé et citronné ;

Magnolia hypolenca : goût fruité proche de l'ananas ;

Magnolia macrophylla : goût du gingembre ;

Magnolia salicifolia : goût citronné ;

Magnolia soulangeana : goût sucré agréable ;

Magnolia stellata : lui aussi goût sucré agréable ;

Magnolia thomsonia : goût rappelant celui de l'orange.

Les autres espèces de magnolia sont également comestibles.

Quelques variétés

Magnolia de Soulange "Alexandrina". Hauteur : 5 m. Floraison : rose clair et blanc rosé, à partir de mars...

Magnolia de Soulange "Brozzoni ". Hauteur : 6 m. Floraison : blanche et rose...

Magnolia de Soulange "Burgundy". Hauteur : 4 m. Floraison : grandes fleurs rouge violacé et roses.

Magnolia soulangeana "Lennei". Hauteur : 3 à 5 m (largeur 2 à 3 m) ; 6 m ou plus. Floraison : grosses fleurs roses ; rouge bordeaux à l'extérieur, blanches à l'intérieur, plus spectaculaire et plus longue que l'espèce type magnolia soulangeana...

Magnolia de Soulange "Picture". Hauteur : 2 m. Floraison : grandes fleurs blanches, pourpre à leur base.

Magnolia de Soulange "Pinckie". Hauteur : 2 m. Floraison : fleurs roses et blanches.

Magnolia de Soulange "Red Lucky". Hauteur : 3 m. Floraison : grandes fleurs pourpre, intérieur plus clair.

Magnolia soulangeana "Rustica Rubra". Hauteur 6 m. Floraison : grandes fleurs pourpre, avril à mai, plus précoce que "Lennei".

Magnolia de Soulange "San José". Hauteur : 3 m. Floraison : rose pâle et crème.

Magnolia de Soulange "Speciosa". Hauteur : 5 à 7 m. Floraison : tardive, mai, rose très pâle.

Quelques espèces

Magnolia acuminata "Blue Opal". Variété exceptionnelle pour ses boutons floraux bleus s'ouvrant sur des fleurs jaune lavées de vert. Floraison : mars à avril ; mai à juin...

Magnolia grandiflora, Floraison : grandes fleurs parfumées de juin à octobre.

Magnolia grandiflora "Galissoniensis". Persistant. Floraison : blanc-jaunâtre, juillet à septembre.

Magnolia grandiflora "Nantais". Persistant. Floraison : blanc-jaune, juillet à septembre.

Magnolia liliflora, magnolia à fleurs de lis. Floraison : longue, avril à juillet.

Magnolia liliiflora "Susan". Floraison tardive pour les régions où les risques de gelées tardives sont fréquents.

Magnolia liliiflora "Nigra". Floraison pouvant se prolonger dans la saison : du printemps au début de l’été.

Magnolia sieboldii. Floraison blanc crème au parfum de citron.

Cette page décrit sommairement un grand nombre de magnolias : https://laterreestunjardin.com/magnolia/.

Multiplication

Multiplication

Semis

1

Semer d'octobre à novembre.

2

Semer au printemps avec des graines stratifiées.

3

Stratification à froid à 3 à 5°C pendant 6 à 8 mois [et où trouver 6 à 8 mois de froid ? Au pôle Nord ?]. Semis au printemps.

Bouturage

1

Les bouturages de tiges semi-ligneuses se font de juillet à septembre.

1

La bouture est possible en automne dans une terre sableuse.

Marcottage

1

Les marcottages simples se font au printemps et les marcottages aériens en automne.

1

La marcotte de rameaux de magnolia se fait d'avril à août.

Haut. Page ou article précédent. M Mahonia (semble être mahonia x media plutôt que mahonia aquifolium...)

Mahonia x media "winter sun".

Mahonia x media "winter sun".

Photo du domaine public.

Notes pour mahonia en général

EMPLACEMENT : haie défensive (1,50 m ou 2 à 3 m...) côté nord, autour du jardin (pollinisateurs).

Famille des berbéridacées.

Feuilles épineuses (gênantes sauf si on est vraiment décidé).

Persistant.

Mellifère.

Floraison : de décembre-janvier à avril, certaines sources commencent dès octobre selon les espèces...

Médicinale (feuilles, écorce, racines).

Fruits appréciés des oiseaux.

Comestible : fruits (gelée, confiture, liqueur) avec risque de troubles digestifs chez les jeunes enfants en cas de consommation importante. Risque de faibles troubles digestifs si on les consomme crus. Attention danger : les fruits de toutes les espèces ne sont peut-être pas comes­tibles...

Les fruits servaient autrefois à la fabrication d'un jus épais pour colorer le vin rouge.

Résistant au vent. Sensible aux embruns.

Croissance assez lente.

Hauteur : de 1 m à 1,50 m, certaines sources montant jusqu'à 2 à 3 m.

Largeur : de 1 m à 1,50 m pour une hauteur identique.

Se dégarnit à la base chez les sujets agés. Penser à installer d'autres arbustes à leur pied dans une haie défensive.

Abriter des fortes gelées.

Rusticité faible : les jeunes sujest résistent jusqu'à –5°C, les plus âgés sans problème jusqu'à –10°C.

Accepte les sols calcaires.

Pousse facilement en sous-bois. Se plaît en situation mi-ombragée sous le couvert de grands arbres.

Les différences que j'ai pu trouver entre "mahonia aquifolium" et "mahonia x media"

Feuille

"aquifolium" : peut se colorer avec le froid, dents non piquantes. Res­sem­blance avec le houx.

"x media" : 11 folioles, coriaces et piquantes.

Bois

"aquifolium" : se ramifie au départ puis se développe sans se ramifier.

Fleur

"aquifolium" : printemps, bouquet court.

"x media" : de novembre au printemps, épis dressés.

Hauteur

"aquifolium" : 1,50 m.

"x media" : 2 à 3 m.

Haut. Page ou article précédent. Maïs (zea mays)

EN COURS DE RÉVISION CAR AUCUNE SOURCE NE PRÉCISE AVEC QUELLE VARIÉTÉ DE MAÏS ON PEUT OBTENIR TOUS LES PRODUITS POSSIBLES (consommation, pop-corn, farine, fécule, amidon, fourrage, huile, etc.)

J 21 janvier 2021. Je viens d'apprendre que le maïs semble avoir des espèces précises pour chaque utilisation : Pour l'alimentation humaine, le maïs doux est le seul qui convient. Ses grains sont tendres et se mangent crus ou cuits. A ne pas confondre avec le maïs à grains pour le bétail et le maïs à farine, utilisé comme son nom l'indique pour la préparation des farines entrant dans la composition des fameuses tortillas sud-américaines.

EMPLACEMENT : bords du jardin ou zone prévue pour les céréales (coin nord-est du terrain).

Famille des graminées.

Médicinale.

Comestible (grains, farine, fécule ou Maïzéna, pop-corn).

Fourrage.

Amidon (colles, couchage du papier, apprêt de tissu, maquillage, plastique biodégradable).

Haut. Page ou article précédent. Mandarinier "Satsuma" (citrus reticulata subsp. unshiu)

Mandarinier satsuma.

Photo de Forest and Kim Starr (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ça vaut le coup d'essayer, mais à l'abri du vent lui aussi, et au soleil le matin, un emplacement qui peut peut-être se trouver quelque part autour du bassin. Surtout que les fruits ne tombant pas mais étant récoltés sur l'arbre, il est sans doute possible de le planter au bord de la pente au sud du bassin...

Anciennement et couramment appelé citrus unshiu.

EMPLACEMENT : verger, forêt comestible, terrasse, serre, véranda, abrité du vent.

Famille des rutacées.

Le plus résistant au froid.

Rusticité : –9 à –15°C, avec une moyenne généralement indiquée de –10 à –12°C.

Mellifère.

Floraison : parfumée, petites fleurs blanche, mars à avril.

Fructification : verte, septembre à octobre, jusqu'à décembre, fruits juteux et sans ou avec peu de pépins.

Fruits tellement nombreux qu'ils font ployer les branches. Ne deviennent orange qu'avec l'action du froid.

Fructification améliorée par des arrosages réguliers en été et avec engrais pour agrumes.

Récolte : septembre à décembre selon les variétés [cultivars ?].

Comestible : fruits, les mandarines. Les feuilles peuvent être ciselées pour agrémenter un plat...

Peau verte semblant pas mûre, mais intérieur orange bien mûr.

Bien que les fruits restent sur l'arbre l'hiver, il fait les consommer de préférence à maturité à la période de récolte pour éviter la perte de jus et de saveur.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Planter (ou placer le pot) à une exposition sud-sud-est car il a besoin de soleil le matin et d’ombre l’après-midi.

S’adapte très bien à la culture en pot.

Port légèrement retombant (il semble que ça dépende des cultivars).

Abriter du vent.

Persistant.

Sol principalement léger, très drainant, riche (humifère), mais aussi un peu humide en été, pas calcaire, sablonneux, éviter un sol trop détrempé.

Il ne tolère pas un sol calcaire.

Mieux vaut un voile d’hivernage en cas de fortes gelées.

En pot, il est à rentrer hors gel dans une pièce non chauffée (8 à 10°C) et lumineuse ou claire.

Hauteur : 2,50 m à 3 m. Largeur : 2,50 m à 3 m.

Croissance plutôt lente à moyenne.

Médicinale : la peau séchée des mandarines soigne les états grippaux, les brûlures, les calculs biliaires « en médecine chinoise » [?]...

D'après Wikipédia, la peau (verte ou orange) des mandarines satsuma séchées est utilisée dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, notamment en infusion contre les refroidissements ; la peau est également un excellent condiment une fois séchée et pulvérisée avec du chocolat, ou cuite avec du poulet.

Vendu souvent greffé sur un poncirus trifoliata (ou sur un bigaradier) pour améliorer encore sa rusticité. Supprimer les pousses à trois feuilles dans le bas de la plante, qui sont celles provenant du porte-greffe.

Maladies et parasites : puceron, aleurode, cochenille, araignée rouge, mineuse des feuilles, mouche méditerranéenne des fruits, anthracnose, fumagine, gommose, tristeza.

Quelques espèces ou variétés

Notes prises sur le site d'une pépinière située à Prades dans les Pyrénées-Orientales.

Leur vrai nom latin complet est donc citrus reticulata subsp. unshiu "Clausellina", etc.

Tous on une floraison de mars à avril et une rusticité de –8 à –10°C.

Mandarinier satsuma "Clausellina" : c'est une mutation de "Owari", agrume assez vigoureux, maturité du fruit : novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Hashimoto" : variété très précoce (septembre à octobre), très fructifère avec des fruits juteux et sans pépins. Agrume peu à moyennement vigoureux, croissance lente.

Mandarinier satsuma "Iwasaki" : agrume assez vigoureux, maturité du fruit septembre à octobre, juteux, sans pépins ou peu.

Mandarinier satsuma "Miyagawa" : fruit assez gros, pas de pépin, très juteux, maturité du fruit novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Okitsu" : agrume peu vigoureux, agrume vigoureux..., maturité des fruits d'octobre à novembre, fruit juteux, sans pépins, chair assez douce.

Mandarinier satsuma "Owari" : agrume vigoureux, port pleureur, très productif, fruit légèrement acide, sans pépins, maturité de novembre à janvier selon la région de culture.

Mandarinier satsuma "Pucheng" : agrume assez vigoureux, maturité du fruit de novembre à décembre, sans pépins, juteux.

Mandarinier satsuma "Saigon" : agrume peu vigoureux, maturité du fruit de novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Sugiyama" : agrume de vigueur moyenne, maturité du fruit de novembre à décembre.

Mandarinier satsuma "Variegata" : feuilles et fruits pas encore mûrs panachés vert et jaune, maturité des fruits de novembre à décembre puis le fruit devient orange, floraison non indiquée.

Et aussi : "Changsha", "Hayashi", "Kartuli", "Kawano", "Kimbrough", "Koyama", "Micurinec", "Miyamoto", "Myagawa Lisa", "Nankan", "Otsu", "Saint Ann", "Sakartvelo", "SRA 145", "Ueno", "Wase", "Yamakawa"...

"Okitsu" et "Owari" sont les deux variétés les plus courantes en pépinière destinée à l'amateur. La première est une « hâtive » arrivant à maturité dès septembre, la seconde est une « de saison » et présente des fruits plus gros et fermes [plus gros et qui sont fermes, ou plus gros et plus fermes ?].

Dans l'ordre de maturité :

• maturité en septembre : "Hashimoto", "Miyamoto", "Iwasaki", "Saint Ann" ;

• maturité de septembre à octobre : "Clausellina", "Okitsu", "Ueno", "Yamakawa" ;

• maturité en octobre : "Kawano", "Miyagawa", "Nankan", "Owari", "Wase" ;

• « les tardifs » [maturité en novembre ?] : "Hayashi", "Koyama", "Sugiyama" ;

• maturité en décembre : "Otsu".

Multiplication

Semis

Les semis s'effectuent au printemps et sous abri chaud. Ils sont très longs à lever et surtout aléatoires.

Bouturage

Les bouturages se font d'avril à septembre.

Marcottage

Les marcottages, aériens, se font d'avril à mai.

Greffage

Les greffages, principalement réservés aux professionnels, se font au printemps ou en automne.

Haut. Page ou article précédent. M Marguerite

Marguerite.

Marguerite.

Photo de Vera Buhl (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, terrain (prairie en pente), devant la maison (fleurs).

Famille des astéracées (anciennement composées).

Hauteur : 60 à 80 cm.

Mellifère.

Comestible (jeunes feuilles).

Médicinale.

La marguerite est très visitée par les insectes pollinisateurs, notamment les syrphes, auxiliaires précieux pour le jardinier.

Craint les terrains lourds et humides en hiver.

Marguerite de printemps (leucanthemum vulgare "maikonigin" ou "reine de mai")

Floraison : de mai à juin-juillet.

Marguerite d'été (leucanthemum (maximum) x superbum "étoile d'Anvers")

Floraison : de juin-juillet à août-septembre.

Comestible : jeunes feuilles (crues ou cuites), boutons (confits au vinaigre ou sautés).

Haut. Page ou article précédent. M Marronnier (æsculus hippocastanum) [existe d'origine chez moi]

Marronnier.

Photo de Alina Zienowicz Ala z (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : forêt (au soleil), isolé, pour cultures ayant besoin d'une ombre épaisse.

Famille des hippocastanacées (maintenant sapindacées).

Rejette de souche [je n'ai jamais vu un marronnier rejeter de souche...]. Ça semble surtout être le marronnier de Virginie, ou pavier blanc (æsculus parviflora), qui drageonne... et beaucoup !

Croissance rapide.

Succédané de savon (marrons) et de colle (marrons)...

Alimentation animale (purée de marrons mélangée à la ration) : bœufs, porcs, chevaux, chèvres, moutons.

Bois utilisé (tendre) : emballage, marqueterie, boissellerie, sculpture, pâte à papier, pyrogravure, piquets.

Mauvais bois de chauffage.

Ombre dense.

Deux maladies l'affaiblissent : chancre bactérien (nécroses de l'écorce accom­pagnées d'écoulements rougeâtres, il meurt en 1 à 3 ans) et mineuse du marronnier (brunissement et chute prématurée des feuilles dès juin, affaiblissement de l'arbre).

Mellifère (« pollen très apprécié des insectes butineurs »). Les écailles des bourgeons fournissent aux abeilles de la propolis, une substance résineuse qui sert à calfeutrer leurs ruches, colmater les fissures et fixer les rayons de cire.

Floraison : avril-mai, mai-juin...

Fruit toxique.

Médicinale.

Hauteur : jusqu'à 25 à 30 m, généralement environ 12 m.

Les marrons réduits en poudre servaient à soigner les chevaux atteints de maladies pulmonaires.

Le marron sert d'insectifuge naturel placé dans les armoires.

Certains portent un marron dans la poche pour calmer les rhumatismes ; d'autres le mettent au fond de leur lit.

Succédané du quinquina (écorce).

Teinture jaune (écorce).

Caduc.

Densité du bois : 0,40 à 0,55.

Les marrons contiennent beaucoup d'amidon.

Les marrons — grosses boules arrondies, brillantes et lisses — attirent beaucoup les enfants et leurs servent souvent de jeux.

Haut. Page ou article précédent. Massette, quenouille (typha latifolia) : A FAIRE

Les massettes sont capables d'asphyxier toutes les espèces du milieu, puis d'assécher la mare.

Rusticité : –20°C voire plus bas, pollen (protéines) et racines comestibles.

Haut. Page ou article précédent. M Mauve musquée (malva moschata)

Mauve musquée.

Photo de AnRo0002, domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai eu en 2019 dans le terrain, je ne les ai pas fait faucher, j'ai pu récolter quelques fruits avec graines...

EMPLACEMENT : jardin, terrain, parterre.

Famille des malvacées.

Mellifère.

Floraison : rose pâle ou rose ou mauve, juin à septembre, voire jusqu'à octobre.

Hauteur : 30 à 80-90 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

Vivace, mais éphémère, durée de vie courte.

Caduc.

Exposition : soleil.

Rusticité : –35°C.

Sol : sec, bien drainé, plutôt pauvre.

Tolère la sécheresse.

Habitat naturel : prés, bord des chemins, décombres.

Altitude : 0 à 1500 m.

Racine pivotante.

N'aime pas être déplacée (déplantée et replantée).

Croissance rapide.

Se naturalise facilement dans les jardins sauvages ou dans les recoins de jardin.

Se ressème naturellement.

Plante légèrement envahissante.

Multiplication : semis, division.

Comestible : légume ancien (fleur). Fruit : surnommé « fromageon » pour sa forme ronde et aplatie comme un fromage, il est cueilli avant maturité ; très bon goût de noisette.

Médicinale (émollient, expectorant).

Ne pas confondre

Ne pas confondre avec la mauve alcée (malva alcea), dont les pièces du calicule sont larges, alors qu'elles sont étroites chez la mauve musquée (malva moschata). Le calicule étant un deuxième calice englobant le premier, comme deux verres imbriqués l'un dans l'autre, le verre intérieur étant le calice, le verre extérieur étant le calicule.

Semis

Semis

1

Semer de mars à avril sous abri à partir de 10°C. Profondeur environ 2 à 3 fois le diamètre des graines. Conserver le substrat humide mais non détrempé. Repiquer les plantules dans de larges pots individuels. Acclimater les jeunes plants aux conditions plus fraîches. Planter en place après les dernières gelées, à 40 cm de distance.

2

Ou semer directement en place après les dernières gelées. Durée de germination : 2 à 3 semaines.

3

Semer en pépinière de mars à juin. Germination à 16-20°C. Température de culture : 14 à 18°C.

Haut. Page ou article précédent. Mélèze (larix decidua)

Mélèze.

Photo : original téléversé par Helac sur Wikipédia français (CC BY 1.0).

Mélèzes devant le lac d'Allos (Alpes-de-Haute-Provence).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A part qu'il craint une atmosphère humide et que l'altitude ne soit pas celle de son habitat naturel, il semble pouvoir pousser chez moi. Mais il est loin d'être aussi beau qu'un cèdre. Avantages : pousse très vite et peut faire beaucoup de bois (et d'aiguilles humifères) rapidement. Ne déteste pas l'argile, accepte le vent.

Ou mélèze commun, mélèze d'Europe, pin de Briançon.

EMPLACEMENT : isolé, forêt.

Famille des pinacées.

Altitude : de 700 à 2200 m. De 1200-1400 m à 2400 m.

Conifère.

Résineux.

A éviter comme plante mellifère : son miellat cristallise très vite et devient inexploitable par les abeilles.

Floraison : chatons mâles jaunes ou jaune-verdâtre, petits, nombreux, pendants. Chatons femelles rouges ou rouge violacé, plus grands (2 cm), moins nombreux, dressés vers le haut. Persistants jusqu'à la fin de l'hiver.

Fructification : les cônes libèrent les graines en fin d’été.

Feuillage : aiguilles groupées en touffes. Jaune ou doré puis rouge ou rouge-orangé en automne.

Caduc (perd ses aiguilles en automne).

Croissance lente, mais rapide les premières années. Il peut atteindre 20 m en 20 ans, voire 25 à 30 m en 15 ans.

Hauteur : 25 à 40 m. Largeur : de 5 m à (plus logiquement vu qu'il a un port en pyramide) 15 m...

Durée de vie : 200 à 300 ans ; 500 à 600 ans.

Bois utilisé : dur, solide, tenace, résistant, durable, imputrescible, résistant à l'immersion, ne craint pas les insectes, grain fin. Il est surnommé le chêne des montagnes. Menuiserie, charpentes, bardeaux de toiture (tuiles de toit), murs des chalets, poteaux, traverses de chemin de fer, lames de terrasse, parquets, bateaux, construction marine, citernes, bois de construction.

Résine utilisée : boucher les jointures, imperméabiliser une construction.

Habitat naturel : montagne (en moyenne montagne sur le versant nord, en haute montagne sur les deux versants), souvent sur des éboulis et des moraines, forêts de montagne jusqu'à la limite supérieure de la forêt, Alpes.

Racines traçantes (« système racinaire étalé »).

Racines « assez superficielles ».

Racines profondes et étendues.

Sol : tout sol, drainé, frais, pauvre, profond.

Aime un sol un peu lourd, légèrement acide et un peu humide.

Aime un sol argileux et « bien approvisionné en eau ».

Accepte un sol pauvre, acide ou calcaire.

Aime une atmosphère sèche.

Aime avoir les pieds au frais et la tête au soleil.

Résiste au vent.

N'aime pas un sol engorgé.

N'aime pas un sol compact.

N'aime pas les brouillards fréquents.

N'aime pas les sécheresses prolongées.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Vivace.

Rusticité : –25°C ; –30°C ; –36°C.

Ses aiguilles produisent de petits grains blanchâtres : la « manne de Briançon » ou « térébenthine de Venise ». Elle est utilisée en médecine (expectorant, balsamique (qui agit comme un baume), antiseptique urinaire et pulmonaire (en association avec l'eucalyptus et le benjoin) et révulsif en usage externe. La térébenthine de Venise est également employée comme liant et plastifiant dans la fabrication des vernis.

Plante monoïque (fleurs mâle et femelle sur le même plant).

Ses aiguilles tombées au sol produisent de l’humus bénéfique à de nombreuses autres plantes.

Comestible : fleurs femelles (les rouges). Jeunes aiguilles (finement ciselées pour agrémenter les plats et les boissons de leur saveur résineuse et aromatique)...

Médicinale : branches et aiguilles distillées à la vapeur d'eau (antiseptique, anti-infectieux, et principalement neurotonique : fatigue nerveuse, sommeil non réparateur, stress, manque de confiance en soi). Huile essentielle (dégage les voies respiratoires, anti-inflammatoire, améliore le fonctionnement de l’appareil urinaire, vermifuge, favorise la survenue des règles). Affections respiratoires (asthme, bronchites), infections urinaires, rhumatismes. Névralgies. Antiseptique (maladies de peau, furoncles).

Maladies et parasites : pollution, chenille de la tordeuse.

Autre variété (ou cultivar ?)

Larix decidua "Puli". Port pleureur. Hauteur maximum 2 m.

Autres espèces

Mélèze d'Amérique (larix laricina). Hauteur jusqu'à 60 m. Bois utilisé pour la charpente. Feuillage (aiguilles) dorées en septembre.

Larix laricina "Blue Sparkler". Port globulaire. Hauteur 3 m.

Larix laricina "Little Blue Ball". Port globulaire. Hauteur 1,20 m.

Mélèze doré (pseudolarix amabilis). De Chine. Hauteur jusqu'à 15 à 25 m. Feuillage doré en automne.

Mélèze du Japon (larix kæmpferi "Stiff Weeping"). Port pleureur. Hauteur maximum 2 m.

Multiplication

Bouturage

Se bouture facilement, en octobre, sur le bois de l'année.

Le semis est délicat et ne donne pas de très bons résultats.

Haut. Page ou article précédent. Mélilot officinal (trigonella officinalis ou melilotus officinalis) : à voir...

Mieux que le mélilot blanc car il a la comestibilité en plus.

Haut. Page ou article précédent. Mélisse, mélisse-citronnelle (melissa officinalis)

Mélisse.

Photo de Garitzko (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai déjà et elle pousse très bien.

Bonne idée de la multiplier et d'en installer un peu partout.

Caduc.

Et pourquoi pas toute une haie basse avec mélisse, thym, romarin, lavande...

EMPLACEMENT : jardin, haie basse (jusqu'à 1 m), zone des aromatiques, zone des médicinales, devant les portes et fenêtres de la maison.

Ou mélisse officinale, thé de France, herbe au citron, piment des abeilles, piment des ruches, mélisse des boutiques, citronnade.

Famille des lamiacées.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 40 cm à 1 m, plus généralement indiqué de 60 à 80 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

Croissance rapide.

Multiplication : semis, division, bouturage.

Rusticité : –15 à –32°C, plus généralement indiqué –15°C.

Sol : préfère un sol frais, fertile, riche, humifère, léger, drainé, voire argileux, profond.

Accepte tout sol.

N'aime pas un sol trop humide.

Craint l'eau stagnante en hiver.

Repousse les insectes (infusion de mélisse pulvérisée) : moustiques, pucerons, mouches.

Effet répulsif sur de nombreux insectes ravageurs... On peut en faire des bouquets à poser sur la table. Quelques petits bouquets de mélisse dans une armoire parfument le linge et font fuir les mites. On peut aussi la cultiver en pot sur le balcon ou le rebord de la fenêtre.

Exposition : soleil, accepte ou tolère la mi-ombre. Mi-ombre dans le Midi.

Arroser en cas de fortes chaleurs.

Peut se cultiver en pot.

Mellifère (nectar).

Floraison : minuscules fleurs blanches pafois légèrement rosées, mai aux gelées, juin-juillet à août-septembre.

Attire les abeilles et les papillons.

Feuillage très odorant au moindre froissement d'une feuille.

Se ressème facilement.

On peut tailler les fleurs régulièrement pour éviter les semis spontanés.

Plante drageonnante.

Comestible (aromatique) : feuilles tendres (goût de citron et d'une pointe de menthe, parfume salades, soupes, poissons, volailles, viandes, sauces, salades de fruits, crudités, desserts). Feuilles et sommités [fleuries ?] : salades de fruits, cocktails, boissons rafraichissantes.

Elle est utilisée en Espagne pour aromatiser le lait.

Utilisée pour la fabrication de liqueurs : Bénédictine, Chartreuse, eau de mélisse des Carmes.

Médicinale : feuilles et inflorescences : troubles gastriques et intestinaux, stimulant digestif, crampes d’estomac, nervosité, surmenage, troubles du sommeil et insomnies (en tisane), calmant des battements du cœur. Branche en infusion : sédatif. En externe sous forme d’hydrolat : zona, herpès...

Maladies et parasites : limaces et escargots, rouille (couper les feuilles atteintes, les brûler, puis traiter la plante au purin de prêle).

Récolte : mai à octobre (c'est en juin qu'elle possède toutes ses qualités, juste avant l'ouverture des fleurs).

Récolte des feuilles : au fur et à mesure des besoins de mai jusqu'aux gelées.

Récolte pour le séchage : de préférence à l'apparition des boutons floraux.

Conservation : séchage (les feuilles ne gardent leur parfum que quelques mois). Suspendre les tiges à l’ombre dans un local aéré, puis une fois sèches, les mettre en bocaux hermétiques. A conserver au frais, au sec et à l’abri de la lumière.

Compagnonnage : appréciée par toutes les autres plantes, surtout fèves, haricots, rosiers, fruitiers. Lui laisser assez de place sinon elle empiétera sur les plantes voisines.

Bonnes compagnes : brocoli, chou, chou-fleur, tomate, pomme de terre.

Mauvaises compagnes : fenouil, rue.

Habitat naturel : naturalisée dans le centre et le sud de la France, fossés.

Diviser et changer de place tous les 5 ans.

Excellente plante mellifère qui, en attirant de nombreux insectes pollinisateurs, permet la fécondation de nombreux fruits et légumes.

Frotter ses feuilles sur la peau apaise les piqûres d’orties.

Ne pas confondre

Avec la vraie citronnelle : cymbopogon citratus.

Ni avec la verveine-citronnelle : lippia citriodora.

Des cultivars

Melissa officinalis "All Gold", mélisse dorée : feuillage doré, moins envahissant que melissa officinalis.

Melissa officinalis "Altissima", mélisse orange : parfum d'orange.

Melissa officinalis "Aurea", mélisse dorée ou mélisse panachée : feuillage panaché, moins envahissant que melissa officinalis, elle conservera sa belle couleur dorée à mi-ombre.

Melissa officinalis "Variegata", mélisse panachée : feuillage panaché jaune et vert très décoratif.

Multiplication

Récolte des graines

Laisser une tige ou deux monter à graines, récolter [les tiges semble-t-il...] à maturité, de fin août à octobre, par temps sec. Faire sécher [les tiges, donc...] à l'ombre. Récupérer les graines, les mettre en sachet et les conserver au frais.

Semis

1

Semer en mai en pépinière. Eclaircir. Repiquer en place en septembre à 50 à 60 cm en tous sens.

2

Semer en pépinière d'avril à juin. Repiquer en terre au printemps ou en automne, espacés de 50 cm.

3

Semer en pleine terre d’avril à juin. Repiquer en place en automne.

4

Semer directement en pleine terre au printemps.

5

Semer en pépinière en mars. Repiquer en mai au stade 4 feuilles, à 30 à 40 cm sur le rang avec des interrangs de 60 cm. La levée aura lieu en 2 à 3 semaines.

Division de touffe

1

En mars ou en octobre, déterrer la touffe à la fourche-bêche, la sectionner en deux ou plusieurs parties et les replanter aussitôt aux endroits voulus.

2

Ou diviser la touffe en automne.

3

Division de la touffe en août ou au printemps.

4

En automne, prélever des éclats dotés de racines sur le pourtour de la plante. Les mettre en godets sous châssis froid. Repiquer en place au printemps.

Au printemps, prélever des éclats dotés de racines sur le pourtour de la plante et les repiquer en place immédiatement.

5

Diviser les grosses touffes au printemps et en automne.

Bouturage

1

Bouturage dans un verre d'eau.

2

Bouturage de tiges au printemps et en automne.

Autre

Repérer les semis spontanés du printemps à l'automne, petites touffes de 5 à 6 feuilles serrées, plaquées au sol, assez épaisses, très nervurées, gaufrées. Repiquer en godet aussitôt.

Haut. Page ou article précédent. Menthe verte (mentha spicata)

Menthe verte.

Photo de I, KENPEI (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

C'est la véritable menthe verte aimée des Arabes, à moins que ce soit mentha spicata "Nanah" ou "Mococcan", mais les trois sont très proches l'une de l'autre...

Ou mentha viridis.

EMPLACEMENT : jardin, bordures, zone des aromatiques, jardin sauvage...

Ou menthe en épi, menthe douce, menthe poivrée.

Ne pas confondre avec la menthe marocaine (mentha spicata "Nanah"), très proche de mentha spicata "Moroccan"), très ressemblante à la menthe verte mais au feuillage plus gaufré et à la saveur plus prononcée.

Famille des lamiacées ou labiées.

Vivace.

Hauteur : 50 à 60 cm, largeur : 50 à 60 cm.

Se multiplie par stolons. Peut devenir envahissante.

Mellifère.

Floraison : rosée ou blanche, voire lilas ou violette, juillet à août.

Médicinale : tonique, fortifiante, digestive, lourdeurs, ballonnements et gaz. Indigestions, maux d’estomac. Anti-douleurs, décongestionnante, déto­xi­fiante. Antispasmodique, nausées, spasmes intestinaux.

Sol : tous sols, riches en humus, bien drainés, frais, humides, voire lourds, profond.

S'adapte à de nombreux sols s'ils sont frais.

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil, soleil le matin et ombre l'après-midi. Elle a besoin de plus d'humidité si elle pousse au soleil.

On peut épointer les nouvelles tiges pour obtenir une plante plus touffue.

Aromatique.

Comestible : feuilles (très parfumées car riches en menthol) en thé, infusion, salade, salade de fruits, taboulé, ou même gâteau au chocolat, confi­se­ries, sirops.

Thé à la menthe : laisser infuser une centaine de feuilles [ça me maraît énorme...] de menthe fraîches par litre.

Récolte : toute l'année au fur et à mesure des besoins (tiges ou feuilles), mais c'est d'avril-mai à septembre-octobre qu'elles sont le plus parfumées. Une source dit au contraire que, en période de floraison, les feuilles sont moins aromatiques... Récolter de préférence le matin par temps sec et après évaporation de la rosée. De nouvelles feuilles se reformeront rapidement.

Couper ou cueillir les tiges permet la pousse de nouvelles tiges.

Conservation : séchage : suspendre les tiges coupées à l'envers dans un lieu sec, sombre, chaud et bien aéré ; quand les feuilles sont devenues bien craquantes, les stocker dans un récipient opaque et parfaitement hermétique pour mieux conserver le parfum.

Caduc.

Rusticité : tous climats...

Se reproduit par ses racines traçantes et peut devenir envahissante.

Il vaut mieux l'entourer de plantes vivaces solides capables de supporter sa vigueur.

Se cultive très bien en pot. De plus elle n'envahira pas le jardin. On peut aussi enterrer un pot au jardn, ce qui empêchera la plante de se développer en largeur.

Croissance rapide.

Maladies et parasites : chrysomèle de la menthe, chenille, cicadelle, oïdium, rouille.

Au jardin, elle éloigne les insectes nuisibles, et surtout les pucerons.

Rabattre la plante à 5 à 10 cm du sol en été ou en automne permet de lui redonner vigueur, une nouvelle touffe repoussera rapidement.

Séchée et mise en petits sachets, la menthe permet de faire fuir les insectes [moi je mets directement des tiges entières un peu partout, mais c'est vrai que c'est beaucoup plus joli dans de petits sachets, surtout faits maison].

Espèces et variétés

Mentha aquatica, menthe aquatique, espèce sauvage ;

Mentha bergamot, menthe bergamote, aux arrières notes d’agrumes, c'est une variété de menthe poivrée ;

Mentha cervina, menthe des cerfs, n’a pas grand-chose à voir avec les menthes si ce n’est ses fleurs mauves, ses feuilles très parfumées s’utilisent pour faire du thé ;

Mentha citrata, menthe citron, aux arrières notes d’agrumes, c'est une variétés de menthe poivrée ;

Mentha gentilis, aux arômes citronnés, à fleurs roses ;

Mentha ginger, menthe gingembre, très envahissante, persistante, goût de menthe assorti de notes acidulées de gingembre ;

Mentha piperita, menthe poivrée, aux feuilles lancéolées, très riches en menthol, goût de menthol le plus intense, toujours utiliser les feuilles crues (séchées ou fraîches), la cuisson dénaturant le menthol ;

Mentha piperita "nigra", menthe noire, aux feuilles pourpre très foncé ;

Mentha spicata, menthe verte, menthe douce, utilisée pour la préparation du thé à la menthe marocain ;

Mentha spicata var. crispata, menthe crépue ;

Mentha pulegium, menthe pouliot, de petite taille, aux feuilles velues, parfum similaire la menthe verte ;

Mentha rotundifolia, menthe ronde, utilisée en cuisine (taboulé) ;

Mentha suaveolens, menthe odorante, aux tiges très hautes ;

Mentha suaveolens "variegata", panachée de blanc et au parfum de pomme, très ornementale ;

Mentha requienii, menthe de Corse, tapissante (ne dépasse pas 3cm de hauteur), à feuilles rondes et fleurs lilas, espèce ornementale.

Multiplication

Semis

1

Le semis de la menthe verte est difficile à réussir. Mieux vaut repiquer quelques pieds du commerce, en les espaçant de 30 cm.

2

Le semis est plus aléatoire et plus long, sans oublier que certaines menthes sont des hybrides stériles (menthe poivrée par exemple).

3

Semis rarement pratiqué. Semer à partir d'avril sous abri. En pleine terre, attendre mai, les graines ont besoin de chaleur pour germer.

4

SEMIS DE JANVIER A MARS :

A l'intérieur et en terrine, semer à la surface. Maintenir une humidité constante et une température de 20°C. Une fois les graines levées, maintenir une température plus fraîche. Repiquer en mai.

SEMIS EN AVRIL :

Semer en pépinière. Recouvrir de quelques milllimètres de terre et tasser. Repiquer en mai.

SEMIS EN MAI :

Après tout risque de gelée, semer en pleine terre. Recouvrir de quelques millimètres de terre et tasser. Arroser régulièrement pour maintenir humide. Il est possible de pailler au pied pour garder le sol frais.

Division

1

Division d'une touffe déjà en place en début d'automne.

2

Division de la touffe en avril.

3

Si la touffe est ancienne, on peut la diviser. La déterrer complètement, puis la partager avec un transplantoir, ou avec une bêche si elle est importante.

4

Très facile à multiplier. La division des racines est la méthode la plus simple.

Opérer en avril ou en septembre. Déterrer le pied avec ses racines. Le couper en tronçons de 5 à 10 cm avec une bêche ou un sécateur. Mettre chaque tronçon en terre sous plusieurs centimètres et arroser. De nouvelles tiges devraient apparaître après une grosse semaine.

Marcottage

1

La menthe se multiplie facilement par marcottage.

2

Rien d'autre n'étant indiqué dans les sources, j'ajoute ici une méthode courante de marcottage, complété par mes précisions personnelles.

Repérer une tige longue qui part à l'horizontale ou en oblique. Creuser un petit trou en dessous du milieu de la tige. Ameublir et enrichir le sol. Enterrer la tige en partie en remettant la terre par dessus. Le bout de la tige ne doit pas être enterré et doit dépasser de l'autre côté. Poser une grosse pierre sur le tas de terre pour éviter que la tige ne se déterre. Arroser abondamment. Ça devrait marcher... Ne pas hésiter à attendre au minimum un an avant de couper la tige de la plante mère, afin d'être sûr qu'au minimum 4 saisons se soient passées et qu'un enracinement ait eu le temps de se faire à la saison adéquate. Je suppose qu'il faudra probablement arroser en même temps que la plante mère en cas d'arrosage...

Bouturage

1

Bouturer les tiges au printemps ou en été.

2

Prélever quelques tiges de 10 à 15 cm. Supprimer les feuilles sur les deux tiers du bas puis placer les tiges dans un verre d'eau. Des racines se formeront au bout de quelques semaines, qu'il suffira de planter.

?

Tirer délicatement pour décoller quelques bouts de tiges souterraines (les rhizomes) en contact avec la terre. Vérifier qu’ils portent de petites racines.

Les repiquer au jardin ou en pot ou en godet.

Les enterrer à peine pour obtenir rapidement un nouveau plant.

Haut. Page ou article précédent. M Merisier, cerisier des oiseaux (prunus avium)

Merisier, feuilles et fruits.

Photo de Acabashi (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ça ne semble pas être les cerises noires vues au viaduc du Viaur...

Ou cerisier sauvage, cerisier des bois, guignier, guignier sauvage, merisier des oiseaux.

EMPLACEMENT : forêt comestible, isolé.

Famille des rosacées.

Arbre fruitier sauvage.

Habitat naturel : Europe, forêts, bois, lisières, haies, haies champêtres, friches.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril ; avril à mai.

Fructification : drupes rouges, puis noires à maturité (les merises, ou guignes), mai à juillet.

Récolte des merises : août à septembre ?... Quand elles sont rouge sombre.

Ses fruits attirent beaucoup les oiseaux en été et font leur régal.

Feuillage « jaune-rouge » ; rouge orangé en automne, très décoratif.

En prenant de l'âge, son écorce devient brun-rougeâtre, rugueuse, brillante, et se détache par lanières horizontales.

Hauteur : 12 à 35 m, avec une moyenne plus généralement indiquée de 15 m.

Largeur : la moitié de la hauteur (1 source).

Durée de vie : 80 à 120 ans.

Comestible : fruits (amers, confiture, eau-de-vie comme le kirsch par distillation des fruits, merisette avec ses amandes pilées). Feuilles (goût puissant d’amande amère).

Bois utilisé : dur, résistant, grain très serré, sculpture, menuiserie, ébénisterie, placage (pour remplacer l'acajou ou d'autres bois précieux), tabletterie, tournage, tournerie [?], polissage, marqueterie, ameublement, lutherie. Chaises, pipes, crosses d'armes à feu, meubles, instruments de musique. Propriétés mécaniques (résistance à la compression, la traction et la flexion).

Sa texture se prête au vernissage.

L'écorce peut libérer de l'acide cyanhydrique : poison violent, risque d'empoisonnement.

Utilisé comme porte-greffe pour les variétés de cerisiers.

Sol : profond, riche (humifère, fertile), frais, bien drainé, meuble, acide ou calcaire.

Ne supporte pas trop les sols acides.

Préfère un sol calcaire mais accepte un sol classique.

N'aime pas un sol trop calcaire.

Supporte un sol sableux et caillouteux.

N'aime pas un sol trop sec.

N'aime pas un sol argileux ni humide.

N'aime pas l'humidité stagnante.

Déteste la sécheresse.

Les jeunes sujets sont sensibles à une sécheresse prolongée.

Ne donne vraiment de beaux fruits qu'en terrain fertile, profond et bien arrosé.

C'est bien beau, toutes ces exigeances ci-dessus, mais on le plante dans quel sol, finalement, le merisier ?...

Exposition : soleil. A besoin de lumière.

Le merisier aime la lumière et il s'étiole dans le milieu d'une forêt...

A besoin de beaucoup de pluie (environ 700 mm par an) [ou d'arrosages...].

Racines traçantes puissantes.

Planter loin des constructions à cause de ses puissantes racines traçantes.

Multiplication : semis, bouturage, drageons.

Les oiseaux assurent facilement sa propagation.

Maladies et parasites : puceron noir, criblure (taches brunes sur les feuilles, devenant trous), galle du collet, cylindrosporiose (taches rouges violacées et perte des feuilles), chancre bactérien (dessèchement du bout des branches avec suintement de gomme), gommose (écoulement de gomme).

Rusticité : –30 à –40°C.

Caduc.

Altitude : jusqu’à 1300 à 1600 m.

Croissance rapide.

Densité du bois : 0,55 à 0,75 ; 0,60.

Médicinale : écorce des jeunes rameaux (attachées en paquets et séchées à l'ombre et dans un courant d'air, rhumatismes, états fébriles). Queues de merises (diurétique, comme celles des cerises). La gomme présente aussi des vertus curatives...

Colorant : le pigment [du jus] des fruits est employé pour teindre liqueurs et vins.

On reconnaît un merisier aux deux glandes rouges situées au bout des pédoncules, à la base des feuilles.

Une variété

Prunus avium "Plena" a des fleurs doubles.

Multiplication

Semis

Les noyaux ont besoin de stratification pour germer. Les semer en automne. Dans un grand pot ou une jardinière, mettre un mélange de terre et de sable. Recouvrir les noyaux de 1 cm. Maintenir le substrat légèrement humide et le placer à l'ombre ou à mi-ombre ou au nord. La germination peut demander 1 an.

Haut. Page ou article précédent. Métaséquoia (metasequoia glyptostroboides) : à voir...

Ramilles et aiguilles opposées, caduques, vert clair, de 2 à 4 cm. Cônes sphériques de 1,8 à 2,5 cm de diamètre, vert puis brun foncé au bout de 1 an. Rusticité : –30°C. Résistant à l’humidité. A planter en isolé. Hauteur : 15 à 30 m, largeur : 5 à 10 m.

Haut. Page ou article précédent. Micocoulier, micocoulier de Provence (celtis australis)

Micocoulier.

Photo de Franz Xaver (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble tout juste assez rustique...

EMPLACEMENT : isolé, forêt...

Ou fabrecoulier, fabrecoulier du Midi, ortie en arbre.

Famille des cannabacées, anciennement des ulmacées.

Rusticité : –5 à –7°C (2 sources) ; –14 à –15°C (3 sources) ; –20 à –23°C (2 sources)...

Craint les gelées tardives.

Caduc.

Floraison : insignifiante, verte, mars à avril ; mai...

Fructification : petits fruits noirs (8 à 10 mm) à gros noyau, septembre.

Les fruits restent sur l'arbre après la chute des feuilles et sont décoratifs.

Fruits appréciés des oiseaux.

Comestible : fruits.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Tous sols : profonds, bien drainés, frais, secs, voire aussi pauvres, riches, calcaires.

Supporte un sol sec, pauvre, poreux.

Supporte le vent et les embruns.

Très résistant à la sécheresse.

Maladies et parasites : aucun.

Accepte la taille.

Hauteur : 5 à 25 m avec une moyenne plus généralement indiquée de 20 m. Largeur : 3 m (pour une hauteur de 5 à 10 m) ; 8 à 15 m (pour une hauteur de 15 à 25 m)...

Habitat naturel : dans le midi de la France, régions chaudes et sèches, bois, garrigues, coteaux rocailleux.

Altitude : jusqu'à 900 m.

Bois utilisé : souple et résistant, il plie sans se rompre (manches d'outils, cannes, cravaches, fourches, avirons).

Tinctoriale : écorce et racines (jaune).

Son feuillage servait autrefois comme fourrage.

Croissance lente ; assez lente ; moyenne (2 sources) ; rapide...

Médicinale : feuilles et écorce (digestive).

Tronc droit, gris et lisse.

Rejette facilement de souche.

Semis

Semis

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semer au printemps en pleine terre.

Haut. Page ou article précédent. Micocoulier de Virginie (celtis occidentalis)

Micocoulier de Virginie.

Photo de Andreas Rockstein (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Y a tellement peu de sources et tellement d'analphabètes que ça me dégoûte de chercher à avoir cet arbre chez moi !!!!!!!!!!!!!!!!

On verra un peu plus tard...

EMPLACEMENT : isolé, forêt...

Ou micocoulier d'Amérique.

Très peu de sources crédibles.

Famille des ulmacées (2 sources) ou des cannabacées (1 source) ?...

Caduc.

Croissance rapide ; lente !...

Sol indifférent, frais, drainant, profond.

Préfère un sol calcaire.

Floraison : discrète, jaune (1 source), verte (2 sources), mai à juin.

Fructification : rouge ; pourpre très foncé, 1 cm, automne...

Exposition : soleil.

Rusticité : –15°C.

Ne supporte pas le plein vent.

Hauteur : 10 à 30 m, avec une petite moyenne indiquée à 15 à 20 m. Largeur : 10 m.

Assez résistant ou résistant à la sécheresse.

Racines profondes.

Résistant au vent.

Insensible à la graphiose (qui a tué presque tous les ormes, de la même famille).

Comestible : fruits (sucrés).

Semis

Semis

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semer au printemps en pleine terre.

Haut. Page ou article précédent. Millepertuis (...) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Millepertuis à grandes fleurs (Hypericum calycinum, hypericum calycinum "Senior")

Millepertuis à grandes fleurs.

Photo de Sten (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble très bien en mini-haie... Attention à sa hauteur à l'achat, indi­quée à environ 50 cm mais que certaines sources font monter jusqu'à 1,50 m !...

Ou millepertuis rampant.

EMPLACEMENT : mini-haie (50 cm), bordure, pente, talus, pied de massif ou de haie...

Famille des hypéricacées, voire des clusiacées.

Plante couvre-sol.

Croissance rapide.

Accepte la sécheresse estivale.

Persistant, voire semi-persistant...

Mellifère.

Floraison : jaune d'or, juin à septembre, voire juin à août ou juin à octobre...

Plante stolonifère.

Hauteur : 20 à 60 cm, avec une moyenne généralement indiquée de 30 à 50 cm. Largeur : 50 cm à 1 m.

Attention danger : quelques rares sources, dont Wikipédia, la font monter jusqu'à 1,50 m ! Renseignez-vous bien à l'achat...

Plantes rhizomateuse.

Racines (rhizomes) traçantes.

Peut devenir envahissant.

Exposition : soleil, mi-ombre, accepte l'ombre.

Tous sols, frais, drainés, même caillouteux et calcaires. Sol léger, pauvre, sec...

Accepte un sol argileux.

Accepte le calcaire.

Etouffe les mauvaises herbes.

Maladies et parasites : rouille (fin d'été).

Rusticité : –14 à –16°C (5 sources) ; –20 à –23°C (5 sources).

Serait médicinale (1 source) : adoucissant, relaxant (calme et relâche les tissus), calmant, cicatrisant...

Altitude : jusqu'à 1200 m.

Haut. Page ou article précédent. Mimosa du Chili, azara (azara microphylla)

Floraison : parfumée (vanille), février à mars. Rusticité : –12°C en situation abritée (le plus rustique des azaras). Persistant. Hauteur : 3 à 6 m...

Haut. Page ou article précédent. Mimulus, mimule (...) : A FAIRE

Absorbe le sel du sol et le stocke dans les feuilles et les tiges. Les Amérindiens l'utilisaient probablement comme substitut de sel. Comestible dans toutes ses parties, goût salé. Aime généralement un sol humide, voire très humide.

Mimulus cardinalis, mimule cardinale ou mimulus écarlate. Hauteur environ 70 cm. Floraison rouge à gorge jaune, juin à septembre. Rusticité jusqu'à –10°C. Accepte un sol humide et même inondé.

Mimulus luteus, mimulus jaune. Hauteur 80 cm. Floraison jaune à taches pourpre, avril à juin. Rusticité jusqu'à –20°C. Accepte un sol lourd et argileux, peut même vivre sous 10 cm d'eau.

Mimulus ringens, mimulus bleu ou mimulus à fleurs entrouvertes. Hauteur 1 m. Floraison mauve, juin à août. Rusticité jusqu'à -15°C ; –30°C.

Mimulus aurantiacus. Hauteur : 60 cm à 1,20 m. Floraison orange, juin à octobre. Rusticité jusqu'à –10 à –12°C. Sol bien drainé.

Haut. Page ou article précédent. Miscanthus, eulalie, roseau de Chine (miscanthus sinensis "gracillimus")

Miscanthus sinensis "gracillimus".

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : haies, bord du jardin, berges.

Famille des poacées (anciennement graminées).

Croissance rapide.

Persistant (marescent : les tiges sèchent mais restent en place).

Bonne haie touffue.

Héberge insectes, oiseaux et petits animaux.

« Bois » de chauffage (tiges récoltées en fin d'hiver : elles peuvent servir de combustible sans avoir besoin d'une période de séchage).

Hauteur : 1,50 m (de 1 à 2 m).

Largeur : de 60 à 80 cm, jusqu'à 1 m.

Non mellifère.

Floraison (plumeaux) : depuis août jusqu'à décembre selon les sources.

En milieu naturel, les miscanthus poussent dans les marais, les flancs de montagne et les lisières forestières.

Excellent paillage.

Litière des animaux de ferme et domestiques.

Isolant en construction.

Eviter miscanthus x giganteus car c'est un hybride stérile et il ne se reproduira pas, même s'il fournit beaucoup plus de biomasse que les autres.

Biomasse importante.

Fourrage pour les ruminants.

Haut. Page ou article précédent. M Molène, bouillon blanc (probablement verbascum thapsus, l'espèce la plus répandue naturellement...) [existe naturellement chez moi]

Molène bouillon-blanc.

Jeune molène bouillon-blanc chez moi.

EMPLACEMENT : jardin, zone de plantes médicinales, partout.

Famille des scrophulariacées.

Feuilles épaisses et duveteuses, très efficaces pour remplacer le PQ une bonne partie de l'année.

Mellifère (visitée par de nombreux insectes pollinisateurs).

Floraison : de juin à août-septembre.

Médicinale.

Hauteur : 1,50 m à 2 m.

Déteste les terrains lourds et humides.

Le duvet cotonneux des feuilles servait pour confectionner les mèches des lampes à huile.

Ses feuilles servaient à allumer les fours des boulangers.

Ses feuilles se fument en guise de tabac.

Autrefois, les feuilles étaient utilisées par les paysans qui en remplissaient leurs sabots pour les rendre plus confortables et se protéger du froid.

Autrefois, on enduisait ou trempait sa tige de (ou dans la) poix, de sébum, de graisse de bœuf ou de résine afin d'en faire une torche.

Pour confectionner une mèche de bougie, on se servait de la queue de ses feuilles.

Bisannuelle.

Persistant (selon beaucoup de sources). Caduc chez moi.

Les graines, toxiques, ont servi autrefois de « poison de pêche » : jetées dans l'eau dormante, elles étourdissent les poissons qui les mangent.

Les feuilles laineuses s'utilisent en cataplasme sur les rhumatismes.

En médecine vétérinaire, la molène guérirait la mammite. On ferait bouillir la plante et on laverait la mamelle avec cette décoction...

Semis

Semis

Récolter les graines en septembre. Semer les graines à la surface sans les enfouir car elles ont besoin de lumière. En avril, le semis se fera sous abri. Maintenir humide. Germination en 1 à 2 semaines. Les plantules seront repiquées en mai au jardin (toujours préférable qu'en automne dans ma région et dans un sol argileux à cause de la forte et permanente humidité hivernale).

Semis sous chassis froid en avril. Repiquage en place en septembre.

On sème les graines de mars à juin, où en septembre-octobre en pépiniere, à 20 x 20 cm l'une de l'autre. Elles ont besoin de froid pour germer.

Je n'ai rien trouvé d'autre !

Haut. Page ou article précédent. Molinie (molinia cærulea) : à voir...

Molinia cærulea est divisée en deux sous-espèces, molinia cærulea ssp. cærulea, et molinia cærulea ssp. arundinacea qui est plus grande, plus robuste et plus larges. Elles se différencient par la couleur des fleurs et des feuilles en automne.

Haut. Page ou article précédent. Molucelle (molucella lævis) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Monarde ponctuée (monarda punctata)

Monarde ponctuée.

Photo de manuel m. v. (Flickr) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Mellifère en été.

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales...

Ou millepertuis rampant.

Très peu de sources.

Famille des lamiacées.

Mellifère (attire abeilles et papillons).

Floraison : rose ponctué de jaune et de pourpre ou... jaune tachetée de violet aux bractées mauves ! (Wikipédia parle de feuilles colorées de rose qui entourent les véritables fleurs, ce qui expliquerait la différence de couleurs si Wikipédia dit vrai...), juin-juillet à septembre.

Comestible, boisson : feuilles séchées en thé.

Feuillage aromatique (parfum de thym et d’origan très apprécié en cuisine).

Les feuilles séchées peuvent s'utiliser dans des sacs parfumés.

Hauteur : 90 cm à 1 m.

Caduc.

Sol : tout sol (argileux ou calcaire) frais à humide, sec, humifère, drainé, léger, riche...

Accepte une sécheresse passagère.

Craint un excès d'humidité.

Couper les fleurs fanées pour prolonger la floraison.

Vivace.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Récolte (de tout ?...): juillet à septembre.

Médicinale : les Amérindiens l’utilisaient contre refroidissements, gastrites, problèmes de peau, inflammations des yeux, problèmes rénaux, maux de gorge, problèmes cardiaques, problèmes respiratoires. Diaphorétique, analgésique, sédative, fébrifuge.

Insecticide : propriétés répulsives similaires à celles de la citronnelle (odeur intense semblable à celle de l’encens, capable de détourner les mous­tiques).

Croissance moyenne à rapide.

Rusticité : –20°C.

Accepte une période de sécheresse.

Semis

Semis

Semis sous abri de mars à mai. Semer en godet sous abri lumineux, à 15 à 20°C. Couvrir peu les graines, tasser légèrement et maintenir humide jusqu’à la levée. Attendre 8 à 10 semaines avant repiquage. Repiquer lorsque les plants mesurent 10 cm.

Dans les régions à climat doux, on peut aussi semer en automne, de septembre à novembre.

Haut. Page ou article précédent. Mongette (vigna unguiculata subsp. cylindrica) : à voir...

Hauteur : 60 cm. Gousses vert pâle contenant des graines de formes et de couleurs variées. Plante ramifiée au feuillage trilobé.

Haut. Page ou article précédent. Morelle de Balbis, tomate-litchi (solanum sisymbriifolium)

Morelle de Balbis.

Photo de Dick Culbert from Gibsons, B.C., Canada (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ne marche pas en haie défensive car gélive et caduque.

A cultiver au jardin, essayer aussi autour des fruits et légumes les plus dévorés par les limaces, comme les fraises...

EMPLACEMENT : jardin.

Elle est cultivée pour lutter contre les nématodes des pommes de terre. Ces vers microscopiques entrent dans les racines et détruisent les pommes de terre. La morelle de Balbis semble permettre l'éclosion des vers mais rendre impossible leur pénétration dans les racines, entraînant du coup leur mort et réduisant ainsi fortement leur population.

Famille des solanacées.

Hauteur : 1 à 2 m, avec une moyenne généralement indiquée « jusqu'à 1,50 m » (largeur : 1,20 m pour une hauteur de 1,50 m).

Plante épineuse : aiguillons orangés partout.

Légume-fruit craignant les gelées.

Floraison : grappes d'une dizaine de fleurs, blanches ou bleu clair, voire bleu violacé, juillet aux gelées.

Comestible : fruit (1 à 2 cm) acidulé-sucré, se consomme cru, cuit, en confiture, en jus de fruits, pleins de graines !).

Récolte : août à octobre ; septembre jusqu'aux gelées, quand les bogues s'ouvrent, quand le fruit est bien rouge et se détache facilement.

La fleur serait encore présente en novembre, et même en décembre...

Multiplication : semis en mars.

Attire les doryphores mais sans grandes conséquences.

Médicinale.

Tinctoriale.

Vivace non rustique cultivée comme une annuelle.

Habitat naturel : taillis, fourrés, maquis et garrigues.

Forme buissonnante et rampante, capable de s'enraciner au fur et à mesure de sa progression.

Toxique (feuillage).

Rusticité : –1°C ; jusqu'à –10°C...

Sol frais, riche, bien ameubli.

Exposition : soleil.

« Attention, les doryphores l'adorent ! » [donc, probablement à insérer dans la rotation des cultures...].

Se ressème souvent naturellement.

Serait utilisée en Afrique comme « repoussoir pour les chèvres » en bordure des cultures.

On peut la laisser courir au sol pour former un tapis autour des légumes afin de repousser les animaux.

Fruit rouge original de 30 à 40 grammes enveloppé dans une bogue épineuse comme celle de la châtaigne. Intérieur ne contenant que des graines, très pâteux, absence totale de jus. Grandes fleurs bleu pâle, bon goût mais sans aucun intérêt gustatif. Plant de 1 m à 1,20 m de hauteur, très épineux et agressif. Variété tardive. Une vraie vacherie. Les fruit rouges se consomment nature, cuits ou en confiture. Récolte mi-septembre.

Haut. Page ou article précédent. M Moringa (moringa oleifera)

Moringa.

Photo de J.M.Garg (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Cultivé à l'intérieur toute l'année, il pourra peut-être faire au moins des feuilles s'il ne fait pas de fruits...

Ou ananambo, neverdier.

EMPLACEMENT : intérieur, serre chauffée, véranda chaude, soleil et cha­leur...

Famille des moringacées.

Plante tropicale. Comme pour toutes les plantes de ces pages, les infos ci-dessous se rapportent à la culture en France, à condition bien sûr que les sources parlent bien elles-même de la culture en France, ce qui est loin d'être certain...

Hauteur : 10 à 12 m.

Croissance très rapide : jusqu'à 1 m par mois ; ou 3 m dès la première année...

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril à juin en Europe.

Feuillage au sommet des branches.

Fructification : très longues gousses brunes de 70 cm.

Comestible :

• Feuilles (très riches en vitamines, protéines, calcium, minéraux... ; plus riches que la plupart des légumes). Les feuilles peuvent constituer un aliment complet puisqu'elles contiennent deux fois plus de protéines et de calcium que le lait, autant de potassium que la banane, autant de vitamine A que la carotte, autant de fer que la viande de bœuf ou les lentilles, deux fois plus de vitamine C qu'une orange. Ne vous fiez pas à cette citation : vous connaissez les sources : chacune vous donnera des chiffres différents ! 100 g de feuilles fraîches apportent autant de calcium qu’un verre de lait, autant de fer qu’un steak, autant de vitamine C qu’une orange, autant de protéines qu’un œuf.

• Racines (condiment).

• Fleurs, jeunes fruits (cuits). Graines (huile).

• Fruits (cosses vertes dodues et dures mais encore tendres) : comme légumes. On consomme la chair tendre et les graines.

• Huile (huile de ben). De même qualité que l'huile d'olive, contient de nombreux éléments nutritifs (calcium, fer, vitamines A et C).

• Fleurs, jeunes gousses, rameaux, feuilles : comestibles après cuisson.

Récolte des feuilles : elle peut commencer dès 4 mois après le semis !

Médicinale :

• Feuilles (anti-inflammatoire, antioxydant) ; en usage externe et réduites en poudre, elles nourrissent la peau et les cheveux, et ont une action antiseptique ; elles permettent de lutter contre la malnutrition et ses maladies associées.

• Feuilles (fièvres grippales, douleurs musculaires et rhumatismales, maux de tête, infections urinaires, infections des oreilles et des yeux et de la peau, scorbut, cataracte. La consommation régulière augmente la lactation et prévient l’anémie chez les femmes.

Les feuilles du moringa peuvent jouer un grand rôle dans la santé de la mère, du fœtus et du nourrisson.

• Feuilles : on peut faire sécher les feuilles et les réduire en poudre (à faire et à conserver à l’abri du soleil qui détruirait la vitamine A). C'est un excellent complément alimentaire tant pour les enfants que pour les adultes.

• Feuilles et racines. Jus des feuilles fraîches ou racine écrasée (révulsifs, affections broncho-pulmonaires, antinévralgiques, tension artérielle, diabète, crise d’anxiété, diarrhée, dysenterie, inflammation du côlon).

• Racines (en infusion, luttent contre l’asthme, les inflammations et les douleurs articulaires. Elles auraient des vertus antidiabétiques).

• Fleurs : par exemple en tisane (qualité et production de lait chez les femmes allaitantes, problèmes urinaires).

• Fruits (gousses vertes crues) (vermifuges, problèmes du foie et de la rate, douleurs des articulations, malnutrition, diarrhée).

• Graines (on en extrait de l’huile pour ses propriétés cosmétiques (savon, parfum, onguents...) qui sont adoucissantes et nourrissantes, elles peuvent aussi purifier l’eau).

• Graines (antibiotiques, anti-inflammatoires : arthrite, rhumatismes, goutte, crampes, maladies sexuellement transmissibles, furoncles). Graines rôties et huile (stimulent la production d’urine, relaxantes, épilepsie, staphylocoques dorés).

• Huile (huile de ben) (hystérie, scorbut, prostate, vessie).

• Gomme dans l’écorce (assaisonnement de la nourriture, diurétique, astringente, abortive, asthme).

Ses graines donnent une huile (huile de ben) utilisée en cosmétique.

Supporte de fortes sécheresses (en terre donc sous les tropiques) grâce à une racine tubéreuse profonde.

Résiste bien à la sécheresse.

Peut se passer d'eau pendant plusieurs mois.

Doit être cultivé à l'intérieur (pièce chauffée, serre chaude, voire véranda).

N'aime pas les écarts de température entre le jour et la nuit.

Exposition : soleil et chaleur.

Sol : bien drainé, léger, sableux, très pauvre, normal à sec, neutre, fertile...

A besoin de beaucoup d’eau mais n’aime pas un sol détrempé. Apprécie un bord de canal de drainage ou l'endroit où on jette les eaux usées de la cuisine (Afrique).

Accepte facilement la taille, pratique pour la récolte des feuilles. Tailler à 1 ou 2 m chaque année pour avoir accès aux feuilles.

Vivace.

Caduc.

Rusticité : 0 à +5°C !

Engrais verts.

Le jus des feuilles pressées comporterait une hormone de croissance végétale, pouvant accélérer la pousse de 25 %.

Floculant biodégradable.

Pâte à papier.

Fourrage (bétail et basse-cour).

Bois utilisé. Bois tendre. Il ne peut servir pour la construction mais on peut en faire des clôtures, des treillis ou des poteaux (pas de poids important).

Bois de chauffage.

Peut servir en phytoépuration.

Tolère le calcaire.

Peut se cultiver en pot, ou plutôt « dans de grandes jardinières ».

Ecorce utilisée...

Les graines écrasées et les tourteaux issus de l’extraction de l’huile servent en Afrique à purifier l’eau de boisson et clarifier l’eau polluée et sale.

L'huile (huile de ben) issue des graines peut aussi servir pour graisser ou comme huile d'éclairage.

D'après Wikipédia... sous toutes réserves !

L'écorce de couleur gris blanchâtre est entourée par une épaisse couche de liège...

Mellifère (pollen et nectar)...

Floraison : entre avril et juin dans l'hémisphère Nord...

Les fruits et graines peuvent être mangés immatures (même après leur cuisson à l'eau, ils restent particulièrement riches en vitamine C)...

Les feuilles sont une bonne source de fer (mais on ne connaît pas son taux d'assimilation)...

Idéalement, il vaut mieux cultiver cet arbre dans les zones où la température est toujours supérieure à 10°C...

Dans un paragraphe, Wikipédia parle bien de moringa oleifera, mais dans la phrase précédente du même paragraphe, il parle de moringa oleracea ! Comment voulez-vous avoir confiance en ce site ? Il est aussi pourri par les analphabètes que les autres !

Semis

Semis

1

On peut faire pré-germer les graines dans un germoir ; elles devraient avoir germé au bout de 6 jours. Sinon les faire tremper 24 h dans de l'eau. Les semer ensuite dans un grand pot rempli de bon terreau bien drainant, à 1 à 2 cm de profondeur. Placer le pot au chaud (25 à 30°C !). Maintenir le terreau humide, mais jamais détrempé, pendant 3 semaines à 1 mois, jusqu'à ce que les graines lèvent.

2

Scarifier les graines sans toucher le germe. Semer dans un bon terreau. Placer à 25°C minimum. Conserver le terreau humide mais non détrempé.

3

Faire tremper les graines 24 h dans de l'eau tiède ; laisser les graines flotter si c'est le cas. Remplir des pots (10 x 10 cm [10 cm de large sur 10 cm de profondeur ?]) avec de la tourbe humidifiée. Enterrer les graines à 1 cm sous la surface. Arroser délicatement. Placer au chaud dans un lieu humide, à au moins 30°C !, par exemple dans une serre. Les graines germeront en principe 3 à 5 semaines après le semis.

Bouturage

1 Planter les boutures « au début de la saison des pluies ou à une période où le climat est doux »... [en France et en Europe, je dirais au printemps : il pleut encore beaucoup et il fait moins froid...].

Haut. Page ou article précédent. Muehlenbeckia (muehlenbeckia...) : à voir...

Famille des polygonacées. Vivace. Caduc. Hauteur (longeur) 10 cm à 5 m ! Floraison blanche discrète en juillet-août. Exposition soleil, mi-ombre. Rusticité –20°C. Sol léger et drainé. Croissance rapide.

Les deux espèces principales vendues en France

Muehlenbeckia axillaris. Plante rampante ou retombante aux longues tiges raides.

Muehlenbeckia complexa Plante rampante ou grimpante aux très nombreuses tiges fines et entremêlées. Hauteur jusqu'à 4 m. Semi-persistant. Rusticité –10°C.

Haut. Page ou article précédent. Muguet en arbre (zenobia pulverulenta) : à voir...

Famille des éricacées. Floraison blanche, mai à juin. Vivace. Caduc. Hauteur 50 cm à 1 m. Rusticité –23°C. Exposition mi-ombre, ombre. Sol acide et léger, frais à humide.

Haut. Page ou article précédent. Muhlenbergia rose (muhlenbergia capillaris)

Muhlenbergia rose.

Photo de Michelle oshen (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas. A avoir absolument pour ses très beaux plumeaux roses.

Mais beaucoup de défauts : n'aime pas l'argile, à peine assez rustique, et a besoin d'eau « pour son développement », probablement en été, et de la séche­resse au moment de la floraison qui a lieu en automne, tout le contraire de chez moi...

Le planter dans un sol de sable et de gravier...

Ou muhlenbergie capillaire rose.

EMPLACEMENT : ombre, sous-bois...

Famille des poacées.

Rusticité : –7 à –16°C avec trois sources de –7 à –11°C et quatre sources autour de –15°C...

Hauteur : 30 cm à 1 m avec une généralité indiquant 60 cm à 1 m. Largeur : 40 à 90 cm avec une généralité indiquant 50 à 80 cm.

Croissance rapide.

Exposition : soleil.

N'aime pas l'ombre.

Floraison : rose, juin à octobre ; août à septembre ; septembre à no­vembre !...

Caduc ; semi-persistant ; mais trois fois plus de sources disent persistant...

Feuillage bronze en automne.

Sol très bien drainé, sec ou sec à frais, voire pauvre, léger, sableux ou caillouteux.

Sol indifférent...

Dans l'idéal, offrez-lui un sol frais pour son développement, et de la séche­resse au moment de la floraison.

Une protection contre l'humidité hivernale est recommandée sous climat humide et froid.

Accepte le calcaire.

Craint un sol argileux.

Craint l'excès d'humidité.

Supporte très bien la sécheresse.

Tolère les embruns.

Multiplication : division de la souche au printemps. Semis au printemps après 4 semaines de stratification à froid, en pots, sinon à l'extérieur si la température est supérieure à +10°C.

Vivace.

D'autres espèces (une seule source pour chacune)

Muhlenbergia capillaris "White Cloud". Identique à Muhlenbergia capillaris sauf floraison blanche.

Muhlenbergia dumosa. Hauteur : 1 m à 1,50 m. Rusticité :–8°C. Persistant. Soleil.

Muhlenbergia emersleyi.

Muhlenbergia lindheimeri. Hauteur : 1,40 m. Floraison érigée rose-pourpre, puis grise. Feuillage gris bleuté.

Muhlenbergia mexicana. Hauteur : 80 cm. Floraison pourpre, juillet à septembre. Soleil, mi-ombre. Sol sec. Rusticité : –10°C. Caduc.

Muhlenbergia reverchonii. Hauteur : : 80 cm. Floraison argentée, août à Noël. Soleil. Ultra rustique. Accepte un sol lourd mais pas argileux [ça existe, ça ?]. Accepte le calcaire.

Muhlenbergia rigens. Hauteur : 1,50 m en fleurs. Floraison arquée vert-gris, puis gris-jaune. Très résistante à la sécheresse.

Haut. Page ou article précédent. Mukdenia rossii (mukdenia rossii) : à voir...

Floraison : blanche, mars à avril. Hauteur : 40 cm. Caduc. Exposition : mi-ombre, ombre. Sol : frais et humide. Plante tapissante, couvre-sol.

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J'ai toujours cru que c'était des fruits de mûrier noir que je glanais par ci par là, mais mantenant je doute...

Mûrier noir.

Mûrier noir.

Photo de Anastasija1984 (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Famille des moracées.

Comestible : fruits (frais ou séchés, boissons, confitures, eaux-de-vie, vin, vinaigre). Bien qu'étant devenu rare, le vin de mûres est toujours un délice.

Médicinale.

Bois utilisé (dense et résistant) : ébénisterie, marqueterie.

Hauteur : 10 à 15 m.

Caduc.

Rusticité :

• mûrier blanc : –20°C voire –30°C.

• mûrier noir : de –15 à –20°C, bien que deux sources ne lui attribuent que –10 et même –5°C.

• mûrier-platane : –15°C voire jusqu'à –20°C.

Abriter des vents froids en hiver.

Peut-être mellifère (peu de sources le disent)...

Floraison :

• mûrier blanc : d'avril à mai.

• mûrier noir : d'avril à juin-juillet.

• mûrier-platane : 60 % des sources disent d'avril à mai, 40 % disent de juin à septembre !...

Croissance :

• mûrier blanc : croissance rapide les premières années.

• mûrier noir : croissance lente.

• mûrier-platane : croissance semblant moyenne à rapide, avec plusieurs sources le disant à croissance rapide dans les premières années.

Redoute l'humidité stagnante des sols lourds en hiver.

C'est le mûrier blanc qui servait pour l'élevage des vers à soie.

Les fruits sont appréciés des oiseaux.

Le mûrier noir était autrefois planté près des poulaillers, les Anciens ayant remarqué que les volatiles en étaient friands.

Le mûrier-platane est souvent employé comme arbre d'ombrage, car son port en parasol forme une véritable tonnelle.

Racine traçantes (s'étalent à la surface).

Les trois principales sortes de mûrier et comment les reconnaître

Mûrier blanc (morus alba)

Cultivé pour ses feuilles (dont se nourrissent les vers à soie) et, plus rarement, pour ses fruits comestibles (très sucrés, noirs, blancs, rouges, jaunes...).

La feuille du mûrier blanc est ovale, peu échancrée au niveau du point d'attache du pétiole, lisse, même si parfois boursouflée.

Le pédoncule du fruit est long (parfois de la longueur du fruit). Les petites boules qui forment le fruit n'ont pas, ou très peu, de sortes de poils visibles. Le fruit est fortement attaché à l'arbre et très difficile à cueillir.

La floraison apparaît au printemps. Elle se compose de chatons jaunes.

Les fruits d'un blanc rosé mûrissent en juillet. Leur goût est fade.

Mûrier noir (morus nigra)

Donne des fruits rouge foncé, sucrés et acidulés. C'est le mûrier dont les fruits sont généralement les plus appréciés.

La feuille du mûrier noir est en forme de cœur, échancrée au point d'attache du pétiole, rugueuse.

Le pédoncule du fruit est quasi inexistant ou très court. Les petites boules qui forment le fruit on des "poils" nettement visibles et nombreux. Le fruit se détache facilement à maturité.

La floraison apparaît au printemps. Elle se compose de chatons verts, cylindriques, avec des fleurs minuscules.

Les fleurs sont des petits chatons jaune-vert, de 1 cm de long, apparaissent en mai-juin.

Mûrier platane, ou mûrier à feuilles de platane (morus kagayamæ, morus bombycis, morus platanifolia)

Il a des feuilles en forme de feuilles de platane, mais plus pointues.

Très utilisé pour l'ornement, les fruits sont comestibles.

La floraison apparaît en avril-mai. Elle se compose de chatons verdâtres.

Les mûres sont de petites drupes rouges puis noires à maturité.

Il semble même exister un « mûrier blanc à feuilles de platane » (morus alba "macrophylla") !...

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Mûrier kozo, mûrier à papier.

Photo de harum.koh (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je pourrai enfin avoir chez moi ces beaux mûriers à papier, avec des feuilles semble-t-il assez ressemblantes...

EMPLACEMENT : abrité du vent probablement...

Très peu de sources. Ne vous fiez pas à ces quelques notes !

Famille des moracées.

Rusticité : –15°C et plus bas ; –28°C...

Caduc.

Papier : avec l’intérieur de son écorce.

Hauteur : 3 à 4 m, voire seulement 2 m. Largeur : 2 à 3 m...

Port étalé.

Accepte la taille.

Racines profondes.

Feuillage décoratif.

Fruits (baies) comestibles (sans goût...).

Ses baies font le régal des poules.

Exposition : mi-ombre, ombre, tolère bien le soleil...

Sol : indifférent. Calcaire, drainant...

Apprécie les arrosages en été, qui le font pousser beaucoup plus vite.

Plante semblant drageonner un peu...

Textile : écorce (jadis, les fibres, bouillies dans de l’eau de cendres (potassique), devenaient d’une blancheur éclatante, elles étaient ensuite filées puis tissées).

Ne pas confondre

Avec le vrai mûrier à papier classique, broussonetia papyrifera, qui ne pousse que dans le Midi.

Haut. Page ou article précédent. Myosotis du Caucase (brunnera macrophylla)

Myosotis du Caucase.

Photo de proteinbiochemist (Flickr) (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas...

Attendre d'avoir des sous-bois avant d'en acheter. A moins qu'il pousse bien au soleil chez moi puisque je n'ai pas un climat du Midi... Je peux donc faire l'essai d'en acheter quelques-uns...

Aime les sols argileux.

Ou brunnère à grandes feuilles, buglosse de Sibérie.

EMPLACEMENT : ombre, sous-bois...

Peu de sources.

Famille des boraginacées.

Hauteur : 30 à 50 cm (largeur : 50 cm).

Il faut 2 à 3 ans aux touffes pour grossir et devenir spectaculaires.

Caduc.

Couvre-sol.

Mellifère.

Floraison : bleu vif, avril à mai.

Se ressème spontanément.

Sol riche (humifère), frais, même humide.

Adapté à un sol argileux.

Ne supporte pas un sol sec ni la sécheresse en été. Supporte la sécheresse à l'ombre.

Tolère un sol calcaire.

Ses racines doivent rester au frais.

Craint les chaleurs estivales.

Accepte bien les expositions froides.

Exposition : mi-ombre, ombre (soleil accepté en terre fraîche ou en région tempérée).

Rusticité : –20 à –30°C.

Résistant aux maladies.

Les grandes feuilles se développent et constituent des touffes denses s’étalant au moyen de drageons souterrains.

Vivace.

Ne pas confondre avec le myosotis ni avec le buglosse (anchusa).

Multiplication : semis spontané, division des plus grosses touffes (après la floraison ou en fin d’hiver).

Croissance rapide.

Plante rhizomateuse.

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EMPLACEMENT : forêt comestible (2 m de haut)...

Haut. Page ou article précédent. Nandina "firepower", bambou sacré, bambou céleste (nandina domestica "firepower")

Nandina domestica "firepower".

Photo de Wouterhagens (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

1. Pied des haies côté sud, où il sera probablement très utile pour combler les vides au pied des arbustes.

2. Vu sa taille, je pourrai aussi le cultiver en planche dans un agrandissement. D'autant que, avec ses belles couleurs, il embellirait le terrain la moitié du temps.

Pour l'instant, ils sont tous les 4 persistants sur la terrasse à l'ombre.

Attention : j'ai 3 nandina domestica "firepower" et 1 nandina domestica, qui n'a pas les mêmes caractéristiques (hauteur 2 m, baies rouges décoratives en automne) et qu'il faudra planter ailleurs.

EMPLACEMENT : pied des haies (environ 60 cm).

Famille des berbéridacées.

Toxique.

Persistant, voire semi-persistant.

Hauteur : de 50 à 60 cm, quelques rares sources montent jusqu'à 80 cm à 1 m.

Largeur : aussi large que haut sinon plus large.

Pas de floraison ni de fructification pour ce cultivar semble-t-il...

Croissance lente.

Rusticité : –15°C, quelques sources allant de –10 à –20°C.

Beau feullage rouge une bonne partie du temps.

A abriter des vents froids.

Feuillage vert : cuivré au printemps, rouge-orangé à l'automne.

Pousse très bien en pot.

Caractéristiques principales de l'espèce type nandina domestica : feuillage prenant aussi de très belles cou­leurs ; plante dioïque ne fructifiant (baies rouges toxiques et décoratives en automne et souvent jusqu'en hiver) que sur pied femelle et en présence d'un pied mâle ; hau­teur 1,50 m à 2 m ; lar­geur 1 à 2 m ; peu rami­fié ; médicinale.

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Nashi.

Photo de neepster (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Avec les autres poiriers pour la pollinisation croisée.

Ou pomme-poire, poire asiatique, poire japonaise ou du Japon, poire cristal, poire des sables.

EMPLACEMENT : avec les autres poiriers.

Ce n'est ni un hybride douteux ni un OGM : c'est simplement une variété de poirier mais poussant en Asie.

Son nom latin complet semble être en vérité pyrus pyrifolia var. culta, donnant les fruits de consommation. Pyrus pyrifoliasemble être la version sauvage qui donnerait des fruits petits, durs et granuleux...

Famille des rosacées.

Attire et nourrit de nombreux insectes pollinisateurs.

Floraison : blanc-rosé, mars ; avril ; généralement en mai...

Fleur autostérile, mais un poirier classique peut servir de pollinisateur ("William" est le meilleur).

Il a l’aspect de la pomme, et le goût de la poire.

Comestible : fruit (juteux, riche en vitamine C, vitamine K, potassium, fibres, antioxydants). Se consomme, cru ou cuit. Cependant une forte consommation de fruits crus peut entrainer des désordres intestinaux.

Généralement auto-stérile (a besoin d'un pollinisateur pour une bonne pollinisation ; les meilleurs sont Pyrus pyrifolia "Shinseiki" (autofertile) et le poirier "William".

Grande abondance de fruits.

Le nashi fait d’excellentes conserves de fruits.

Récolte : juillet à octobre selon les variétés ; août à septembre...

Feuillage jaune, orange puis rouge à l'automne.

Caduc.

Hauteur : 3 à 5 m (jusqu'à 15 pour la forme sauvage).

Rusticité : –15°C (deux sources descendant jusqu'à –19 et –20°C).

A besoin de froid pour bien fructifier.

Sensible au vent.

Exposition : soleil.

Tous sols, de sablonneux à argileux, drainants, profonds, légers, humifères, non calcaires.

Supporte la sécheresse dès qu’il est bien enraciné.

Les branches peuvent casser sous le poids des fruits si elles ne sont pas soutenues.

Multiplication : généralement greffage. Semis (stratification des graines durant l'hiver, ne fructifie qu'au bout de quelques années...).

A besoin d'un autre nashi d'une variété différente, ou d'un poirier commun, pour une bonne pollinisation.

Maladies : carpocapse, pucerons, tavelure, oïdium, araignées rouges, hoplo­campes, feu bactérien, moniliose.

Certains cultivars connus tels que "Kumoï" ou "Nijisseki" sont interdits de culture en France en raison de leur grande sensibilité au feu bactérien.

Floraison exposée aux gels de printemps.

Tuteurer contre le vent lors de ses premières années.

Protéger du vent.

Les poiriers sauvages, dans les bois clairs ou en lisière de forêts, se développent toujours aux côtés d’un chêne, à 2 m de distance maximum [parlent-ils des nashis sauvages ?, parce que si ce ne sont que les poiriers sauvages, ça n'a aucun rapport avec les nashis, non ?...].

Le nashi peut également être conduit de plein vent [mais puisqu'il ne supporte pas le vent !...]. La taille de formation permet d’obtenir des charpentières robustes, réalisée entre octobre et mars.

Peut être taillé et mené comme un pommier (branches maintenues à l’horizontale).

Il peut être utile de ne supprimer quelques fruits quand ils sont trop nombreux pour permettre aux autres de se développer plus facilement.

Médicinale : digestion, diurétique, toux, production de globules rouges, bénéfique pour le métabolisme, soigne les troubles digestifs et urinaires.

Quelques cultivars

Pour l'instant, ces notes sont brutes de copié-collé. Je n'ai encore ni rassemblé les notes sur le même cultivar, ni corrigé l'orthographe.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Variété avec des fruits de bonne qualité à peau dorée. Il est assez résistant à la tavelure. Japon, 1890, forme ronde légèrement aplatie. Chair sucrée, bonne qualité gustative, maturité entre mi et fin septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Originaire du Japon, 1860. Sucré, de bonne qualité gustative. Maturité : fin août à septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Résistant à la tavelure, fruit de forme globuleuse, épiderme bronzé à brun orangé avec des lenticelles, production forte, cueillette fin août, calibre moyen à gros (200 à 250 g), très bonne qualité gustative, chair sucrée, ferme avec un arome caractéristique.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". De forme légèrement aplatie. La chair est sucrée, de bonne qualité gustative. Sa récolte est tardive, il arrive à maturité entre mi et fin septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Forme ronde, légèrement aplatie, peau couleur bronze. Parfumé, presque musqué. Maturité : fin août à septembre.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Fruits ronds un peu aplatis de moyen à gros calibre, à l’épiderme bronze doré marqué de lenticelles blanches. Ils sont matures en septembre, parfumés et sucrés, de bonne qualité gustative. Cette variété est résistante à la tavelure et a une longue durée de vie.

Pyrus pyrifolia "Chojuro". Maturité fin août à début septembre, fruit à peau dorée et à chair sucrée, bonne qualité gustative.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Maturité entre mi-août et début septembre, chair juteuse, bonne qualité gustative, bon pollinisateur.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Epiderme doré à maturité, chair juteuse, bonne qualité gustative, bon pollinisateur. Maturité : début septembre à décembre.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Fruits juteux de bon calibre, à épiderme bronze et lenticelles blanches, matures fin août début septembre.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Fruit de forme globuleuse, épiderme bronzé doré avec de grosses lenticelles, arbre vigoureux et productif, maturité août, bon calibre (200 à 250 g), très bonne qualité gistative, chair douce, juteuse et parfumée.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Japon, 1972, épiderme de couleur bronzé avec lenticelle blanche, texture juteuse, maturité mi-août/début septembre.

Pyrus pyrifolia "Hosui". C'est une des variétés les plus cultivées. C'est un très bon pollinisateur. Les fruits à peau bronze sont de bonne qualité.

Pyrus pyrifolia "Hosui". Epiderme bronzé, une texture juteuse et arrive à maturité mi-août/début septembre.

Pyrus pyrifolia "Kikusui". Nashi rond de taille moyenne, croquant et juteux, productif, taille de l’arbre moyenne, se conserve bien.

Pyrus pyrifolia "Kikusui". Fruits juteux et croquants. Cette variété est très productive et se conserve bien. Arbre fruitier de taille moyenne.

Pyrus pyrifolia "Kimizuka". Fruits bronze de gros calibre, sucrés et juteux, matures en août. Variété très productive.

Pyrus pyrifolia "Kimizuka". De forme globuleuse, épiderme bronzé, variété précoce, récolte fin juillet, production forte, calibre moyen à gros (200 g), bonne qualité gustative, chair ferme et sucrée.

Pyrus pyrifolia "Kimizuka wase". Fruit de taille moyenne, de bonne qualité gustative. Maturité : mi-aout.

Pyrus pyrifolia "Kosui". Fruit de forme ronde, coloration bronze doré, cueillette mi-août, arbre de forte vigueur, calibre moyen (170 à 200 g), très bonne qualité gustative, chair tendre, sucrée, juteuse, très appréciée par les Japonais.

Pyrus pyrifolia "Kosui". 1959, le plus répandu au Japon, maturité fin août.

Pyrus pyrifolia "Kosui". Le plus répandu au Japon. Il produit de gros fruits ronds à l'épiderme roux et à la chair blanche, juteuse et parfumée arrivant à maturité fin août.

Pyrus pyrifolia "Kosui". Fruits ronds de calibre moyen à épiderme bronze, sucrés et tendres, matures à la fin du mois d’août. Variété de forte vigueur. C’est la variété la plus répandue au Japon, très productive et bonne pollinisatrice.

Pyrus pyrifolia "Kumoi". Fleur très blanche, fruit rond de couleur brun-doré, avec petit point blanc, chair croquante, bien sucrée.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Grand fruit verdâtre avec des taches brunes. Le fruit est d’excellente qualité. L’un des meilleurs fruits de garde. Mûrit à la mi-septembre. Sucré, croquant, chair juteuse. Maturité : septembre à novembre.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Gros fruit d’excellente qualité. Maturité : septembre à novembre.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Japon, 1927.

Pyrus pyrifolia "Niitaka". Gros fruits jaunes sucré à maturité tardive, septembre à octobre. Il aime les sols frais, la bonne terre de jardin.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Japon, 1898, le nom signifie « XXe siècle », aussi écrit Nijusseiki.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Variété autofertile avec des fruits à chair jaune sucrée.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Autofertile, productif, chair blanche, saveur sucrée avec une pointe acidulée très rafraîchissante. Maturité : septembre, se conserve jusqu'à fin janvier.

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Autofertile, maturité vers fin aout, fruit à chair jaune et sucrée.

Pyrus pyrifolia "Nijiseiki". Arbre de vigueur moyenne, à port érigé, productif. Le fruit est vert à jaune-verdâtre, l’épiderme est lisse avec quelques lenticelles. Le calibre est moyen, 250 à 400 g. La chair est blanche, ferme, croquante, très juteuse. Sucré, avec une pointe acidulée très rafraîchissante. Bonne à très bonne qualité gustative, elle se conserve longtemps (environ 5 mois dans de bonnes conditions).

Pyrus pyrifolia "Nijisseiki". Fruits à chair jaune sucrée, matures fin août / début septembre. Variété autofertile.

Pyrus pyrifolia "Shinko". Excellent fruit, gros et rond, il affectionne les climats chauds. Bien productif. Maturité : octobre à décembre.

Pyrus pyrifolia "Shinko". Auto-stérile, chair fine, se conserve bien.

Pyrus pyrifolia "Shinko". Fruits à épiderme bronze et à chair fine, de bonne conservation, matures à la mi-septembre.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Originaire du Japon, 1945, le nom signifie « Nouveau siècle ». Variété autofertile, bon pollinisateur, fruit rond sucré et juteux à épiderme jaune.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Autofertile. Un des plus connus en france, il sert aussi de pollinisateur. Fruit de taille moyenne à peau jaune, chair croquante. Maturité : début août à septembre.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Fruits jaunes ronds et lisses.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Autofertile, maturité vers la mi-août, peau vert-jaune, chair juteuse et moyennement sucrée, aussi utilisé comme pollinisateur.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". De forme ronde, à l'épiderme lisse vert-jaune et à la chair juteuse et sucrée. Il arrive à maturité début août.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Variété autofertile, à fruits vert-jaune très juteux et moyennement sucrés. Il est assez résistant à la tavelure et est un bon pollinisateur.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Japon, 1945, forme ronde, épiderme lisse vert-jaune, chair juteuse et sucrée, aussi utilisé comme pollinisateur, maturité début août.

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Fruit de forme globuleuse à aplatie, épiderme vert jaune lisse, arbre de vigueur moyenne, maturité fin août, calibre assez gros (200 à 250 g).

Pyrus pyrifolia "Shinseiki". Fruits de bon calibre, lisses vert-jaune sucrés, matures au début du mois d’août. Variété résistante à la tavelure et autofertile, de vigueur moyenne.

Pyrus pyrifolia "Shinsui". Variété de bonne qualité avec des fruits à peau jaune et à chair très juteuse.

Pyrus pyrifolia "Shunsui" ou "Shinsui". /a meilleure variété, juteux, moyennement productif, maturité au début du mois d’août en zone méditerranéenne.

Pyrus pyrifolia "Shunsui" (ou "Shinsui")". Fruits juteux et parfumés de 6 centimètres de diamètre, matures entre août et septembre. Cette variété est considérée comme la meilleure bien qu’elle soit moyennement productive. Il se plaît en sol relativement frais et profond, peu calcaire. Sa floraison est tardive, apparaissant vers le mois d’avril.

Pyrus pyrifolia "Tsu Li". Nashi ovale de taille moyenne à large, auto-stérile, à polliniser par Ya li.

Pyrus pyrifolia "Tsu-li". Pollinise "Ya-li". Gros fruit à peau verte marqué de point brun. Longue durée de conservation : 6 à 8 mois. La qualité gustative du fruit s'améliore avec la durée de stockage. Maturité : septembre.

Pyrus pyrifolia "Tsu li". Fruit piriforme de bonne qualité gustative, les fruits sont mûrs en septembre et se conservent longtemps (6 à 10 mois). La qualité gustative du fruit s’améliore avec la durée de stockage. "Ya-li" et "Tsu-li" se pollinisent mutuellement. Maturité : septembre.

Pyrus pyrifolia "Ya Li". Gros fruit, arbre vigoureux et productif, autostérile.

Pyrus pyrifolia "Ya Li". Fruits de gros calibre, variété auto-stérile, vigoureuse et productive.

Pyrus pyrifolia "Ya-li". Pollinise "Tsu-li". Arbre vigoureux, le plus planté en Chine. Fruit piriforme à peau jaune de très bonne qualité gustative. Maturité : septembre, se garde jusqu'à février.

Pyrus pyrifolia "Ya li". Arbre vigoureux qui a un beau feuillage rouge en automne. Fruit de taille moyenne, piriforme. Bonne à très bonne qualité, moyennement sucré et acidulé. "Ya-li" et "Tsu-li" se pollinisent mutuellement.

Pyrus pyrifolia "Ya Li". Gros nashi, vigoureux et productif, auto-stérile.

Haut. Page ou article précédent. M Néflier commun (mespilus germanica)

Néflier.

Photo de Andrew Dunn (CC BY-SA 2.0).

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Famille des rosacées.

Mellifère.

Floraison : de mai à juin.

Caduc.

Hauteur : de 3 à 6 m.

Largeur : à peu près aussi large que haut.

Comestible : fruits (les nèfles, qui se consomment blettes : crues, cuites, en tartes, clafoutis, gelée, liqueur, vin de nèfles, pâtes de fruits, limonades).

Plante monoïque (fleurs mâle et femelle sur le même plant). Autofertile.

Bois utilisé (très dur) : manches d'outils, bâton de marche.

Aime les situations ensoleillées pour fructifier.

Fruit très apprécié des oiseaux.

Croissance moyenne à lente.

Médicinale.

Parfois épineux.

Supporte le calcaire. Tolère mal les sols argileux, secs ou calcaires...

Vit naturellement dans les fourrés, haies, forêts.

Haut. Page ou article précédent. M Néflier du Japon, bibacier, loquat (eriobotrya japonica)

Néflier du Japon.

Photo probablement de B.navez (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A part que ses fruits semblent très bons, il n'a que des défauts : pas de sol argileux, ni humide, semble craindre les grands vents, beaucoup de soleil pour faire murir les fruits, et même pas assez rustique. Le plus raisonnable serait de ne pas en avoir !

En tout cas il poussera sans doute (en arrangeant la terre) mais ne fera sans doute jamais de fruits... ou alors comme à Autun (voir commentaire) !

EMPLACEMENT : zone des fruitiers, haie, isolé.

L'un des trois arbres fruitiers persistants qui peuvent pousser en France (avec l'arbousier et l'éléagnus).

Famille des rosacées.

Comestible : fruits (les « bibaces », riches en calcium, potassium, vita­mines ; crus (bien mûrs) ou cuits (gelée, confiture), acidulés ou acides, juteux, sucrés, 4 ou 5 gros noyaux ou pépins très toxiques : acide cyanhydrique).

Feuille consommées en tisane.

Feuillage décoratif toute l'année.

Résiste bien au vent. Redoute les vents froids. Abriter des grands vents...

Ne supporte pas les embruns.

A besoin de beaucoup de soleil pour bien fructifier.

Sol humifère, profond, bien drainé, fertile.

N'aime pas les sols humides.

N'aime pas les sols argileux, lourds et compacts.

Accepte le calcaire.

Croissance lente à rapide (deux sources disent plus ou moins lente, trois sources disent plus ou moins rapide)...

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

A bien protéger du froid.

Rusticité : il y a une moyenne vers –8°C à –15°C (protéger d'un voile d'hiver­nage les premiers hivers).

Mellifère (nectarifère).

Floraison : parfumée, blanche, novembre-décembre à janvier-février (ce qui empêche souvent la fructification au nord de la Loire) ; les fleurs gèlent dès –3, –5 ou –7°C.

Fructification : avril à mai ou mai à juin ; ses fruits gèlent à –5°C.

Exposition : soleil.

Vivace.

Hauteur généralement indiquée : 4-5 m à 7-8 m (les sources allant de 3 à 10 m).

Plus large que haut.

Persistant.

Arroser en été pour l'aider à former ses boutons à fleurs.

Ne craint ni les maladies ni les prédateurs.

Peut se cultiver en grand bac et se rentrer en hiver.

Plusieurs néfliers du Japon ont été semés à Autun (Saône-et-Loire) en 1986. Certains ont poussé. Ils fleurissent chaque année en décembre mais ne font jamais de fruits à cause du climat trop rude. Mais, en juin 2014, année pendant laquelle l'hiver a été doux, un des néfliers du Japon a donné des fruits pour la première fois. On peut donc constater qu'un néflier pourra sans problème faire des fleurs chez moi mais ne fera probablement jamais de fruits.

Variétés

Eriobotrya japonica "champagne" : fruit en forme de poire et à chair blanche.

Eriobotrya japonica "early red" : fruit de rouge orangé.

Eriobotrya japonica "peluche" : fruit jaune pâle à saveur très douce.

Eriobotrya japonica "tanaka" : gros fruits ovale à chair jaune.

Haut. Page ou article précédent. Némopanthe mucroné (ilex mucronata ou nemopanthus mucronatus)

Source québécoise. Arbuste ligneux d'Amérique du Nord, hatibat naturel : lieux humides, rusticité : zone 3, fructification rouge-doré spectaculaire, croissance lente, exposition soleil ou mi-ombre, maladies et parasites : non, sol acide humide à très humide, plante dioïque, multiplication par boutures à talon ou par semis dès la maturité des fruits.

Haut. Page ou article précédent. M Nerprun alaterne (rhamnus alaternus)

Nerprun alaterne.

Photo de tato grasso (CC BY-SA 2.5).

EMPLACEMENT : côté sud des haies hautes (3 à 5 m de haut).

Famille des rhamnacées.

Mellifère.

Floraison : de mars à avril.

Persistant (certains cultivars sont caducs).

Attire oiseaux, papillons et abeilles.

Toxique, dont les fruits.

Médicinale.

Bois utilisé (ébénisterie).

Tinctoriale : jaune (écorce).

Moyennement rustique : généralement indiqué à –12°C, certaines sources allant de –7 à –15°C.

Craint les grands froids et la neige.

Aime les milieux chauds, secs, ensoleillés.

Aime les sols calcaires.

Supporte la sécheresse.

Plante dioïque (fleurs mâles et femelles sur des plants différents).

Hauteur : de 3 à 5 m.

Croissance lente.

Peut devenir envahissant.

Haut. Page ou article précédent. Nigelle cultivée, cumin noir (nigella sativa)

Nigelle cultivée.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Encore une plante de plus qui pue l'anis !...

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales.

Ou nigelle aromatique, quatre-épice, toute-épice, herbe aux épices, cheveux de Vénus, barbe des capucins, patte d’araignée, barbiche, cheveux d’ange.

Peu de sources.

Famille des renonculacées.

Hauteur : 20 à 40 cm ou environ 60 cm... (largeur : 20 à 40 cm).

Exposition : soleil.

Floraison : blanche ou bleutée, bleu pâle, mai à août.

Fructification : la graine mûrit au mois d'août. Quand les capsules sont brunes, les battre dans un sac puis nettoyer au vent.

Récolte (des graines ?) : août à septembre.

Fleurs et fruits très décoratifs.

Rusticité : +5 à 0°C ! ; –20°C...

Annuelle.

Caduc.

Croissance rapide.

Comestible (aromatique) : graines (épice : le cumin noir, goût anisé, piquant et poivré).

Consommer en petite quantité (sans danger) à cause d'une potentielle toxicité à plus haute dose.

Médicinale : huile antiseptique. Les graines sont utilisées contre la digestion difficile, la migraine et le rhume.

Nombreuses vertus dites « traditionnelles », mais ne comprenant pas le sens précis de ce mot « traditionnelles » en ce qui concerne les vertus médicinales d'une plante, je préfère ne rien dire de ces vertus « traditionnelles » pour être sûr de ne pas dire de bêtises et ne pas induire en erreur ou susciter de faux espoirs.

Tous sols, frais et bien drainés, voire aussi légers, riches.

Se ressème spontanément.

Multiplication : semis au printemps ou en automne.

Maladies et parasites : peu sensible.

Semis

Semis

1

Semis direct au printemps ou à l'automne. Maintenir le semis humide.

2

Semis direct, en ligne ou à la volée, d'avril à juin. Eclaircir à 20 x 40 cm.

3

Semer en ligne en pleine terre dans une terre fine, à partir de mi-avril.

4

Semer en place en mars-avril. Placer à la lumière et maintenir humide. Chaleur entre 21 et 25°C. Durée de germination : quelques jours à quelques semaines.

Haut. Page ou article précédent. M Noisetier, coudrier (probablement corylus avellana, l'espèce la plus répandue naturellement...) [existe naturellement chez moi]

Noisetier.

Photo anonyme (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : haies hautes, forêt comestible, forêt.

Famille des bétulacées.

Hauteur moyenne : de 4 à 6 m.

Mellifère (en tout cas : nourrit les abeilles en hiver).

Floraison : de décembre-janvier à mars-avril. Pollinisation par le vent.

Comestible : noisettes (huile, pâte) et chatons (trempés dans du chocolat fondu et laissés à refroidir ; les essayer en beignets...). La noisette est encore plus énergétique que la noix.

Croissance rapide.

Abrite et nourrit la faune sauvage.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant) et autostérile (il faut deux plantes de variété différentes et aux floraisons compatibles pour la reproduction).

Rejette de souche.

Arbuste multigaule (composé de plusieurs petits troncs).

Bois facile à tailler, flexible et résistant.

Le noisetier est fort utile dans les jardins pour servir de clôture rustique, fournir des rames, des manches d'outils, tresser des plessis... Il fournit un bois facile à tailler, flexible et résistant, utilisé autrefois en vannerie, en tonnellerie et pour fabriquer des cannes. Les sourciers utilisent des baguettes de coudrier pour détecter la présence de l'eau.

Ennemi principal : le balanin (célèbre insecte creusant l'écorce de la noisette et dont la larve dévore le fruit, il abîme également les châtaignes).

Héberge le puceron jaune du noisetier. Il ne s'attaque pas aux autres arbres fruitiers et sert de garde-manger à toute une population d'auxiliaires actifs contre les autres parasites des vergers.

Médicinale.

Aime les sols humides. Accepte les terrains calcaires.

Racines superficielles.

Les racines du noisetier vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe.

Caduc.

Autrefois, ses feuilles étaient fumées à la place du tabac.

Huile : parfumerie, cosmétique, savon.

Haut. Page ou article précédent. Noisetier du Japon (corylopsis pauci­flora) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Noisetier des sorcières jaune (hamamelis x intermedia "Westerstede")

Noisetier des sorcières "pallida".

Hamamélis x intermedia "pallida".

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : haies (3 à 4 m de haut), devant la maison (pour les fleurs), lisières de forêts.

Floraison : hiver, dès que la température s'élève au-dessus de 0°C. De janvier-février à mars. Peut-être dès décembre.

Hauteur : 3 à 5 m.

Sol sec à très sec semble-t-il...

Croissance assez lente.

Caduc.

Haut. Page ou article précédent. M Noyer (juglans regia)

Noyer.

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : fond de forêt comestible, forêt, isolé (juglone).

Famille des juglandacées.

Comestible.

Bois utilisé : ébénisterie (sabots, crosses de fusil...) marqueterie, sculpture, tournerie, menuiserie, coutellerie.

Hauteur : de 15 à 25 m.

Mellifère.

Floraison : avril-mai (certaines espèces tardives fleurissent après les gelées, en mai-juin, elles sont grandement préférable chez moi où il peut geler jusqu'à mi-mai).

Médicinale et vétérinaire (feuilles).

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant) et autofertile (une autre source le dit autostérile), il vaut mieux planter plusieurs variétés se fécondant entre elles car il existe un décalage dans le temps entre les floraisons mâles et femelles, chacune durant peu de temps.

Huile (noix).

Savon (huile de noix).

Teinture et pigment pour la peinture (brou), teinture pour les cheveux (feuilles).

Les feuilles de noyer éloignent les insectes (en décoction au jardin et séchées dans les armoires) : fourmis, mouches, mites, punaises...

Eviter de mettre les feuilles au compost, elles sont toxiques pour les autres plantes.

Croissance rapide.

Racines pivotantes (profondes).

Haut. Page ou article précédent. M Noyer noir, noyer de Virginie (juglans nigra)

Noyer noir.

Photo de Paul Wray, Iowa State University, Bugwood.org sur le site Forestry Images (CC BY-NC 3.0).

EMPLACEMENT : isolé (juglone), semble pousser sans problème dans les forêt...

Famille des juglandacées.

En résumé, je conseille de ne les cultiver que pour le bois en les plantant serrés pour faire des futs bien droits. Il paraît que le périmètre du tronc augmente de 5 cm par an, ce qui donne un diamètre à 1 an (si on part de 0) de 1,6 cm ; à 2 ans de 3,2 cm ; à 3 ans de 4,8 cm ; à 4 ans de 6,4 cm ; à 5 ans de 8 cm ; etc. Un autre site indique 1 cm de diamètre par an.

Comestible (non comestible vu toutes les difficultés...) (goût très amer, ou saveur douce..., le cerneau colle à la coquille qui est très dure et très épaisse, la noix est si épaisse qu'il faut l'ouvrir à la hache (ou au marteau) !, on en fait de l'huile).

Protéger des vents froids.

Bois utilisé (lourd et résistant à l'humidité) : ébénisterie, menuiserie, marqueterie, meubles, crosses de fusils, skis.

Densité du bois : 0,6.

Bois de chauffage (y compris les noix).

Le noyer noir présente les plus fortes concentrations de juglone (qui inhibe la pousse des plantes qui y sont sensibles).

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai.

Fruits de forme ronde.

Croissance rapide.

Hauteur : de 20 à 30 m maximum, d'autres sources disent de 30 à 40 m.

Brou d'apparence granité (et non lisse comme chez le noyer).

Se reconnaît à ses feuilles très grandes (jusqu'à 60 cm) avec de nombreuses folioles, et à son tronc fortement fissuré, et à ses fruits sphériques à l'apparence fortement granitée ou granulée.

Tinctoriale (rouge, marron).

Racine pivotante (profonde).

Très sensible aux gels tardifs de printemps et aux gels précoces d'automne. Mais si on ne le cultive pas pour ses fruits, il n'y a logiquement aucun problème...

Résiste au pourridié dans les terrains humides.

Haut. Page ou article précédent. Œillet d'Inde (tagetes patula)

Œillet d'Inde.

Photo de Hanna Zelenko (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Jardin, plates-bandes, légumes, et semble-t-il surtout les tomates...

J'ai des graines récoltées d'un premier semis en 2018 (et pas semées en 2019). A semer en 2020.

EMPLACEMENT : jardin, au milieu des légumes.

Je ne suis pas satisfait du tout des sources, car je pense qu'il y en a beaucoup qui confondent l'œillet d'Inde (tagetes patula) avec le tagète nématicide (tagetes minuta), qui peut atteindre 1,50 m à 2 m de haut, et beaucoup qui parlent d'une sorte précise d'œillet d'Inde sans même le préciser, par exemple les œillets d'Inde nains ou pas nains, et d'autres sortes encore...

Famille des astéracées.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Croissance rapide.

Certaines variétés se ressèment spontanément d'une année sur l'autre. Il reste à savoir lesquelles...

Lorsque le climat est propice, il n'est pas rare que l'oeillet d'Inde se ressème de façon spontanée.

Floraison : jaune, orange, rouge-brun, odeur désagréable, juin à octobre ; juin à octobre ; juin aux gelées.

Annuelle.

Caduc.

Hauteur : 10 à 30 cm ; 20 à 50 cm...

Rusticité : gélif.

Sol sablonneux à argileux, léger, sec, bien drainé, humifère.

Craint un sol détrempé.

Multiplication : semis (en avril à 20°C).

Maladies et parasites : (rarement attaqué par les insectes) mouche de l'œillet, tordeuse, pucerons, thrips, botrytis, rouille, alternariose, pourriture des racines (si excès d'eau).

Particulièrement satisfaisante dans les climats sans chaleurs excessives et régulièrement arrosés [comme chez moi/nous].

Craint les excès de chaleur.

Médicinale : fleurs (tisane digestive).

Comestible : fleurs (colorer la salade, salade de fruits, goût assez fruité).

Attire les insectes butineurs.

Son odeur (feuilles) éloigne les insectes ravageurs (pucerons, altises, aleurodes, mouche de la carotte, nématodes, et même certaines espèces de limaces).

Ses racines éloignent les nématodes.

Insecticide en décoction.

Ralentit le développement du liseron.

Sol léger, drainant, assez pauvre, même calcaire.

C'est une plante sensible aux maladies en mauvaises conditions de culture. Elle sera résistante si elle est cultivée dans de bonnes conditions.

Tinctoriale : fleurs (les fleurs des différents tagètes servent à fabriquer des teintures dans les coloris jaune et orange).

Il existe des milliers de variétés avec de nombreux hybrides.

Semis

Semis

Semer sous abri en février-mars, repiquer une première fois en godet au stade 2 feuilles (2 vraies feuilles en plus des 2 cotylédons), puis mettre en place en mai. Arroser tous les 10 jours.

Les œillets d’Inde sont semés de mi-février à avril sous châssis froid ou à l’intérieur, à la lumière selon la température, ils germent en 3 à 20 jours [il faudrait faire deux phrases avec ce charabia, mais je ne sais même pas où il faudrait placer le point !]. Une fois levées, les plantules préfèrent une température inférieure à 16°C, et doivent donc être maintenues à la lumière dans une pièce fraîche et aérée. Au stade 2 ou 4 vraies feuilles (elles sont découpées), les petits œillets d’Inde sont repiqués en pot individuel. Lorsqu’ils mesurent environ 10 cm de hauteur, le bourgeon terminal est pincé pour favoriser l’épaississement. Ils sont mis en place après les dernières gelées : en massif, en jardinière ou au milieu du potager.

Haut. Page ou article précédent. Oléaria virgata, arbre à pâquerettes (olearia virgata)

Oleria virgata, arbre à pâquerettes.

Photo de pépiniériste 85 (Flickr) (CC BY-NC-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il poussera sans doute mal chez moi car sa rusticité est un peu limite, en plus il semble ne pas aimer un sol humide...

Peu de sources.

EMPLACEMENT : haie brise-vent.

Ou pâquerette en arbre, aster en arbre.

Famille des astéracées.

Persistant.

Croissance très rapide.

Hauteur : 1 à 3 m. Largeur : 1 à 2 m...

Mellifère.

Floraison : toutes petites pâquerettes, blanche ; capitules, sans intérêt, parfumée, juin ; août !...

Feuillage fin comme le romarin, vert argenté, décoratif.

Sol : tout sol, bien drainé, léger, frais, sec, riche.

Accepte un sol caillouteux ou sableux.

Accepte un sol pauvre.

Accepte un sol calcaire.

Accepte la sécheresse.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Très résistant aux embruns.

Parfaitement adapté au climat maritime.

Rusticité : –10 à –13°C.

Tailler régulièrement (au minimum 1 fois en mars) pour lui conserver un pot bien touffu.

Peut former une haie étroite s'il est taillé régulièrement.

Peut être rabattu sévèrement.

Maladies et parasites : éventuellement cochenilles.

Multiplication : bouturage.

Excellent en haie brise-vent en bord de mer.

Haie brise-vue.

Planter en plein soleil à l'abri des vents froids.

Peut se cultiver en pot.

Haut. Page ou article précédent. Olivier d'automne, chalef argenté (elæeagnus umbellata)

Eléagnus umbellata.

Photo de Rmpchaves (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'ai décidé de mettre des éléagnus, des arbousiers et des néfliers du Japon au sud de l'allée menant au garage car ce sont les trois seuls arbustes qui sont à la fois persistants (haie brise-vent) et à fruits comestibles : eleagnus x ebbingei fructifie au printemps, éléagnus umbellata fructifie en automne mais est en vérité caduc, l'arbousier est à peine assez rustique, et le néflier du Japon n'est pas assez rustique ! Il ne me reste plus que eleagnus x ebbingei et d'essayer sans trop espérer y intercaler des arbousiers... Sinon, je peux toujours y mettre d'autres arbustes persistants, des mellifères ou des qui fleurissent en hiver par exemple.

EMPLACEMENT : forêt comestible, haies intérieures, haie brise-vent.

Ou chalef aux baies d'argent, chalef d'automne.

Cet arbuste n'a pas de nom commun faisant l'unanimité.

Famille des éléagnacées.

Caduc ou semi-persistant.

Hauteur : 3 à 6 m.

Mellifère.

Floraison : blanche ou jaune-crème, parfumée, mai à juin.

Fructification : octobre à novembre.

Fruits appréciés des oiseaux.

Comestible : fruits (très bons crus, ou cuits en compote ou en confiture).

Rusticité : –15 à –30°C.

Résiste à la sécheresse.

Résiste aux embruns.

Croissance rapide à très rapide.

La meilleure source abondante de biomasse raméale à égalité avec l'acacia (robinier, robinia pseudoacacia).

Se ressème.

Epineux.

Exposition : soleil.

Médicinale : excellente source de lycopène (qui aide à stimuler les défenses naturelles du corps).

Haut. Page ou article précédent. M Olivier de Bohême (elæagnus angustifolia)

Olivier de Bohême.

Photo de Georg Slickers (CC BY-SA 2.5).

EMPLACEMENT : haie haute, forêt comestible, terrain en pente (drainé).

Famille des éléagnacées.

Résiste au froid, à la chaleur et à la sécheresse.

Rusticité : –25°C voire plus bas.

Craint les excès d'eau. Ne tolère pas les sols humides, surtout en hiver.

Tolère les embruns et les sols salins.

Redoute les sols calcaires.

Accepte les sols sablonneux.

Hauteur : de 4-5 m à 7-8 m.

Caduc.

Comestible (fruits sucrés et farineux).

Fruits appréciés des oiseaux.

Mellifère.

Floraison : de mai à juin-juillet.

Rejette de souche.

Racines traçantes (s'étalent sous la surface).

Epineux (rameaux).

Croissance rapide.

Très bon bois de chauffage.

Les feuilles mortes se décomposent très lentement dans le compost mais elles sont bonnes pour le paillage.

Supporte bien les tailles sévères.

D'autres variétés

Elæagnus angustifolia caspica ("quicksilver") : variété sans épine, aux feuilles plus larges et aux fleurs plus parfumées que l'espèce type. Très drageonnante.

Elæagnus angustifolia "king red" : fruits de couleur rouge.

Haut. Page ou article précédent. M Onagre, jambon du jardinier, herbe aux ânes, belle de nuit (œnothera biennis)

Onagre en fleurs.

Photo de Cerema NP EEBP (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : terrain, jardin.

Famille des onagracées.

Bisannuelle : rosette basale la première année. Haute tige très florifère la deuxième année.

Mellifère.

Floraison : jaune vif, juin à septembre.

Ses fleurs, ouvertes la nuit, attirent les papillons de nuit.

Comestible : feuilles poussant à l'ombre et jeunes pousses (salade), racines (charnues, cuites dans deux eaux, c'est leur couleur rose qui donne à la plante son nom de jambon du jardinier), boutons de fleurs (comme les câpres), fleurs (crues ou en beignet), fruits (cuits), graines (remplacent le poivre, huile).

Ses graines sont riches en huile bonne pour la santé.

L'onagre consommmée seule a tendance à irriter la gorge : à mélanger avec d'autres végétaux.

Plante à ne pas consommer en cas d'épilepsie.

Médicinale (nombreuses vertus).

Parfum : graines.

Caduc.

Hauteur : jusqu'à 1,50 m.

Devient « d'un développement très important en sols riches et bien arrosés » (jusqu'à 2 m).

Rusticité : –20 à –24°C.

Exposition : soleil.

Sol de préférence sablonneux, pauvre, léger, drainé.

Préfère avoir une bonne terre pour donner de belles racines.

Supporte la sécheresse et la chaleur.

Se ressème très facilement.

Ses graines nourrissent les petits oiseaux.

Résiste aux maladies et aux parasites.

Bonne plante compagne.

Appréciée des ânes.

Haut. Page ou article précédent. Ophiopogon noir (ophiopogon planiscapus "Nigrescens")

Ophiopogon noir.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Toute petite : 20 à 30 cm ! Son seul intérêt est sa beauté avec ses feuilles presque noires.

EMPLACEMENT : jardin, bordure, terrasse, balcon, pot...

Et non pas ophiogon comme l'écrivent beaucoup trop d'imbéciles !

Ou barbe de serpent, barbe de serpent noire, muguet du Japon, herbe aux turquoises.

Famille des liliacées (5 sources), ou des convallariacées (5 sources), ou même des asparagacées (1 source et aussi Wikipédia) !...

Floraison : blanc-lilas, blanc, crème, rose, mauve, juin à août.

Fructification bleu vif ou noire, septembre à octobre (graine toxique).

Feuillage vert foncé au printemps devenant noir violacé à presque noir en été [son seul intérêt].

Vivace.

Persistant.

Hauteur : 15 à 30 cm, avec une moyenne généralement indiquée de 20 à 25 cm. Largeur : 30 à 40 cm.

Rusticité : –10 à –12°C (2 sources) ; –14 à –16°C (9 sources) ; –20 à –23°C (4 sources)...

Exposition : soleil (pas trop chaud), mi-ombre, voire ombre. Orientation idéale au sud-est.

Abriter des vents froids. Supporte le plein vent...

Sol humifère (fertile), frais, drainé, légèrement acide. Accepte le gravier. Tous sols bien drainés.

N'aime pas un sol calcaire.

N'aime pas l'eau stagnante.

Supporte un sol sec en été.

Ne craint pas la concurrence des racines (aime pousser sour les arbres ou au pied des haies).

Multiplication : division.

Plante rhizomateuse.

Croissance lente à assez lente.

Plante couvre-sol.

Supporte un léger piétinement.

Habitat naturel : bois de basse altitude.

Se reproduit lentement par semis spontanés et par ses rhizomes.

Maladies et parasites : limaces et escargots.

Quelques variétés

ophiopogon planiscapus "Black Dragon". Variété la plus remarquable. Feuillage d'abord vert puis virant progressivement au pourpre. Floraison presque blanche.

Ophiopogon planiscapus "Arabicus". Variété verte presque noire.

Ophiopogon planiscapus "Ebony Knight". Superbe variété très foncée.

ophiopogon planiscapus "Minor". Variété naine.

ophiopogon planiscapus "Minor Variegata. Variété naine.

Semis et division des touffes

Semis

Semis

Semis sous châssis froid, à l’automne dès maturité des graines. Les graines germent et redonnent généralement des plantes noires. Le semis, effectué en automne, permet d’obtenir de jeunes plants mais il est moins rapide et moins efficace que la division des touffes.

Division des touffes

1

Se multiplie facilement par division de touffes au début du printemps. Creusez autour de la souche puis soulevez la motte délicatement pour l‘extraire du sol. A l’aide d’une serpette ou d’un couteau, séparez la touffe en 5 ou 6 éclats pourvus chacun d’une petite touffe de feuilles et de racines. Replantez-les à 20 centimètres de distance. Ramenez la terre autour du collet, tassez fermement et arrosez.

2

Arrachez les touffes devenues encombrantes, et coupez-les avec un outil tranchant comme une bêche. Les plants soernt aussitôt plantés dans une terre amendée de compost bien mûr.

Haut. Page ou article précédent. M Oranger du Mexique (choisya ternata, ou choisya grandiflora)

Oranger du Mexique.

Photo de Stan Shebs (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Résumé : abrité des vents froids du nord : arbustes à poules, en contrebas du chemin qui mène au garage.

Persistant de 1 à 3 m, il faut le mettre en haie, côté sud de la haie. Je propose sur la butte au nord des agrandissements, avec l'ancien miscanthus... Sauf qu'il sera pour l'instant exposé aux vents froids du nord tant qu'il n'y aura pas une double épaisseur de haie pour le protéger. A placer donc ailleurs...

Ça ne serait pas raisonnable de le mettre en plein milieu de nulle part (ci-dessus) et de le protéger avec d'horribles panneaux de tôle ondulée. Donc voir ci-dessous.

Ceux que j'ai étant à planter rapidement, et de croissance lente, les mettre dans les endroits protégés des vents froids du nord : ouest des agrandissements, arbustes à poules en contrebas du chemin qui mène au garage (mon choix), au pied du jeu de boule derrière la haie...

EMPLACEMENT : haies (exposé au sud), bord du jardin (hauteur 2 à 3 m), zone en pente à l'ouest du jardin.

Famille des rutacées.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai et d'août à septembre.

Hauteur : de 1 à 3 m ou de 2 à 3 m. Largeur identique à la hauteur.

Croissance lente.

A planter au soleil et à l'abri des vents froids.

Ne pas laisser la neige en contact avec les feuilles : elle les brûlerait.

Rusticité semblant moyenne : de –10 à –15°C environ...

Supporte les terrains calcaires.

Supporte la sécheresse.

Supporte les embruns.

Redoute les sols détrempés en hiver. N'aime pas les sols lourds et argileux.

Les feuilles [très peu de sources] contiennent de la quinoléine, un composé organique qui sert notamment de colorant naturel jaune (E 104) pour l'alimentation, de conservateur alimentaire et de désinfectant.

Se reproduit naturellement par marcottage.

Accepte la concurrence des racines.

Haut. Page ou article précédent. Oranger des Osages (maclura pomifera ou maclura aurantiaca)

Oranger des Osages.

Photo de Daderot (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie défensive, forêt...

Récupérer des fruits à Montpellier en automne, mais ils sont verts et je ne sais pas s'ils pourront se reproduire...

Ou bois d'arc, maclure épineux.

EMPLACEMENT : haie défensive, forêt.

Famille des moracées.

Accepte des tailles sévères (vert, car vieux, il est très très dur à scier !), ce qui le fait rejeter de souche.

Floraison : verdâtre, insignifiante, mai à juin (à partir d'une douzaine d'années).

Fructification : non comestible, automne, vert à jaune parce qu'ils ne réussissent pas à arriver à maturité dans nos régions européennes.

Caduc.

Hauteur : 10 à 15 m. Largeur : 6 à 8 m.

Rusticité : –15°C, une source descendant jusqu'à –26°C...

Exposition : soleil, voire mi-ombre.

Sol neutre, drainant, préfère un sol sec, caillouteux.

Préfère un sol drainé, profond, fertile et humide.

Accepte un sol pauvre.

Supporte le calcaire.

S'adapte à tous les sols.

Supporte très bien la sécheresse, la pollution, les inondations.

Beau feuillage jaune en automne.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Branches et jeunes rameaux épineux, surtout chez les jeunes arbres (épines acérées, très longues et très dures, réputées pour crever même les pneus des tracteurs !

Idéal en haie défensive.

Il peut se marcotter grâce à son tronc certaines fois couché qui fait des rejets ou des marcottes.

Bois utilisé : jaune, très dur, solide, durable, flexible, presque imputrescible (objets décoratifs, piquets de clôture, poteaux, matraques, roues de chariots, outils). Autrefois, on en faisait des arcs de grande qualité.

Supporte très bien la taille. Une taille trop sévère peut l'inciter à rejeter fortement.

Souvent taillé ou recépé pour former une haie défensive.

Le bois vert se taille assez facilement, mais le vieux bois est très dur, au point de mettre à mal l’outillage.

Multiplication : boutures, semis, drageons, rejets de souche. Les fruits étant très durs, ils peuvent être coupés en quartiers qui seront directement enterrés tels quels [à condition qu'ils soient mûrs, probablement, ce qui n'est pas le cas en Europe...].

Insecticide ou insectifuge : fruits (les couper en quartiers et les déposer dans les bâtiments à traiter [à conditions qu'ils soient mûrs, probablement, ce qui n'es pas le cas en Europe...]). Ses fruits sont utilisés comme insectifuge à cafards. Plante anti-mouche au potager.

A été cultivé comme succédané du mûrier pour l'élevage des vers à soie.

Les branches basses peuvent marcotter.

Peu sensible aux parasites et aux maladies.

Mis en contact avec la terre, le bois devient très résistant à la dégradation par la faune et la flore.

Les Indiens Osages utilisaient le latex extrait du fruit, qui jaunit à l'air, pour teindre leurs visages, leurs vêtements et le bois.

Croissance moyenne à rapide.

Grande capacité à maintenir les sols.

Système racinaire profond.

En Europe de l'est, la médecine traditionnelle l'utilise contre les rhumatismes, pour la cicatrisation des blessures, ainsi que pour stimuler l'activité cardiaque, ou encore en tant qu'antibiotique.

Fruit consommé par les écureuils.

Tinctorial : jaune (écorce).

Un cultivar

Maclura pomifera "inermis". Sans épines.

Autre espèce

Maclura tricuspidata ou cudrania tricuspidata. Jusqu’à 6 m. Perd ses épines avec l’âge. Caduc. Dioïque (plantes mâle et femelle). Fruit petit (2,5 cm), rouge et comestible (très amer), mais peut-être meilleur chez certains cultivars... –15°C... Dioïque, mais les arbres femelles peuvent néanmoins produire en l'absence de mâle, par parthénocarpie.

Haut. Page ou article précédent. Orchis mâle, satyrion mâle, herbe à la couleuvre (orchis mascula)

Orchis mâle.

Photo de Orchi (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je n'aime pas trop déterrer donc tuer des plantes pour les manger...

Sinon je peux en avoir au jardin ou dans le petite terrain en pente devant la maison...

EMPLACEMENT : jardin, terrasse, devant la maison...

Famille des orchidacées.

Altitude : jusqu'à 2300 à 2700 m.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 15 à 60 cm.

Sol indifférent mais plutôt drainant.

Préfère un sol calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –20°C.

Floraison : odeur d'urine de chat, rose-violette, mars-avril à juin-juillet selon l'altitude.

Feuillage en rosette souvent taché de brun ou de pourpre.

La plante est faite de deux tubercules : l'un qui maigrit en alimentant la plante, l'autre qui grossit pour pouvoir alimenter la plante l'année suivante.

Comestible : consommée en Inde. Tubercules très nutritifs : séchés, broyés et réduits en poudre, la farine obtenue est mélangée à de l'eau chaude et fournit une boisson nutritive, plus ou moins épaisse, à laquelle on ajoute souvent du miel, des épices et du lait.

Toxicité : dans le doute, s'abstenir.

Rare dans la région méditerranéenne.

Récolte des tubercules : septembre à mars.

Médicinale : sédatif, anti-diarrhéique, tonifiant, émollient, dia­pho­ré­tique...

Plante hermaphrodite (organes mâle et femelle sur la même fleur).

Haut. Page ou article précédent. M Oreille de lapin (ou de lièvre), oreille d'ours, épiaire laineuse (stachys byzantina, stachys lanata)

Oreille de lapin.

Photo de Frank Vincentz (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : bord de jardin ou de plates-bandes ou d'allées, pied de haies, bordures, zones rocheuses et caillouteuses...

Famille des labiacées ou lamiacées ou labiées.

Mellifère.

Floraison : de juin à juillet-août.

Persistant.

Hauteur : de 15 à 20 cm en feuilles, de 40 à 80 cm en fleur (hampe florale).

Croissance rapide.

Feuilles épaisses et duveteuses pouvant probablement remplacer le PQ, mais peu nombreuses.

Plante à rhizomes traçants (se développent horizontalement sous la surface).

Résiste à la sécheresse.

Accepte les sols calcaires.

Aime les sols pauvres ou caillouteux.

Se propage très facilement, sans être invasive.

Est attaquée par les limaces et les escargots.

Haut. Page ou article précédent. Orge (hordeum vulgare) : A FAIRE

Hauteur : 1 m à 1,20 m. Annuelle. Graminée rustique, utilisée comme céréale et comme fourrage.

Orge de printemps (–8°C). Semis de février à avril.

Orge d'hiver (–15°C). Semis de septembre à début octobre.

Comestible : grain moulu, malt pour la bière.

Paille utilisée : couverture en chaume, paillis au jardin, litière pour les animaux.

Médicinale : tous (en tisane).

Orge alimentaire animale : Amistar, Etincel, Himalaya, Isocel...

Préfère un sol léger ou calcaire bien drainé, qui se réchauffe vite au printemps. Eviter un sol humide, froid et argileux.

Très sensible aux excès d’humidité.

Enrichit le sol en azote.

Contribue à la destruction des mauvaises herbes.

Seul Graines del Païs en vend.

Haut. Page ou article précédent. Orme épineux, orme chinois épineux (hemiptelea davidii)

Orme épineux.

Photo de Dalgial (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il a pas mal de qualités, il supporte même le vent, sauf qu'il est caduc.

Quelques pépinières en vendent quand même...

Forêt, forêt comestible, haie défensive (à condition de le tailler fortement, s'il supporte la taille, car il mesure 6 à 10 m de large).

EMPLACEMENT : forêt, forêt comestible, haie défensive.

Très peu de sources.

Famille des ulmacées.

Rusticite : –25°C ; –39°C.

Tous sols profonds et pas trop secs.

Bien adapté au calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Caduc.

Hauteur : 6 m, jusqu'à 10 m. Largeur : 6 m, jusqu'à 10 m.

Cet orme n'est pas sensible à la graphiose, qui dévaste actuellement la population d'ormes en Europe.

Haie défensive grâce à « quelques » longues épines (2 à 10 cm).

Feuillage jaune en automne.

Comestible : feuilles (thé). Graines (huile).

Croissance moyenne à rapide.

Peut former plusieurs troncs.

Floraison : discrète, avril à mai.

Fructification : samarres, septembre à octobre.

Bois dur.

Fibres extraite de son écorce...

Abrite la petite faune.

Supporte le vent.

Haut. Page ou article précédent. Orme de Samarie doré (ptelea trifoliata "aurea")

Orme de Samarie doré.

© Ne pas reproduire cette photo.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plus beau que l'espèce type aves ses feuilles jaunes puis dorées...

EMPLACEMENT : forêt...

presque aucune source !

Caduc.

Floraison : parfumée, blanc-verdâtre, juin à août.

Feuillage parfumé, jaune citron au printemps et jaune doré en automne.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Tous sols. Sol bien drainé, jamais sec.

Hauteur : 5 m (largeur : 3 m).

Rusticité : –23°C.

Orme de Samarie (ptelea trifoliata) pour compenser le peu de sources du cultivar précédent

Peu de sources.

Famille des rutacées.

Caduc.

Mellifère (pollinisation intense en mars [pourtant il fleurit de mai à juillet... Mais il y a tellement peu de sources qu'on ne peut se fier à aucune !]).

Floraison : discrète, blanche ou blanc verdâtre, parfumée, mai à juin-juillet.

Fructification décorative : grappes de samarres rondes blanc-verdâtres.

Les fruits peuvent remplacer le houblon dans la fabrication de la bière.

Feuillage aromatique, jaune en automne.

Résistant à la chaleur.

Résistant au vent.

Très résistant à la sécheresse.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Croissance moyenne à lente.

Maladies et parasites : résistant.

Tous sols, fertiles, bien drainés.

Sol : supporte un sol superficiel, léger, sec.

N'aime pas un sol compact ou gorgé d'eau, même temporairement.

Il est difficile de former une tige avec cet arbre au port diffus et étalé.

Rusticité : –15°C ; –35°C...

Hauteur : 4 à 8 m (largeur : 3 m pour une hauteur de 4 à 5 m).

Habitat naturel : bois et forêts.

Ce qu'en dit Wikipédia : orme de Samarie (ptelea trifoliata)

Floraison : parfumée, blanc-vert, mai à juin.

Fructification : octobre.

Feuillage jaune-rouille en automne.

Sol riche, plutôt humide.

Hauteur : 6 à 8 m.

Plante poussant en cépée (plusieurs troncs).

Médicinale : écorce (tonique).

Habitat naturel : sous-bois, le plus souvent sur des pentes rocailleuses.

Bois lourd, dur. Densité : 0,83.

Semis

Semis

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Semis au chaud (30°C le jour, 20°C la nuit).

Haut. Page ou article précédent. Oseille de Guinée (hibiscus sabdariffa) : A FAIRE

Comestible : feuilles en salade ou en légumes, fruits en boissons et en préparations sucrées. Médicinales et cosmétique.

Haut. Page ou article précédent. Oseille sanguine (rumex sanguineus) : A FAIRE

Plante robuste, vivace, rustique et médicinale qui décore aussi bien les massifs que les salades grâce à son feuillage aux nervures rouges. Elle se ressème facilement.

Haut. Page ou article précédent. Osmanthe (...) : à voir...

Osmanthus armatus ou armathus ? : grandes feuilles dentées peu piquantes, petites fleurs blanches parfumées vers septembre-octobre à novembre, mellifère, fruits décoratifs violet, rustique, persistant, parfumé, hauteur 4 m, largeur 2 m.

Osmanthus fragrans : à voir (le mot fragrans = parfumé m'inspire)...

Osmanthus heterophyllus "Tricolor" ou "Goshiki" : persistant, et vu la photo, il semble mesurer 2 à 3 m de haut...

Haut. Page ou article précédent. M Osmanthe (osmanthus x burkwoodii, osmarea burkwoodii)

Osmanthe de Burkwood.

Osmanthus x burkwoodii.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie (persistant) mais côté sud.

Devant la maison (parfumé).

Autour du jardin (mellifère).

Au sud des arbres fruitiers (mellifère).

Je pourrai aussi en mettre en contrebas ou en contrehaut des cerisiers, mais il vaut mieux les mettre près de la maison pour profiter de leur parfum.

EMPLACEMENT : haies (jusqu'à 3 m de haut), autour du jardin, autour des arbres fruitiers, orienté sud ou ouest.

Famille des oléacées.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril à mai-juin.

Fructifie rarement.

Tous sols, frais, humifères, drainants, à tendance acide.

Craint les sols lourds, les vents violents et froids, l'humidité stagnante.

Accepte les sols calcaires.

Hauteur : 1,50 m à 3 m. Largeur : 1 à 3 m.

Se taille facilement en topiaire (après la floraison).

Accepte la chaleur.

Se cultive aussi en pot.

Rusticité : –15 à –20°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Croissance moyenne.

Accepte les bords de mer (donc probablement les embruns...).

A tailler après la floraison pour qu'il garde un port bien compact et touffu (mais risque de ne refleurir que la 2e année).

Haut. Page ou article précédent. Oxalis (oxalis articulata "floribunda")

Oxalis.

Oxalis dans mon jardin.

EMPLACEMENT : jardin, haies, devant la maison (pour les fleurs).

Famille des oxalidacées.

Tapissante.

Persistant ?

Floraison : de mai à août.

Plante à bulbe.

Hauteur : 15 à 30 cm.

Haut. Page ou article précédent. Pachysandre du Japon, pachysandra terminalis (pachysandra terminalis)

Pachysandre du Japon.

Photo de Salicyna (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : sous-bois, nord des haies, forêts...

Famille des buxacées.

Vivace.

Plante couvre-sol.

Persistant.

Hauteur : 20 à 30 cm. Largeur : 30 à 50 cm.

Floraison : insignifiante, blanche, parfois rosée, parfumée, avril à mai ou mai à juin.

Exposition : mi-ombre, ombre.

Très bien adapté aux sous-bois.

Rusticité : –15 à –18°C, voire jusqu'à –28°C...

N'aime pas les fortes chaleurs.

Résistant à la sécheresse.

Sol : riche (humifère), frais, bien drainé.

En réalité, il pousse partout, même au pied des arbres ou dans une terre argileuse.

N'aime pas un sol trop lourd avec une humidité excessive permanente.

Accepte un sol calcaire (1 source). N'aime pas un sol calcaire (2 sources)...

Accepte un sol acide.

Plante rhizomateuse.

Racines traçantes.

Multiplication : division de touffe (début du printemps).

Maladies et parasites : éventuellement limaces et escargots.

S'adapte aux situations les plus difficiles rencontrées au jardin.

Croissance moyenne à assez lente.

Des variétés

Pachysandra terminalis "Green Carpet". Feuillage plus tapissant et plus bas que l'espèce type pachysandra terminalis.

Pachysandra terminalis "Green Sheen". Hauteur : 20 cm. Largeur : 60 cm.

Pachysandra terminalis "Silver Edge". Feuillage marginé de crème.

Pachysandra terminalis "variegata". Feuillage vert foncé brillant au bord argenté. Hauteur : environ 30 cm.

Haut. Page ou article précédent. Paliure épine-du-Christ (paliurus spina-christi)

Paliure épine du Christ, fruits.

Photo de Zeynel Cebeci (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ça m'étonnerait qu'il pousse chez moi : pas assez rustique et besoin d'un sol très sec. Il y a plein d'autres épineux qui peuvent pousser chez moi.

EMPLACEMENT : haie défensive, haie, zone des médicinales.

Ou paliurus petasus, rhamnus paliurus, paliurus aculeatus, paliurus australis, paliurus clypeiformis, paliurus microcarpus, paliurus solitarius, paliurus trinervatus, ziziphus paliurus.

Ou paliure, épine du Christ, porte-chapeau, chapeau d'évêque, chapeau de curé, chapeau de bergère, ne-me-quitte-pas, argalon, arnède.

Famille des rhamnacées.

Floraison : jaune ou jaune verdâtre, mai à juillet (1 source) ; juin à septembre (2 sources)...

Fructification : samares décoratives vert-jaune puis brunes entourées d'une aile membraneuse, en forme de soucoupe volante ou de chapeau-melon. Persiste sur l'arbre après la chute des feuilles.

Feuillage jaune en automne.

Plante épineuse.

Habitat d'origine : contreforts de l'Himalaya, bien implanté sur le pourtour méditerranéen, plateaux calcaires arides, lieux secs.

Rusticité : –5 à –7°C (2 sources) ; –14 à –15°C (2 sources)...

Croissance rapide.

Vivace.

Caduc.

Se reconnaît sans erreur grâce à ses fruits originaux.

Hauteur : 1 à 5 m, avec une moyenne à 3 m. Largeur : 2 à 3 m.

Sol sec, léger (drainant), calcaire.

Sol indifférent. Supporte bien le calcaire.

Exposition : soleil.

Médicinale (connue sous le nom de rhamnus paliurus) : feuilles, fruits (troubles digestifs, astringent, dépuratif, diurétique). Tonique. Calculs rénaux, goutte, infections urinaires, cholestérol, hypertension artérielle. Feuille : astringente, anti-diarrhéique. Fruit : diurétique, dépuratif, fait baisser du taux d’urée, hypotensif. En infusion (30 g de fruit séché par litre d'eau. 2 verres par jour).

Récolte : feuilles au printemps. Fruits en fin d'été ; en août, avant qu'ils n'arrivent à maturité et ne deviennent bruns. Les faire sécher dans un endroit sec et aéré. Récolte des fruits en juin (séchés à l'extérieur et à l’ombre)...

Rameaux en zig-zag.

Altitude : jusqu'à 500 m.

Multiplication : semis, drageons.

Racines fasciculées.

François Couplan mentionnerait l'utilisation des fruits (frais, probablement) dans la confection de bouillies et de galettes...

Bois utilisé : bois de chauffage (branches).

Canne : les rameaux forment des cannes très solides.

Graines appréciées des oiseaux.

Ne pas confondre

Ne pas confondre avec l'épine du Christ ou couronne du Christ (euphorbia milii), une euphorbe épineuse d'intérieur aux fleurs rouges.

Semis

Semis

Stratifier les graines à froid à 3 à 5°C pendant 2 à 3 mois, puis semer au printemps.

Haut. Page ou article précédent. Paliurus ramosissimus (paliurus ramosissimus) : à voir...

Silhouette étonnante en zig-zac en hiver. Feuillage lustré. Résistance au froid –15°C. Floraison parfumée. Résiste à l'inondation et aux embruns. Caduc. Hauteur 3 à 4 m. Largeur 3 à 4 m. Capable de pousser dans des sols soumis à une très forte salinité mais couverts par l’eau de mer plusieurs fois par an. Exposition soleil. Sol humifère et frais en été, voire humide. Aime un sol riche en matière organique.

Haut. Page ou article précédent. Palmier afghan (nannorrhops ritchieana) : à voir...

Espèce typique des zones arides. Croissance lente. Exposition : soleil. Sol bien drainé. Supporte le vent. Rusticité : –20°C.

Haut. Page ou article précédent. Palmier du Kumaon (trachycarpus takil) : à voir...

Rusticité : –18°C. Habitat naturel : contreforts de l'Himalaya jusqu'à 2400 m. Plus grand que trachycarpus fortunei (jusqu'à 12 m), stipe rampant plus épais et recouvert de fibres brunes moins fournies. Soleil, mi-ombre. hygrométrie importante. Sol riche et frais. Fibres utilisées. Persistant.

Haut. Page ou article précédent. Palmier miniature de Chusan (trachycarpus wagnerianus)

Palmier miniature de Chusan.

Photo de dan.kristiansen (Flickr) (CC BY-NC-ND 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

–18°C, supporte le vent mais pas le vent froid, sol drainant.

Le mettre par exemple au sud d'une protection quelconque (forêt comestible, maison, houx de la bergerie...).

Ou palmier-chanvre nain, palmier nain de Chine, palmier-chanvre du Chusan, palmier nain de Chusan, palmier moulin à vent nain.

EMPLACEMENT : isolé...

Famille des arécacées, ou peut-être des palmacées ?...

Couronne de feuillage plus étroite et plus raide que trachycarpus fortunei.

Rusticité : –15 à –20°C, avec une moyenne généralement indiquée à –18°C.

Croissance lente pendant 3 à 5 ans, puis plus rapide ensuite.

Fait un bonne plante d'intérieur.

Hauteur 3 à 4 m ; 4 à 5 m (au bout de 30 ans) ; 5 à 8 m ; 8 à 10 m [cette hauteur, c'est en principe dans son habitat d'origine]...

Résistant au vent et aux embruns.

N'aime pas les vents forts, froids et secs (les 3 en même temps ou les 3 séparément ?...).

Protéger des vents froids.

Résistant à la sécheresse.

Maladies et parasites : résistant.

Floraison : blanche ; jaune vif ! [jaune d'après les photos...], mai à juin.

Persistant.

Exposition : soleil, mi-ombre, voire ombre...

Sol drainant (ses racines craignent l'humidité hivernale), riche, humifère, voire aussi léger, frais, argileux ou sableux.

Tous sols, de préférence riches et frais.

Racines courtes (peut être planté près des constructions), mais denses.

Protéger le bourgeon terminal lors d'hivers très humides (risques de pourriture de la tête de l'arbre).

Résiste à l'humidité hivernale.

A besoin de garder les pieds au frais (paillage ou pierres).

Multiplication : semis.

Peut se cultiver en pot.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Comestible (1 source) : fleurs (comme des légumes), fruits (à maturité).

Tronc (stipe) recouvert d'un amas de fibre sur la partie supérieure.

Fibres et feuilles sont utilisées pour des usages artisanaux en Chine (1 source)...

Semis

Semis

Les graines doivent être fraiches. Les tremper quelques jours dans l’eau, puis les conserver dans un terreau humide, à 30°C le jour et 20°C la nuit. Elles germeront facilement en 1 à 2 mois, parfois plus rapidement.

Haut. Page ou article précédent. Palmier nain argenté (chamærops humilis var. argentea)

Palmier nain argenté.

Photo de Boumlik Messaïli (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé. Pour une fois qu'une plante ne craint pas le vent.

EMPLACEMENT : isolé...

très peu de sources.

Famille des Arécacées.

Rusticité : –16°C.

Exposition : soleil.

Très résistant au vent et aux embruns.

Très résistant à la sécheresse.

Sol drainant.

Persistant.

Peut se cultiver en pot.

Haut. Page ou article précédent. Palmier porc-épic, palmier aiguille (rhapidophyllum hystrix)

Palmier porc-épic.

Photo de Strongbad1982 (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je crois avoir trouvé un compromis du palmier idéal pour chez moi : il n'est pas assez haut (1 à 3 m), mais il demande un sol humide voire détrempé et il supporte le vent.

Ou chamærops hystrix.

EMPLACEMENT : isolé, parterre, pot ou bac.

Pas beaucoup de sources.

Famille des arécacées.

Rusticité : –20 à –25°C.

Persistant.

Hauteur : environ 1 m ; 1,50 m, voire jusqu'à 2 à 3 m. (largeur : 1,50 m, voire jusqu'à 2 m).

Stipe (tronc) court : 1 m à 1,20 m maximum, mais le feuillage peut monter jusqu'à 2 ou 3 m.

Stipe (tronc) recouvert de fibres et garni d'aiguilles raides.

Produit des rejet à son pied avec l'âge.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Altitude : jusqu’à 600 m.

Peut se cultiver en pot.

Exposition : soleil (de préférence), mi-ombre (dans le Midi), accepte l'ombre.

Il a besoin de beaucoup de chaleur pour pousser correctement.

Tout sol riche, voire humide, et frais en profondeur.

Déteste les expositions brûlantes et sèches en été.

Supporte aussi bien les périodes d’humidité importante que les périodes de sécheresse temporaire.

Il a besoin de beaucoup d’eau en toute situation.

Croissance lente à très lente.

Habitat naturel : sous-bois humides, terrains inondés.

Résiste au vent et aux embruns.

Floraison : insignifiante semble-t-il...

Fructification : marron, 1 cm, à graine très dure [peut-être peut-on trouver une utilité de ces graines très dures, ne serait-ce qu'en faire des jouets pour les enfants...]. Les fruits que réussissent à produire les sujets femelles n’atteignent que rarement le sol, coincés dans les fibres et les épines au cœur du palmier !

Multiplication : semis.

Les graines, même fraîches, germent difficilement, et au bout de 6 mois à 2 ans.

Haut. Page ou article précédent. Panic (panicum clandestinum) : à voir...

Recherche abandonnée : le Panic érigé "Warrior" semble être le meilleur (voir ci-dessous).

Floraison : brune, juillet à août. Hauteur : 1 m à 1,50 m. Souche traçante. Accepte un sol humide. Idéal comme plante de berge. Le feuillage ressemble au bambou.

Famille des poacées, anciennement graminées.

Floraison : blanche ; crème, inflorescence vaporeuse, août à octobre2.

Feuillage teinté de pourpre en automne.

Hauteur : 70 cm à 1 m ; 1 m.

Caduc.

Exposition : soleil2, mi-ombre2.

Sol : sec et frais.

Aime un sol caillouteux, calcaire et plutôt frais.

Tolèrent un sol pauvre.

Tolère la sécheresse.

Les semis spontanés peuvent être envahissants.

Rusticité : bonne...

Plante couvre-sol.

Haut. Page ou article précédent. Panic érigé "Warrior" (panicum virgatum "Warrior")

Panic érigé "Warrior".

Panic érigé "Squaw". Le Panic érigé "Warrior" a la même apparence mais est plus grand.

Photo de Esther Westerveld (Flickr) (CC BY-NC-ND 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Le plus grand et le plus résistant à tout, même au fort vent.

Mais il vaut mieux cultiver des miscanthus : ils ont beaucouop d'utilités.

EMPLACEMENT : isolé, haie, pot ou bac.

Famille des graminées.

Floraison : rose pourpré , août-septembre à septembre à octobre, puis dorée jusqu'en février.

Feuillage bleuté (vert glauque), devenant rouge-brun ou rouge-orangé en automne.

Hauteur : 1 à 2 m, avec une petite moyenne indiquée de 1,20 m à 1,60 m. Et 1,70 m en fleurs (pour une hauteur de 1,20 m) (1 source). Largeur : 1 m (1 source).

N'aime pas la concurrence des racines.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Ne craint pas la chaleur.

Très résistant au vent.

Caduc.

Il vaut mieux le tailler (fin février) pour aider les jeunes pousses à sortir.

Tous sols.

Sol sec et frais, drainé.

Préfère un sol caillouteux, calcaire et plutôt frais.

Tolère un sol pauvre.

Tolère la sécheresse.

Se ressème spontanément.

Peut devenir envahissant.

Rusticité : –25°C.

Vivace.

Maladies et parasites : résistant.

Peut se cultiver en pot.

Haut. Page ou article précédent. Parnassie des marais (parnassia palustris) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. M Parrotie de Perse, arbre de fer (parrotia persica)

Parrotie de Perse.

Photo de Jean-Pol GRANDMONT (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé pour profiter de la beauté de son feuillage en automne (c'est son seul intérêt en plus d'être mellifère).

EMPLACEMENT : isolé (très beau feuillage en automne).

Ou bois de fer, hêtre de Perse, arbre perroquet.

Famille des hamamélidacées.

Hauteur : 5 à 10 m. Largeur : jusqu'à 10 m.

Mellifère.

Floraison : rouge, sans pétales, février à mars, voire jusqu'à avril (risque en cas de gel ; résiste au gel et à l'humidité...)...

Caduc. Parfois ou souvent marescent (les feuilles mortes restent sur l'arbre en hiver).

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre mais sera moins beau.

Rusticité : –25°C.

Sol riche, frais, bien drainé, plutôt acide, profond.

Semble accepter les sols calcaires et les sols argileux.

Croissance : moyenne à très lente.

Multiplication la plus facile : marcottage (2 ans).

Feuillage : splendides couleurs en automne : jaune, orange, rouge. Il fait partie des arbres à la coloration automnale la plus spectaculaire.

Bois très dur et dense.

Bois utilisé : grain très fin, bois de construction très résistant au feu.

Charbon de bois.

Port étalé et retombant.

Ecorce décorative : s'exfolie sur les arbres âgés.

Abriter des vents froids d'hiver.

Un port plutôt buissonnant et très branchu, qui permet à l’arbre de dégager une multitude de troncs, s’il n’est pas taillé dès son plus jeune âge pour écarter un tronc unique [quel charabia, une fois de plus ! Si j'ai bien compris, ça semblerait vouloir dire que l'arbuste ferait une multitude de troncs si on ne les coupait pas pour ne garder qu'un tronc unique...].

On commence à y voir un peu plus clair avec cette source : Pour qu'il garde un port harmonieux, il faut réaliser une taille importante avant le printemps en diminuant un peu la plus belle branche qui deviendra le tronc et en éliminant les autres. Cependant il est aussi possible de lui laisser une forme naturelle.

Ramifié dès la base si planté en isolé (multicaule).

Supporte bien la taille.

Résistant aux maladies et aux ravageurs.

Plante hermaphrodite, c'est-à-dire à la fois monoïque (une plante avec les deux sexes) et dioïque (deux plantes chacune d'un sexe différent), puisque de nombreuses plantes hermaphrodites voient les organes sexués mâles et femelles être prêts à la reproduction à des moments différents pour une même plante, évitant ainsi l’autofertilisation. Ce qui n'avance à rien pour savoir si une plante hermaphrodite peut se reproduire elle-même (monoïque) ou si elle a besoin d'un partenaire à proximité avec un sexe différent (dioïque) !...

Quelques cultivars

Parrotia persica "compacta" : port compact et dense, 8 à 10 m de haut pour 4 m de large, croissance très lente, adapté aux petits jardins.

Parrotia persica "pendula" : environ 1,50 m de haut, ou maximum 3 m de haut, ou 4 à 5 m de haut..., port compact et pleureur aux branches très retombantes.

Parrotia persica "Vanessa" : 5 à 6 m de haut, voire jusqu'à 6 à 8 ou 10 m, port colonnaire, jusqu'à 5 m de large.

Haut. Page ou article précédent. Passiflore (bleue), fleur de la passion (passiflora cærulea)

Fleur de la passion bleue.

Photo de Marie Poulain (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : devant la maison (pour les fleurs), pergolas, treillages, vieux murs, vieux arbres, poteaux, murs exposés au sud.

Famille des passifloracées.

Floraison : de mai à octobre, de juillet à octobre.

Persistant si les hivers sont cléments.

Fruit comestible mûrs (étés chauds) mais aucun intérêt gustatif, contrairement à passiflora edulis. Cette dernière doit être cultivée en pot et rentrée en véranda l'hiver (rusticité : –5°C), mals ses fruits sont comestibles et bons. Les fruits de notre passiflora cærulea, eux, semblent bons au moins jusqu'à –8°C.

Hauteur (longueur) : 5 à 10 m en moyenne.

Planter à l'abri du froid et du vent (rusticité : –10°C en moyenne). Les parties aériennes gèlent à partir de –5 à –8°C, supporte –15°C avec un bon paillage.

A besoin d'une situation chaude (plein soleil ou mi-ombre) et bien abritée du vent.

Croissance très rapide.

Grimpante (vrilles).

Probablerment pas médicinale, contrairement à passiflora officinalis.

Drageonnante.

Seule la passiflore bleue et ses hybrides sont rustiques : p. cærulea "Eden" et p. cærulea "grandiflora".

Dans l'échelle de résistance au froid, passiflora incarnata est la passiflore la plus rustique, elle produit des fruits verts à maturité. Leur pulpe blanche savoureuse est plus consistante que celle de passiflora cærulea.

Haut. Page ou article précédent. Passiflore officinale, fleur de la passion (passiflora incarnata)

Passiflore incarnata.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai une ou deux mais pas de cette espèce...

Sur support. Jardin. Petits fruitiers peut-être. Pergolas.

EMPLACEMENT : pergola, sud d'un mur...

Famille des passifloracées.

Comestible : fruits (saveur de pomme) : frais, en jus, en confitures ou en gelées.

Caduc.

A installer sur un support (plante grimpante à vrilles).

Floraison : bleue, mauve, parfumée, été ; juin à septembre (une seule source)...

Fructification : fin d'été ; automne ; maturité quand ils tombent...

Exposition : soleil.

Rusticité : selon les sources, c'est –1 à –3°C ; ou –10°C dans un sol bien drainé ; ou encore –15°C à –18°C...

La souche résiste à –10 à –15°C en sol sec.

Médicinale : toutes les parties aériennes (insomnie, anxiété). Serait aussi analgé­sique, antispasmodique, sédative (une seule source).

Sol riche, très bien drainé.

Accepte les sols pauvres, sableux et pierreux à condition qu'ils soient bien drainés et de préférence acides ou neutres.

Peut se cultiver en pot (sable, engrais, arrosages).

Hauteur (longueur) : 4 à 6 m.

En culture depuis trois ans, cette passiflore se comporte bien. Le seul problème concerne la fructification. Les fruits jusqu'à présent sont creux. A suivre...

Plante grimpante (vrilles).

Croissance rapide.

Plante autostérile : il faut deux plantes d'origine différente (hors boutu­rage ou similaire) pour la reproduction.

Multiplication : boutures ou drageons.

Racines charnues.

Haut. Page ou article précédent. M Pastel des teinturiers, guède (isatis tinctoria)

Pastel des teinturiers.

Photo de Stefan.lefnaer (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : prolongement vers l'est du jardin, ou zone de plantes tinctoriales.

Famille des brassicacées (crucifères).

Mellifère.

Floraison : de mars-avril à juin-juillet.

Tinctoriale (feuilles) : bleu pâle.

Hauteur : de 30 à 60 cm en rosette de feuilles la première année ; de 1,20 m à 1,50 m en tiges florales la deuxième année.

Caduc.

Médicinale (racine).

Produits cosmétiques (crème, savon, rouge à lèvres...).

Comestible.

Plante fourragère.

Résiste à la sécheresse.

Il aurait une influence dans la prévention du cancer grâce à un taux plus important de glucobrassicine que d'autres plantes ayant la même propriété...

Racine pivotante.

Le « pays de Cocagne » vient des « coques » ou « cocagnes », grosses boules de pâte faites avec les feuilles, qui étaient expédiées dans toute l'Europe pour la teinture des tissus.

Le « mât de Cocagne » vient des mâts enduits de graisse au sommet desquels on faisait sécher les coques pour les mettre hors de portée des voleurs.

Haut. Page ou article précédent. M Patrinia gibbosa (patrinia gibbosa) : à voir...

Famille des valérianacées. Soleil, mi-ombre. Sol riche et frais. Melllifère. Floraison : jaune, juillet à août. Rusticité : –22°C.

Haut. Page ou article précédent. M Paulownia, arbre impérial (paulownia tomentosa, paulownia imperialis)

Jeune paulownia tomentosa.

Jeunes paulownia tomestosa.

Photo de Wendy Cutler (CC BY-SA 2.0).

EMPLACEMENT : extérieur de la forêt (au soleil), ou alignement est-ouest.

Famille des scrophulariacées.

Mellifère.

Floraison : de fin avril à mai.

Les boutons floraux se forment à l'automne et s'ouvrent au printemps s'ils n'ont pas souffert du gel.

Croissance très rapide.

Fourrage (feuilles) pour les animaux, les ruminants ou les cochons...

Hauteur : de 10 à 20 m, plus probablement de 12 à 15 m.

Largeur : de 12 à 15 m.

A besoin de plein soleil.

A protéger des vents froids.

Déteste les sols noyés, qui entraînent l'apparition de l'armillaire entraînant la mort de l'arbre.

Résiste assez bien à la sécheresse.

Les jeunes arbres (jusqu'à 3 ans) ont souvent besoin d'une protection hivernale.

Caduc.

Bois utilisé : sandales, boîtes, palettes, charpenterie, menuiserie, saboterie, tabletterie, planches de surf, meubles, instruments de musique, bateaux, skis, saunas, jouets, stores, parquets.

Résistant aux termites et aux fourmis charpentières.

Bois très léger mais solide. Densité du bois 0,3, proche de celle du liège.

Temps de séchage à l'air de 1 mois seulement.

Bon isolant, haute résistance au feu (400°C).

Charbon de bois intéressant pour les chaudières.

Mauvais bois de chauffage à cause de sa faible densité.

Supporte bien la taille en cépée : la souche reconstitue une touffe de plus de 3 m en 1 an, avec des feuilles larges de plus de 60 cm. Très utile pour créer des murs de verdure aux feuilles géantes mais surtout pour obtenir beaucoup de bois et de biomasse.

Le recépage (chaque année au printemps) favorise croissance et feuillage, mais au détriment de la floraison l'année de la taille.

Son large système racinaire empêche l'érosion des sols.

Semis

Semis

1

Placez les graines tout l’hiver dans une boite avec du sable sec, au réfrigérateur, à 5°C environ. Au début du printemps, semez-les en ligne au jardin, dans une raie de terreau allégé avec du sable grossier. Arrosez régulièrement. A l’automne, éclaircissez le semis en ne gardant que les sujets les plus forts, bien droits. Protégez-les avec de la paille le premier hiver. Au printemps, repiquez-les une première fois en les espaçant, ils gagneront en force. Vous pouvez soit les planter à leur place définitive à la fin de l’automne suivant, soit les conserver encore un an après leur repiquage, soit encore les repiquer une deuxième fois.

2

Semer en place ou en godet au printemps. Placer à la lumière à plus de 15°C. Maintenir humide. Le paulownia germe très facilement et rapidement dans n'importe quel terrain humide.

3

Semer les graines sous châssis à 25°C dans un mélange de sable et de tourbe stérilisé ou de terreau pour semis. Maintenir le sol humide mais pas détrempé. La levée des graines a lieu entre 7 et 10 jours.

4

Semer en mars ou avril dans un mélange à parts égales de sable et de bon terreau, sous châssis froid. On peut aussi semer dès l’automne, sous châssis froid. Les jeunes plants sont repiqués en godet.

Bouturage

Bouturage de rameaux en automne.

Haut. Page ou article précédent. M Pavier blanc, marronnier nain (æsculus parviflora)

Pavier blanc.

Photo de Sten Porse (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Caduc.

Ou æsculus macrostachya.

Ou marronnier nain.

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison...

Pas beaucoup de sources.

Famille des hippocastanacées, ou des sapindacées ?...

Mellifère.

Floraison : blanc-crème, juillet ; août à septembre...

Feuillage bronze au printemps, puis jaune en automne.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 3 à 4 m, voire 5 m. Largeur : 5 m.

Rusticité : –15 à –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre (soleil si le sol reste frais en été).

Craint la sécheresse en été.

Sol riche (humifère) et frais, voire aussi limono-argileux, bien drainé.

Sol indifférent.

Craint l'excès d'humidité (risque d'asphyxie racinaire).

Craint un sol trop calcaire.

Multiplication : boutures, semis.

Habitat naturel : zones boisées ouvertes.

Plante multicaule (plusieurs troncs).

Plante drageonnante.

Croissance moyenne à assez rapide.

Multiplication : séparation des drageons (automne, après la chute des feuilles). Semis en automne (marrons encore frais et humides).

Bonne résistance au vent ; ne supporte pas le plein vent [j'ai déjà des marronniers en plein vent chez moi et ils se portent très bien]...

Peu sensible à la mineuse du marronnier.

Haut. Page ou article précédent. M Pavot d'Islande (papaver nudicaule)

Pavot d'Islande.

Photo de Jim Linwood from London (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Kokopelli et Semailles (au moins) en vendent.

Sa couleur de base semble être l'orange, en tout cas je les veux de cette couleur, mais c'est peut-être une bonne idée d'acheter des graines ou des mélanges de couleurs différentes...

EMPLACEMENT : jardin, massifs, pots, terrain...

Ou papaver croceum.

Famille des papavéracées.

Vivace, cultivée en bisannuelle. Annuelle ou bisannuelle...

Caduc. Semi-persistant...

Mellifère.

Floraison : blanche ou jaune ou orange ou rose, légèrement parfumée, avril-mai à août ou à octobre...

On peut couper les fleurs fanées pour prolonger la floraison et n'en garder que quelques-unes pour la récolte des graines.

Hauteur : 20 à 40 cm. Largeur : 15 à 25 cm.

Aime les régions fraîches et craint les étés secs et chauds.

Peut se ressember abondament en région fraîche.

Dans un sol lourd, il sera détruit lors d'un hiver très humide, mais il se ressème facilement.

Exposition : soleil, mi-ombre. Ombre dans le sud car il redoute la chaleur.

Racine pivotante.

Sol : indifférent, tout sol même calcaire, meuble, bien drainé, léger. Sauf trop lourd et trop humide en hiver.

Rusticité : –15 à –30°C...

Maladies et parasites : pucerons, nécroses, oïdium, champignons (pourriture du collet) si humidité trop forte.

Plante toxique, sauf les graines qui sont comestibles.

Comestible : graines (condiment en boulangerie et en pâtisserie). Le reste de la plante est toxique.

Peut se cultiver en pot.

Croissance rapide.

Supporte le vent.

Des variétés

• Papaver nudicaule "Champagne Bubbles" : fleurs jusqu'à 12 cm de diamètre coloris vifs, dont le bronze et l'abricot. Jusqu'à 45 cm de hauteur.

• Beaucoup de sources citent la variété Papaver nudicaule "Gartenzwerg"... Hauteur 15 à 20 cm.

• Papaver nudicaule "Garden Globe" Variété naine incluant des coloris comme le rouge vif ou le rose saumoné.

• Papaver nudicaule "Garden Gnome" : variété naine, fleurs blanches, roses, rouges. 20 cm de hauteur.

• Papaver nudicaule "Matador" : variété à fleur rouge vif. Très décorative. 30 cm de hauteur.

• Papaver nudicaule "Summer breeze" : très longue période de floraison. Fleurs blanches, jaune doré, orange. 40 cm de hauteur.

• Papaver nudicaule "Wonderland" Variété naine à grandes fleurs.

• Papaver nudicaule "Summer Breeze" fleurissant sur une très longue période.

Semis

Semis

1

Semer les graines en automne [en place semble-t-il] dans un sol meuble et aplani. Semer les graines en fin d'été en terrines profondes et les repiquer dès l'automne au jardin.

Le semis en place est aussi possible à la même période.

2

Semer en été en pépinière. Repiquer les jeunes plants en godets. Installer en place en octobre-novembre espacés de 25 à 30 cm. Floraison au printemps de l’année suivante.

3

Semer de février à avril sous abri et de mai à juin directement en place.

Semer sous abri de février à avril. Repiquer en godets et planter en place à partir de mai ou directement en place à la volée dans un sol drainé, léger et plutôt sec. Eclaircir pour ne conserver qu'un plant tous les 15 cm en tous sens.

Haut. Page ou article précédent. Pavot, pavot somnifère (papaver somniferum)

Pavot somnifère.

Papaver somniferum. Il y a aussi des photos de fleurs rouges...

Photo de peganum from Small Dole, England (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Zone des médicinales, jardin...

EMPLACEMENT : jardin, terrain, zone des médicinales.

Ou pavot à opium, pavot des jardins.

Semble être en réalité papaver somniferum var. "nigrum", mais aucune source ne le précise...

Famille des papavéracées.

Médicinale : anti-douleur, émollient, sédatif, béchique, diapho­ré­tique. Anti-douleur (analgésique), antitussif, antidiarrhéique, eupho­ri­sant, spas­mo­ly­tique. Douleurs, toux, diarrhée. Effets secondaires : mal de tête, vertiges, tremblements, constipation, dépendance, etc. Graines utilisées pour leurs propriétés calmantes, analgésiques et anti-infammatoires. Graines en infusion.

Floraison : lilas, blanche, avril-mai-juin-juillet à juillet-août-septembre (les sources sont tellement toujours contradictoires !)...

Hauteur : 30 cm à 2 m, avec une moyenne plus souvent indiquée de 60 à 80 cm.

Comestible : graines (pâtisserie, source importante de protéines, fibres, calcium, magnésium, potassium, vitamine B1, et 50 % d'huile comestible, l'huile d'œillette) ; jeunes feuilles (comme la laitue). Graines à laver et faire griller avant consommation car la moindre parcelle de la capsule ou la moindre goutte de latex peut provoquer rapidement et pendant plusieurs heures des symptômes de type somnolence, confusion, fatigue, rougeur du visage, démangeaisons, bouche sèche, nausées, vomis­se­ments, constipation et rétention d'urine. Il est conseillé de laver ou faire tremper, sécher, faire griller les graines avant consommation.

Annuelle.

Exposition : soleil.

Sol : toute bonne terre de jardin non calcaire et très bien drainée. Sol sec.

Récolte : jeunes feuilles : février à mai. Fleurs : avril à septembre. Graines : juin à octobre.

Habitat naturel : champs, bords des chemins, friches.

Rusticité : 0°C.

Ne supporte pas le plein vent.

Se ressème seul.

Deux sous-variétés

• Pavot somnifère à graines blanches, papaver somniferum subsp. album est officiellement interdit à la vente car il permet de produire de l'opium.

• Pavot somnifère à graines bleues, papaver somniferum subsp. nigrum, également appelée pavot bleu ou œillette, est cultivé pour ses graines utilisées en pâtisserie et pour la fabrication d'huile d'œillette.

• L'huile d'œillette est extraite de la graine d'une variété de pavot dite pavot noir [papaver somniferum subsp. nigrum].

• Le pavot à opium, papaver somniferum, variété album, appartient à la famille des papavéracées comme l'œillette (papaver somniferum variété nigrum) cultivée pour ses graines oléagineuses et comestibles utilisées en boulangerie (pain aux graines de pavot, farine de pavot) et pour en extraire l'huile (huile d'œillette).

• Le pavot à opium présente des capsules indéhiscentes, c'est-à-dire dont les graines ne peuvent s'échapper sans destruction du fruit, alors que les capsules de l'œillette présentent des pores par lesquels les graines sont libérées à maturité.

• L'aspect des graines du pavot blanc est assez semblable aux graines de pavot bleues, la couleur étant le seul moyen de les différencier.

• Le pavot blanc ne présente aucune qualité pour la production d'huile ni aucune qualité gustative.

Extraction du latex pour fabriquer un remède médicinal maison anti-douleur

La loi interdit de scarifier les bulbes pour en récupérer le latex (avec lequel on fabrique l'opium et la morphine : incision de la capsule encore verte et séchage du latex au soleil). On obtient l'opium en faisant une incision le soir dans un fruit non mûr du pavot. On récolte ensuite cette sève ou latex, c'est-à-dire l'opium, au petit matin.

L'opium est le latex exsudé par les capsules du pavot, papaver somniferum "album", lorsqu'elles sont incisées. C'est le produit de sécrétion de canaux spécialisés, les laticifères, particulièrement abondants dans la capsule. Dans les régions de production, les capsules encore vertes sont incisées au petit matin sur une profondeur de 1 à 2 mm de façon à n'atteindre que les laticifères présents dans le mésocarpe de la capsule (couche moyenne du fruit) [incisions verticales tout autour de la capsule ; mais des incisions horizontales semblent donner un résultat identique]. Le latex sourd par les scarifications sous forme de gouttelettes blanches qui bru­nissent rapidement à l'air en se solidifiant. Il est récupéré quo­ti­dien­nement avec un grattoir pendant quelques jours jusqu'à épuisement de la tête. C'est l'opium brut. Il se solidifie au cours de son évaporation, sa consistance étant d'autant moins malléable qu'il est plus sec. Chaque tête de pavot peut fournir de 0,2 à 2 g d'opium brut. Le principal alcaloïde psychoactif de l'opium est la morphine, qui en constitue jusqu'à 10 % (ou 10 à 15 %) du poids sec.

L'usage de morphine rend dépendant à dose régulière ou trop importante.

Il est indispensable de retirer les contours solides de la sphère [le fruit], car c'est alors que le liquide gommeux blanc que contiennent les alcaloïdes [qui contient les alcaloïdes ?] ressortira. Ce jus laiteux, ou latex, devient marron au contact de l'air et est connu sous le nom d'opium brut.

Les rares remèdes médicinaux que j'ai trouvés

• Les graines de pavot peuvent faire des merveilles pour apaiser les douleurs dorsales. Mixez ensemble 100 g chacune des graines de pavot et sucre candi [tentative de traduction : 100 g de graines de pavot avec 100 g de sucre candi...]. Consommez deux cuillères à café de ce mélange deux fois par jour, suivi d'un verre de lait [mélangez-le donc plutôt dans le verre de lait lui-même !].

• Mettez une cuillère à café de graines de pavot pour une tasse d'eau, attendez que l'eau frémisse et laissez infuser 10 minutes, en utilisant toujours un couvercle. A boire 2 à 3 fois par jour avec un peu de miel.

Semis

Semis

Semis en pleine terre. Mars à avril (ou octobre à novembre dans les zones où le sol n'est pas détrempé tout l'hiver). Ne pas enfouir les graines, après un léger travail du terrain, semer à la volée les graines mélangées à du sable (pour une meilleure répartition).

Graines semées en place à la fin de l'été, à 20 cm d'écart. Graines fines, main légère requise. Ne pas trop les recouvrir. La germination prend parfois plusieurs mois.

Haut. Page ou article précédent. M Pêche de vigne, pêche sanguine, pêche sanguine vineuse (prunus persica, ou prunus persica "sanguine vineuse" ?)

Pêches sur l'arbre.

Pêches sur l'arbre.

Photo de 4028mdk09 (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : début forêt comestible (3 à 4 m de haut).

Famille des rosacées.

Comestible.

Mellifère.

Floraison : avril.

FLORAISON
JANFEVMARSAVRMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDEC

Maturité des fruits : septembre.

Autofertile, mais il est préférable d'avoir un deuxième pêcher pour améliorer la fructification.

Croissance rapide.

Taille obligatoire pour avoir beaucoup de fruits.

Sensible au mildiou.

Se greffe sur prunier dans les sols humides.

Aime le plein soleil.

Rusticité : –12 à –15°C.

Hauteur : jusqu'à 4 m.

Caduc.

Sensible aux sols humides.

N'aime pas les sols alcalins ou calcaires.

A besoin d'un sol bien drainé.

Préfère être abrité des vents forts et des vents froids.

Se multiplie à l'identique par semis.

Assez résistant à la cloque du pêcher.

Il était autrefois cultivé dans les vignobles, à l'extrémité (ou au milieu) de chaque rangée de ceps. La présence de taches blanches sur ses feuilles indiquait l'apparition de l'oïdium et la nécessité d'un traitement des vignes.

Haut. Page ou article précédent. Pennisetum alopecuroides (Pennisetum alopecuroides) : à voir...

De taille modeste puisque sa touffe mesure entre 60 et 80 centimètres de haut, ce pennisetum au feuillage vert affiche un beau jaune paille à l'automne. Sa floraison débute en juillet, ses petits épillets bien dressés, courts, d'un crème un peu rosé, devenant peu à peu rouges lorsque les températures baissent. C'est le plus rustique de tous, supportant –25°C, et il résiste également aux vents et aux embruns. Il se ressème facilement.

Haut. Page ou article précédent. M Périlla, basilic japonais, shiso (perilla frutescens, perilla ocimoides)

Feuilles de périlla verte et de périlla pourpre.

Variété à feuilles vertes : photo de Dalgial [?] (CC BY-SA 3.0).

Variété à feuilles pourpres : photo de SB_Johnny (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas.

De toutes façons, je ne les aimerai pas car elles semblent avoir probablement un goût de menthe ou d'anis. A cultiver, si je les cultive quand même, pour d'autres raisons : mellifère (autour du jardin), colorant alimentaire (zone des tinctoriales), médicinale (zone des médicinales)...

EMPLACEMENT : jardin, aromatiques, devant la maison pour la variété pourpre...

Il est possible que, comme ça arrive souvent, les sources n'aient pas toujours fait la différence entre deux variétés, ici entre les périllas à feuilles vertes et celles à feuilles pourpre. Pourtant leur goût est différent. J'essaie chaque fois de faire au mieux pour recouper les informations mais je ne suis ni un dieu ni un devin !

Ou périlla de Nankin, persil japonais.

Famille des lamiacées (ou labiacées ou labiées).

Annuelle.

Caduc.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfois rosée, juillet à septembre.

Hauteur : 40 à 60 cm. Largeur : 40 cm.

Rusticité : –7°C (une seule source donne un chiffre) ; ne supporte pas les températures négatives...

Exposition : soleil.

Sol drainant, légèrement acide, normal à frais, humifère, léger, drainé.

Très utilisée comme plante aromatique dans la cuisine japonaise, sous le nom de shiso.

Comestible : feuilles (crues, cuites ou séchées) ; fleurs (beignet) ; graines (épice, surtout les graines des variétés pourpres).

Aromatique, épice : graines (goût fort : mélange d'anis, menthe, poivre...).

Colorant alimentaire (tiges et feuilles de la ou des variétés pourpres).

Médicinale : antispasmodique, anti-inflammatoire, antiseptique, allergies, problèmes de foie, apaisante, système cardio-vasculaire.

Croissance moyenne à rapide.

Plante ornementale, surtout la variété à feuillage pourpre.

La récolte s'effectue de juin à septembre au fur et à mesure des besoins.

Les deux variétés principales

• Périlla à feuilles vertes (Perilla frutescens var. crispa f. viridis) : fleurs blanches ; hauteur 20 à 60 cm ; port buissonnant, feuilles crispées, velues, tiges pourpres ; feuilles plus tendres et plus parfumées que la variété pourpre ci-dessous.

• Périlla à feuilles pourpres (Perilla frutescens var. crispa f. purpurea) ; fleurs violettes ; hauteur 60 à 80 cm ; feuilles dentées pourpres ; colorant puissant pour les umeboshi (prunes salées).

Autre variété consommable

• Périlla à feuilles bicolores (Perilla frutescens var. crispa f. crispidiscolor) ; hauteur 70 cm ; feuilles bicolores, vert dessus, pourpre dessous ; parfum plus doux [que quoi ?, les deux autres ?], intéressante pour les salades.

Haut. Page ou article précédent. M Pervenche (grande pervenche) (vinca major)

Pervenche.

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : sous-bois, sous les arbustes, sous les haies. Supporte le soleil.

Famille des apocynacées.

Persistant.

Bien adaptées à l'ombre.

Supporte le soleil.

Toxique.

Mellifère.

Floraison : de février-mars à mai-juin, peut-être même jusqu'en été et en automne...

Médicinale. Utilisation pharmaceutique : aucune, seule la petite pervenche (vinca minor) est utilisée... Elle aurait des vertus thérapeutiques permettant de lutter contre de nombreuses maladies.

Légèrement toxique.

Les longues tiges effeuillées sont utilisées en vannerie.

Pousse facilement au pied des haies ou des arbres, même des plus gourmands.

Marcotte facilement.

Hauteur : de 10 à 50 cm selon les sources.

Longueur : les sources vont de 40-50 cm à 2 m de long, peut-être parce qu'elle marcotte tous les 40-50 cm et peut mesurer 2 m dans ces conditions...

Supporte les sols pauvres, calcaires, les rocailles.

Moins rustique que la petite pervenche (vinca minor).

Croissance assez rapide.

Haut. Page ou article précédent. M Pervenche : « petite pervenche rose » (vinca minor "atropurpurea")

Petite pervenche "atropurpurea".

Petite pervenche "atropurpurea".

EMPLACEMENT : sous-bois, sous les arbustes, sous les haies.

Famille des apocynacées.

Persistant.

Couvre-sol quasi-indestructible.

Aime vivre à mi-ombre dans les forêts de feuillus.

Mellifère (pollinisée par les insectes).

Floraison : de février à juin, d'avril à juin, mais peut fleurir spora­di­quement plus tard ; une source indique même de mars à novembre.

Abrite la faune sauvage.

Marcotte et drageonne naturellement.

Toxique (vomissements).

Médicinale (feuilles). La petite pervenche est la plus souvent utilisée en phytothérapie.

Hauteur : probablement de 15 à 20 cm, une source indiquant de 30 à 40 cm.

Longueur : les sources vont de 30-40 cm à 3 m de long, peut-être parce qu'elle marcotte toutes les quelques dizaines de centimètres et peut mesurer 3 m dans ces conditions...

Ses tiges s'enracinent au fur et à mesure qu'elles grandissent.

Supporte les sols argileux ou calcaires.

Ne craint pas les racines des arbres.

Plus rustique que la grande pervenche (vinca major).

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Pétasite (petasites...) : à voir...

Petasites fragrans, la seule espèce parfumée. Fleurit en hiver entre janvier et avril. Supporte un sol argileux.

Petasites hybridus, aux grandes feuilles de 70 cm de large. Supporte un sol argileux.

Les pétasites aiment l'eau en hiver. Elles poussent naturellement en zones humides comme les ruisseaux. On les implante le plus souvent près des plans d'eau (bassins, étangs...).

Le pétasite est doté de nombreux atouts : une vigueur excep­tion­nelle, une excellente rusticité, une tolérance aux sols frais à très humides, une culture possible à l'ombre, un feuillage spectaculaire et très décoratif, une floraison intéressante, parfois parfumée, une couverture du sol très efficace et, enfin, des vertus médicinales.

Différentes espèces

• Pétasite odorant (ou héliotrope d'hiver ?) (Petasites fragrans). Floraison : de novembre à avril (ou de janvier à mars), à chaque période de redoux, panicules de fleurs blanc rosé à pourpres au parfum de vanille, atteignant jusqu'à 50 cm de haut. Végétation : 30 à 50 cm de hauteur. Petites feuilles rondes de 6 à 12 cm de diamètre, légèrement duveteuses, persistantes jusqu'à –12°C), en même temps que les fleurs. Seule espèce cultivée à porter en même temps fleurs et feuilles. Tolère les sols secs ainsi que le plein soleil si le sol est frais.

• Pétasite blanc (Petasites albus). Floraison : en fin d'hiver, avant les feuilles, bouquets globuleux et compacts de petites fleurs blanches, sur des hampes de 40 cm de haut. Végétation : 40 à 60 cm de hauteur ; 50 m de largeur. Grandes feuilles (30 à 40 cm) vert mat à revers laineux, arrondies ou cordiformes, régulièrement dentées. Croissance rapide.

• Grand pétasite, pétasite officinal (Petasites hybridus). Plante vivace. Les fleurs sont en grappe de capitules, de couleur rose. Elle fleurit de mars à mai. Elle est en partie comestible et médicinale.

Il y a aussi des espèces géantes japonaises mais très envahissantes.

Haut. Page ou article précédent. Petite bourrache (omphalodes verna)

Petite bourrache.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plante de mi-ombre ou de sous-bois qui ne craint pas la concurrence des racines...

EMPLACEMENT : sous-bois, au pied d'une haie...

Ou nombril de Vénus (ne pas confondre avec le vrai nombril de Vénus : umbilicus rupestris).

Pas beaucoup de sources.

Famille des boraginacées (ou borraginacées ?).

Vivace.

Rusticité : –14 à –16°C, voire –20°C.

Hauteur : 15 à 30 cm (largeur : 30 cm, une source indiquant 60 à 80 cm)...

Plante rampante, tapissante, couvre-sol.

Supporte la concurrence des racines.

Croissance moyenne, voire rapide.

Tous sols frais, légers, drainés.

Supporte ou tolère un sol calcaire.

Exposition : mi-ombre, tolère l'ombre.

Plante de sous-bois.

Accepte de pousser sur les berges.

Maladies et parasites : limaces.

Floraison : bleue, mars à mai.

Semi-persistant ; persistant...

Semis

Semis

Semis en place au printemps. 1 cm de recouvrement des graines.

Haut. Page ou article précédent. Peuplier blanc (...) : à faire...

Haut. Page ou article précédent. Peuplier noir, liard (populus nigra)

Peuplier noir.

Photo de Christian Fischer (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Racines traçantes qui pompent fortement l'eau du sol.

A première vue, mettre en haut d'une pente, ce qui ne gênera en rien l'eau reçue au jardin... Ou au contraire à installer près du jardin pour pomper toute l'eau en excès qui tombe à longueur d'année...

Le peuplier de Virginie a l'inconvénient de donner du « coton » (poils accompagnant les très petites graines), gênant pour le bétail. Faut-il éviter de planter des peupliers chez moi ?

Il n'accepte pas la présence d'eau stagnante.

Sols colonisés de manière horizontale mais intensive.

Développe des racines horizontales s'étendant à une distance égale à la hauteur de l'arbre.

Ses racines sont fortes et superficielles, empêchant d'autres plantes de pousser à son pied. Mais je peux y installer des plantes poussant entre les racines des arbres (fichier 13), semble-t-il beaucoup de fleurs.

Peut s'entrelacer et se tresser, même si ce n'est pas le meilleur pour ça.

EMPLACEMENT : forêt, bord de cours d'eau ou de bassin.

Famille des salicacées.

Croissance rapide.

Installer à au moins 15 à 20 m des canalisations et des murs car ses puissantes racines superficielles risquent d'endommager dallages et maçonneries et de nuire aux cultures alentour.

Rejette de souche, drageonne.

Absorbe beaucoup d'eau.

Bourre (coton) des graines utilisée (disséminées de mai à juin).

Utilisation : coupe-vent, arbre têtard, arbre pour assécher le sol.

Comment le différencier des autres peupliers : le peuplier noir a une allure d'arbre normal ; le peuplier d'Italie a un port très fin et très haut ; le peuplier blanc a un tronc blanc ; le peuplier tremble a des feuilles presque rondes et aux bords dentés-ondulés.

Floraison : chatons pendants, de mars à avril.

Aime les sols profonds et bien alimentés en eau.

Médicinale (bourgeons : rhumatismes, goutte). On en fait un vin excellent pour lutter contre la toux. L'écorce des jeunes rameaux contient une substance efficace pour lutter contre la fièvre.

Les bourgeons du peuplier [des peupliers en général ?] sont utilisés pour leurs actions tonique et antiseptique, ils contiennent de l'acide salicylique, composé actif de l'aspirine. Plante diurétique, sudorifique ; névralgies, arthralgies, tuberculose, bronchite ; plaies, hémorroïdes, ulcères, mala­dies de la peau.

Bois utilisé, léger et peu durable : caisserie, allumettes, papeterie, menuiserie courante. Les troncs peuvent se dérouler pour faire des panneaux de bois : emballages, cagettes, contre-plaqué.

Bois très mauvais comme combustible et comme charbon de bois.

Résistant au vent.

Aime la chaleur.

Hauteur : 25 à 30 m ou 30 à 35 m...

Héberge de nombreuses espèces animales.

Certaines maisons anciennes du Bugey [département de l'Ain] possèdent toujours une charpente ou un plancher de peuplier noir qui résiste bien aux attaques d'insectes pourvu qu'il soit au sec.

Vit naturellement au bord des cours d'eau en compagnie des saules.

Peut vivre plus de 200 ans.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Autrefois, les gourmands (jeunes rameaux poussant directement sur le tronc ou les branches) étaient utilisés en vannerie.

Toxique pour les animaux (équidés, caprins, ovins), sauf pour les bovins.

Le peuplier classique bien connu, très étroit et très haut, est une variété du peuplier noir : populus nigra "italica".

Haut. Page ou article précédent. Phalangère (Anthericum...) : à voir...

Le sol doit être très drainé, voire caillouteux ou sablonneux. La plante craint les excès d'humidité.

Haut. Page ou article précédent. Phyla canescens (phyla nodiflora var. canescens) : à voir...

Floraison : rose, été. Peut remplacer le gazon. Rusticite : –10 à –15°C. Accepte le calcaire. Sol drainant.

Haut. Page ou article précédent. Phlox divariqué (phlox divaricata)

Phlox divariqué.

Photo de Dlanglois (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : bordure de massifs ombragés, sous couvert d'arbustes.

Famille des polémoniacées.

Plante canadienne avec très peu d'indications...

Floraison (généralement bleue) : avril-mai à juin.

Préfère la mi-ombre.

Hauteur : 20 à 50 cm...

Largeur : 20 à 50 cm...

Sol humifère, fertile et restant frais.

Exposition mi-ombre (c'est une plante de sous-bois).

Croissance rapide.

Rien trouvé de plus sur cette espèce précise.

Haut. Page ou article précédent. M Photinia (photinia, pas de nom latin précisé, probablement le plus courant : photinia x fraseri "red Robin"...)

Photinia x fraseri "red robin".

Photo de Hedwig Storch (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il m'en reste 4 : 1 côté poules (sud allée garage) ; 1 dans future haie pente est côté moutons ; 2 dans future haie brise-vent en haut des agradissements avec miscanthus (même s'ils préfèrent être protégés des vents froids...).

EMPLACEMENT : haies, poules (en bas de l'allée menant au garage).

Famille des rosacées.

Infos pour le photinia en général

Mellifère.

Floraison : avril à mai, voire jusqu'à juin...

Fruits en août-septembre appréciés par les oiseaux.

Persistant.

Croissance rapide à très rapide.

Hauteur : 2 à 4 m, jusqu'à 5 m. Sans taille, certaines espèces pourront atteindre jusqu'à 10 à 12 m...

Largeur : 1,50 m à 3 m.

Baies rouges foncé en automne.

Préfère être protégé des vents violents et froids.

Supporte mal le calcaire et les sols lourds. Tolère assez bien le calcaire...

Tolère assez bien la sécheresse.

Supporte une taille sévère. Le photinia x fraseri "red Robin" a tendance à se dégarnir à la base si on ne le taille pas.

Rusticité : –10 à –18°C selon les sources...

Tailler les jeunes sujets deux fois dans l'année pour les forcer à se ramifier un maximum.

Multiplication uniquement par bouturage en août-septembre. Le photinia x fraseri "red Robin" étant un clone issu de photinia x fraseri "Birmingham", lui-même hybride naturel entre photinia serratifolia et photinia glabra, il ne peut donc se multiplier que par bouturage.

Haut. Page ou article précédent. Physalis : différences entre les espèces et confusion des noms

Faites bien attention en vous procurant des plants ou des graines : les gens confondent tout ! Ils donnent tous les noms à tous les physalis sans savoir vraiment les différencier les uns des autres ! Le coqueret du Pérou a souvent, comme autres noms, amour en cage ou lanterne chinoise. La cerise de terre a souvent, comme autres noms, coqueret du Pérou, lanterne chinoise ou alkékenge, etc. ! Et comme 3 des 4 espèces de physalis ont deux noms latins différents, vous imaginez la confusion ! Pourtant, en cherchant bien sur l'internet, on trouve des noms qui reviennent plus régulièrement pour chaque variété. Fiez-vous à ces noms-là. Fiez-vous surtout aux noms latins, ils sont indiscutables.

Voici le classement que j'ai fait après avoir sélectionné les sources qui se recoupaient le plus souvent, avec leurs noms latins.

Je les ai classées en deux catégories pour chez moi : les pas rustiques et les rustiques.

Pas rustiques

Coqueret du Pérou : physalis peruviana ou physalis edulis.

Tomatillo : physalis ixocarpa ou physalis philadelphica.

Rustiques

Amour en cage ou alkékenge ou lanterne chinoise : physalis alkekengi. Physalis alkekengi "franchetii" est la variété la plus répandue.

Cerise de terre : physalis pubescens ou physalis pruinosa, connue semble-t-il principalement au Québec.

Haut. Page ou article précédent. Physostégie de Virginie, cataleptique (physostegia virginiana)

Physostégie de Virginie

Photo de Nankou Oronain (as365n2) (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plante d'agrément sans aucun autre intérêt.

Floraison rose de juillet-août à septembre-octobre.

EMPLACEMENT : plante d'agrément, donc parterres et similaire, bord de l'eau...

Peu de sources, la plupart parlant d'une variété précise.

Vous avez une terre argileuse ? Plantez du physostegia : voilà une vivace haute qui se plaira chez vous. Elle est très rustique et produit de magnifiques épis de fleurs en fin d’été et en automne.

Famille des lamiacées (ou labiacées ou lamiées).

Hauteur : 30 cm à 1,20 m, avec une faible petite majorité indiquant 60 à 70 cm, mais je ne garantis rien, les sources ayant tendance à indiquer les hauteurs de toutes les variétés et cultivars sans faire de distinction entre elles...

Sol argileux, frais.

Plante rhizomateuse.

Peut devenir envahissante si elle se plaît.

Exposition : soleil, supporte la mi-ombre. Mi-ombre si le sol n'est pas humide toute l'année.

Sol : frais (bord des bassins ou des rivières, terrains humides, bord des fossés...), drainant, voire riche.

Tous sols sauf très secs.

Rusticité : –15°C ; –25°C ; –30°C ; –39°C...

Floraison : rose ou rose violacé, juillet-août à septembre-octobre.

Croissance rapide.

En cas de taille, tailler (à ras) au printemps pour permettre aux auxiliaires de s'abriter pendant l’hiver.

Multiplication : division des rhizomes, semis.

Vivace.

Caduc.

Variétés et cultivars

Seuls sont connus les cultivars des Physostegia virginiana nommés "Bouquet Rose", rose violacé et mesurant 70 cm ; "Summer Spire", rouge violacé, atteignant 1 m ; et "Summer Snow" (ou "Alba") à grandes fleurs blanches ; "Vivid" est également très florifère et mesure 60 cm de haut.

Physostegia virginiana "Alba". Floraison blanche, juillet à septembre, voire jusqu'à octobre. Hauteur 80 cm (largeur 50 cm).

Physostegia virginiana "Bouquet Rose". La plus cultivée. Floraison rose, juillet à septembre. Touffe large. Hauteur 70 à 80 cm (largeur 40 à 60 cm).

Physostegia virginiana "Crystal Peak". Floraison blanche, juillet à septembre. Hauteur 40 à 50 cm (largeur 30 cm).

Physostegia virginiana "Crystal Peak White". Floraisn blanche. Compacte et non envahissante.

Physostegia virginiana "Galadriel". Floraison rose lavande pâle, juillet à septembre. Hauteur 40 à 50 cm (largeur 45 à 80 cm).

Physostegia virginiana "Miss Manners". Floraison blanche, juillet à août-septembre. Hauteur 50 à 80 cm (largeur 30 à 50 cm). Non envahissante.

Physostegia virginiana "Red Beauty". Floraison rose magenta, juillet à septembre. Hauteur 50 cm (largeur 30 cm).

Physostegia virginiana "Summer Snow". Floraison blanche, juillet à septembre. Hauteur 60 à 90 cm (largeur 60 cm).

Physostegia virginiana "Variegata". Floraison rose violacé ou rose clair, juillet à septembre. Hauteur 80 cm à 1 m (largeur 60 cm). Feuillage panaché de jaune-crème.

Physostegia virginiana "Vivid". Floraison rose magenta ou rose lilas soutenu, juillet à septembre. Hauteur 40 à 50 cm (largeur 30 cm). Croissance très vigoureuse.

Semis

Semis

Division des rhizomes

1

Division de rhizomes au printemps ou en début d’automne.

Semis

1

Le semis est aléatoire mais peut être fait sous abri ou en pleine terre à partir d’avril [et jusqu'à quand ?].

2

Les graines germent bien après une stratification froide. Le mieux est de les semer dès qu’elles sont matures sous châssis froid  elles germeront au printemps.

Haut. Page ou article précédent. M Piéris, andromède du Japon (pieris japonica, andromeda japonica)

Pieris.

Photo de Stan Shebs (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Persistant, toxique, mi-ombre... Ne va nulle part !...

EMPLACEMENT : haies, isolé.

Famille des éricacées.

Mellifère. Les fleurs sont nectarifères et très appréciées des abeilles et des bourdons.

Floraison : grappes blanc-rosé, mars à avril-mai.

Vivace.

Persistant.

Hauteur : 50 cm à 5 m selon les variétés, mais semble tourner aux alentours de 2 m.

Largeur : 2 m (pour une hauteur de 2 m).

Rusticité : –15 à –20°C.

Exposition : mi-ombre.

Sol acide (terre de bruyère), frais, bien drainé.

Plante semblant colorée toute l'année et décorative en toutes saisons. Boutons floraux décoratif en hiver. Feuillage décoratif.

Garde des feuilles jusqu'au sol.

Plante toxique pour les humains et les animaux.

Ne supporte pas le calcaire.

A abriter du vent.

Multiplication : marcottage facile.

Croissance lente.

Habitat naturel : montagnes entre 800 et 1900 m.

Très sensible aux gelées printanières qui abiment ses jeunes pousses.

De nombreux cultivars

Je n'ai pas rassemblé les différentes notes pour chaque cultivar

Pieris japonica "Bert Chandler". Fleurs blanches. Jeunes pousses roses et crème. Couleur exceptionnelle au printemps.

Pieris japonica "Boléro". 4 m. Jeune pousse jaune tendre.

Pieris japonica "Bonfire". 60 x 70 cm. Jeune feuillage rose saumon. Floraison blanche de mars à avril.

Pieris japonica "Carnaval". –14°C. 1 m à 1,50 m.

Pieris japonica "Carnaval". 1,50 m. Jeune pousse rouge. Feuillage panaché.

Pieris japonica "Christmas Cheer". 80 cm. Feuilles vert foncé très brillantes. Fleurs vieux rose très doux.

Pieris japonica "Cupido". Fleurs blanc-crème. Jeune pousse orange-rose. Croissance lente.

Pieris japonica "Débutante". 50 x 50 cm. Adapté pour une culture en bac. Feuilles brillantes vertes. Grappes dressées de fleurs blanches.

Pieris japonica "Débutante". Epis dressés de fleurs blanc pur en mars-avril. Feuilles lustrées vert sombre. 50 x 50 cm.

Pieris japonica "Dorothy Wyckoff". Jeune pousse bronze. Bouton floral cramoisi. Fleur rose soutenu.

Pieris japonica "Flamingo". Jeune pousse rouge bronze. Fleur rose.

Pieris japonica "Flaming Silver". Jeune pousse rouge brillant. Feuille verte marginée de rose puis de blanc. Fleur blanche.

Pieris japonica "Flaming Silver". –14°C. Croissance moyenne. 1 m à 1,50 m.

Pieris [japonica ?] "Flaming Silver". 80 x 60 cm. Très bien en bac ou en potée. Feuillage marginé de blanc. Jeune pousse rouge vif. Floraison blanche en avril-mai.

Pieris [japonica ?] "Flaming Silver". Floraison blanche en mai. Jeunes pousses rouges. 80 x 60 cm.

Pieris japonica "Forest Flame". –14°C. 2 à 3 m.

Pieris japonica "Forest Flame". Variété la plus courante. Feuillage jeune rouge vif, puis rose corail, puis blanc, puis vert. Jusqu'à 2 m x 1,50 m. Floraison blanche en avril-mai.

Pieris japonica "Forest Flame". Jeune pousse rouge brillant puis rose. Fleur blanche.

Pieris japonica 'Forest Flame". Jeune feuillage rouge vif. 2 m.

Pieris japonica "Forest Flame". 2,50 m x environ 1,30 m. Jeunes pousses rouge intense, puis rose pâle, puis blanches, puis vertes. Fleurs blanches.

Pieris japonica "Forest Flame". Floraison blanche en avril-mai. Jeunes pousses écarlates, puis rouge-brun brillant, puis roses pâle, puis blanches, puis vertes. 2,50 m x 1,25 m.

Pieris japonica "Gavotte". Jeune pousse bronze puis jaune puis verte.

Pieris japonica "Grayswood". Très longues grappes de fleurs blanches.

Pieris japonica "Little Heath Green". Feuilles vert sombre.

Pieris [japonica ?] "Little Heath Green". Très bien en pot ou en rocaille. 50 cm de large. Jeunes pousses rose-orangé. Floraison blanche en avril-mai.

Pieris japonica "Little Heath Variegata". Feuille panachée jaune et rose.

Pieris japonica "Little Heath Variegata". Floraison blanche de février à avril. Jeunes feuilles rose pourpre puis vert pâle puis vert bleuté marginé de blanc. 50 à 60 cm x 50 à 60 cm.

Pieris japonica "Menuet". Jeune pousse cuivrée. Floraison blanc-crème.

Pieris japonica "Mountain Fire". Jeune pousse rouge. Floraison blanche.

Pieris japonica "Moutaine Fire". 2 m. Feuillage très décoratif avec des dégradés de couleurs allant du rouge au vert. Fleurs blanches.

Pieris japonica "Mountain Fire". Fleurs blanches en mars-avril. Jeunes pousses écarlates. 50 à 80 cm x 50 cm. Très rustique.

Pieris japonica "Prelude". Boutons verts aux pédoncules roses. Fleurs blanc pur. Feuillage vert. 60 cm x 1 m.

Pieris japonica "Purity".Fleurs en grandes grappes blanches.

Pieris japonica "Purity". Floraison incroyablement abondante sans doute trop tôt pour chez moi...

Pieris japonica "Purity". Grandes fleurs blanc pur en avril-mai avant les feuilles. Feuillage lustré vert pâle au printemps puis vert sombre. 1,20 m.

Pieris japonica "Red Mill". 1,60 m. Jeune pousse carmin.

Pieris japonica "Sarabande". Jeune pousse bronze. Floraison blanche rosée.

Pieris japonica "Scarlet O'Hara". 1,20 m. Jeune pousse bronze. Fleur blanc pur en avril-mai.

Pieris japonica "Shojo". Jeunes pousses rouge pourpre. 70 x 70 cm. Floraison rose en mars-avril.

Pieris japonica "Sinfonia". 1 m. Feuillage vert foncé. Fleur blanche en avril-mai.

Pieris japonica "Valley Rose". Fleurs roses pâle à blanches.

Pieris japonica "Valley Valentine". Bourgeon rouge. Spectaculaire floraison rose-rouge.

Pieris japonica "Valley Valentine". Fleurs rose soutenu.

Pieris japonica "Valley Valentine". 80 cm. Feuillage vert foncé. Fleurs rouge pourpre.

Pieris japonica "Valley Valentine". Floraison rouge pourpre en mars-avril. Feuillage vert foncé lustré. 80 x 60 cm.

Pieris japonica "Variegata". Environ 90 cm. Feuillage marginé de blanc. Jeunes pousses rose cuivré. Floraison blanche en mars-avril.

Pieris japonica "Variegata" (ou "White Rim"). Fleurs blanches en avril-mai. Feuillage vert foncé marginé de crème. 80 cm à 1 m x 60 cm.

Pieris japonica "White Pearl". Fleurs blanches. 90 cm.

Pieris japonica "White Pearl". Floraison abondante blanc pur en avril-mai. Feuillage vert foncé. 60 à 80 cm x 60 cm.

Haut. Page ou article précédent. Pigamon, pigamon de Delavay (thalictrum delavayi ou thalictrum dipterocarpum)

Pigamon de Delavay.

Photo de Schnobby (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt.

EMPLACEMENT : jardin, parterre de fleurs.

Peu de sources crédibles.

Famille des renonculacées.

Serait mellifère (une source)...

Floraison : mauve à étamines jaunes, juillet à août voire jusqu'à septembre.

Hauteur : 90 cm à 1,50 m, avec une moyenne à 1,20 m.

Largeur : 40 à 60 cm.

Vivace.

Caduc.

Rusticité : –20à –24°C.

Exposition : mi-ombre. C'est une plante de sous-bois.

Aime être au frais (ombre) l'après-midi. C'est au pied d'un mur au nord ou à l'est qu'il sera le plus beau.

Sol frais, drainé, riche (humifère), limoneux, tendance calcaire.

Sol pas trop calcaire.

N'aime pas la concurrence des racines.

Plante rhizomateuse.

Attention aux limaces au démarrage de la végétation.

Se ressème parfois spontanément.

A tuteurer.

L'aspect général de la plante est : légère, aérienne.

Feuilles semblant légèrement bleutées.

Haut. Page ou article précédent. Piloselle officinale, épervière (hieracium pilosella ou pilosella officinarum)

Piloselle.

Photo de Udo Schmidt from Deutschland (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Demande un sol sec et/ou rocailleux.

Très bien en pelouse ; de plus, elle élimine les plantes concurrentes.

EMPLACEMENT : couvre-sol, pelouse (terrains secs et/ou rocailleux), toiture végétalisée.

Ou épervière piloselle, épervière, oreille-de-souris, oreille-de-rat, veluette ou véluette.

Famille des astéracées.

La fleur ressemble comme deux gouttes d'eau au pissenlit, y compris en graines avec sa boules blanches de petits parachutes ; mais ses feuilles sont basales et en rosettes et pleines (pas découpées) ; feuilles, tiges et involucre (base gonflée de la fleur) sont poilues ou duveteuses ; enfin les pétales les plus longs ont une large bande pourpre dessous.

Bon herbicide naturel (libère une substance toxique pour les plantes voisines).

Plante couvre-sol (forme un couvre-sol robuste ressemblant à une pelouse sauvage).

Semble non mellifère (mais nectarifère, attire les papillons et les insectes butineurs - 1 source)...

Floraison : jaune, mai à septembre, voire octobre.

Vivace.

Hauteur : 5 à 30 cm.

Hauteur : en feuilles : 2 à 5 cm selon piétinement, voire plus. Hauteur en fleurs : 20 cm. Largeur : 40 cm et plus.

Habitat naturel : lieux secs : talus, pelouses sèches, landes, sols caillouteux, arides, calcaires, ensoleillés.

Tous sols secs, sableux, rocailleux, même très pauvres, bien drainés.

Supporte bien le calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –15 à –20°C.

Se ressème facilement.

Les graines restent sur la plante jusqu'à la fin de l'hiver.

Emet des rejets rampants (se reproduit par stolons).

Peut devenir envahissante.

Persistant.

Cette plante dégage des substances naturelles herbicides par ses racines, c'est donc une plante compétitrice, idéale lorsqu'on veut former un tapis dense d'une seule espèce de couvre-sol et éviter l'envahissement d'un espace par des adventices. Cela la rend parfois envahissante et limite son utilisation à celle d'un couvre-sol monospécifique.

« Où pousse la piloselle jaune, les mauvaises herbes disparaissent ».

Multiplication : stolons, semis.

Supporte un piétinement moyen.

Une fois le tapis de piloselle bien installé (environ 2 ans), il devient très peu sensible à la concurrence des mauvaises herbes.

Dans la pelouse, elles ne craint ni tondeuse, ni piétinement.

Croissance moyenne.

Médicinale : feuilles, plante entière (rétentions d'eau, troubles uri­naires). Allélopathique, antibiotique (lutte contre la bru­cel­lose), cholérétique, cicatrisante (cataplasme de plante fraîche ou sèche sur plaie non ouverte), diurétique.

Récolte (comme plante médicinale, je suppose...) : plante entière sans la racine pendant la floraison.

Comestible : feuilles (jus, soupes, farces, ajoutées aux salades). Boutons floraux (comme les câpres, ajoutés aux salades, en soupes, comme légume). Fleurs (ajoutés aux salades, comme décoration).

Récolte comestible : feuilles : avril à mai. Boutons floraux : avril à mai. Fleurs : mai à octobre [ou plutôt durant toute la floraison, je suppose].

Altitude : 0 à 2800 ou 3000 m.

Haut. Page ou article précédent. Piment royal (myrica gale)

Ou gale palustris.

Ou bois-sent-bon, myrte des marais, galé odorant, cirier.

Piment royal.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : bord de l'eau, terre acide...

Peu de sources.

Famille des myricacées.

Hauteur : 50 cm à 2 m.

Pousse les pieds dans l'eau.

Caduc.

Floraison : jaune brunâtre, avril à mai. Chatons mâles : hiver.

Feuilles très parfumées, même sèches. Et elles sécrètent de la résine.

Comestible : feuilles et fruits (frais ou séchés : aromatiser les potages par exemple).

Insectifuge : ses feuilles séchées placées dans les armoires font fuir les mites.

Nourrit de nombreuses chenilles de papillons.

Habitat naturel : fourrés marécageux, fourrés tourbeux, marais tourbeux, tourbières, landes humides, bords des étangs ou des fossés.

Rusticite : –20°C.

Sol acide, frais.

N'aime pas le calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre, ombre.

Vivace.

Il aurait la particularité de changer de sexe selon les années !

Semble ajouter du carbone dans le sol (et non pas de l'azote comme d'autres plantes)...

Altitude : 0 à 300 m.

Haut. Page ou article précédent. Pin des bouddhistes (podocarpus macrophyllus) : à voir...

Persistant, hauteur 3 à 4 m, exposition indifférente, rusticité semblant assez faible..., plante dioïque, sol humifère bien drainé, craint les vents froids, beaucoup utilisé pour faire des bonzaïs.

Podocarpus macrophyllus "Maki", rameaux joliment dressés vers le ciel.

Haut. Page ou article précédent. Pin maritime, pin des Landes, pin de Bordeaux (pinus pinaster)

Pin maritime, écorce.

Photo de Jean-Pol GRANDMONT (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Forêt.

Pourquoi ne pas créer un alignement de pins maritimes, ou de plusieurs pins différents... Ou mieux : plusieurs cercles, triangles, carrés ou similaire de chaque espèce pour avoir un centre avec plein de bonne terre acide à récupérer pour les plantes de terre de bruyère... Et aussi mettre ces cercles eux-mêmes en cercle pour cumuler les terres à récupérer.

Et pourquoi pas quelques-uns isolés, pour qu'ils soient arrachés par le vent quand ils seront suffisamment grands pour ça et faire des abris pour les animaux et donner une touche sauvage avec des arbres abattus... Mais alors à mettre à 45 m minimum de toute clôture (surtout route et voisins) pour éviter tout problème avec la mairie ou les voisins.

Ou pinastre, pin de Corte, pin à trochets (oui, avec un "t" : c'est quand plusieurs fleurs, plusieurs fruits, joints ensemble sur une même branche, composent une espèce de bouquet).

EMPLACEMENT : forêt, isolé.

Famille des pinacées.

Gemmage (récolte de la résine en saignant les pins) : calfater les navires en bois et entretenir les cordages.

Le gemmage en détail (milieu de page).

C'est le meilleur producteur de résine.

Les chandelles à base de résine remplacèrent les torches fumeuses.

La résine est formée de 80 % de colophane et de 20 % d'essence de térébenthine.

La térébenthine, qui est extraite de la résine, servait de matière première à la fabrication de plusieurs produits chimiques (peinture, vernis, etc.).

On en tire aussi de la colophane, de la poix, du calfat (qui servait à étanchéifier, « calfater », les coques de bateaux).

Poteaux de soutènement.

Papier, carton (jeunes arbres coupés en éclaircie, déchets issus des scieries).

Cellulose.

Bois d'œuvre (les plus beaux arbres) : emballages ou palettes de stockage, parquets, lambris et moulures, charpentes et quelquefois meubles.

Piquets, ils soutiennent les ceps de vigne ; coffrets, ils protègent les bou­teilles.

Hauteur : 20 à 40 m (largeur : jusqu'à 10 m).

Tronc dégarni chez les sujets âgés, cime peu fournie et large, longues aiguilles (jusqu'à 20 cm) par paire, écorce grise chez les jeunes puis brun-rouge qui se fissure au fur et à mesure de sa croissance, cône de 10 à 22 cm de long sur 4 à 8 cm de large, les fleurs mâles jaune clair libèrent du pollen en grande quantité.

Aime les sols secs, drainants et pauvres.

Supporte très bien les sols sablonneux, caillouteux.

Aime les sols acides : sable siliceux et granit.

Tous sols sauf calcaires.

Aime la lumière et la chaleur.

Aime l'humidité atmosphérique.

Exposition : soleil.

Supporte la sécheresse.

Bois utilisé : rougeâtre, forte odeur de résine. Charpente, menuiserie inté­rieure et extérieure, emballage, contreplaqué, papeterie, char­pen­terie, caisserie (caissage ?), panneaux, pâte à papier, parquets, bois de mine, poteaux télégraphiques, « pinasses » (barques à fond plat).

Croissance rapide.

Bois dur, assez lourd, de qualité médiocre (grain grossier), résiste à la compression mais peu flexible.

Ce site nous apprend plein de choses sur le bois et ses dérivés et leur fabrication (nombreuses fautes d'orthographe et absences de virgules).

Ses chatons mâles, jaune d'or, sont groupés en masses compactes à la base des rameaux de l'année. Les chatons femelles, quant à eux, sont groupés par 2 ou 3 au sommet de ces mêmes rameaux.

Vivace.

Persistant.

L'écorce peut servir de paillage pour les plantes préférant un sol acide (terre de bruyère).

Supporte très bien les embruns.

Reproduction : semis sous châssis froid au printemps.

Rusticité : –14°C ; –25°C.

Très sensible au froid hivernal, exigeant en humidité de l'air et en chaleur en été.

Très sensible aux incendies.

Planté serré, il pousse de manière parfaitement rectiligne, très utile pour avoir des poteaux ou des poutres.

Floraison : printemps.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Altitude : 0 à 800 m.

Racines pivotante si le sol s'y prête, sinon racines trançantes (horizontales). Peut être déraciné par vent de tempête.

Les aiguilles tombées au sol forment une litière se décomposant très lentement.

Aiguilles de pin : en paillage autour des légumes pour éloigner les limaces. A décompacter régulièrement car elles se tassent.

Les aiguilles de pin (une fois sèches et jaunies et tombées à terre) ne sont guère plus acides que les feuilles des feuillus, de plus cette faible acidité ne dure que 3 à 4 mois. On peut donc les utiliser en paillis et au compost sans beaucoup de problème. Sur les plantes de terre de bruyère (acide), il faudra renouveler le paillis régulièrement.

Les grosses pommes de pin peuvent être utilisées en décoration (intérieure ou au jardin) ou pour alimenter un feu.

Vannerie (corbeille) en aiguilles de pin : aiguilles longues de pin maritime mises à tremper une nuit pour les ramollir, 5 à 6 aiguilles à entourer de raphia ou similaire pour faire un rouleau, ajouter des aiguilles en arrivant à la fin des précédentes pour faire un long rouleau, enrouler ce rouleau pour faire le fond d'un panier puis remonter pour faire les bords, coudre (avec une aiguille à broder) le raphia dans l'enroulement précédent intérieur pour maintenir l'ensemble solidement.

Floraison : vers avril...

Pluviométrie d'au moins 600 mm par an.

Ennemi principal : chenilles processionnaires.

Densité du bois du bois : 0,6 à 0,7.

Pour obtenir une colle naturelle performante, il faut mélanger la résine [de pin maritime (pinus pinaster)] (trop cassante) à la cire d'abeille (ou au brai de bouleau). En présence d'eau, la fusion de la colophane la transforme en résine jaune, ou poix-résine. La poix blanche est le mastic fondu avec de l'eau et de la térébenthine (pour réparer les bateaux). La poix noire est le résultat de la carbonisation des divers résidus de fabrication. Le brai gras est un mélange de goudron et de poix noire (calfatage des coques de navire jadis).

Médicinale : térébenthine (à très faible dose sinon toxique pour les reins : stimulante, antiseptique, expectorante, vermifuge. Aiguilles et bourgeons (infections pulmonaires). Résine (blessures, de plus, sa propriété collante maintient en place les bords de la plaie, ce qui est pratique pour les parties du corps souvent sollicitées (mains).

Comestible. Résine : parfume le vin blanc (résiné) ; améliore la conservation des vins. Aiguilles : combustible. Jeunes pousses : accompagne salades, sauces, tisanes, lait chaud, desserts ; on en fait des sirops. Jeunes inflorescences mâles (avant leur ouverture pour libérer le pollen) se broutent [par les humains ?] crues ou cuites. Jeunes cônes : parfument les boissons. Liqueur de pignes : une quinzaine de très jeunes cônes dans 1 litre d'alcool de fruits. Une fois devenu vert, ajouter du sucre ou équivalent.

Haut. Page ou article précédent. Pin mugo (ou mugho), pin (ou pin nain) de montagne (pinus mugo ou pinus montana)

Pin mugo.

Photo de F. D. Richards (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Ce pin n'est probablement pas adulte...

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt. Et paraît-il ne supporte même pas le vent !

Isolé (étalé, croissance lente, 2 à 4 m).

EMPLACEMENT : forêt, isolé.

Peu de sources.

Famille des pinacées.

Altitude : jusqu'à 2500 m.

Hauteur : 2 à 4 m (largeur : 2 à 4 m ou un peu plus).

Port buissonnant.

Sol sec, drainé, acide.

Tolère le calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Redoute les longues périodes de sécheresse et les chaleurs d'été.

Bois de chauffage.

Persistant.

Croissance lente.

Exposition : soleil.

Rusticité : –25°C.

Ne supporte pas le plein vent.

Différents cultivars

Pinus mugo "gnom". Pin nain globuleux, dense. Nombreuses aiguilles courtes et vert foncé. Proche de l'espèce, hauteur jusqu'à 3 m, envergure 3 m.

Pinus mugo "humpy". Pin très nain, port bien étalé. Feuilles vert-ambré. Le plus petit de tous, 40 cm maximum de hauteur après plusieurs années. L'un des plus petits conifères. Facilement utilisé en bonsaï.

Pinus mugo "mops". Pin nain pratiquement sphérique, dense. Nombreuses aiguilles courtes. Atteint 60 cm de hauteur sur 80 cm d'envergure en 25 ans.

Pinus mugo "mughus". Pin nain à port arrondi, à branches très étalées, épaisses et ascendantes aux extrémités. Feuilles vert vif à vert foncé, réunies par deux, et cônes ovoïdes bruns. Hauteur 2 m, envergure de 4 m ! [faux d'après les autres sources : 2 m à 2,50 m pour une hauteur de 2 m].

Pinus mugo "pumilio". Pin nain buissonnant et compact, à branches étalées, puis redressées. Ses aiguilles sont nombreuses et courtes. Hauteur et envergure de moins de 1 m.

Pinus mugo "winter gold". Conifère nain, globuleux, au feuillage doré, surtout en hiver. Hauteur de moins de 2 m. Largeur jusqu'à 2,50 m. Intéressant par sa couleur hivernale."

Haut. Page ou article précédent. Pin parasol, pin pignon, pin pinier (pinus pinea, pinus sativa)

Pin parasol.

Photo de Kofler Jürgen (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Les deux seuls endroits auxquels je pense sont le nord-ouest du terrain (à éviter pour ne pas détruire une partie de la pâture des moutons) et le nord de la partie est, à droite et/ou à gauche de la future forêt comestible (la meilleure d'après moi, car le pin parasol fait partie des arbres d'une forêt comestible).

D'autres pins fournissent des pignons comestibles : pin cembro, pin d'Alep, pin de Calabre (brutia), il pousseront peut-être mieux chez moi...

EMPLACEMENT : forêt, forêt comestible, isolé.

Famille des pinacées.

Bois léger.

Bois utilisé (menuiserie, papeterie, construction, construction maritime).

Térébenthine avec la résine.

Persistant.

Préfère les sols secs, et même sableux ou rocheux.

Faible rusticité : –10 à –12°C.

Floraison : avril.

Hauteur : 20 m, jusqu'à 30 m. Largeur : 10 à 13 m.

Les arbres jeunes sont assez sensibles au froid.

Tolère la plupart des sols.

Aime un sol drainant, siliceux (sableux).

Eviter les sols calcaires.

Exige beaucoup de lumière.

Multiplication par semis.

Comestible. La pomme de pin reste trois ans sur l'arbre avant de libérer ses grosses graines enduites de poussière noire. Elles renferment une amande comestible : le pignon ou pigne (pâtisserie, confiserie, accompagne les salades, peut être torréfiée, très calorique et riche en graisse).

On extrait de ses graines une huile très nutritive.

Récolte des graines : de la fin de l'été au début du printemps.

Amande comestible très appréciée des écureuils.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Jeune, sa ramure est en forme de boule.

Croissance lente.

Racine principale pivotante, profonde.

A planter au minimum à une dizaine de mètres de toute construction à cause des racines traçantes qui soulèvent tout.

Aiguilles de pin en général : bonnes comme paillage, tant aux plantes de bruyère qu'au potager (pH de 6 à 6,5), il faut juste éviter de pailler les semis. Eloignent aussi limaces et escargots. Bonnes au compost.

Son plus gros prédateur est la chenille processionnaire qui fait de gros ravages. Pour s'en débarrasser, il faut repérer les boules de soie en automne, couper la branche du pin parasol infestée et la brûler [avec la boules de soie].

Semis

Semis

1

Stratifier à froid pendant 3 semaines. Semer en caissette dans un terreau de germination avec une chaleur de fond de 15°C. Repiquer dès que les plants font 5 cm et que la base du tronc est ligneuse.

2

Stratifier les graines. Elles peuvent prendre 2 mois pour germer. Semer ensuite dans un sillon de 3 cm de profondeur. Puis arroser copieusement.

3

Semis en place au printemps ou [à l'intérieur ?] à 20°C. Maintenir le semis humide.

4

Laisser les graines au réfrigérateur pendant au moins 3 semaines. Semer dans un mélange sableux avec un peu de tourbe. Les pots de semis devront être plus profonds que large pour un bon développement de la racine pivot.

Haut. Page ou article précédent. Pin de Weymouth (pinus strobus) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Pivoine officinale (pæonia officinalis)

Pivoine officinale.

Photo de Orchi (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il y en a déjà deux, mais ce serait bien d'en avoir plus et mieux maîtrisées.

EMPLACEMENT : jardin, massif, zone des médicinale.

Peu de sources.

Ou pivoine des jardins.

Famille des pæoniacées.

Médicinale : antibactérien, anti-inflammatoire, irritabilité, nervosité. Racine : antispasmodique, analgésique, sédative, douleurs intestinales et gastriques, facilite l’endormissement et prolonge le sommeil. Fleurs : sirop calmant contre la toux.

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil. Soleil dans les régions froides.

Sol : riche ou humifère, frais, bien drainé, profond.

A tuteurer car elle peut casser sous son propre poids !

Peut se cultiver en pot.

Comestible : pétales (ajoutés aux salades ; confiture, gelée, pâte à beignets). Attention : seuls les pétales sont comestibles, pas le reste de la fleur ni de la plante... Bien que quelques rares sources disent la fleur entière comestible cuite, elles sont trop rares pour que je m'y fie...

Vivace.

Caduc.

Rusticité : –10°C ; –20°C...

Multiplication : semis, division.

N'aime pas un sol trop calcaire.

Hauteur : 60 à 80 cm. Largeur identique à la hauteur.

Floraison : blanche, rouge, rose, grandes fleurs simples ou doubles, mai à juin.

Maladies et parasites : cétoine dorée, mildiou, pourriture grise, rouille, verticilliose.

Compagnonnage : bonne compagne pour toutes les plantes.

Croissance lente.

Quelques cultivars

Pæonia officinalis "Alba Plena" : à fleurs blanches doubles.

Pæonia officinalis "Anemoniflora Rosea" : à fleurs d'anémone, petite pivoine précoce.

Pæonia officinalis "Carmin" : à fleurs rose carmin simples.

Pæonia officinalis "Mollis" : à fleurs rose vif simples.

Pæonia officinalis "Rosea Plena" : à fleurs rose foncé doubles.

Pæonia officinalis "Rubra Plena" : à grandes fleurs rouge écarlate doubles.

Les deux autres sortes de pivoines principales

Pæonia lactiflora, pivoine de Chine : fleurs plus ou moins parfumées, blanches ou rose pâle, simples ou doubles, floraison avril à mai. Hauteur 50 cm à 1,20 m. Plusieurs fleurs par tige.

Pæonia suffruticosa, pivoine en arbre ou pivoine arbustive : grosses fleurs blanches, rose-rouge, pourpre, jaunes, simples ou doubles, avril à mai. Hauteur 1,50 m à 2,20 m. Croissance lente.

Semis

Semis

Semis long et difficile. Mettre les graines bien lavées dans un sac plastique transparent [et comment on faisait avant l'invention du plastique ?! D'autant qu'on n'en a plus, maintenant ! Essayer avec un bocal en verre (avec couvercle ?)...] avec un peu de vermiculite. Le conserver dans une pièce chaude pendant quelques semaines voire quelques mois, jusqu'à ce que des racines apparaissent. Placer ensuite le bocal au réfrigérateur pendant 3 mois jusqu'à ce que les graines germent. Puis les mettre en godet.

Division

Diviser les pieds en automne. Division conseillée tous les 5 à 6 ans pour régénérer la plante. Attention à la fragilité des racines.

Haut. Page ou article précédent. Plante fromage (pæderia lanuginosa ou hondbesseion lanuginosum)

Plante fromage.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A –8 à –12°C, ça devient intéressant. Même au jardin. A ne rentrer que pendant les mois les plus froids...

EMPLACEMENT : jardin ; au pied d'un mur au sud ; intérieur.

Ou plante au goût de fromage, fromage végétal.

Famille des rubiacées.

Vivace.

Persistant ; semi-persistant...

Rusticité : 0 à –12°C, plus généralement indiqué de –8 à –12°C.

Si la plante prend le gel, ses feuilles tomberont mais elle repartira de la souche au printemps.

Comestible : jeunes feuilles de printemps ciselées (condiment, étonnant goût généralement indiqué de bon camembert affiné, voire de munster ou de livarot). Crues en condiment ou cuites à l'eau...

Assaisonne viandes, légumes, salades, tartines de beurre.

Beaucoup utilisée dans la cuisine vietnamienne, elle parfume les soupes et le riz. Elle sert aussi de légume accompagnant les viandes fortes.

Plante grimpante, liane.

Ses tiges peuvent devenir très longues...

Hauteur (longueur) : 1 à 3 m, souvent moins de 1 m si cultivée en pot.

Plante d'intérieure décorative.

Floraison : blanche, ou rose et blanche, en forme de cloche, mauvaise odeur, juillet à août.

Fructification : petits fruits ronds...

Feuillage très beau : revers bronze ou pourpre parcouru de nervure vertes.

Médicinale : soulagerait les douleurs de l’arthrite et de l’estomac, serait antiseptique. Aide à la digestion des aliments riches en protéines.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre (plus colorée au soleil mais plus ample à l'ombre. Entre les deux, c’est parfait !).

Aime l'ombre d'un arbre à ramure légère (bouleau, pommier...) ou un rebord de fenêtre exposé à l'est.

N'aime pas les lieux brûlants et secs, surtout cultivée en pot.

Sol : tout sol, riche en humus (humifère), frais, drainant, voire humide.

Cultiver dans un pot assez haut avec un tuteur afin de pouvoir la palisser.

A besoin d'un tuteur ou d'un arbuste pour grimper.

Peut se cultiver en pot (balcon ou intérieur). A l'intérieur : il lui faut le plus de lumière possible et des tuteurs.

Plante intéressante en couvre-sol.

Croissance rapide.

Abriter des courants d'air et des vents froids.

Supporte très bien la taille (elle refera rapidement de nouvelles pousses).

Récolte des feuilles : toute l'année selon les besoins.

Peut se marcotter naturellement.

Semble se bouturer facilement...

Haut. Page ou article précédent. Platane (platanus x acerifolia ou platanus x hispanica)

Ecorce et feuillage de platane.

Photo de Georges Jansoone (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Encore un arbre qui risque de mourir à cause d'une cochonnerie de champignon ! Et y en a dans le sud-ouest du Tarn...

Excellent bois de chauffage (comme le hêtre).

EMPLACEMENT : forêt, isolé, haie haute.

Ou platane commun, platane à feuilles d'érable.

Famille des platanacées.

Cet arbre serait un hybride naturel (et fertile) entre le platane d'Occident (platanus occidentalis) et le platane d'Orient (platanus orientalis). Ce platane hybride se différencie des espèces mères dont il est issu par ses feuilles glabres sur la face inférieure (contrairement au platanus occidentalis) et ses inflorescences [et ses boules de fruits] souvent groupées par deux (par six chez platanus orientalis).

Hauteur : 25 à 40 m voire 45 m, plus généralement indiquée de 30 à 35 m. Largeur : 15 m (1 source).

Ecorce décorative en hiver : jaune-verdâtre, marron et blanche.

Son écorce se détache par plaques brunes ou gris-brun, créant une mosaïque de gris, jaune-crème et vert ou vert olive.

Ecorce brun, gris et crème qui s’exfolie, donnant un aspect de peau de serpent au tronc.

Floraison : chatons mâles verts et femelles rouges, mai voire mai à juin.

Fructification : automne... Les boules de fruits persistent une partie de l'hiver et se désagrègent avec le vent au printemps suivant, moment de leur récolte.

La feuille apparait précocement et tombe tardivement, en décembre.

Feuillage orange-doré en automne.

Croissance rapide.

Accepte les tailles sévères. Proscrire les grosses coupes qui provoquent la pourriture du bois...

Peut être taillé en têtard.

Rejette facilement après la coupe.

Maladies et parasites : oïdium, anthracnose. Tigre du platane (petite punaise qui décolore les feuilles). Facilement attaqué par le chancre coloré (champignon microscopique) qui le fait pourrir, puis mourir en quelques années. Quelques spores suffisent pour amorcer une infection. Ce champignon se répand ensuite de proche en proche très facilement et peut conduire à la mort d’individus très vigoureux en quelques mois. Symptômes : l'écorce sèche, devient grise et se craquelle ; chute du feuillage et dessèchement des rameaux ; couleur gris-bleu-violacé sur le tronc. La seule solution en cas de détection d’un foyer est l’arrachage systématique du ou des arbres contaminés et des arbres adjacents, et la destruction sur site par des agents agréés à réaliser cet assainissement afin d’éviter la dispersion du pathogène.

Bois utilisé : clair (rose-brun), dur, ferme, mais assez peu durable ; menui­serie, sculptures, sabots, planches de bouchers, établis, objets de tournerie, jouets, règles, meubles.

Bois de chauffage, très bon combustible (aussi bon que le hêtre).

Exposition : soleil. Supporte la mi-ombre.

Apprécie la chaleur.

Se développe mieux sous climat à été chaud.

Sol profond, drainant, « suffisamment humide »...

Tous sols, même calcaires.

Résiste à la sécheresse. Redoute les fortes sécheresses...

Résiste très bien au vent.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Risques d'allergie par les personnes sensibles à cause des poils recouvrant les parties jeunes du platane et ses fruits.

Médicinale : écorce et feuilles astringentes (tanin) ; en décoction dans du vin, elles soignent engelures et brûlures.

Durée de vie : plusieurs centaines d'années.

Racines vigoureuses, pivotantes et traçantes.

A planter éloigné des constructions jusqu'à plus de 10 m à cause de ses racines vigoureuses.

Rusticité : –5°C ; –15°C ; –20°C ; –30°C ; « très rustique » !...

Semis naturel fréquent, surtout dans la zone méditerranéenne.

Semis

Semis

Germination moyenne : 10 % en laboratoire [donc probablement guère plus de 1 à 2 % en conditions réelles au jardin !...]. Faire hiverner les graines au sec et au froid et semer au printemps, ce semis « donnera de bons résultats »...

Bouturage

Bouturage de branches semi-ligneuses en début d'hiver, à hiverner à l'abri du gel.

Haut. Page ou article précédent. M Plume du Kansas, liatride (liatris spicata)

Plume du Kansas.

Photo de Patrick Standish (Flickr) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas...

EMPLACEMENT : jardin, parterres.

Beaucoup de sources d'analphabètes, donc peu de sources crédibles restantes.

Famille des astéracées.

Mellifère (très riche en nectar). Attire les insectes pollinisateurs et les papillons.

Floraison : rose-violacé, mauve, juin à septembre-octobre.

Floraison : violette, blanche, mauve [probablement incluent-ils aussi les cultivars aux fleurs blanches !... D'après les photos, la plupart du temps les fleurs de liatris spicata sont rose-violacé, mauve].

Couper les fleurs sèches pour prolonger la floraison (comme pour presque toutes les plantes à fleurs d'ailleurs).

Rusticité : –20°C.

Maladies et parasites : attire limaces et escargots (jeunes pousses) et petits rongeurs (bulbes).

Exposition : soleil.

Hauteur : 50 cm à 1,20 m, une seule source indique 1,50 m à 2 m...

Récolte [des fleurs, je suppose...] : juin à septembre.

Habitat naturel : prairie, sous-bois clair... et sol rocail­leux !

Habitat naturel de liatris spicata : poussent dans des sols secs, sableux et rocailleux, sauf pour les liatris spicata qui poussent, eux, en milieux frais à humides. Une fois de plus, un texte contradictoire totalement incom­pré­hen­sible ! Ils poussent où, finalement, les liatris spicata ?... Toutes mes excuses pour ce charabia qu'on me contraint à vous imposer : je fais ce que je peux avec ce que je trouve !

Tous sols, bien drainés.

Sol argileux, humifère, riche en humus, humide, bien drainé, léger, peu fertile.

Sol sableux, sec, léger, frais, très bien drainé.

Préfère un sol sec, craint l'humidité stagnante.

Tolère un sol pauvre si le drainage est très bon.

Aime les bords des bassins et des plants d'eau, mais pas les pieds dans l'eau sinon les racines pourrissent.

Plante à bulbe ou tubéreuse...

Vivace.

Caduc.

Multiplication : semis sous châssis froid en automne, division des touffes au printemps.

Se multiplie [se ressème ?] facilement.

Maladies et parasites : limaces et escargots. Risque de pourriture des bulbes en hiver en cas d'excès d'humidité et de mauvais drainage.

Se plait très bien avec des graminées.

Abriter du vent.

Les principaaux cultivars

Liatris pycnostachya. Vivace. Hauteur : jusqu'à 1,50 m. Floraison violet vif.

Liatris scariosa. Floraison : rosettes ébouriffées, violet rougeâtre.

Liatris spicata. La plus courante. Aime un sol frais. Floraison durable...

Liatris spicata "alba". Floraison blanche. Hauteur : 1,50 m. Largeur : 40 à 50 cm.

Liatris spicata "blue bird". Floraison bleu violacé. Hauteur : jusqu'à 1,20 m.

Liatris spicata "Floristan violet". Floraison violette. Hauteur : 1,20 m à 1,50 m. Largeur : 40 à 50 cm.

Liatris spicata "Floristan Weiss". Floraison blanche. Hauteur : 1 m. Largeur : 50 cm.

Liatris spicata "Floristan white". Floraison blanche. Hauteur : 90 cm.

Liatris spicata "Kobold". Floraison mauve-lilas, ou rose vif. Hauteur : 50 cm. Largeur : 40 à 50 cm.

Liatris spicata "snow queen". Floraison blanche.

Liatris squarrosa. Floraison en rosettes ébouriffées violet pourpre.

Semis

Semis

Période de semis (sous abri) : mars à mai, septembre à novembre.

Période de semis (pleine terre) : avril à juin, septembre à novembre.

Pour un semis de printemps, stocker les semences au réfrigérateur durant quelques semaines. Semer en godets, sous abri à 18°C. Maintenir humide. Lorsque les plants possèdent 5 à 6 feuilles, repiquer en pleine terre à 30 ou 40 cm en tous sens. Il est aussi possible d’effectuer un semis de printemps directement en pleine terre, dans un sol bien réchauffé. Les mêmes semis peuvent être réalisés à l’automne et conservés sous châssis froid.

Semis dès l'automne sous châssis froid, dans un mélange composé pour moitié de terreau et de sable. Pensez à maintenir une bonne humidité pour que la terre ne sèche jamais complètement. Le repiquage des plantules aura lieu au printemps.

Semis sous abri à 20°C, de mars à mai ou directement en place d'avril à juin. 1 cm de recouvrement des graines avec de la terre affinée. Les graines conservent leurs facultés germinatives pendant 3 ans.

Semer dès mars en terrine ou en pot que vous placerez au chaud. La levée intervient en une dizaine de jours à 19°C. Repiquer en place à partir de mai lorsque tout risque de gelée est écarté. Respecter un intervalle de 40 cm entre chaque sujet. Un semis directement en place en mai donne d’excellents résultats.

Haut. Page ou article précédent. Podophylle pelté, Pomme de mai (podophyllum peltatum) : à voir...

Hauteur : 30 à 50 cm. Fleur blanche à rose pâle, printemps. Fructification : petit fruit rond comestible bien mûr et en petite quantité (n'aurait pas ou peu de pépins et un goût de citron...). Exposition : mi-ombre, ombre. Sol frais à humide, plutôt acide. Aime les sous-bois pour l'ombre et la richesse du sol. Rustique.

Feuillage spectaculaire formant de petits parasols miniature. Il met du temps à s'installer mais peut former de belles étendues.

Médicinale : racine (antirhumatismale, anti-inflammatoire, verrues, anti-cancer, psoriasis, paludisme, arthrite rhumatoïde) mais usage fortement déconseillé pour cause de grande toxicité si on ne maîtrise pas son emploi.

Podophyllum hexandrum a les mêmes propriétés médicinales et serait également comestible, mais avec plein de pépins...

Haut. Page ou article précédent. M Pois de senteur (lathyrus odoratus "mammouth")

Pois de senteur.

Pois de senteur.

EMPLACEMENT : jardin, clôtures, pied des haies et des arbres.

Famille des fabacées (ou papilionacées ?), anciennement légumineuses.

Rusticité : plante gélive.

Améliore le sol en azote.

Mellifère.

Floraison : mai-juin à septembre-octobre ; juillet à août.

Plante grimpante (vrilles).

Caduc.

Hauteur : 1,50 m à 2 m, voire jusqu'à 4 m.

Toxique.

Multiplication : semis (mars à avril-mai sous abri, ou après les dernières gelées au jardin), faire tremper les graines entre 12 à 48 heures.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Poivrier du Sichuan, clavalier (zanthoxylum piperitum)

Poivrier du Sichuan.

Photo de Alpsdake (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : entre jardin et forêt comestible, haie défensive.

Famille des rutacées.

Botaniquement parlant, le zanthoxylum piperitum n'est pas le véritable poivrier du Sichuan, mais tout le monde en Occident l'appelle de ce nom. Son vrai nom semble être zanthoxylum simulans, arbuste qui semble donner également les mêmes baies comestibles et avec la même saveur...

Comestible.

C'est l'enveloppe rouge ou rose de la baie qui est l'épice poivrée, pas la graine noire.

Il est conseillé de les faire griller 2 ou 3 minutes dans une poêle à sec afin de libérer toutes les saveurs des baies. Après séchage, on les mout ou les concasse ou les infuse ensuite. A ajouter en fin de cuisson.

Les baies poussent sur un petit arbuste chinois, le clavalier, aux branches armées de redoutables épines.

Saveur poivrée, légèrement citronnée et très parfumée, donnant ensuite une légère et brève sensation d'engourdissement dans la bouche.

Feuilles très odorantes en cuisine mais délicates à employer car épineuses.

Médicinal (digestion, antidouleur, serait aussi un puissant aphrodisiaque...).

Branches utilisées pour faire des remèdes.

Hauteur : 3 à 5 m.

Largeur : 1 à 2 m.

Caduc.

Beau feuillage pourpre à l'automne.

Croissance semblant rapide...

Protéger les jeunes plants des gelées.

Semble supporter les sols calcaires.

A besoin de plein soleil, bien qu'il supporte une légère mi-ombre.

Accepte le plein vent.

Supporte les sols argileux.

Tailler pour espacer les branches, pour éviter les redoutables épines, et pour lui donner une forme buissonnante depuis le bas.

Excellent en haie défensive.

Floraison : insignifiante au début du printemps ; mai à juin.

Craint les gelées tardives.

Plante autofertile. Les poivriers vendus dans le commerce sont généralement autofertiles, quoique la plante soit dioïque à l'origine (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Se ressème souvent de façon abondante.

Ne plantez pour votre consommation que du vrai poivre de Sichuan, le Zanthoxylum piperitum. On trouve chez certains pépiniéristes d'autres variétés de zanthoxylum ; notamment Zanthoxylum americanum, Zanthoxylum simulans, etc. Ces variétés, quoi qu'on vous affirme, ne sont pas comestibles.

Multiplication : semis après stratification, bouture.

Récolte des baies : octobre, voire novembre (quand les fruits sont rouges et qu'on voit les baies noires. Couper au sécateur les bouts des rameaux portant les fruits, et séparer les graines des enveloppes à la maison.

L'épice se conserve pendant plusieurs années dans un bocal en verre à joint étanche, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

Première baies au bout de 3 ans (mais encore très peu).

Attention, l'écorce de tous les zanthoxylum est toxique. Si vous avez des animaux susceptibles d'aller mâchouiller l'écorce, oubliez-les.

Haut. Page ou article précédent. Polémoine bleue, valériane grecque (polemonium cæruleum) : à voir...

Médicinale, 50 cm, rustique, floraison bleu-violacé en été, semble pousser plutôt en montagne.

Haut. Page ou article précédent. Pommier (malus...) A FAIRE

Je commence à mettre ici le résultat de mes recherches sur les pommiers (pommes à chair tendre) que je pourrai cultiver chez moi.

Reinette grise du Canada et Canada grise : mes deux préférées.

Reinette d'Angleterre : chair jaune, juteuse, sucrée, très parfumée. Maturité d’octobre à fin décembre. Récolte octobre. Consommation octobre à janvier. Les pommes ont un goût bien équilibré acide-sucré et sont bien juteuses et croquantes.

Haut. Page ou article précédent. Pommier du Kazakhstan, pommier de l'Altaï... (malus sieversii) à voir...

Grand port étalé. Fruits de bon calibre à la chair rose, plus juteux que sucrés, qui ne ne se conservent que peu de temps mais au goût délicieux. Ce pommier de 40 m de hauteur offre 2000 kg de pommes par an... nos pommiers offrent en moyenne une centaine de kilos... Préférence pour les sols humides et frais. –35 à 40°C. Caduc. Floraison avril à mai. Récolte septembre à novembre. Naturellement résistant aux insectes et aux maladies (tavelure et feu bactérien).

Peut pousser en plein vent. Pousse en altitude dans sa région d'origine. Mellifère. Médicinale.

Haut. Page ou article précédent. Poncirus, citronnier épineux, oranger trifolié (poncirus trifoliata, citrus trifoliata)

Poncirus.

Photo de Karelj (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : sud forêt comestible, haie défensive.

Famille des rutacées.

Possède de très nombreuses épines longues, solides et pointues.

Floraison : au printemps (mars à mai) et parfois en automne (novembre à décembre).

Fructification : octobre à novembre, citrons sphériques et amers. Il vaut mieux les faire cuire avant consommation. Suivant les années, le jus peut être abondant et assez doux, presque sans amertume.

Comestible.

Caduc.

Rusticité : –15 à –20°C.

Hauteur : 2 à 4 m ; 3 à 4 m.

Largeur : 1 m à 1,25 m ; 2 m (pour une hauteur de 3 m).

Croissance lente.

Exposition : soleil ou mi-ombre.

Accepte les sols légèrement acides.

Ne supporte pas les sols calcaires.

Repousse les fourmis par l'action des feuilles.

Médicinale : antiseptique, favorise la circulation sanguine.

Multiplication : semis, bouturage (avril à septembre).

Assez gourmand en eau pendant les grosses chaleurs.

N'apprécie pas les sols à la fois acides et gorgés d'eau de façon temporaire ou permanente.

Excellent porte-greffe pour beaucoup d'agrumes.

Excellent en haie défensive (peut se tailler).

Il est possible de faire germer des graines de poncirus trifoliata, mais il faut que les fruits soient frais, juste cueillis de l'arbuste.

La variété "flying dragon" a des tiges en zig-zag, ondulées, torsadées.

Semis

Semis

Racines profondes.

1

Semis à 20 à 25°C sur un mélange sable et tourbe stérilisé.

2

Semis sous mini-serre. Utiliser un substrat bien drainé pour germination. Maintenir à une température minimale de 20 à 25°C. Maintenir humide mais pas détrempé. La levée intervient généralement après 15 à 45 jours.

3

Semis en avril sous chassis à 25°C.

4

Semer les graines au printemps, à environ 1 cm de profondeur, sous abri chaud, à une température entre 20 et 25°C. Repiquer les plantules en godet individuel lorsqu'elles ont trois feuilles.

Haut. Page ou article précédent. Potentille arbustive "goldfinger" (dasiphora fruticosa "goldfinger", anciennement potentilla fruticosa "goldfinger")

Potentille arbustive "goldfinger".

Photo de Karelj (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

1 m à 1,20 m de haut et autant de large et caduc : à mettre en mini-haie insérée dans les planches des agrandissements.

EMPLACEMENT : bord de haies, haies basses, jardin.

Famille des rosacées.

Croissance rapide ; croissance moyenne ; croissance lente ! C'est dingue à quel point les sources se contredisent !

Hauteur : en moyenne 1 m à 1,20 m, les sources allant de 40 cm à 1,50 m.

Largeur : semble être à peu près aussi large que haut, les sources allant de 40 cm à 1,50 m pour une hauteur de 1 m.

Floraison : juin à septembre-octobre.

Préfère le plein soleil, accepte la mi-ombre.

Aime un sol léger et pauvre.

Accepte les sols calcaires.

Caduc.

Résistant en altitude.

Haut. Page ou article précédent. Pourpier de mer (atriplex halimus)

Pourpier de mer.

Photo de Fabricio Cardenas (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ça m'étonnerait qu'il pousse correctement chez moi. Eviter d'en acheter : il y a beaucoup plus de risques qu'il meure que de chances qu'il vive !...

Ou épinard de mer, arroche marine, arroche maritime, arroche halime, arroche en arbre.

EMPLACEMENT : terrains secs, rocheux, sableux ; sable, dunes, haies, haies brise-vent.

Famille des amaranthacées (anciennement chénopodiacées).

Comestible : feuilles (crues ou cuites comme les épinards, très riches en éléments nutritifs et en vitamine C, goût âcre ou aigre, salé [pro­ba­ble­ment seulement en bord de mer grâce aux embruns salés...]). Elles peuvent aussi être cuites à la vapeur ou à la poêle ou confites au vinaigre.

Habitat naturel : pourtour méditerranéen, sols très drainés, sablonneux et même salins en bord de mer, sable, rochers.

Persistant à semi-persistant selon la température.

Floraison : insignifiante, rose verdâtre ou rose ou blanche ou blanc-verdâtre devenant rose ou grisâtre ou jaune !, début de printemps ou juillet-août à septembre [je ne fais que résumer au mieux quelques dizaines de sites internet parmi les plus crédibles... mais quand ils disent tous une chose différente, que voulez-vous que je résume !]...

Feuillage gris-vert argenté.

Récolte des feuilles : avant la floraison ; toute l'année...

Médicinale : au Moyen-Orient, les nomades se servaient des feuilles écrasées pour soigner les blessures. Cicatrisation des plaies. Feuilles émollientes.

Les cendres renferment une grande proportion de soude.

Hauteur : 1 à 2 m, avec une moyenne généralement indiquée de 1,50 m à 2 m. Largeur : 1 m à 2,50 m, avec une faible moyenne indiquant 1,50 m à 2 m.

Supporte très bien le vent et les embruns.

Excellent en haie brise-vent.

Très résistant à la chaleur et à la sécheresse.

Supporte des sécheresses prolongées.

Limite l'érosion dans les sols en pente.

Exposition : soleil.

Sol très drainé, sablonneux ou sableux, pauvre, voire aussi caillouteux, sec. Pousse sur sol salé (1 source)...

S'adapte à un sol salé, sec, calcaire.

Semble pouvoir pousser dans le sable puisqu'il vit aussi dans les dunes...

Ne supporte pas un sol compact qui retient l'humidité en excès.

Supporte bien le calcaire.

Rusticité : –5 à –15°C, avec une moyenne généralement indiquée de –12 à –15°C maximum.

Protéger du gel les trois premiers hivers.

Multiplication : séparation des rejets, bouturage, semis.

Vivace.

Maladies et parasites : aucun.

Sa zone de plantation et de croissance se résume au bassin méditerranéen, aux rivages atlantiques et au littoral de la Manche.

Croissance moyenne à rapide.

Plante aux feuilles répulsives : pucerons, insectes nuisibles.

Le bois de la racine servait autrefois comme brosse à dents.

Supporte bien la taille.

Altitude : jusqu'à 1000 m.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Utilisé comme fourrage pour les ovins, les caprins et les camélidés en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Excellent fourrage.

Tinctoriale : indigo à vert olive.

Ne pas confondre

Atriplex halimus jeune a des feuilles ovales, elles sont alternes.

Halimione portulacoides a des feuilles opposées.

Multiplication

Multiplication

Séparation des rejets

C'est la méthode la plus simple. Rejets au pied de l'arbuste. Au printemps ou en automne.

Bouturage

En été avec des extrémités de tiges (20 cm) à planter dans un substrat très léger de type terreau à cactées.

Semis

Il paraît que l'arbuste ne fructifice pas en France...

Semis de printemps dans du sable ou de la tourbe à 20-25°C.

Haut. Page ou article précédent. Prêle, prêle des champs, queue de rat, queue de renard, queue de cheval (equisetum arvense)

Prêle des champs.

A gauche, tiges fertiles brunes - photo de John Rusk (CC BY 2.0).

A droite, tige stérile verte - photo de hortical.com (CC BY-NC-SA 2.0).

EMPLACEMENT : bord du jardin, terrain, zones humides, bord du bassin, bord des mares.

Famille des équisétacées.

Comestible (la tige fertile brune en mars-avril).

Médicinale (la tige stérile verte poussant en avril-mai-juin : douleurs arti­cu­laires, renforce les os, antiseptique, soigne les tendinites, remi­né­ra­li­sante, diurétique, hémostatique, astringente, cicatrisante, raffermissante, stimulante).

Utile au jardin en purin ou en décoction.

Caduc.

Hauteur : 20 à 60 cm.

Floraison : pas de fleurs mais un épi fertile brun avec des sporanges en mars-avril.

La tige fertile apparaît juste après la fonte des neiges. De l'épaisseur d'un crayon, brun clair ou rougeâtre, elle est dépourvue de ramifications et haute d'une quinzaine de centimètres. Elle porte à son extrémité un épi sporangifère brunâtre. Lorsque la tige fertile se fane, il pousse au même endroit une tige stérile, vert clair, qui peut atteindre 40 cm de haut.

Accepte toutes les expositions, ombre, mi-ombre ou soleil, à condition de bénéficier d'une humidité constante.

Aime les prairies.

Supporte mal la concurrence de plantes gourmandes qui demandent des engrais comme celles du potager.

La tige en infusion lutte efficacement contre le mildiou, la rouille et diverses maladies des rosiers.

Le purin de prêle est un bon fongicide naturel.

Au jardin, le purin de prêle a le même effet que le purin d'orties (ren­for­ce­ment des défenses des plantes).

Très riche en silice, minéral important pour la résistance des plantes aux maladies.

Racine traçante, profonde.

Assez envahissante et impossible à éradiquer (souche très profonde s'enfonçant jusqu'à 2 m). Parfois un peu envahissante...

Spontanée et très traçante avec ses grands rhizomes horizontaux, la prêle devient très rapidement envahissante. Il est fortement recommandé de cultiver toutes les espèces de prêle dans des bacs, mêmes enterrés, pour limiter le développement des rhizomes. On peut aussi la contenir avec une barrière anti-rhizome.

Il est vrai qu'elle peut apparaître comme envahissante car elle possède la capacité de se multiplier végétativement par ses rhizomes souterrains profonds (jusqu'à 2 m en profondeur). Cependant elle ne gêne en rien les autres cultures et a même tendance à s'effacer en compagnie de potagères gourmandes en azote.

Toxique pour les chevaux et les bovins.

Attention à ne pas la confondre avec sa cousine toxique pour les humains et les animaux (chevaux et bovins) :

  • Prêle des champs : le premier article de chaque ramification est nettement plus long que la gaine correspondante.
  • Prêle des champs : les tiges fertile brune et stérile verte sont toujours séparées, dinstinctes.
  • Prêle des marais : le premier article de chaque ramification est plus court que la gaine correspondante.
  • Prêle des marais : toutes les tiges peuvent porter à leur sommet un épi de sporange fertile brun, même les tiges vertes ramifiées.

C'est une bonne compagne de culture : elle va chercher son eau en profondeur, ce qui ne la place pas en compétition avec les plantes potagères qui ont un système racinaire moins profond.

On la trouve souvent dans des zones où le sous-sol comporte des couches compactes et gorgées d'eau. Elle est considérée comme plante indicatrice de colmatage et d'humidité stagnante.

Peut servir d'éponge (en faisant une boule avec la plante à son deuxième stade en tiges vertes).

En raison de sa forte teneur en silice (10 %), on se servait autrefois des tiges vertes pour nettoyer les batteries de cuisine en étain, récurer les poêles et les casseroles, polir les bois destinés à la marquetterie, décaper, nettoyer ou même polir le laiton, le cuivre et les métaux précieux.

Teinture : colorant jaune (avec l'alun), vert de gris (avec du sulfate de fer), vert (avec du sulfate de cuivre).

Haut. Page ou article précédent. Prêle d'hiver, prêle des tourneurs, jonc hollandais (néerlandais) (equisetum hyemale)

Prêle d'hiver.

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : bord du jardin, terrain, zones humides, bord du bassin, bord des mares, sous-bois, zones ombragées.

Famille des equisétacées.

Ne pas confondre avec la prêle japonaise (equisetum japonicum ou equisetum hyemale "japonicum") à laquelle elle ressemble beaucoup. Cette prêle japonaise semble être plus haute, supporter un sol (toujours aquatique) un peu calcaire et prendre une couleur orangée en hiver...

Floraison : pas de fleurs mais un épi fertile au sommet des tiges (de juillet à octobre ?). Spores libérées de mars à septembre ; sporulation possible toute l'année...

Utile au jardin.

Envahissante. Deux solutions : barrière anti-racines ou la placer en pot ou en bac, qu'elle supporte très bien.

On la dit envahissante. Peut-être. Mais, d'une part elle est facile à arracher, et d'autre part cela n'a rien à voir avec la prêle sauvage [prêle des champs] (equisetum arvense). On peut assez facilement la contrôler [faux : la source précise plus loin qu'il faut une barrière anti-rhizomes].

Persistant.

Tiges droites et nues, sans feuilles ni rameaux.

Hauteur : 60 cm à 1,50 m selon les sources. Semble plutôt tourner autour de 60 cm à 1 m.

Largeur : 40 cm (pour une hauteur de 80 cm). Mais dans la mesure où les plantes doivent être très serrées, je ne pense pas que cette largeur soit très objective...

Préfère le soleil, tolère la mi-ombre.

Demande une terre humide à immergée (peu profonde), même en été.

Demande un milieu aquatique, une terre tendance acide et une présence de silice (par exemple de l'argile).

Croissance rapide.

Ses tiges étaient utilisées par les ébénistes pour polir le bois et à récurer les casseroles et les étains.

En bordure des étangs naturels, elle contribue à l'épuration de l'eau et au maintien des berges.

Contenant beaucoup de silice, elle était utilisée autrefois par les tourneurs, les ébénistes, les métalliers, pour polir les ouvrages délicats ; les tabletiers travaillant l'os, l'ivoire, la nacre..., l'employait pour les finitions.

Mêmes qualités en purin que la prêle des champs.

Médicinale : entorse, fracture, infection urinaire, calculs rénaux, ostéo­po­rose, cicatrisation.

Se reconnaît à ses gaines claires cerclées de bandes noires (de haut en bas : noir, clair, noir).

Non comestible.

Haut. Page ou article précédent. M Prunellier (ou prunelier), épine noire (prunus spinosa)

Prunellier.

Photo de Roger popa (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie défensive (caduc mais ça n'a pas d'importance pour une haie défensive, c'est juste pour empêcher le passage).

EMPLACEMENT : haie défensive, haie, isolé.

Ou buisson noir, épinette, prunier épineux.

Famille des rosacées.

Comestible : fruits, les prunelles (très riches en tanin et en vitamines C), âpres et astringeants (à consommer crus blets après les premières gelées). On en fait liqueur, confiture, compote, gelée, sirop. Macérées dans une saumure, elles se mangent comme des olives. Elles dévoilent toute leur douceur et leur saveur en les cuisinant. Très acides. Noyaux et amandes toxiques. Feuillage toxique. Leur astringeance me permet de faire de la vinaigrette en ajoutant [je ne sais plus, je crois me souvenir que c'est de l'huile...] au jus de prunelles, ce jus épaissit pour former facilement une sauce épaisse comme une mayonnaise, permettant de ne pas ajouter une seule goutte [de vinaigre, si je me souviens bien...].

Les fleurs aromatisent agréablement les tisanes.

Récolte : octobre-novembre à décembre, après les premières gelées.

Récolter en septembre [en clair, probablement avant les premières gelées...] si c'est pour faire des conserves lacto-fermentées.

Hauteur : 1 à 6 m, avec une moyenne généralement indiquée de 2 à 4 m. Largeur : presque aussi large que haut.

Habitat naturel : haies naturelles, fourrés, lisières forestières, surtout sur des sols riches ou calcaires.

Plante épineuse.

Jeunes pousses pubescentes.

Mellifère (nectar et pollen).

Floraison : blanche, parfumée, mars à avril, voire jusqu'à mai.

Les fleurs attirent de très nombreux papillons.

Fructification : riche en vitamine C, maturité en septembre. Les fruits peuvent rester sur l'arbuste tout l'hiver.

Médicinale : En interne : laxatif, antispasmodique (constipation, troubles digestifs). Diurétique (rétention d'eau, œdèmes). Eupeptique (stimule la digestion). Tonique (réduit la fatigue). En externe : astringent (gingivites, pharyngites). Furoncles, acné, hémorragie nasale. Feuille (dépurative, hypoglycémiante (antidiabétique). Ecorce (fébrifuge). Fleurs : troubles digestifs (constipation, aide à la digestion), diurétiques (rétention d'eau, œdèmes, cellulite). Toux. Et encore de nombreuses autres vertus qu'il m'est toujours pénible de noter dans cette page...

En phytothérapie, les fruits sont cueillis avant leur maturité.

Bois utilisé : très dur et dense, marqueterie, tournage, cannes, clubs de golf, manches d'outils.

Densité du bois : 0,65 à 0,75.

Excellent bois de chauffage.

Porte-greffe en arboriculture (pour prunier, abricotier, pêcher).

Racines traçantes très ramifiées.

Plante drageonnant très fortement et pouvant devenir envahissante. Son drageonnement permet de densifier une haie défensive.

Aide à la consolidation des sols fragiles.

Bien adapté pour la fixation des talus ou des pentes arides.

Aide au boisement des régions calcaires.

Abrite et nourrit de nombreux oiseaux et autres petits animaux.

Son feuillage nourrit de nombreuses chenilles de papillons.

Très efficace en haie brise-vent (caduc).

Très efficace en haie défensive ou pour faire une clôture rapidement impénétrable.

Sol riche et frais, drainé, de préférence calcaire.

Supporte presque tous les sols ; avec une très large amplitude quant à l’humidité du sol.

Préfère un sol calcaire.

Ne craint pas un sol sec et caillouteux.

Accepte un sol argileux.

Accepte un sol limoneux.

S'adapte à tous les sols.

Supporte bien la concurrence racinaire en lisière de bois de pins ou de chênes.

Altitude : jusqu'à 700 m, ou 1600 m...

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Vivace.

Caduc.

Rusticité : –20 à –30°C.

Résistant aux maladies (peut être atteint par la criblure et la moniliose) et aux parasites.

Résiste à la sécheresse.

Se ressème spontanément.

Peut se marcotter naturellement.

Multiplication : semis après stratification hivernale. Marcottage au printemps.

Croissance rapide à assez rapide (5 sources). Croissance lente à très lente (3 sources)...

Tinctoriale : rose (fruits récoltés en octobre) ; rouge (écorce) [?]... ; noire (écorce).

Les feuilles étaient jadis séchées puis utilisées par certains fumeurs de pipe pour parfumer le tabac.

Une source précise que le prunellier est auto-stérile et a donc besoin de la présence d'autres pruniers [prunus] pour fructifier. Mais aucune autre source ne le dit...

Il est souvent associé à l'aubépine dans les haies.

La LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) précise : Si votre jardin ne peut accueillir qu'un seul arbuste, choisissez celui-là, les oiseaux appré­cieront !

Les buissons touffus de prunelliers servent d’abri pour les graines et les jeunes plants des autres arbres, qui peuvent ainsi grandir sous leur couvert.

Deux cultivars

Prunus spinosa "purpurea". Feuillage pourpre devenant plus foncé en fin de saison, petites fleurs rosées.

Prunus spinosa "plena" : Fleurs doubles.

Comment reconnaître le prunellier et l'aubépine en hiver

Prunellier : écorce gris très sombre, presque noire. Floraison avant les feuilles. N’a pas un tronc principal.

Aubépine : écorce gris clair, se fendillant en écailles rectangulaires. Floraison après les feuilles. A un tronc principal.

Prunellier à gros fruits

• Très peu de sources citent le prunellier à gros fruits, Prunus x fruticans ou quelquefois prunus spinosa var. macrocarpa. Fruits 50 % plus gros. Moins épineux. Peut être intéressant à cultiver au jardin fruitier pour la consommation. Les prunelliers classiques prunus spinosa pourront être réservés aux haies défensives et aux oiseaux...

Haut. Page ou article précédent. Prunier "d'Ente" (pruneau d'Agen) (Prunus domestica "d'ente") : à voir...

Haut. Page ou article précédent. M Prunier (prunes et noyaux semés, grosses prunes rondes bleu-violet à chair jaune-orangé) (prunus domestica)

Prunier et prunes.

Prunier (mirabellier).

Photo de Maja Dumat (CC BY 2.0).

EMPLACEMENT : forêt comestible, haie haute, haie (sauf haie en bordure du terrain pour ne pas attirer l'attention).

Famille des rosacées.

Vu la taille et la couleur des prunes que j'ai mises en terre, c'est probablement une variété de quetsches, issue de prunus domestica subsp. insititia. Elle est adaptée au climat bien marqué en hiver. A moins que ce soit une variété de reine-claude violette...

Notes pour les pruniers en général

Floraison mars à avril.

Au soleil et à l'abri du vent.

Mellifère.

Floraison : mars à avril (sur les rameaux de l'année précédente).

Ses fleurs redoutent le vent et les gelées tardives.

La tradition veut que l'on réserve les coteaux les mieux exposés au soleil pour les pruniers, et les versants et expositions plutôt froides aux fruits à pépins.

Hauteur : 4 à 8 m.

Maturité des prunes : fin juin à septembre.

Récolte : juillet à septembre.

Comestible : fruits crus ou cuits ou en conserve.

Fabrication d'alcool avec les fruits.

Une variété particulière de fruits, le pruneau d'Agen, se conserve séchée.

Généralement autofertile (fleurs mâles et femelles sur le même plant). Mais plusieurs sont autostériles (ont besoin d'une autre variété pour fleurir correctement).

Même si nombreux sont les pruniers autofertiles, il est préférable de planter côte à côte plusieurs variétés se pollinisant mutuellement.

Privilégier des variétés semi-précoces ou semi-tardives [les tardives n'existe-t-elle pas ?] afin d'éviter les gelées printanières.

Multiplication : greffage.

Racines traçantes (s'étalent sous la surface).

Planter sur les coteaux exposés du sud-est au sud-ouest.

Redoute l'humidité surabondante du sol.

La prune se sèche facilement pour en faire un pruneau.

Plantes compagnes : petits fruitiers.

Haut. Page ou article précédent. M Prunus, prunier-cerise, prunier myrobolan (prunus cerasifera "pissardii" ou "atropurpurea" ou "nigra")

Prunus "pissardii".

Photo de Arturo Reina~commonswiki (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Forêt comestible. Il faut bien la commencer un jour. Devant, côté sud, car ce sont des arbustes de 3 à 8 m. Il ne semble pas trop craindre le vent...

EMPLACEMENT : haie, haie haute, isolé, forêt comestible.

Famille des rosacées.

Comestible (petites prunes en juillet). Fructification : août à septembre-octobre. Très peu de sources donnent des dates parce que ce prunier est essentiellement décoratif, mais il semble que les prunes murissent à partir de juillet-août et semblent durer jusqu'en septembre-octobre...

Mellifère.

Floraison : mars à avril (sur le bois de l'année précédente).

Les fleurs attirent de très nombreux pollinisateurs.

Croissance rapide, en tout cas au début.

Les fruits sont appréciés des oiseaux, mais aussi des renards.

Feuilles pourpres.

Peut être conduit en touffe pour former une haie pourpre.

Supporte des tailles sévères.

Hauteur : 3 à 7 m, 5 à 8 m...

Largeur : 3 à 5 m.

Accepte une terre argileuse.

Supporte le calcaire.

Peu exigeant sur la nature du sol.

Caduc.

Accepte la mi-ombre.

Croissance rapide.

Multiplication : semis, greffe. Les Prunus peuvent être mulipliés par semis, mais on a peu de chances d'obtenir la variété ayant fourni la graine et, particulièrement dans le cas des variétés fruitières, la seule méthode viable est le greffage. Que je sache, le prunus ne me semble pas être issu de greffage, le semis devrait donc donner des individus ressemblant à ceux ayant fourni la graine...

Les myrobolans produisent un humus améliorant grâce à la décomposition des feuilles en automne.

Rejette de souche, drageonne.

Arroser abondament les deux premières années.

Ne pas confondre avec l'espèce type : le prunier myrobolan (prunus cera­si­fera) qui a des fleurs blanches, et qui semble porter des fruits rouges ou jaunes...

Souvent utilisé comme porte-greffe.

Haut. Page ou article précédent. Pulmonaire officinale (pulmonaria officinalis)

Floraison : rose puis bleu violacé, mars à avril.

Médicinale.

Il existe aussi l'espèce pulmonaria longifolia qui est persistante.

Haut. Page ou article précédent. M Pyracantha, buisson ardent (pyracantha)

Pyracantha à baies rouges.

Pyracantha à baies rouges.

EMPLACEMENT : haie défensive.

Notes pour le pyracantha en général

Famille des rosacées.

Epineux à très fortes épines.

Mellifère.

Floraison : mai à juin.

Fruits appréciés des oiseaux (merles).

Croissance rapide.

Persistant.

Hauteur : 2 à 4 m, jusqu'à 6 m.

Largeur : 3 m et plus (pour une hauteur de 4 à 5 m).

Fruits très faiblement toxiques. François Couplan en dit : les petits fruits rouge-orangé sont comestibles. Leur goût acidulé est assez agréable, mais ils sont un peu farineux, souvent astringents, et renferment de nombreuses graines dures. On peut en extraire du jus, mais le mieux est de les faire cuire et de les passer à la moulinette pour en faire une compote.

Supporte le calcaire.

Les fleurs attirent beaucoup d'insectes.

Les fruits sont une très bonne source de nourriture pour tous les rongeurs.

Bon refuge pour la vie sauvage du jardin, pouvant servir de garde-manger (merles, grives) et d'abri aux oiseaux.

Les passereaux aiment faire leur nid dans cette plante car les épines, robustes et très piquantes, les protègent contre les attaques des prédateurs.

Peut être utilisé comme porte-greffe pour le néflier du Japon.

Très sensible au feu bactérien, une maladie grave et mortelle pour les plantes.

Le plus trouvé sur l'internet : "Red Column" (pyracantha coccinea "Red Column") est sensible au feu bactérien.

Multiplication : bouturage, marcottage, semis de graines fraîches en automne, semis au printemps après stratification.

Peut être taillé pour être cultivé en haie.

Il a souvent un port assez divergent avec des branches longues qui ont tendance à s'étaler puis retomber.

Certaines espèces craignent le froid ; la plus rustique est pyracantha coccinea.

Les risques de chimères OGM

Liste des hybrides et cultivars autorisés à la plantation en France (dixit Wikipédia) car insensibles au redoutable feu bactérien (attention danger : si vous trouvez des ©, des ®, des ™ ou des "cov", ce sont peut-être des chimères OGM ! Entre parenthèses, ma vérification faite sur l'internet) :

  • "America" (pas trouvé, rien trouvé) ;
  • "Golden Charmer" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...) ;
  • "Golden Dome" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...) ;
  • "Lalandei" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"..., pyracantha coccinea "Lalandei", obtenue en 1874 dans une pépinière nantaise...) ;
  • "Mohave" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"..., pyracantha coccinea "Mohave") ;
  • "Navajo" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...), pyracantha coccinea "Navajo" ;
  • "Orange Glow" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...), pyracantha coccinea (ou crenato-serrata ?) "Orange Glow" ;
  • "Rosy Mantle" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"... mais peu de sources...) ;
  • "Santa Cruz" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...), pyracantha koidzumii "Santa Cruz" ;
  • "Teton" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...), pyracantha coccinea "Teton" ;
  • "Watereri" (ni ©, ni ®, ni ™, ni "cov"...), pyracantha x watereri, hybride de pyracantha atalantioides et de pyracantha rogersiana...

Les variétés : "acuminata", "apiculata", "faveolata", "franchetti", "integerrima", "lucida", "obscura" sont maintenant totalement résistantes au feu bactérien [pourquoi, « maintenant » ? Sont-elles devenues des chimères OGM ?...].

Tous ceux de la gamme Saphir sont ce que j'appelle des chimères OGM, ils semblent être au nombre de 4 : pyracantha Saphyr jaune "Cadaune", pyracantha Saphyr orange "Cadange", pyracantha Saphyr rouge "Cadrou", et semble-t-il pyracantha Dart's Red "Interrada"...

Comment se débarasser des pyracanthas

Les pyracanthas font d'excellentes haies défensives impénétrables, mais ils sont assez invasifs et se reproduisent très rapidement, au point d'étouffer en quelques années les plantes et les arbres proche.

Les deux méthodes classiques ne fonctionnent pas, elles ont été essayées par des gens dignes de foi : Emmanuel et Sandrine, la célèbre famille de Terre Nouvelle : d'après eux, on ne peut ni couper un pyracantha au pied car il fera des rejets, ni le couper et arracher sa racine car il reste toujours un bout de racine qui fera également des rejets.

Il reste une dernière méthode appliquée par les professionnels qui utilisent le redoutable Roundup ! Mais juste quelques coups de pinceau sur les souches : « Emmanuel coupe les arbres et les éloigne tandis que Sandrine badigeonne les souches de Roundup pur ».

Explication. Après la coupe, la sève est appelée à la rescousse pour venir sécher et cicatriser la plaie importante qui vient d'être faite au tronc. Il faut que le Roundup soit appliqué juste à ce moment-la au pinceau sur la coupe. La sève va répandre le poison dans toutes les racines et provoquera la mort de la plante et de tous les éventuels rejets prêts à prendre le relais. Ainsi, aucune plante alentours n'est lésée et les pyracantas disparaissent complètement et définitivement en deux semaines.

Je n'aurai jamais cru que j'en serai amené à promouvoir l'utilisation du redoutable Roundup dans ces pages ! Cela dit, d'une part il en faut très peu, d'autre part c'est un procédé de professionnels, qui utilisent souvent des produits polluants ou des méthodes destructrices de l'environnement pour travailler ; et il y a probablement d'autres méthodes tout aussi efficaces pour détruire définitivement des pyracanthas : comme la célèbre gousse d'ail : on fait un trou de quelques dizaines de centimètres dans la souche, on y met quelques gousses d'ail prêtes à germer au fond et on rebouche avec de l'argile ou autre. Mais je ne sais pas si ça marchera avec des pyracanthas...

Haut. Page ou article précédent. Queue de lézard (Saururus cernuus) : à voir...

Plante aquatique (planter jusqu'à 20 cm sous l'eau) excellente pour fixer les berges. Floraison ornementale en été avec des épis blanc crème. Exposition indifférente. Exposition soleil, mi-ombre. Caduc. Hauteur 60 cm à 1 m. Rustique (–22°C).

Haut. Page ou article précédent. Ragouminier, cerisier de Nankin (prunus tomentosa)

Ragouminier.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

La Ferme de Saint-Marthe et d'autres en vendent.

Forêt comestible, autour du jardin, petits fruitiers s'ils ne dépassent pas les 2 m.

EMPLACEMENT : forêt comestible, autour du jardin, petits fruitiers s'ils ne dépassent pas les 2 m.

Ou cerisier de Mandchourie, cerisier du Canada, cerisier nain du Canada, minel du Canada.

Famille des rosacées.

Hauteur : 1 à 4 m, avec une moyenne généralement indiquée autour de 2 m. Largeur : 1 à 4 m, avec une moyenne généralement indiquée autour de 1 à 2 m.

Exposition : soleil ; mi-ombre dans le sud en région chaude.

Tous sols, bien drainés voire sablonneux, plutôt légèrement acide et riche.

N'aime pas les sols argileux et compacts.

N'aime pas les sols calcaires.

N'aime pas les sols trop secs.

Supporte la sécheresse une fois installé. Très résistant à la sécheresse.

A abriter du vent.

Caduc.

Mellifère (attire les abeilles).

Floraison : parfumée, blanc-rosé, très abondante, mars à mai, voire jusqu'à début juillet.

Fructification : (cerises) juin à juillet.

Récolte des fruits : juillet à août selon le climat.

Ses fruits ont besoin de soleil.

Les fruits n'ont pas de pétiole et poussent directement sur le rameau.

Fruits appréciés des oiseaux.

Plante autofertile.

Comestible : fruit légèrement sucré et un peu âpre (petite cerise douce à adiculée : fraîche, confiture, gelée, compote, tarte, fruits secs, jus, pâtisseries...).

Rusticité : de –15 à –35°C, avec une moyenne généralement indiquée de –18 à –20°C.

Peut être cultivé en bac.

Croissance rapide (deux sources la disent lente).

Adulte à 5 ans.

Résistant aux maladies.

Très résistant à la pollution.

Feuillage jaune en automne.

Belle écorce noir-cuivré en automne.

Semblerait drageonner...

Le rendement sera meilleur si on plante deux ragouminiers côte à côte.

Haut. Page ou article précédent. Raiponce en épi (phyteuma spicatum) : à voir...

Hauteur : 30 à 60 cm.

Floraison : juin à juillet.

Plante vivace ornementale, potagère et médicinale.

Haut. Page ou article précédent. M Raisinier de Chine, hovénie sucrée (hovenia dulcis)

Pétioles comestibles du raisinier de Chine.

Photo de JMK (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble difficile de culture... Mais y a des parties comestibles que personne ne nous volera jamais ! et qui peuvent se conserver.

EMPLACEMENT : sud forêt comestible, au soleil, isolé, abrité des vents froids.

Ou arbre aux raisins secs, hovénie douce.

Famille des Rhamnacées.

Arbre d'ombrage.

Caduc.

Vivace.

Mellifère.

Floraison : blanc-crème ou blanc-verdâtre, parfumée, juin-juillet à août.

Fructification : septembre à octobre.

Récolte : septembre à octobre.

Comestible : seul les pétioles brun-rougeâtre charnus et noueux des petits fruits sont comestibles, les fruits eux-mêmes ne sont pas comestibles. Pétioles au goût de fruit sec ou de poire, très riches en sucre, se consomment, crus, cuits, frais ou séchés, une fois tombés au sol.

Les pédoncules sont très énergétiques par leur taux de sucre et de protéines (15 % pour ces dernières).

On peut utiliser un extrait des graines une fois transformées comme substitut au miel, qui est souvent utilisé au Japon.

On fabrique aussi des bonbons et même un vin.

Rusticité : –10 à –28°C, avec une grande majorité plus basse que –14°C.

Hauteur : 5 à 10 m, avec une majorité indiquant 8 à 10 m.

Largeur : 2 à 7 m, avec une majorité indiquant 7 m.

Croissance moyenne.

Exposition : soleil.

Sensible aux gelées tardives.

Abriter des vents froids.

Supporte le plein vent.

Craint la sécheresse et les sols secs.

Craint les excès d'eau.

Ne tolère ni sécheresses ni inondations.

Accepte toutes les tailles une fois bien enraciné.

Ne fleurit qu'en situation chaude et ensoleillée.

Essence délicate à implanter. D'autres disent culture facile...

Feuillage brillant et ornemental, jaune en automne.

Tous sols, même argileux, frais voire humides, bien drainés, de préférence non calcaires. Très tolérant en matière de sol. Accepte une situation sèche.

Altitude : jusqu'à 2000 m.

En permaculture on le plante dans les poulaillers.

Fruits appréciés des oiseaux.

Bois utilisé : (haute qualité) construction, planchers, meubles, outils, ustensiles, œuvres d'art, etc.

Médicinale : antiallergique, fruits, sève des tiges. Semble permettre de traiter l'alccolisme grâce à la quercétine (qui agit notamment sur le foie). D'autres sources parlent d'un flavanonol [flavonol ?] appelé ampelopsin [ampélopsine ?] connu comme un « antagoniste à l'alcool » et un simple remède à la gueule de bois ; et disent que les feuilles sont utilisées en tisane pour contrer les effets de l'alcool ; ce qui me paraît plus réaliste...

Multiplication

Multiplication

Semis

1

Il faut semer assez rapidement (selon les sources, dès l'automne, dans le mois qui suit la chute des fruits ou à la rigueur dans les six mois jusqu'au début du printemps). Comme elles sont dures, il faut soit fendre délicatement leur enveloppe (scarification), soit les placer quelques secondes dans l'eau chaude (5 à 10 secondes) suivi d'un bain dans l'eau glacée et ensuite racler un peu le tégument. Puis on les laisse dans l'eau jusqu'à ce qu'on aperçoive le réveil végétatif (début de germination) c'est-à-dire en moyenne 10 jours. En serre froide, on sème alors dans un pot de 5 cm de profondeur contenant 50 % de tourbe et 50 % de sable. Selon les témoignages, la durée de germination est variable : 3, 12, 17 mois... La plantule ne doit pas être exposée au gel les premières années. Elle grandit très vite (50 cm en un an). On la transplantera dans un sol bien drainé, humide et suffisamment lumineux. Les sujets âgés et bien installés résistent à des gels jusqu'à –20°C.

2

Les graines seront confiées à la terre aussitôt récoltées ou quelques mois après, ainsi qu'il est procédé en Provence et en Algérie, où le Hovenia dulcis, d'origine japonaise, s'est acclimaté. Opérer à demi-ombre et donner bonnes mouillures.

Région parisienne : semis sous verre, avec chaleur tiède. Repiquage en caissette ou en godet pour l'exportation.

3

Semez les graines dès qu'elles sont mûres en automne, ou bien au printemps après scarification.

Bouturage

En pépinière.

Bonne terre ordinaire humifère, sans excès de sécheresse.

Les plants obtenus par semis ou par bouture sont plantés en pépinière, à 40 cm sur lignes espacées de 50 cm, recépés l'année suivante, ébourgeonnés et dressés. Élagage modéré.

Région parisienne : élevage de l'hovénia en pot, placé dans les ombrelles pendant l'été et rentré sous verre, à froid, vers la fin de septembre.

Bouturage

1

Bouturage difficile.

2

Sous son climat [dans le Midi] : bouturage de rameaux ligneux, avec talon, préparés pendant le repos de la végétation, mis en cave ou en silo, et plantés quand la terre se met en sève.

Région nord : bouturage semi-herbacé, sous cloche, en juillet. Bassiner et ombrer.

3

Par bouturage : boutures d'été sur bois semi-aoûté en juillet et août.

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Fruits, feuilles et tige de raisin du Japon.

Photo de Frank Vincentz (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Tout aussi épineux que les ronces, mais semble moins envahissante car je crois n'avoir lu nulle part qu'elle se marcotterait..., elle semble faire seulement beaucoup de rejets...

Ou mûre du Japon, mûre japonaise.

EMPLACEMENT : jardin, haie fruitière, fruitiers palissé comme la vigne, haie défensive.

Famille des rosacées.

Comestible : baies (goût entre la mûre et la framboise), crues ou cuites.

Les fruits sont munis d'une enveloppe piquante mais elle s'écarte une fois que les fruits sont mûrs.

Mellifère.

Floraison : blanche, blanc-rosé, peut-être dès avril à mai, mais plus probablement de mai-juin à juillet-août.

Fructification : peut-être dès juin, mais plus probablement de juillet à septembre.

Feuillage jaune en automne.

Les fleurs apparaissent sur les rameaux de 2 ans.

Rameaux rouge pourpré couverts d'épines et de poils.

Décorative en hiver grâce à sa superbe ramure décorative rouge.

A installer dans un endroit où elle pourra être vue.

Tous sols, mais préfère un sol frais, riche (fertile, humifère) et bien drainé.

N'aime pas le calcaire.

Insaller de préférence dans un endroit abrité. Un mur ensoleillé sera le bienvenu.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Croissance rapide.

Peut devenir invasive. A palisser.

Ne se marcotte pas naturellement, contrairement à la ronce, ce qui limite son expansion, et ses drageons restent assez compacts.

Sa végétation est comparable à celle d'un framboisier en moins envahissant.

Peut être utilisée en haie défensive grâce au taillis inextriquable que forme ses branches laissées libres de pousse.

Port buissonnant.

Rusticité : –14 à –35°C (toutes les sources sont différentes !).

Hauteur : 2 à 3 m. Largeur : 1,50 m à 3 m.

Caduc.

Maladies et parasites : rouille, chancre, maladie du corail, oïdium.

Plante tinctoriale (1 source)...

Plante drageonnante.

Tolère bien le vent maritime (donc accepte le vent et les embruns ?).

Haut. Page ou article précédent. Ramie, ramie blanche, ortie de Chine (boehmeria...) : à voir...

Généralités pour toutes les espèces

Famille des urticacées. Feuillage jamais piquant ni urticant. Caduc. Floraison : blanche, blanc-vert, rouge, rose, juin à août. Exposition : mi-ombre, ombre. Sol : frais et drainé. Rusticité : –10 à –12°C. Hauteur : 60 cm à 5 m. En Asie, on tisse les fibres contenues dans les tiges. Au Japon, on consomme les feuilles de certaines espèces... Maladies et parasites : résistante.

Des espèces

Boehmeria biloba. Feuillage gaufré, entier ou bilobé. Hauteur : environ 80 cm.

Boehmeria japonica. Feuillage : immenses feuilles découpées et nervurées. Caduc. Hauteur : 1,50 m à 1,80 m. Caduc. Exposition : mi-ombre, ombre. Floraison : blanche.

Boehmeria penduliflora. Feuillage très nervuré. Hauteur : 1,20 m à 1,50 m.

Boehmeria platanifolia. Feuillage velouté, doux. Hauteur : 50 à 60 cm, jusqu'à 1 m. Jeunes pousses très gaufrées, cuivrées. Floraison : blanc-vert, été.

Boehmeria sieboldiana. Splendide feuillage dentelé et fortement nervuré. Hauteur : 70 à 90 cm ; 1,50 m...

Boehmeria silvestris. Tiges rouge vif. Hauteur : 60 cm à 1 m. Floraison : rouge vif, été.

Boehmeria spicata. Feuillage denté et moucheté. Hauteur : 1,50 m à 2 m. Floraison : rose pâle, mai à août.

Boehmeria sylvestris. Feuilles pointues. Hauteur : environ 80 cm. tiges rouges. Floraison : rouge vif.

Boehmeria sylvestris "Variegata". Jeune feuillage marbré de blanc.

Haut. Page ou article précédent. Ramie, ortie de Chine, ortie blanche (boehmeria nivea)

Ramie.

Photo de Shih-Shiuan Kao (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Difficile (ou facile ?) à cultiver. Difficile d'extraire la fibre.

EMPLACEMENT : jardin, terrain...

Très peu de sources.

Famille des urticacées.

Vivace.

Hauteur : 1,50 m à 2 ou 4 m.

Ne possède aucun piquant.

Foraison : blanche, juin à août.

Persistant.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Plante textile : tiges ligneuses donnant des fibres difficiles à extraire (étoffes très solides, imputrescibles et brillantes, cordes et cordages, vêtements, filets de pêche, étamines (toiles très fines), fil de couture, tissus d'ameublement, papier à cigarettes, tissus pour l’égouttage et l’affinage du fromage, et même papier monnaie pour la Banque de France. Les Egyptiens en faisaient des linceuls pour les momies). Ténacité, finesse, brillance et douceur comme la soie. On peut la teindre facilement.

Racines pivotantes.

Tiges rougeâtres et velues.

Rusticité : résistante mais les tiges gèlent chaque année...

Dessous des feuilles blanc ou argenté, veiné de vert.

Elle permet d’obtenir jusqu’à 6 récoltes par an.

Plante fourragère pour les lapins.

Racines pivotantes.

Deux variétés

Boehmeria nivea "Fukurin". Plus petite que Boehmeria nivea, feuillage panaché.

Boehmeria nivea "Ogon". Plus petite que Boehmeria nivea, feuillage jaune.

Haut. Page ou article précédent. Ratibida (...) : à voir...

Ratibida columnifera, sombrero mexicain, ratibia. Fleurs rouge-cacao, juin à septembre. Vivace de 3 à 4 ans. Hauteur30 à 75 cm. Très rustique. Résiste à la sécheresse.

Ratibida columnifera "Red Midget". Fleurs rouge cuivré et jaune.

ratibida pinnata, ratibida à feuilles pennées. Fleurs jaune vif à côte central proéminent brun-rouge, juillet à octobre, mellifère (nectar). Hauteur 60 cm à 1,50 m.

NON : plantes pratiquement inconnues dans les sources.

Haut. Page ou article précédent. Renouée bistorte (persicaria bistorta)

Renouée bistorte.

Photo de Agnieszka Kwiecień, Nova (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aime un sol siliceux, alors à moins de la planter dans un grand fossé rempli de sable, elle poussera probablement mal chez moi. Mais elle a un rhizome traçant, donc qui ne devrait pas s'enfoncer bien profondément. Et puis c'est une plante de montagne qui devrait bien se plaire chez moi d'autant plus qu'elle aime un sol humide...

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales, terrain, zone sauvage comes­tible.

Ou polygonum bistorta, bistorta officinalis.

Ou bistorte, couleuvrée, langue de bœuf, serpentaire.

Famille des polygonacées.

Mellifère (attire de nombreux butineurs).

Floraison : épis denses, rose, parfois blanche, mai-juin à juillet-août, voire jusqu'à septembre.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 20 cm à 1,20 m, avec une moyenne généralement indiqué de 30 à 80 cm.

Rusticité : –22 à –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre. Soleil si sol humide, mi-ombre si sol normal à frais.

Habitat naturel : prairies humides, bords de cours d’eau sur sols riches, massifs montagneux.

Sol riche, frais à humide, siliceux.

Plus elle aura d'humidité, plus son feuillage sera abondant.

Altitude : 500 à 2300-2500 m.

Comestible : fleurs ; feuilles (vitamine C) : crues (jeunes), cuites (plus âgées, à faire blanchir dans deux eaux si amères). Rhizome : cuit (dans plusieurs eaux pour atténuer amertume et astringence), charnu et très nutritif. Les population nordiques le consommaient après un long trempage dans de l’eau puis cuit sous la braise ou bouilli.

Médicinale : rhizome : très astringente, tonique (coagulation), vulnéraire (gencives, aphtes, angines, hémorragie, hémorroïdes). Hémostatique (inflammations ou saignements du tube digestif, en application sur les plaies). Antidiarrhétique, décongestionnant.

Utilisée en lagunage (épuration des eaux).

Multiplication : division, au printemps ou en fin d’été ; semis sous châssis froid.

Plante rhizomateuse.

Racines traçantes (rhizome tortueux en forme de S).

Récolte : feuilles de mars à juin ; rhizome en été ; en automne et séché à four doux immédiatement.

Sensible aux perturbations de son milieu.

Ne pas confondre

Avec la renouée amphibie (persicaria amphibia [ou amphibium ?]) : la forme terrestre de la renouée amphibie ressemble à la bistorte mais s’en distingue par les feuilles plus étroites et la tige florifère plus courte et ramifiée ; de plus, elle ne pousse pas dans les prairies de montagne. Confusion sans danger car aucune renouée n’est toxique.

Avec Les feuilles de quelques espèce de patience au stade de la rosette : l’inflorescence dense sur une tige simple est un bon critère, dès mai, pour reconnaître la bistorte.

Différentes variétés

Persicaria bistorta "Carnea". Floraison rose foncé.

Persicaria bistorta "Superba". Epis de fleurs plus impressionnants que persicaria bistorta, rose très pâle.

Les différentes renouées

Renouée amplexicaule

Persicaria amplexicaulis (ou polygonum amplexicaule [amplexicaulis ?], bistorta amplexicaulis).

Famille des polygonacées.

Floraison : rose, juillet à octobre.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 1 m à 1,20 m.

Rusticité : –26°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol riche, frais à humide.

Renouée d'Aubert (ou renouée de Chine)

Famille des polygonacées.

Rusticité : –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Hauteur (longueur) : 12 à 15 m.

Floraison : juin à novembre.

Renouée à balais

Floraison : blanche, juin à octobre.

Hauteur : 80 cm.

Persistant.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Tous sols, frais.

Rusticité : –10 à –15°C...

Renouée grimpante, ou renouée de Boukhara, ou renouée du Turkestan

Fallopia baldschuanica (ou polygonum baldschuanicum, reynoutria baldschuanica).

Famille des polygonacées.

Floraison : crème, fin d'été et automne, parfois aussi au début de l'été.

Plante grimpante.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 6 m.

Rusticité : –24°C.

Exposition soleil, mi-ombre.

Sol riche, frais ou normal.

Renouée de l'Himalaya

Persicaria affinis.

Famille des polygonacées.

Caduc.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol frais et humide.

Plante tapissante, couvre-sol.

Ce sont deux variétés qui arrivent en tête dans les sources sur l'internet : "Darjeeling red" et "superbum".

Persicaria affinis "Darjeeling red"

Floraison : rouge, avril à juillet.

Hauteur : 25 cm.

Persicaria affinis "superbum"

Floraison : rose, avril à juillet.

Hauteur : 30 cm.

Renouée liseron (ou renouée faux-liseron)

Fallopia convolvulus.

Famille des polygonacées.

Très peu de sources.

Comestible.

Annuelle.

Plante envahissante.

Hauteur : 1,50 m.

Floraison : verdâtre, parfois rosée, juin à octobre.

Renouée des oiseaux

Polygonum aviculare.

Famille des polygonacées.

Annuelle.

Floraison : blanc-rosé, juillet à octobre.

Exposition : soleil.

Comestible (tiges).

Médicinale (dont anti-diabétique...).

Renouée persicaire

Persicaria maculosa.

Famille des polygonacées.

Annuelle.

Floraison : blanc-rosé, juillet à octobre.

Exposition : soleil.

Sol frais et fertile.

Comestible : jeunes pousses, feuilles, graines.

Médicinale : plante entière.

Hauteur : 20 à 80 cm.

Renouée poivre d'eau

Persicaria hydropiper (ou polygonum hydropiper)

Famille des polygonacées.

Identification rapide : lieux humides, feuilles en fer de lance, tiges souvent un peu rougeâtres, épis de fleurs penchés au sommet, goût poivré et piquant (feuilles et graines).

Hauteur : 20 à 80 cm.

Floraison : blanc-rosé, juillet à septembre-octobre.

Sol humide ou vaseux.

Médicinale.

Comestible : feuilles (goût poivré).

Ne pas confondre avec :

• la petite renouée (persicaria minor) et la renouée douce (persicaria mitis), même milieu mais sans goût poivré et aux fleurs rougeâtres et dressées ;

• la renouée persicaire (persicaria maculosa), sans goût poivré et avec en général des taches foncées sur les feuilles.

Persicaria polymorpha

Famille des polygonacées.

Floraison : blanche, juin à octobre.

Caduc.

Hauteur 2 m. Largeur : 60 cm.

Rusticité : –15°C.

Sol lourd, riche et frais.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Renouée rose

Persicaria capitata.

Famille des polygonacées.

Très peu de sources.

Considérée comme invasive en climat non gélif.

Exposition : mi-ombre, ombre.

Hauteur : 10 cm. Largeur : 20 cm.

Semi-persistant.

Floraison : rose, avril à septembre.

Rusticité : –7 à –11°C, mais se ressème facilement.

Se ressème facilement.

Haut. Page ou article précédent. Réséda des teinturiers, gaude (Reseda luteola)

Réséda des teinturiers.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Zollinger (en tout cas) en vend, et bio :

https://www.zollinger.bio/fr/products/99-reseda-reseda-des-teinturiers-plante-bisannuelle

EMPLACEMENT : zone des tinctoriales, jardin.

Ou grand réséda, réséda jaunâtre, gaude des teinturiers, herbe à jaunir, herbe jaune, herbe des Juifs, mignonette jaunâtre.

Famille des résédacées.

Bisannuelle (rosette la 1ère année, tiges la 2e année), ou vivace dans certaines régions...

Tinctoriale : jaune (toute la plante, principalement tiges et feuilles).

Il a la réputation d'être la meilleure teinture jaune. Riche en flavonoïdes, il permet l'obtention de divers coloris jaunes, uniformes et résistants.

L'une des trois plantes donnant les colorants les plus résistants et utilisées depuis des siècles avec le bleu (pastel des teinturiers) et le rouge garance.

Exposition : soleil.

Rusticité : –22°C (une seule source)...

Semi-persistant.

Hauteur : 50 cm à 1,50 m.

Sol : pH indifférent, profond, fertile, frais, bien drainé...

Sol sec, même pauvre, inculte, caillouteux, sableux...

Résiste très bien au sec.

Altitude : jusqu'à 1500 m.

Mellifère ? : « abreuvoir très recherché par les abeilles et les bourdons »...

Floraison : jaune-verdâtre, mai à septembre.

Comestible : « des bouillies à base de farine de maïs torréfiée » ; « cuit avec du lait, du beurre et du sucre »...

Racine pivotante.

Ne pas confondre avec le réséda jaune reseda lutea.

Haut. Page ou article précédent. Rhododendron (rhododendron...) : A FAIRE

Je parle ici des grands rhododendrons classiques persistants, mais pas des petits rhododendrons caducs appelés généralement azalées.

Famille des éricacées.

Toxique pour les Hommes et les animaux ; même le nectar et le miel qui en est issu.

Pas de sol calcaire. Pas de sol inondé ni d'eau stagnante. Déteste la sécheresse. A besoin d'être arrosé régulièrement tout l'été. Pas de « courant d'air ». Mi-ombre.

Aime un sol acide et une atmosphère humide. Aime l'ombre des pins et des chênes car ils ont des racines profondes et font une terre de feuilles très acide appréciée des rhododendrons ; n'aime pas l'ombre des bouleaux, marronniers, érables.

Altitude jusqu'à 3000 m.

Persistant.

Croissance lente.

Les petites gelées tardives et hâtives sont plus dangereuses que les froids polaires.

Les espèces (pas les hybrides)

Les rhododendrons arborescents les plus spectaculaires sont rhododendron arboreum (rouge), decorum (blanc rosé), fargesii (blanc et rose), forrestii (cramoisi), griffithianum (rose tendre), sinogrande (feuilles à revers argenté, fleurs jaune pâle). Parmi les variétés : "mont Everest" (blanc), "pink pearl" (rose), "Betty Wormald" (rose pâle), "blue Peter" (bleu lavande), "snow queen" (blanc).

Rhododendron arboreum. Hauteur : 5 à 6 m. Grandes feuilles vert brillant dessus et argenté dessous. Fleurs en cloches étroites du blanc au rouge sang avec une macule foncée de janvier à avril. Rusticité : –10°C environ.

Rhododendron augustinii [serait un hybride...]. Jusqu'à 1 m ou 4 m..., fleurs bleu-violacé en avril ou mars à mai. Rusticité : –12°C.

Rhododendron auriculatum. Hauteur : jusqu'à 10 m. Très étalé. Fleurs blanches parfois rosées, parfumées, en juillet. Rusticité : –21°C. Très grandes feuilles.

Rhododendron calophytum. Hauteur : jusqu'à 5 m ; 6 à 9 m. Grandes feuilles. Fleurs blanches ou roses avec une marque brun-rouge. Ne fleurit pas avant 10 ans. Rusticité : –20°C.

Rhododendron campylocarpum. Hauteur : 1 m à 2,50 m. Fleurs jaune clair à étamines rouges en avril-mai. Ne fleurit pas avant plusieurs années.

Rhododendron campylocarpum "Carita". Grandes fleurs jaune citron, marquées d'une tache rouge cerise, en avril.

Rhododendron campylocarpum "Goldsworth Yellow". Fleurs couleur abricot en bouton, qui deviennent jaune pâle avec des raies brun rouge fin avril-début mai.

Rhododendron campylocarpum "Moonstone". Fleurs carmin en bouton, qui deviennent jaune crème fin avril-début mai.

Rhododendron campylocarpum "Souvenir of W.C. Slocock". Fleurs rose orangé pâle en boutons, qui deviennent jaune pâle lavé de rose et d'abricot fin mai-début juin.

Rhododendron campylocarpum "Unique". Fleurs jaune crème pointillé de rose carmin, qui forment de gros bouquets arrondis en avril.

Rhododendron catawbiense. Hauteur : 3 à 5 m. Forme des fourrés très denses. floraison en mai-juin. Rusticité : –30 à –35°C. Souvent planté dans le nord de l'Europe. Résistant au vent.

Rhododendron catawbiense "Gomer Waterer". Fleurs blanc teinté de mauve, taché d'ocre à la base.

Rhododendron catawbiense "Hollandia". Fleurs rouge carminé.

Rhododendron catawbiense "Nova Zembla". Fleurs rouge éclatant ponctué de brun foncé et étamines blanches.

Rhododendron catawbiense "Souvenir du Dr S. Endtz". Fleurs rose diapré plus clair au centre avec des étamines carmin.

Rhododendron catawbiense "Pink Pearl" (ou Rhododendron x "Pink Pearl" ?). Sans contestation possible l'un des rhododendrons les plus populaires. Hauteur : jusqu'à 5 m. Floraison incroyablement abondante même sur des jeunes sujets, rose lilas vif, plus clair sur les bords, en mai.

Rhododendron dauricum. Feuilles petites, semi-persistantes. Il ne dépasse guère 1 à 2 m de haut et présente un port dressé et très ramifié. Les fleurs campanulées, d'un rose pourpré, sont elles aussi de petite taille. Rusticité : –32°C.

Rhododendron ferrugineum. Hauteur : 30 cm à 1,50 m. Floraison rouge ou rose, mai-juin à juillet-août. Rusticité : –15 à –20°C. Naturel en France. Pour plantation en altitude.

Rhododendron fortunei. Jusqu'à 10 m. Floraison parfumée (rare chez les rhododendrons), rose clair ou blanche, mai. Rusticité : –23°C ou assez peu rustique [2 sources]... L'un des rares rhododendrons aux fleurs parfumées.

Rhododendron hirsutum. Hauteur : 20 à 50-60 cm, voire 1,20 m [3 sources]. Floraison rose, mai à juillet. Rusticité : ? Pour plantation en altitude. Tolère les sols calcaires. Miel toxique.

Rhododendron impeditum. Hauteur : 50 à 60 cm. Floraison : petites fleurs bleues ou violettes ; bleu-mauve-violacées. Rusticité : –25°C.

Rhododendron lutescens. Hauteur : jusqu'à 3 à 4 m. Fleurs campanulées, petites mais abondantes, jaune pâle en mars-avril. Jeunes pousses rouge bronze.

Rhododendron macabeanum [presque aucune source]. Hauteur : 1,50 m, largeur : 1,20 m. Floraison : jaune pâle en mars-avril. Rusticité : –12°C.

Rhododendron mucronulatum. Hauteur : 2,50 m. Fleurs campanulées d'un rose pourpré vif de janvier à mars, qui résistent très bien au gel, jusqu'à –5°C. Caduc.

Rhododendron ponticum. Hauteur : 1,50 m à 5 m. Floraison mauve, mai à juin. Rusticité : –15 à –17°C. Craint les gelées tardives. Recommandé pour les haies. Plante très envahissante en Bretagne et en Normandie.

Rhododendron racemosum. Hauteur : 30 à 80 cm, jusqu'à 1,50 m. Port très dense. Fleurs aromatiques rose vif à blanc rosé. Rusticité : –18°C.

Rhododendron sutchuenense. Presque aucune source ! Hauteur : semble faire dans les 1 à 2 m... Floraison rose à lavande, fin mars. Craint les gelées tardives. Rusticité : –23°C. Ombre ou mi-ombre. Abriter du vent.

Rhododendron williamsianum. Hauteur : 1 m à 1,50 m. Floraison rose pâle, avril à mai. Rusticité : –15 à –17°C, sensible aux gelées tardives.

Rhododendron williamsianum "Bowbells". Forme un buisson bien compact de 1,50 m, particulièrement ravissant au mois de mai, quand voient le jour ses fleurs en clochettes évasées, dont la couleur varie du rouge cerise au rose tendre, apparaissant entre les jeunes pousses cuivrées.

Rhododendron williamsianum "Humming Bird". Possède des fleurs plus grandes d'un rouge carmin soutenu en avril-mai.

Rhododendron williamsianum "Oudijk's Sensation". Dont les fleurs rose vif souvent ponctué d'écarlate groupées par cinq ou sept apparaissent en mai-juin.

Rhododendron williamsianum "Temple Belle". Forme un dôme assez épanoui et couvert de feuilles de haut en bas. Ses fleurs rose pâle sont très abondantes.

Rhododendron yakushimanum. Hauteur : 80 cm à 2,40 m. Floraison spectaculaire rose ou blanche de mai à début juin. Rusticité : –25°C ; une autre source le dit peu rustique : –6 à –7°C !...

Rhododendron yakushimanum "golden torch" ou Rhododendron yak "golden torch". Hauteur : 70 cm. Floraison : très florifère, boutons saumon, fleurs jaunes.

Rhododendron yakushimanum "Percy Wiseman" ou Rhododendron yak "Percy Wiseman". Hauteur : 1 m. Floraison abondante, rose à reflets orange à jaune pâle.

Les Rhododendron yakushimanum et simsii font partie des rares rhododendrons qui craignent le froid, ils ne sont rustiques que jusqu’à –6 ou –7°C.

Les 6 rhododendrons les plus rustiques et les plus adaptés

Il n'y a pratiquement aucune source crédible !...

Rhododendron campanulatum : –32 à –35°C. Originaire de l'Himalaya entre 3000 et 3600 m d’altitude. Sol frais, humifère, bien drainé, acide. Exposition : soleil, mi-ombre.

Rhododendron carolinianum : –35°C. Originaire des Etats-Unis. Exposition : ombre, mais « peut être exposé au soleil 2 à 6 heures par jour » ! [ce n'est plus de l'ombre, ça !]. Sol bien drainé.

Rhododendron catawbiense : –35°C et résiste au vent. Originaire des Etats-Unis au-dessus de 2000 m d’altitude. Exposition : mi-ombre.

Rhododendron dauricum : –32°C. Originaire de Chine et de Sibérie. Exposition : soleil, mi-ombre. Sol humifère et acide.

Rhododendron fortunei : –23°C. Originaire de Chine entre 600 et 1200 m d'altitude. Exposition : soleil, mi-ombre. Résiste assez bien à la chaleur. L'un des rares à floraison parfumée.

Rhododendron maximum : –37°C. Originaire des Etats-Unis. Sol acide et profond. Exposition : mi-ombre, ombre.

Haut. Page ou article précédent. Rhododendron précoce (rhododendron x "præcox")

Rhododendron précoce.

Photo de Jerzy Opioła (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : isolé, haies...

Très peu de sources.

Hybride.

Famille des éricacées.

Hauteur : 1,30 m à 2 m.

Exposition : mi-ombre.

Sol acide, frais, drainé.

N'aime pas un sol fortement humide.

N'aime pas une sécheresse intense.

Accepte un sol un peu calcaire.

Floraison : rose, mauve : mars à avril (dès mi-février si hiver doux). L'un des plus précoces.

Fleurs sensibles au gel.

Rusticité : –15°C.

Persistant.

Une polémique existe au sujet des miels de rhododendrons qui s'avèrent souvent toxiques (tendance laxative en cas de forte consommation). La preuve d'une toxicité de Rhododendron x præcox n'a pas été apportée. De toutes façons, si ce n'est qu'une simple colique en cas de forte consommation, on ne craint rien à le consommer !

Autre rhododendron précoce : le rhododendron du Sichuan (rhododendron sutchuenense) (presque aucune source) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Rhubarbe palmée, rhubarbe décorative, rhubarbe de Chine (Rheum palmatum "tanguticum") : à voir...

La variété la plus utilisée pour la médecine naturelle.

D'après Wikipédia, les préparations médicinales sont obtenues à partir de rheum officinale...

Haut. Page ou article précédent. Ricin (ricinus communis)

Feuilles et graines de ricin.

Feuilles : photo de Evanherk (CC BY-SA 3.0).

Graines : photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ne pas épandre de tourteaux de ricin au jardin (ni ailleurs) sauf si je les laisse se décomposer suffisamment longtemps hors de portée des chiens (mais combien de temps ?) car ils sont moretls pour eux.

Vu que son utilisation est principalement médicinale, je propose de le ou les planter dans la zone des médicinales... zone que je ne sais pas encore du tout où installer ! ; pourquoi pas à l'est des agran­dis­sements, les vignes viendront encore plus à l'est...

EMPLACEMENT : Hors de portée des chiens (mortel). Hors de portée des animaux. Zone des médicinales. Devant la maison pour la décoration. Jardin.

J'en ai vu chez un « voisin » à 2 km de chez moi et à la même altitude, il peut donc pousser chez moi.

Famille des euphorbiacées.

Floraison : jaune-vert, de juin aux gelées.

Fructification : juillet à octobre, graines très belles, que beaucoup d'en­fants vont vouloir collectionner.

Annuelle dans nos régions (vivace dans les régions douces).

Persistant (dans les régions douces semble-t-il, en tout cas, chez moi : caduc).

Plante monoïque (fleurs mâle et femelle sur le même plant). Il semble qu'il puisse être dioïque aussi (fleurs mâle et femelle sur des plants différents) !...

Hauteur : 1 à 3 m, voire jusqu'à 5 m.

Largeur : pas crédible car une seule source.

Dans notre pays tempéré, il peut former un arbuste de plus de 3 m dans les régions où il ne gèle que très rarement. Partout ailleurs, c'est-à-dire dans la majorité des cas, il est cultivé comme plante annuelle et ne dépasse pas 2 m.

Toxique, et même mortel, pour les Hommes comme pour les animaux.

Attention ! Dans la culture biologique, il est souvent recommandé d'utiliser du « tourteau de ricin » qui est un produit 100 % végétal et naturel. Les animaux domestiques, chiens et chats, sont attirés par son odeur et trouvent le tourteau de ricin très appétissant. En fouillant dans la terre, ils mangent les morceaux, ce qui entraîne leur mort. De nombreux cas ont été recensés. Cela dit, il suffit de ne pas utiliser de tourteau de ricin, qui est fait des résidus de graines après pressage pour en extraire l'huile. Ou de le laisser se décomposer dans un endroit inaccessible aux animaux, par exemple grillagé.

Rusticité : fragile, détruit au premier gel (–3°C).

Exposition : soleil.

Sol riche en humus, profond, bien drainé ou sableux.

A tuteurer (ou à abriter du vent) en région venteuse.

Croissance très rapide.

Se ressème spontanément là où les graines ont le temps de mûrir [probablement en régions douces...].

La toxicité des tourteaux de ricin est un atout majeur pour le jardin car elle permet d'éliminer ou de chasser un grand nombre de ravageurs : campagnols, mulots et vers blancs, et peut-être aussi les nématodes. La toxicité ne se transmet pas du tout aux plantes du jardin.

Dans certains pays, on consomme les graines grillées [qui donc, les sui­ci­daires ?].

La feuille a aussi été utilisée pour des applications médicinales. En fait, les mêmes usages que pour l'huile, par voie externe, en cataplasmes.

Appliquée sur la semelle, elle facilite la glisse des chaussures de danse.

Huile (la célèbre « huile de ricin ») (par pression à froid des graines décor­tiquées).

Utilisation de l'huile de ricin

J'ai eu du mal à trouver des renseignements fiables sur la fabrication artisanale et la toxicité de l'huile de ricin et n'ai rien trouvé sur la toxicité. Les notes contradictoires sont en cours de classement et seront bientôt affichées... si j'y pense !

Différentes variétés :

• ricin commun sanguin : tiges et feuillage pourpre clair.

ricinus communis "Carmencita" : feuilles rouges ; rouges foncé ; pourpre ;

ricinus communis "Carmencita red" ou Carmencita rouge [est-ce le même que ci-dessus ?] : grandes feuilles lie-de-vin, tiges rouges, 1,50 m de haut ;

ricinus communis "impala" : larges feuilles pourpre ; jeunes feuilles rouges flamboyant, vert pourpré ensuite, 90 cm à 1,20 m de haut ;

ricinus communis "New Zealand" : feuilles violettes, tiges pourpre, 1,50 m à 2 m de haut ;

ricinus communis "sanguineus" : feuillage pourpre ;

ricinus communis "zanzibarensis" : très grandes feuilles vertes ; vert foncé, 2 à 3 m de haut ; 4 m de haut.

Haut. Page ou article précédent. Ricin vivace (napæa dioica, napea dioica)

Ricin vivace.

Photo de Hardyplants (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt à part d'être persistant et rustique...

EMPLACEMENT : à la place du ricin commun. Son seul intérêt est qu'il est persistant et rustique ; à part ça, il y a trop peu de sources pour avoir des précisions supplémentaires sur ses éventuelles utilisations.

Presque aucune source.

Famille des malvacées.

Floraison : blanche, juin à août.

Vivace.

Persistant.

Hauteur : 90 cm à 2 m (largeur : 1 m).

Rusticité : –19°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol humifère, frais à humide.

Ses belles et grandes feuilles peuvent rivaliser avec celles du ricin commun.

Racine napiforme (en forme de bulbe épais), creuse, plus ou moins ramifiée et pivotante.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Ne supporte pas l'ombre.

Ne supporte pas la sécheresse.

A protéger des vents violents qui peuvent coucher ses hautes tiges.

Haut. Page ou article précédent. M Romarin (rosmarinus officinalis)

Romarin.

Photo de Acabashi (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Un peu partout dans le jardin et les agrandissements.

EMPLACEMENT : pied d'un mur de pierres sèches, jardin, bord du jardin, pied des haies, rocaille.

Notes prises pour le romarin sauvage des garrigues : romarin officinal (rosmarinus officinalis) mais lequel ?...

Je ne suis pas satisfait du tout de ces notes car il y a beaucoup de variétés de romarin officinal et je ne sais pas du tout sur lequel j'ai prélevé mes boutures (dans un parterre à Montpellier)...

NOTES À REFAIRE PLUS PRÉCISES... OU PLUS GÉNÉRALES... (ces notes sont quand même valables)

Famille des lamiacées ou labiées.

Une variété domestiquée se cultive dans les jardins.

Il existe un grand nombre de variétés de romarin officinal. Elles se différencient par leur taille maximale (d'une dizaine de centimètres à 2 m), leur tenue (verticale ou rampante), la couleur de leurs fleurs (violettes, bleues, blanches, roses) et de leurs feuilles, leur rusticité...

Mellifère.

Floraison : dès février, voire toute l'année en région méditerranéenne.

Floraison : janvier à février ; février à avril ; mars à mai...

Rusticité : –10°C si la terre est humide [en hiver ?] et –20°C si le sol est sec en hiver.

Comestible (aromatique, récolte toute l'année).

Médicinale.

Parfumerie (distillation des sommités fleuries).

Aime les sols bien drainés, même caillouteux.

Vit naturellement sur sol calcaire dans les garrigues.

Redoute l'humidité.

Aime le soleil et une situation chaude, même brûlante.

Persistant.

Repousse les mites.

On peut aussi utiliser le romarin en parfumerie, l'inclure en décoction sur les cheveux pour les rendre plus brillants.

Mutiplication : bouturage (printemps), semis.

Haut. Page ou article précédent. M Ronce, mûrier des haies, mûrier sauvage (mûres) (rubus fruticosus)

Feuilles de ronce.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Y en a partout autour du terrain et c'est très envahissant. Ne pas les cultiver, ou alors en cultiver et en maîtriser une planche au jardin/agrandissements pour qu'elles ne soient pas au bord des champs des voisins qui sont probablement bourrés de produits chimiques.

EMPLACEMENT : haie, haie défensive (éviter de les manger si elles sont proches d'une route ou d'un champ cultivé).

Famille des rosacées.

Comestible : fruits (crus, confiture, gelée, boisson alcoolisée) ; jeunes tiges pelées (crues) ; jeunes feuilles (tisane) ; racines (cuites, elles font un excellent légume).

Vannerie.

Hormone de bouturage (jeunes racines marcottées hachées fin et mises à tremper).

Médicinale (feuilles, jeunes pousses, baies, racines).

En buisson, abrite les animaux (oiseaux, petits rongeurs, lapins, insectes, papillons, phasmes).

Mellifère.

Floraison : mai-juin à août-septembre.

Croissance rapide.

Plante invasive par marcottage naturel.

Persistant.

Chaque année, de nouvelles tiges se forment, qui ne fructifient que la deuxième année.

Sous ses rameaux épineux, de petits arbres peuvent pousser sans crainte des herbivores. Intelligente, la ronce cède sa place lorsque l'arbuste s'est développé.

Les ronces protègent les jeunes pousses d'arbre des broutages.

Hauteur (longueur) : jusqu'à 3 à 5 m.

Plante tinctoriale. Les rameaux étaient autrefois utilisés pour teindre les textiles en de beaux gris et noirs, et les fruits donnaient de belles teintes roses à bleues.

Utilisations diverses

  • aiguillons [épines ?] : hameçons de survie.
  • bois des arceaux [les longues tiges arquées ?] : il était utilisé en vannerie ; on l'employait également pour le chauffage des fours ;
  • tiges en vannerie : paniers et corbeilles ;
  • tiges bien droites une fois sèches : très bonnes drilles pour allumer un feu par friction à la main ;
  • tiges : fendues en long, elles servaient à faire des paillassons et des cercles de tonneaux ;
  • tiges : débarrassée de ses épines, la tige est employée pour fabriquer des ruches, des paillassons, des corbeilles ;
  • tiges sèches : broyées et décomposées, elles sont très recher­chées pour cultiver le cyclamen et l'azalée ;
  • tiges et feuilles décomposées : améliore sensiblement le terrain ;
  • fibre : cordelettes ;
  • moelle bien sèche : succédané d'amadou pour allumer un feu (tient très bien la braise en brûlant comme de l'encens) ;

Comment se débarasser des ronces

  • sel : couper les ronces au ras du sol et recouvrir les pieds de sel pour les affaiblir et les étouffer (à éviter au jardin et dans les haies car le sel est très mauvais pour le bon développement des plantes) ;
  • les abîmer : couper les ronces et essayer d'extraire les racines à la pioche ; creuser à la pioche l'intérieur des grosses souches ; le pied devrait mourir après quelques tentatives... ;
  • bâche : couper les ronces au ras du sol et recouvrir la zone d'une bâche noire ; surveiller et supprimer toute nouvelle pousse ;
  • les couper, les tailler : ça les affaiblit ; à faire fin juin ; le but est de fatiguer la souche ; rabattre toutes les tiges jusqu'au sol pendant 2 ou 3 ans 
  • au jardin : couper les ronces au ras du sol et retirer toutes les racines : laisser la terre au repos ; arracher toute nouvelle pousse ; un mois devrait suffire pour vous débarrasser défini­ti­vement de ces plantes ;
  • champignon : phragmidium violaceum est très répandu en France et appelé « rouille de la ronce » ;
  • fauchage puis pâturage : ces deux moyens l'un après l'autre assurent un contrôle total de la ronce ;
  • fauchages multiples : favorisent l'apparition des graminées...

Extraire l'hormone de croissance des ronces

Cette hormone de croissance se concentre dans les parties blanches de la plante, pour développer des racines. Il suffit pour cela de coucher une tige sur un substrat sombre et humide pendant quelques jours ; elle va changer sa structure et développer un système racinaire pour marcotter. Sectionnez cette partie une fois l'apparition de radicelles blanches. Ecrasez les jeunes racines et la tige blanche au pilon, incorporez de l'eau de pluie, filtrez, diluez dans l'eau d'arrosage de vos plantes ou de vos boutures. Effet spectaculaire garanti et sans aucun achat de produit chimique ou naturel.

Haut. Page ou article précédent. Ronce rampante (rubus tricolor) : A FAIRE

Couvre-sol, toutes expositions, tous sols, très rustique, persistant, mellifère, floraison juillet, autofertile, comestible, récolte août à septembre, tinctoriale, fourragère pour lapins et cochons d'Inde et poules..., sans épines, croissance rapide, couvre plusieurs mètres carrés.

Haut. Page ou article précédent. Rose trémière (à feuille de figuier) (alcea ficifolia)

Rose trémière jaune (alcea rosea).

Rose trémière (alcea rosea).

Photo de Bouba on fr.wikipedia (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'sais pas encore ! Y a tellement de vent, ici, qu'elles ne seront sans doute vraiment à l'abri nulle part !...

Ou alors dans une zone spéciale pour les plantes hautes et étroites (avec maïs, chanvre, topinambour, cardère, etc.).

EMPLACEMENT : protégée des grands vents : sud de forêt, sud de haies, sud de la maison.

Anciennement althæe ficifolia.

D'après Wikipédia, alcea ficifolia serait un synonyme (un autre nom) de alcea rosea. Les deux plantes ne seraient donc qu'une seule et même espèce...

En tout cas, ces notes sont valables pour alcea ficifolia.

Famille des malvacées.

Caduc.

Non mellifère.

Floraison : jaune (à la base), juillet à août, voire juin à octobre.

Produit des fleurs jaunes, orange, rouges, violettes ou blanches selon les semis.

Hauteur de 1,50 m à 2 m. Largeur : 50 cm.

Planter à l'abri des vents dominants.

Rusticité : –11, –20, –30°C...

Craint le vent et les fortes pluies.

Aime être le long d'un mur, qui lui assure une certaine protection.

Est souvent atteinte par la rouille.

Croissance rapide.

Se ressème spontanément.

Exposition : soleil.

Les fleurs sont un excellent activateur de compost.

Comestible : boutons, fleurs.

Tinctoriale : était utilisée pour teindre les tissus en violet.

Sol riche et drainé, mais s'accommode de nombreux types de sols.

Sol sec, bonne terre de jardin.

Aime les sols caillouteux et calcaires.

Très sensible à la rouille. Cette variété, ficifolia, est paraît-il résistante à la rouille...

Vivace généralement cultivée en bisannuelle.

Croissance rapide.

D'après Wikipédia, les roses trémières affectionneraient des sols différents selon les couleurs des fleurs : les variétés sombres (rouge, noire) préféreraient les sols sableux, alors que les variétés claires sembleraient aimer les sols argileux...

Quelques notes provisoires sur la rose trémière classique (alcea rosea)

D'après Wikipédia, les feuilles très tendres, mucilagineuses, seraient comestibles crues, comme les jeunes pousses, ou cuites comme des légumes. Les boutons floraux et les fleurs, également comestibles, seraient consommés en salade mais aussi en tisane, à partir de pétales séchés...

D'après Wikipédia, les pétales d'alcea rosea nigra auraient été jadis utilisés pour colorer les tisanes et les vins fraudés (coupage avec des vins teinturiers obtenus avec de la tisane de rose trémière)...

D'après Wikipédia, on pourrait obtenir de l'amidon à partir de la racine broyée et lavée à l'eau...

D'après Wikipédia, la rose trémière présenterait des vertus médicinales similaires à la guimauve officinale, avec des effets probablement moins importants. La plante disposerait d'une action adoucissante, émolliente et antiglaireuse...

Haut. Page ou article précédent. Rosier, rose (rosa...)

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pour acheter les couleurs en fonction de ce que j'aime, je propose 1‑2‑3‑4 : 10 % de blanches, 20 % de rouges, 30 % de jaunes, 40 % de roses parce que c'est leur couleur de base.

Il semble que les rosiers arbustifs, qui mesurent de 1 à 2 m, seraient mieux que les rosiers buissons, qui dépassent guère 1 m à 1,20 m...

EMPLACEMENT : devant la maison (pour les fleurs), haies.

Famille des rosacées.

Il y a de nombreuses sortes différentes de rosiers et je pense que ça va être difficile de faire des notes claires pour cette plante : rosiers arbustifs, buissons, couvre-sols, grimpants, lianes, miniatures, tiges et pleureurs, anciens, anglais. Et s'ajoutent des subdivisions que je ne maîtrise pas mieux non plus : rose de Damas, et sans doute d'autres...

Les rosiers sont sensibles aux maladies et aux insectes.

Floraison : de mai-juin à septembre-octobre selon les variétés...

Floraison : de juin jusqu'aux gelées pour les remontants ; de fin mai à juillet selon les variétés pour les non remontants.

Plante épineuse défensive.

Médicinale (fleur) ; cosmétiques (laits, lotions, crèmes).

La rose était utilisée au Moyen Age pour soigner les maux de tête et d'estomac.

Comestible : pétales (cuits en confiture, crus en salade) ; boutons.

Exposition : soleil.

A abriter des vents froids.

Le rosier doit se trouver dans un lieu dégagé, pas trop près des grands arbres.

Rosiers très épineux pour haie défensive

Rosa damascena (rosier de Damas). 1,50 m. Rosier arbuste, branches arquées. Fleurs doubles roses. Très parfumé. Non remontant.

• Rosier Pimprenelle, Rosa pimpinellifolia ou rosa spinosissima. Floraison blanc-crème, blanc-ivoire, juin-juillet. Non remontant. Arbustif. 20 cm à 1 m. 80 cm à 1,20 m. –25°C. Très résistant aux maladies.

Rosa pteracantha ou rosa sericea. Larges aiguillons rouges. Fleurs blanches à 4 pétales.

Rosa rugosa (rosier rugueux). Voir l'article du rosier rugueux plus bas.

Résumé

• les rosiers buissons sont bas (en moyenne 1 m) mais buissonnants.

• Les rosiers grimpants mesurent quelques mètres et doivent être attachés à un support.

• Les rosiers lianes mesurent jusqu'à 10 mètres mais grimpent seuls, leurs piquants s'aggripant au support.

Pour orner des arbres vivants, il est préférable de sélectionner des rosiers dont la vigueur est adaptée à l’arbre en question [donc probablement de même hauteur...].

Même si ce n'est qu'une haie défensive, il vaut cent fois mieux une rosier remontant, qui fleurit de mai-juin aux gelées, plutôt qu'un rosier non remontant, qui ne fleurit que 1 ou 2 mois maximum.

Quelques rosiers candidats...

Parmi les rosiers lianes les plus florifères : "Albertine", aux boutons saumonés qui s’ouvrent en grandes fleurs presque doubles, rose cuivré, très parfumées. Non remontant. Fleurit [aussi ?] à l'ombre, résiste aux hivers froids et aux étés secs et chauds. Environ 5 à 6 m de haut et 3 m de large. Fruits décoratifs en hiver. L'un des plus appréciés.

Rosa fedtschenkoana. Ressemble à un églantier. Petites fleurs blanches. Fleurit discrètement à la fin du printemps ou tout l’été... Grand arbuste vigoureux hérissé d’épines qui drageonne abondament et s’étale en tous sens. Remontant. Hauteur semblant proche de 2 m...

"Mermaid". —15°C, remontant, résistant aux maladies. 7 m. Presque persistant (garde très longtemps ses feuilles). Très épineux aux épines redoutables. Fleurs : immenses églantines jaune aux étamines orangées. Semble plutôt grimpant que liane...

"Cécile Bruner". Fleur double rose pâle ou nacré. Remontant. Rosier liane, vigoureux, accepte la mi-ombre, feuillage dense, un classique. 3 à 7 m.

"Malvern Hill" et "Snow Goose", par exemple, sont des rosiers lianes remontants...

Trop compliqué et trop soulant ! Y a des milliers de rosiers ! J'arrête pour l'instant !...

Haut. Page ou article précédent. Rosa glauca (rosa glauca) : à voir...

Rosier buisson. Fleur rose simple au printemps. Hauteur : 1,50 m. Cultivé essentiellement pour son bois rouge et son feuillage bleuté. Beau en toute saison. Très rustique. Supporte toute les situations.

Haut. Page ou article précédent. M Rosier rugueux, rosier du Japon (rosa rugosa)

Rosier rugueux.

Rosier rugueux.

Photo de Miya.m (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie défensive, petits fruitiers, haie fruitière.

Pourquoi pas au milieu du jardin (jardin, agran­dis­sements), puisqu'il attire beaucoup d'insectes... Par exemple au nord des planches... Ou au milieu s'il y a des planches de plantes hautes comme les asperges ou les genêts...

EMPLACEMENT : haie défensive, petits fruitiers, haie fruitière.

Famille des rosacées.

Très épineux.

Comestible (pétales, fruit très riche en vitamine C). Seule la paroi rouge et charnue du fruit (gros fruit rouge de 2 à 3 cm) débarrassé de ses graines se consomme.

Fruits attirant les oiseaux.

Ses fleurs attirent beaucoup d'insectes.

Mellifère.

Floraison : rouge, rose, blanche, mai-juin aux gelées. Remontant.

Il fleurit plusieurs fois successivement : fin du printemps, milieu d'été et début d'automne.

Drageonnant ; peut émettre des drageons jusqu'à 5 m.

Devient facilement invasif, surtout sur les dunes.

Supporte bien le vent et les embruns.

Vivace.

Caduc.

Hauteur 1,50 m à 2 m. Largeur : 1 m à 1,50 m.

Rusticité : –15 à –20°C.

Exposition : soleil.

Sol plutôt riche, drainé, plutôt frais.

Tout sol friable et drainant lui convient, même pauvre, sableux, légèrement calcaire à sec.

Peu exigeant sur la nature du sol, on peut le planter même dans les situations difficiles : sol ingrat, terre pauvre, peu de soleil, là où les autres rosiers ne poussent pas bien et fleurissent peu.

Supporte la chaleur.

Les fruits (cynorhodons) restent sur l'arbuste tout l'hiver.

De préférence à abriter des grands vents.

Très résistant au froid.

Accepte les climats froids montagnards.

Accepte les bords de mer.

Résiste bien à la sécheresse, au vent, à la pauvreté du sol et au manque de soins.

Haut. Page ou article précédent. Rosier rugueux aux fleurs blanches (rosa rugosa "dame blanche")

EMPLACEMENT : haie défensive.

Très épineux.

Comestible.

Floraison de juin à août. De juillet à novembre. Remontant.

Hauteur : 1,30 m à 1,80 m.

Drageonnant.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Ruban de bergère (phalaris arundinacea)

Ruban de bergère.

Photo de Thayne Tuason (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

NON : trop envahissant semble-t-il. Mieux vaut le cultivar ci-dessous ("Feesey")...

Ou alpiste en roseau, alpiste roseau, alpiste faux roseau, baldingère, baldingère faux roseau, faux roseau.

EMPLACEMENT : bord de l'eau, ou partout ailleurs dans un sol frais à humide.

Pas beaucoup de sources.

Famille des poacées (graminées).

L'espèce type phalaris arundinacea est tellement vigoureuse [envahissante] qu'on ne peut l'utiliser.

Vivace.

Plante rhizomateuse.

Plante traçante envahissante (installer une barrière anti-rhizome).

Habitat naturel : lieux humides.

Floraison : épi vert puis crème ; violacé ou vert ; blanc, juin à juillet-août ; août à octobre...

Feuillage parfois strié de jaune.

Hauteur : 50 cm à 2 m, avec une moyenne généralement indiquée de 80 cm à 1,50 m (mais il semble que certaines sources ne parlent que de la hauteur du feuillage, et que d'autres incluent la hampe florale...).

Largeur : 1 m pour une hauteur de 1 m (1 source)...

Très bien au bord d'un bassin ou d'un cours d'eau (même sous l'eau jusqu'à 10 ou 30 cm de profondeur).

Très utile pour stabiliser les bords des cours d'eau ou des bassins.

Très utile en lagunage (propriétés filtrantes et oxygénantes).

Aime les eaux stagnantes, même acides.

Tolère un sol plus sec qu'une berge.

Tous sols, l'idéal étant un sol fertile et humide.

Sol très humide ; frais à humide.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –15 ou –30°C (2 sources).

Multiplication : division des touffes.

Maladies et parasites : résistant.

Altitude : jusqu'à 1500 m.

Apprécié comme abri par les oiseaux d'eau.

Graines très appréciées des canards.

En Amérique du Nord, chez les Indiens Okanagan, on en tressait les tiges pour faire des sets de table ou des paillasses pour le séchage des baies et racines d'autres végétaux destinées à l'alimentation.

Persistant (feuilles persistantes après leur mort en hiver).

Croissance rapide.

Parfois utilisée en fourrage.

Peut être utilisée pour la fabrication du papier.

D'après Wikipédia

Phalaris arundinacea est aussi cultivée en tant que plante fourragère.

La plante peut aussi facilement être transformée en briques ou en granulés pour être brûlée dans les centrales à biomasse.

Elle fournit des fibres utilisées dans la fabrication de pâte à papier.

Quelques variétés

Phalaris arundinacea var. picta : Variété très lumineuse au feuillage strié de blanc. Hauteur 1,50 m pour un étalement illimité.

Phalaris arundinacea var. picta "Feesey". Voir ruban de bergère "Feesey" ci-dessous.

Phalaris arundinacea "Pure Gold". Variété très lumineuse. Hauteur 50 cm, port étalé. Feuillage doré.

Division des touffes

Division des touffes

Divisez les touffes d'avril à juillet et replantez-les immédiatement.

Haut. Page ou article précédent. Ruban de bergère "Feesey" (phalaris arundinacea var. picta "Feesey")

Ruban de bergère "Feesey".

Photo de F. D. Richards (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Mieux vaut ce cultivar que l'espèce type qui semble trop envahissante...

Ou couramment phalaris arundinacea "Feesey".

Ou ruban de la Vierge.

EMPLACEMENT : bord de l'eau, ou partout ailleurs dans un sol frais à humide.

Pas beaucoup de sources.

Famille des poacées (graminées).

Vivace.

Plante rhizomateuse.

Habitat naturel : marais, bords de rivières, mares, étangs, sols frais mais pas trop humides.

Floraison blanc crème ; vert pâle puis brune, mai à juin ; juin-juillet à août-septembre... Puis strié de vert vif en été.

Epillets vert pâle brunissant à l'automne.

Feuillage vert pâle strié de larges bandes blanches.

Feuillage blanc crème à reflets rosés, bordé et strié de vert vif.

Feuillage presque entièrement blanc très finement strié et bordé de vert. Les jeunes pousses sont teintées de rose lorsqu'elles émergent au printemps ; les feuilles virent au beige en hiver.

Hauteur : 60 cm à 1 m (largeur : 50 cm à 1 m).

Plante utile pour épurer le sol des milieux humides (berges).

Sol frais à humide.

Préfère un sol humide mais s'adapte partout.

Sol ordinaire, même lourd (argileux), humide ou frais à sec.

Peut être envahissante, mais c'est un excellent couvre-sol de zones fraiches et humides.

Plante moins envahissante que l'espèce type phalaris arundinacea.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –10 à –15°C.

Caduc (2 sources) ; persistant (1 source)...

Maladies et parasites : résistante.

Haut. Page ou article précédent. Rudbeckia (Rudbeckia...)

Il y en a qui sont comestibles. Entre autres, rudbeckia laciniata...

Les principales espèces vivaces à fleurs simples à pétales jaunes et à cœur noir

Rudbeckia fulgida. Floraison : fleurs simples jaune d'or à disque central brun ou noir. Très florifère, elle forme de gros coussins fleuris...

Rudbeckia fulgida var. sullivantii "Goldsturm". Variété sans doute la plus répandue. Floraison : grandes fleurs simples jaune d'or au cœur noir proéminent, juillet à septembre. Très florifère. Hauteur : 60 à 80 cm. Résiste à la pluie et au vent. Généralement considéré comme le plus beau des rudbeckias vivaces.

Rudbeckia hirta "Chocolate Orange". Hauteur : 70 à 80 cm.

Rudbeckia hirta "Herbstonne". Floraison : fleurs à grands pétales jaune citron avec souvent un disque noir assez proéminent, août à novembre. Hauteur : 2 m et plus.

Rudbeckia laciniata. Floraison : fleurs jaune vif avec un cœur noir, ou avec un cœur vert... Hauteur : 80 cm à 2 m.

Rudbeckia maxima. Floraison : grandes fleurs, peu nombreuses, jaune d’or à pétales retombant vers le bas et à gros cœur noir très proéminent, août à septembre. Hauteur : 80 cm à 2 m. Souche très vigoureuse mais à protéger quand même en hiver en région très froide...

Rudbeckia nitida. Hauteur : environ 1,50 m.

Rudbeckia subtomentosa. Floraison : fleurs à pétales fins et élancés jaune clair avec un cœur marron foncé. Hauteur : environ 1,50 m.

Rudbeckia speciosa. Floraison : fleurs jaune safran. Hauteur : 80 cm.

D'autres rudbeckias à voir

Rudbeckia hirta. Bisannuelle. Floraison : d'après Kokopelli, fleurs jaunes au cœur brun du printemps jusqu’aux fortes gelées... Hauteur jusqu’à 1 m.

Rudbeckia purpurea ou echinacea purpurea, rudbeckia pourpre. Floraison : très belles fleurs roses à cœur rouge.

Rudbeckia simulata "Alba" ou echinacea purpurea "Alba". Floraison : fleurs blanches.

Rudbeckia simulata "Magnus" ou echinacea purpurea "Magnus".

Haut. Page ou article précédent. M Rue officinale, rue fétide (ruta graveolens)

Rue officinale.

Rue officinale.

Photo de Kurt Stüber (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A préférer en plante utile au jardin plutôt qu'en médicinale.

Jardin. Autour des plantes à protéger des chats et des pucerons.

EMPLACEMENT : jardin, autour des plantes à protéger des chats et des pucerons.

Ou rue des jardins, rue de chèvres, herbe de grâce.

Famille des rutacées.

Utile au jardin en purin.

Médicinale (propriétés abortives ; effet renforçant pour les yeux ; vertus toniques et stimulantes favorisant la digestion ; emménagogue ; anti­hel­minthique ; rubéfiante ; détersive ; antiparasitaire).

Utilisée comme plante abortive, la rue provoque des réactions désagréables sinon dangereuses : violentes contractions abdominales, vomissements, hémorragies, voire la mort.

A petite dose, la rue a la réputation d'avoir des vertus toniques et stimulantes qui facilitent la digestion. A forte dose, elle peut se révéler abortive, neurotoxique et photo-sensibilisante.

Parfumerie.

Persistant, semi-persistant.

Comestible : condimentaire (arôme puissant, saveur amère ; assaisonne sauces, viandes) ; boissons (eau-de-vie : grappa italienne).

Les jardiniers s'accordent généralement à trouver l'odeur de la rue très désagréable. Pourtant certains l'aiment, et autrefois les feuilles servaient à aromatiser de nombreuses préparations culinaires.

Toxique à forte dose.

Semble mellifère, mais aucune autre source ne le dit... : la floraison de la rue est très nectarifère et appréciée des pollinisateurs.

Floraison : jaune, parfumée, mai-juin à juillet-août-septembre-octobre selon les sources...

Pousse spontanément sur des sols caillouteux et secs, ou sableux.

Accepte les sols humides, mais sera plus sensible au froid.

Photosensibilisante : peut provoquer cloques et démangeaisons après exposition au soleil sur les peaux fragiles.

Sa forte odeur repousse les insectes, puces, pucerons, chats, rongeurs, et semble-t-il les serpents.

Tout ce qui est frotté avec une feuille de rue gardera les chats à l'écart. Donc, frottez avec des feuilles vos bas de meubles, vos tentures, tout ce que vous voulez protéger dans la maison. La rue empêcherait aussi les pucerons de venir sur les arbres fruitiers et les rosiers, j'accroche donc des branches de rue dans les arbustes. J'accroche aussi de la rue dans les greniers, elle fait fuit toutes sortes de petites bêtes indésirables, paraît-il. Cela ne coûte rien d'essayer (d'autres plantes sont très efficaces : la menthe par exemple).

Attire les papillons.

A éloigner du basilic car elle en inhiberait la croissance.

Hauteur généralement indiquée : 60 à 80 cm. Largeur : 40 à 70 cm.

Vivace.

Rusticité : –14 à 16°C.

Sol : tous, légers.

Tolère un sol humide.

Demande un sol léger et sec, pierreux, calcaire.

Aime les vieux murs fendus.

Exposition : soleil.

Aime les climats secs et chauds.

Abriter des vents froids.

Sa saveur forte et légèrement amère fut longtemps mise à profit pour la réalisation de liqueurs digestives et autres boissons telles que l'hydromel ou des vins aux herbes.

Se ressème facilement une fois bien implantée.

Plante méditerranéenne qui pousse jusqu'à 500 m d'altitude.

Haut. Page ou article précédent. Sabline, arénaria (...) : à voir...

Sol poreux, sableux.

Très rustique...

Arenaria balearica. Persistant. Floraison blanche, mai à juin. Hauteur 3 cm seulement. Excellent couvre-sol. Tiges enchevêtrées.

Arenaria montana. Persistant. Floraison blanche, mai à juillet. Hauteur 10 cm.

Arenaria pungens. Persistant. Floraison blanche, juillet à août. Hauteur 15 cm.

Arenaria tetraquetra. Floraison blanche, printemps... Hauteur 3 à 5 cm.

Haut. Page ou article précédent. Safran (crocus sativus) : A FAIRE

Crocus sativus ou crocus safran : floraison automnale, violet.

Crocus sativus, crocus cultivé. Floraison : d'octobre à novembre. Hauteur : 0,05 à 0,15 m. Qualités : production de safran très utile en cuisine. Fleurs qui restent ouvertes nuit et jour, contrairement aux autres espèces de crocus.

crocus sativus : espèce appelée crocus à safran. c'est l'espèce la plus cultivée pour récolter le safran.

Crocus sativus. Fleurit de septembre à novembre. Crocus sativus n'est autre que le producteur de safran qui provient de son stigmate écarlate. Cultivée depuis des siècles, cette espèce a fortement varié et l'on ignore sa véritable origine. On lui attribue aujourd'hui Crocus cartwrightianus comme parent, dont il existe une magnifique forme blanche. Le safran produit des fleurs à longs pétales bleu violacé vif, veiné de mauve. Son feuillage se développe après la floraison. Pour le faire bien fleurir, donnez-lui une exposition ensoleillée et plantez-le profondément. Il présente également la particularité de rester épanoui par temps maussade. Notez aussi qu'il ne fleurira peut-être qu'un an sur deux si l'été est humide. Hauteur 10-20 cm.

Crocus sativus qui n'est autre que le crocus safran. Crocus d'automne fleurissant de fin août à novembre.

Crocus sativus. L'espèce sativus se distingue par la hauteur des fleurs, qui peuvent atteindre 30 cm. De couleur mauve ou violette et enrichies de stries, les fleurs contiennent de très longs stigmates d'où le fameux safran est obtenu. La propagation a lieu à travers les bulbes. La culture est très difficile, car elle exige beaucoup d'attention et des conditions climatiques et pédologiques particulières.

Haut. Page ou article précédent. M Salsifis des prés, barbe de bouc (tragopogon pratensis) [pousse naturellement chez moi]

Salsifis des prés.

Salsifis des prés.

Photo de Ejdzej (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'ai plein de graines, à planter partout au jardin et dans les agrandissements, ainsi que dans le petit terrain en pente devant la maison.

EMPLACEMENT : jardin, terrain, zone sauvage comestible.

Famille des astéracées.

Médicinale : antioxydant, dépuratif, diurétique, stomachique, sudorifique, douleurs rhumatismales, verrues, goutte.

Comestible.

Mellifère.

Floraison : jaune, mai à juillet voire août.

Annuelle ou bisannuelle ou vivace !...

Hauteur : 30 à 80 cm.

Racine pivotante.

Comestible : racines (crues et râpées, cuites, récolte en septembre ou octobre ; en octobre ; d'octobre à mars ; avant l'apparition de la hampe florale), jeunes feuilles (en salade ou cuites, récolte d'avril à juillet), jeunes boutons floraux (crus ou cuits, récolte d'avril à mai).

Pour avoir de plus grosse racines à consommer, ne pas laisser les tiges florales se développer.

Annuelle ou vivace.

Apprécie les sols secs.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Racine pivotante.

A besoin d'humidité et de lumière.

Apprécie le calcaire.

Se ressème spontanément.

Sol frais à sec, riche.

Aime vivre dans les champs et les prairies.

Ses grainent attirent les oiseaux.

Ne pas le confondre avec le salsifis à feuilles de poireau (tragopogon porrifolius) qui a des fleurs violettes et qui est tout aussi comestible, et qui serait le simple salsifis cultivé classique... Il existe aussi le salsifis douteux (tragopogon dubius) aux fleurs jaunes et aux boutons floraux comestibles aussi.

Haut. Page ou article précédent. Sanguisorbe (dont les pimprenelles) (...) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. M Santoline, petit cyprès (santolina chamæcyparissus)

Santoline.

Santoline.

Photo de David J. Stang (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Un peu partout au jardin (jardin, agrandissements, petit terrain en pente devant la maison).

EMPLACEMENT : jardin, haie basse, zone des aromatiques, devant la maison (pour les fleurs), exposé au sud (moyennement rustique).

Famille des astéracées.

Mellifère (attire les pollinisateurs et les abeilles).

Floraison : jaune, mai-juin à juillet-août, généralement indiquée de juin à août.

Feuillage aromatique.

Persistant.

Vivace.

Hauteur : 40 cm, voire jusqu'à 60 cm. Largeur : 60 à 80 cm, voire jusqu'à 1 m.

Anti-mites : comme avec la lavande, on confectionne de petits sachets de tissus remplis de feuilles sèches (à sécher en été en petits bouquets suspendus la tête en bas dans une pièce sombre et ventilée) pour éloigner les mites des armoires.

Semble pouvoir éloigner la piéride du chou au jardin.

Eloigne de nombreux parasites au jardin.

Aime les sols pauvres, secs, caillouteux. Redoute l'humidité en hiver.

A rentrer à l'intérieur à une température plus basse que –10°C.

Rusticité : –7 à –18°C, avec une moyenne généralement indiquée à –15°C.

Médicinale : tonique, stimulant, stomachique (facilite la digestion), emménagogue (stimule la circulation sanguine au niveau du bassin et de l'utérus), antispasmodique (prévient les contractions musculaires involontaires), anthelmintique fatigue, parasitose, vermifuge (lutte contre les vers et les parasites). Parties utilisées : fleurs ; graines séchées réduites en poudre. En usage externe, elle permet de soigner les plaies, les blessures, les piqûres d'insectes et autres lésions cutanées.

Fait fuir les insectes, acariens, puces et tiques des couches des animaux domestiques.

La poudre des fleurs séchées peut être utilisée comme insecticide.

Aime les sols légers, secs et plutôt calcaires, drainés, pauvres.

Exposition : soleil.

Résiste très bien au froid quand elle est plantée en terrain sec.

Craint les sols lourds.

Les plantes qui ne sont pas taillées (de préférence après la floraison) pendant plusieurs années développent du vieux bois et perdent leur joli port compact.

Supporte très bien les tailles, même sévères.

Placées dans la couche des animaux domestiques, l'odeur dégagée par la santoline (les résidus de taille sont parfaits) déplait fortement aux insectes et aux acariens et aide à débarrasser des puces et des tiques.

Se multiplie facilemnet par bouture.

Sol de préférence calcaire, pauvre, sableux, caillouteux, et surtout bien drainé.

Résistante à la sécheresse.

Redoute l'humidité en hiver.

Très bon couvre-sol, qui empêche la germination des adventices.

Croissance rapide (disons plutôt qu'elle atteint quelques dizaines de centimètres de large au bout d'un an).

N'aime pas la concurrence des racines d'arbres et d'arbustes.

Utilisée jadis pour éloigner les mouches de la viande sur les étalages.

Supporte le vent et les embruns.

Peut former des bouquets secs.

Haut. Page ou article précédent. Sapin bleu, épicéa du Colorado (picea pungens) : A FAIRE

Très rustique.

Les différentes variétés (cultivars ?) de sapin bleu

Picea pungens, sapin bleu. Hauteur 10 à 30 m. Croissance moyenne. Exposition soleil. Port pyramidal.

Picea pungens "Blue Diamond", sapin bleu, épicéa du Colorado. Peu de sources. Hauteur 5 à 10 m. Persistant. Gris bleuté. Son non calcaire. Exposition soleil, mi-ombre, ombre.

Picea pungens "Eddies". 3 sources seulement ! Hauteur 10 à 12 m. Largeur 6 à 7 m. Port conique. Rustique. Exposition soleil. Persistant.

Picea pungens "Fat Albert". Hauteur 3 m à 4,50 m ; 4 à 6 m ; 5 m (largeur 3 m). Persistant. Rustique. Emplacement soleil, mi-ombre. Sol normal. Formie pyramidale. Tous sols moyens à acides. Supporte la sécheresse. Croissance lente.

Picea pungens "Glauca". Hauteur 15 à 20 m. Exposition soleil. Port conique. Le plus populaire dans les jardins.

Picea pungens "Glauca Globosa", épicéa du Colorado, sapin bleu. Le plus répandu. Bon en bac. Port en boule compacte évoluant en pyramide arrondie. Couleur bleu argenté toute l'année. Hauteur 50 cm à 1 m ; 1 à 2 m ; 1,50 m (largeur 1,50 m). Exposition soleil. Persistant. Croissance lente. Adapté à la culture en pot.

Picea pungens "Glauca Procumbens". Peu de sources. Plante étalée. Hauteur : seulement 50 à 70 cm. Persistant. Rusticité bonne... Exposition soleil. Sol normal, humide.

picea pungens "Hoopsii", epicéa du Colorado, sapin bleu. Port conique. Hauteur 10 à 30 m ; 15 m. Port cônique étroit. Croissance lente. Exposition soleil, mi-ombre. Persistant. L’une des variétés les plus bleues.

Picea pungens "Iseli Fastigiata", épicéa du Colorado, sapin bleu. Hauteur 5 à 6 m. Largeur 1 à 2 m. Exposition soleil. Port conique puis colonnaire. Persistant [?].

Picea pungens "Koster", épicéa du Colorado, sapin bleu. Port conique, pyramidal. Hauteur 2,50 m à 4 m ; 5 à 10 m ; 12 à 15 m (largeur 4 à 6 m) ; 15 m. Croissance lente. Exposition soleil.

Picea pungens "Montgomery". Hauteur 1 m. Uniquement des sources québécoises.

Picea pungens "Prostrata". Hauteur 60 cm. Largeur jusqu'à 2 m. Une seule source !

Picea pungens "Super Blue", épicéa bleu. Presque aucune source. Hauteur jusqu'à 3 m. Croissance lente.

Picea pungens "Super Blue Seedling", épicéa bleu. Presque aucune source. Fines aiguilles bleu-gris. Exposition soleil. Hauteur 2 à 4 m.

Les conifères bleus à étudier pour choisir le ou les plus bleus

Abies arizonica "Compacta". Port pyramidal. Hauteur 3 à 4 m.

Abies concolor "Archer's Dwarf", sapin bleu du Colorado. Hauteur jusqu'à 2 m. Croissance lente.

Abies concolor "Compacta", sapin bleu du Colorado. Hauteur jusqu'à plus de 2 m.

Abies cephalonica "Meyer's Dwarf" ou "Nana", sapin de Grèce. Pousse horizontalement.

Abies lasiocarpa "Compacta" (et non pas Abies arizonica "Compacta"), sapin de montagne. Forme naine en pyramide régulière très serrée. Hauteur plus de 2 m. Résiste à la sécheresse. N'aime pas le calcaire.

Abies magnifica "Nana", sapin rouge de Californie. Empilement irrégulier d'écouvillons bleutés.

Abies pinsapo "Horstmann Witches", sapin d'Espagne. Rameaux verts et bleutés. Port étalé assez irrégulier.

Abies procera "Blaue Hexe", sapin noble. Forme très naine en boule compacte. Bon en pot.

Abies procera "Glauca", sapin noble. Hauteur 3 à 20 m ; 10 à 15 m. Port conique et érigé ; colonnaire. Croissance moyenne à lente. Exposition soleil, mi-ombre. Ne supporte pas le calcaire. Bien adapté pour une altitude moyenne.

Abies procera "Procumbens", sapin noble. Croissance lente. Hauteur 80 cm. Bon en bac.

Cedrus deodara, cèdre de l'Himalaya. Forme naine et tapissante au feuillage bleu argenté.

Cedrus deodara "Feeling Blue". Cèdre rampant de croissance lente. Bon en bac. Hauteur 80 cm (largeur 3 m).

Chamæcyparis lawsoniana "Alumii", cyprès de Lawson. Hauteur 10 à 30 m. Port conique. Croissance moyenne. Exposition soleil, mi-ombre, ombre.

Chamæcyparis lawsoniana "Elwoodii". Hauteur 4 à 8 m. Port en colonne. Exposition soleil.

Chamæcyparis lawsoniana "Witzeliana", cyprès de Lawson. Hauteur 5 à 10 m. Port conique. Croissance moyenne. Exposition soleil, mi-ombre, ombre.

Chamæcyparis pisifera "Boulevard". Pyramide compacte. Hauteur 3 m. Adapté au bac. Supporte la mi-ombre.

Chamæcyparis pisifera "Squarrosa Lombarts". Feuillage très fin et doux. Devient violacé-pourpre en automne. Forme de boule aplatie. Hauteur 1,50 m.

Juniperus communis "Blue Chip" ou "Blue Moon". Port tapissant. Devient mauve-violacé en hiver. Hauteur 30 cm. Largeur 1 m.

Juniperus communis "Wiltonnii". Feuillage très fin. Devient violine (pourpre foncé) en hiver. Largeur 2 m. Supporte le froid et la chaleur.

Juniperus chinensis "Blue Alps", genévrier de Chine. Buisson érigé touffu d'aspect irrégulier.

Juniperus conferta "Blue Pacific", genévrier des plages. Port rampant. Supporte la sécheresse. Supporte le calcaire.

Juniperus horizontalis [?] "Blue Chip". Port très tapissant. Très bon couvre-sol. Hauteur environ 30 cm (largeur 1,50 m à 2 m). Devient pourpre-violacé en hiver. Résiste à la sécheresse. Exposition soleil, mi ombre. Croissance moyenne.

Juniperus horizontalis "Icee Blue" NON : C dans un rond.

Juniperus sabina "Blue Danube", genévrier sabine. Port très étalé.

Juniperus squamata "Blue Carpet", genévrier du Népal, genévrier écailleux. Port rampant. Croissance rapide. Hauteur 30 à 60 cm ; 50 cm ; 1,50 m à 2,50 m. Largeur 1,50 m. Exposition soleil.

Juniperus squamata "Blue Star", genévrier écailleux. Boule hérissée. Supporte le calcaire. Croissance très lente. Bon en pot. Hauteur 1 m. Semble avoir une belle couleur un peu violette, qui ferait un très bel ensemble contrasté avec les conifères bleus et les jaunes...

Juniperus squamata [?] "Ellwoodii". Cyprès nain. Port tout en longueur (hauteur).

Juniperus squamata "Meyeri", genévrier écailleux. Se colore de violet en hiver. Hauteur 1,50 m à 2,50 m. Exposition soleil. Accepte le calcaire.

Juniperus squamata [?] "Stricta" [?]. Devient bleu en hiver.

Picea engelmannii "Glauca". Hauteur 12 à 15 m (largeur 5 à 6 m). Port conique.

Picea glauca "Echiniformis", sapinette blanche. Coussin étalé. Hauteur 50 cm.

Picea glauca "Sanders Blue", sapinette blanche. Forme un cône. Hauteur environ 50 cm.

Haut. Page ou article précédent. Sapin de Corée (abies koreana)

Sapin de Corée.

Photo de National Institute of Ecology de Corée (http://www.kogl.or.kr/open/info/license_info/by.do).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Cônes décoratifs, croissance lente. A mettre par exemple au nord du jardin, mais à abriter du vent, ou au nord du garage (prendre garde aux éventuelles racines)...

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison.

Famille des pinacées.

Hauteur : 10 à 15 m, mais semble ne mesurer que 3 à 6 m dans nos régions tempérées européennes...

Persistant.

Résistant au climat montagnard.

Sol plutôt acide, profond, drainant, non calcaire.

N'aime pas les terres trop calcaires, trop humides, ou compactes.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Après quelques années, il se pare de cônes gris violacé très décoratifs, qui deviennent brun-beige en murissant.

Floraison : très beaux cônes violacés dressés et arrondis de 4 à 8 cm de haut, avril ou mai.

Rusticité : –20 à –29°C.

Altitude : 100 à 2500 m ; 800 à 1800 m...

Vit dans les forêts où les pluies sont très fréquentes.

Croissance moyenne, lente, très lente...

A protéger du vent.

Quelques variétés

Abies koreana "aurea", est une forme dorée, de croissance très lente. Elle peut faire un petit arbre ou un buisson, car elle n'a pas toujours vraiment de dominance apicale. Variété naine mesurant 1,50 m à 2 m de haut et à peine 1 m d'étalement. Les aiguilles présentent des reflets jaunâtres.

Abies koreana "blue emperor" est bien bleu, conique et dépasse diffi­ci­le­ment les 4 m de haut au bout de longues années.

Abies koreana "dwarf compact" et "prostrata" sont des formes rampantes ou naines. Parfois une branche réacquiert une dominance apicale et se dresse : il faut alors la couper à sa base pour maintenir l'effet rampant.

Abies koreana "Horstmann's Silberlocke" : variété de taille moyenne de 6 à 8 m de haut présentant de beaux cônes violets avec des aiguilles bleu métallique.

Abies koreana "icebreaker" est la forme blanche "silver snow", mais compacte et plutôt rampante. Elle est parfois aussi greffée sur tige.

Abies koreana "Silberlocke" ou "silver snow" est une variété dont les aiguilles incurvées montrent leur revers blanc. Il produit donc un remar­quable sapin blanc. Variété naine mesurant 2 m de haut. Ses aiguilles sont très décoratives en hiver.

Abies koreana "prostrate beauty" : variété naine d'environ 1 m de haut avec un port bien étalé. Ses feuilles sont vert foncées avec un dos légè­rement blanc et les cônes sont violets.

Haut. Page ou article précédent. Sapin de Douglas, douglas, pin d'Oregon (pseudotsuga menziesii, pseudotsuga douglasii) [existe d'origine chez moi]

Sapin de Douglas, cône.

Sapin de Douglas.

Photo de Walter Siegmund (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ils sont très utiles...

Si j'en plante chez moi, pourquoi pas en haut de la pente ouest, ou même sur la pente elle-même... Mais dans l'angle nord-ouest, pas au-dessus des cerisiers...

EMPLACEMENT : forêt.

Famille des pinacées.

Persistant.

Croissance rapide.

Hauteur : 40 à 60 m. Largeur : 10 à 15 m.

Médicinale : huile essentielle (en massage) : Décongestionnante et respirante, tonifiante pour le corps et l'esprit, antalgique, anti-inflammatoire, rubéfiante, rééquilibrante nerveuse, désinfectante atmosphérique, positivante, lymphotonique, antiseptique, assainissante, expectorante, anticatarrhale, mucolytique, tonique digestive, antivirale.

Déploie des branches basses jusqu'au sol.

Floraison : mars-avril à mai.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur la même plante).

Rusticité : –16°C ; –20 à –26°C.

Exposition : soleil, mi-ombre, ombre.

Sol acide et humide.

Supporte assez bien les sécheresses estivales et les grands froids hivernaux.

Résiste bien au froid hivernal et aux gelées de printemps.

Exposition : soleil, mi-ombre, ombre.

Ne tolère pas le calcaire.

Préfère les sols pauvres en calcaires.

Demande une bonne pluviosité annuelle (700 mm d'eau minimum par an).

Aime les sols acides, profonds, légers, humides.

Aime un sol bien drainé et assez frais.

Préfère les sols frais, sablo-limoneux, glaiseux, profonds, peu acides.

Terre fraîche à humide, légère (drainante), non calcaire.

Demande un sol acide, profond et léger.

N'aime pas les sols trop secs, trop humides et trop compacts.

Sensible au vent et à la neige (casse des branches).

Les jeunes craignent les gelées tardives de printemps et les gelées précoces d'automne.

Densité du bois : 0,5 à 0,6.

Bois résineux.

A éviter comme bois de chauffage, car c'est un résineux et tous les résineux ont tendance à encrasser les appareils de chauffage.

Bois utilisé : construction navale (mâts) et ferroviaire, écluses, pilotis, industrie des panneaux, emballages, construction bois, menuiserie d'intérieur (lambris, huisseries, escaliers, placages de meubles, porte, fenêtres) et de construction, charpenterie navale (mâts), ébénisterie, charpente (traditionnelle et fermette), placage, plancher, parquet, poteau, panneau contreplaqué ou lamellé-collé, plafond, meubles, lambris, bardage (revêtement extérieur), aménagement extérieur (terrasse, clôture, mobilier, ponts...)...

Avec les jeunes arbres de 30 ans, on fabrique pâte à papier, palettes, panneaux de fibres et de particules...

Tronc droit (utile pour faire des poutres ou des poteaux).

Bois tendre mais à propriétés mécaniques élevées.

Bois facile à travailler et présentant d'excellentes propriétés mécaniques.

Bois mi-dur, mi-lourd.

Bois lourd et durable, à fibre régulière et droite, facile à travailler, résistant aux insectes xylophages.

Bois très résistant à la putréfaction. Ne craint ni la pourriture ni les insectes.

On le reconnaît à ses cônes (pommes de pin) aux bractées à trois pointes qui dépassent des écailles.

A haubaner si planté dans une zone soumise au vent, jusqu'à ce qu'il atteigne 4 à 5 m de hauteur.

Croissance rapide à très rapide.

Racines très étalées (essence pionnière).

Haut. Page ou article précédent. M Saponaire officinale, herbe à savon (saponaria officinalis)

Saponaire officinale.

Saponaire officinale.

Photo de "pastilletes"/Joan Simon, Barcelona, España (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble facile et utile pour remplacer le savon mais à mon avis ça lave peu...

Elle devrait se plaire chez moi...

Mettre dans la zone des médicinales car elle est médicinale aussi.

EMPLACEMENT : pas au bord de l'eau, jardin médicinal, sinon jardin ou bord de jardin.

Ou savonnaire, savonnière, saponière, herbe à savon, savon des fossés, herbe à foulon.

Famille des caryophyllacées.

Se propage par semis spontanés et par rhizomes. Peut devenir envahissante si on ne la contrôle pas.

Aime les sols légers, drainés, riches, fertiles, humides.

Tolère le calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

L'ombre la stoppe aussi sûrement qu'un désherbant.

Mellifère (visitée par les papillons pour le nectar, nourrissante pour butineurs ou auxiliaires)...

Floraison : rose pâle, juin-juillet à septembre.

Vivace.

Hauteur : 30 à 80 cm. Largeur : 50 cm (pour une hauteur de 60 cm).

Légèrement toxique.

Rusticité : –15 à 25°C...

Ne craint ni les maladies ni les insectes et parasites.

Caduc.

Altitude : jusqu'à 1000 à 1500 m.

Croissance rapide.

Possédant des propriétés insectifuges et insecticides, la saponaire est utilisée en jardinage biologique pour lutter contre certains parasites : pucerons (infusion et purin).

Plante très attractive pour les coccinelles due à la présence quelquefois de pucerons [donc, en clair : quelquefois il y a des pucerons, et dans ce cas ils attirent les coccinelles !].

Souche rampante.

Médicinale : vertus : dépuratives, diurétiques, sudorifiques, tonique, apéri­tive, vermifuge.

Usage externe : astringente, problèmes dermatologiques (eczéma, zona, psoriasis, acné, en massage), urticaire, démangeaisons, engorgement lymphatique (gonflement des ganglions), œdème, dartres, herpès, impé­tigo.

On l'emploie également pour protéger le cuir chevelu.

Très bon shampooing pour cheveux fragiles.

Usage interne : diurétique, diaphorétique (fait transpirer),diurétique, dépu­ra­tive, expectorante, vermifuge, sudorifique. Affections urinaires : goutte, rhumatismes, arthrite, toux, bronchite, grippe, angine pultacée (lorsqu'un enduit blanc recouvre le palais), oxyurose, asthme, rhinite allergique, gingivite, constipation, ictère ; ne doit pas être prise de manière pro­lon­gée ni à forte dose car elle est hémolytique (détruit les globules rouges) donc en partie toxique.

Partie utilisée en phytothérapie : plante entière ; feuilles ou racines (faire bouillir pendant 15 mn 5 g de racines sèches par litre d'eau. Appliquer à l'aide d'une compresse.

Fut pendant longtemps un substitut du savon pour laver le linge.

Autrefois, les lavandières récoltaient le rhizome de la saponaire en automne et l'utilisaient toute l'année pour nettoyer le linge.

La saponaire servait aussi à dessuinter la laine, avant l'apparition du savon.

Le rhizome contient encore plus de saponine que les feuilles.

C'est la racine séchée (rhizome) bouillie avec le linge qui est employée.

Utilisée autrefois pour nettoyer les vêtements et la peau et entretenir le cuir chevelu (saponines). Frottée avec de l'eau, la plante mousse comme du savon. Une décoction (10 mn à ébullition) de racines (rhizome) (les saponines y sont plus concentrées) (rhizome à récolter sur des plantes de 2 à 3 ans ; après un nettoyage rapide, ils sont mis à sécher au soleil, à un maximum de 70°C) permet de fabriquer un savon liquide qui a été utilisé autrefois pour se laver les mains, les cheveux, ou pour le linge délicat ; il doit en revanche être utilisé rapidement. Pour une longue conservation, on préférera confectionner une poudre, en séchant les racines avant de les broyer. Celle-ci pourra faire office de lessive dans le tambour de la machine à laver, même si son pouvoir détachant est beaucoup moins efficace qu'une lessive moderne. Il semble que le bicarbonate de soude amplifie son principle moussant (mais ce n'est pas la mousse qui lave, mais le produit lui-même).

Haut. Page ou article précédent. Sarcococca confus, sarcocoque (sarcococca confusa)

Sarcococca confus.

Photo de Denis.prévôt (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

PLANTÉS : un 1er à gauche (est) du sapin au bout de la terrasse côté jardin, l'autre quelques mètre plus loin à droite (ouest) du gros marronnier.

Y a un emplacement impeccable pour eux : à l'est des bambous de la terrasse : terre acide grâce au sapin, ombre, et près de la maison pour embellir et parfumer en hiver ! A installer à côté d'un arbre puisqu'ils supportent aussi la concurrence racinaire. Et étant persistant, ils augmenteront la protection de la terrasse des vents du sud.

EMPLACEMENT : haies (côté ombre), sous-bois et forêt, ombre, racines, lieux de passage (pour son parfum).

Famille des buxacées.

Persistant.

Floraison : blanche, très parfumée, février ; décembre à mars.

Rusticité : environ –12 à –15°C abrité des vents froids, voire jusqu'à –25°C.

Les fruits attirent les oiseaux en automne [il paraît qu'ils mûrissent au printemps...].

Croissance lente.

Accepte de pousser entre les racines des arbres.

Exposition : soleil (si sol frais en permanence), mais plutôt mi-ombre ou ombre.

Hauteur : 1 m, jusqu'à 2 m. Largeur : 1 m, jusqu'à 1,50 m.

Sol bien drainé, neutre à acide, frais. Accepte le calcaire.

Un apport de véritable terre de bruyère est conseillé.

Redoute l'excès d'humidité.

Abriter des vents forts et desséchants, et des vents froids.

Baies consommées par les oiseaux en été.

Semble pouvoir se tailler très bien...

Haut. Page ou article précédent. Sassafras : voir laurier des Iroquois

Haut. Page ou article précédent. Sauge d'Afghanistan ou de Sibérie (perovskia atriplicifolia) : à voir...

Espèces et variétés

Perovskia atriplicifolia. Floraison : longs panicules (40 cm) de fleurs bleu-violet, août à septembre. Hauteur : 1,20 m (largeur : 1 m). Rusticité : –20°C.

Perovskia atriplicifolia "Blue Spire". Floraison : bleue plus grandes et plus nombreuses que perovskia atriplicifolia, juillet à septembre. Hauteur : 1,50 m (largeur : 1 m).

Perovskia abrotanoides. Floraison : longs épis violet clair, juillet à septembre. Hauteur : 90 cm à 1 m.

Haut. Page ou article précédent. Sauge argentée (salvia argentea) : A FAIRE

Sol filtrant, dans l'idéal, sablonneux et plutôt calcaire ; riche et profond. Ne craint pas le vent. Exposition : soleil. Rusticité : –22°C. Vivace. Semi-persistant. Hauteur : 70 cm. Fleurs comestibles.

Haut. Page ou article précédent. M Sauge de Jérusalem (phlomis fruticosa)

Sauge de Jérusalem.

Photo de Père Igor (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Devrait convenir en haie basse dans un grand trou avec sable et gravier.

Ou phlomis arbustif, phlomis ligneux.

EMPLACEMENT : jardin, haies, bordures, grandes rocailles, zones sèches...

Famille des lamiacées (ou labiacées ou labiées).

Sol bien drainé.

Persistant.

Hauteur : 80 cm à 1,80 m avec une moyenne généralement indiquée de 1 m à 1,50 m. Largeur : 1 à 2 m, avec une moyenne généralement indiquée de 1,50 m.

Mellifère.

Floraison : jaune ou jaune d'or, avril à septembre, avec une moyenne géné­ra­le­ment indiqué de mai à juillet.

La structure des fleurs, même fanées, reste décorative au jardin tout l'hiver.

Feuillage vert grisâtre aromatique.

Feuilles recouvertes d'un épais feutrage gris.

Il semblerait qu'elle ait des feuilles d'été très velues, laineuses, et des feuilles d'hiver beaucoup moins velues...

Parfaitement adapté à la sécheresse estivale.

Plante allélopathique : l'herbe ne pousse pas à son pied.

Supporte le calcaire.

Résiste au vent.

Résiste aux embruns.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Tous sols riches (humifères), bien drainés, secs, pauvres.

Accepte un sol très pauvre, même sablonneux ou caillouteux.

Craint un sol mal drainé et trop humides en hiver.

Accepte le calcaire.

Rusticité : –10 à –22°C, avec une moyenne généralement indiquée à –15°C.

Une taille légère en automne après la floraison (d'autres sources disent en fin d'hiver) permet de lui garder un port régulier et bien garni à la base.

Multiplication : semis, bouture herbacée en profitant de la taille automnale, division.

Vivace.

Habitat naturel : plutôt aride, falaises calcaires, terres caillouteuses.

Risque d'irritations au contact du feuillage.

Croissance rapide.

Se ressème facilement.

Les feuilles ou la moelle des tiges étaient employées pour faire des mèches.

Peut se cultiver en pot.

Quelques cultivars

Phlomis fruticosa "Alba" ou semble-t-il phlomis purpurea "Alba"... Floraison blanche, jusqu'en été... Rusticité –8°C.

Phlomis fruticosa "Le Sud". Hauteur 1 m. Floraison jaune, avril à mai.

Phlomis fructicosa "Purpurea". Un peu plus compacte que l'espèce type, fleurs roses.

Semis

Semis

Semer au printemps. Enfoncer à peine les graines dans le sol. Elles germent en 2 à 3 semaines, à 20 °C. Repiquer dès que possible en pots individuels [et conserver tout l'été et tout l'hiver] et maintenir abrité du froid sous châssis ou en serre. Repiquer en pleine terre au printemps suivant.

Bouturage

Bouturage à l'étouffée en juillet–août. Ne laisser qu’une feuille par bouture et les maintenir sous plastique.

Quelques espèces à voir

Phlomis grandiflora, sauge de Jérusalem.

Phlomis italica, petit arbuste aux fleurs roses.

Phlomis lanata, feuilles laineuses et aromatiques.

Phlomis russeliana, phlomis de Russel.

Phlomis tuberosa, phlomis tubéreux, sauge de Jérusalem à fleurs roses.

Haut. Page ou article précédent. M Sauge officinale (salvia officinalis)

Sauge officinale.

Photo de Liné1 (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Zone des médicinale.

Jardin pour éloigner les insectes, et plus particulièrement au milieu des choux pour éloigner la piéride du chou.

EMPLACEMENT : jardin (près des choux) ou jardin médicinal.

Ou thé d´Europe, thé de France, herbe sacrée.

Famille des lamiacées.

« Qui a de la sauge dans son jardin n'a pas besoin de médecin ».

Médicinale. Se récolte tout au long de l'année, au fur et à mesure des besoins (de préférence avant la floraison). On utilise les feuilles (feuilles à sécher : début d'été) et les fleurs. Infusion des feuilles et des fleurs : tonique pour les nerfs, stimule la circulation, régule le cycle menstruel, facilite la digestion et soulage le foie ou l'estomac. Antiseptique (rhumes, angines, grippaux) ; soigne les dépressifs, anémiques, convalescents ; lutte contre la fatigue intellectuelle. Diurétique, tonifiante, antisudorale, antispasmodique, digestive, stimulante, dépurative, antiseptique, cica­tri­sante. Soulage les douleurs rhumatismales, les migraines et fait baisser la température. Les bains de bouche traitent les petits problèmes buccaux. Les bébés qui souffrent de diarrhées, peuvent en consommer en petite quantité.

• En externe, les feuilles sont vulnéraires, soignent l'eczéma et les escarres. Brûler de la sauge dans la chambre d'un malade permet de purifier l'air. Les feuilles de sauge fumées comme du tabac calmeraient les crises d'asthme.

Pigûres d'insectes (moustiques, guêpes) : froisser les feuilles et appliquer sur la piqûre pour calmer la douleur.

Comestible : fleurs (décoration de plats, salades, infusion). Feuilles (accom­pa­gne­ment de viandes blanches, poissons, volailles, légumes, féculents, charcuteries, sauces, farces). Ajoutez les feuilles en fin de cuisson pour préserver leur arôme. Le parfum sera plus intense au printemps, juste avant la floraison.

Récolte de mars à octobre ; de mai à septembre ; toute l'année ; tant qu'elle est verte.

Les feuilles sont plus parfumées une fois sèches.

Vivace.

Très odorant.

Sol drainé et léger.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Rusticité : –10 voire –15°C.

Persistant à semi-persistant.

Hauteur : 40 à 60-70 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

Mellifère.

Floraison : bleue à violette, mai-juin à juillet-août.

Aime le soleil et la chaleur (pour développer tout son arôme) et redoute l'humidité.

Sol : neutre, léger, frais, sec, profond, très bien drainé, sableux, riche, humifère, fertile, accepte ou aime le calcaire.

Accepte ou aime les sols secs et pauvres.

N'aime pas l'eau stagnante en hiver.

N'a pas besoin d'arrosage une fois installée.

Multiplication : semis, division de touffe, bouture.

Jardin : propriétés insecticides efficace contre la piéride du chou (à associer aux choux, choux-fleurs, navets) et le ver du poireau (infusion de feuilles : 200 g de feuilles pour 3 litres d'eau bouillante). Semble même éloigner les insectes en général...

Tailler légèrement pour provoquer la repousse de jeunes pousses.

Haut. Page ou article précédent. Saule (mes boutures)

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Le mieux est sans doute de les planter à l'ouest du poteau, entre les deux agrandissements... Mais je n'ai pas actuellement (août 2019) de boutures de saules mais 3 boutures de peupliers.

EMPLACEMENT : au bord de l'eau (moins indispensable pour le saule blanc) entre forêt comestible et forêt (à au moins 15 m des arbres fruitiers paraît-il...), creuser des canaux horizontaux. Je propose : au bord d'un canal horizontal sur la pente orientée à l'est côté moutons.

Médicinale.

Utile au jardin.

Vannerie.

Rejette de souche, drageonne.

Bois utilisé.

La feuille du saule blanc était utilisée par les Gitans comme leurre pour la pêche aux carnassiers (brochets, perches, sandre). Fixée à un hameçon plombé, la feuille du saule blanc réagit dans l'eau comme un petit poisson, dont se nourrissent les poissons carnassiers.

Haut. Page ou article précédent. Saule marsault (salix caprea) : A FAIRE

Haut. Page ou article précédent. Saule pleureur

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Si je le plante au bord du bassin, à mettre à l'opposé de la source à cause de ses longues racines traçantes qui peuvent mesurer jusqu'à 20 m.

Ne vaut-il pas mieux le mettre au nord du bassin plutôt qu'au sud ? Parce que ses longues racines traçantes risquent peut-être de faire des zones bizarres du côté de la pente du terrain au sud du bassin...

Penser aussi à ses longues racines traçantes qui vont déstabliser et même probablement détruire les tuyaux d'arrivée d'eau dans le bassin.

Mais s'il supporte vraiment l'absence d'eau stagnante, le mieux serait de le mettre au nord du houx au nord du garage : à au moins 20 m du garage à cause de ses longues racines traçantes. En plus il ne fera de l'ombre nulle part ; si : dans l'est du 2e agrandissement...

EMPLACEMENT : au bord de l'eau, bord du bassin, bord d'une mare.

L'internet indique plusieurs genres de saules pleureurs : salix babylonica, et salix alba "tristis" et salix sepulcralis "tristis" qui sembleraient n'être qu'une seule et même plante sous deux noms différents...

Salix alba "tristis", le saule blanc pleureur, serait un « clone femelle »... Mais alors comment reproduire cette variété ?...

Ce que j'ai appris pour l'instant :

Salix x chrysocoma. Le saule pleureur est fréquemment dénommé par erreur salix babylonica. C'est en fait un hybride qui se différencie de celui-ci [lequel ?] par la couleur jaune de ses rameaux [est-ce donc babylonica qui aurait des rameaux jaunes ?].

Salix x chrysocoma à ramure jaune-doré en hiver.

Ce qu'en dit Wikipédia (pour ceux qui lui font confiance) :

L'espèce initiale Salix babylonica, originaire de Chine, n'a pas de nom commun français [ça, c'est pour les puristes ! Mais maintenant, comme tout le monde le confond avec les deux cultivars cités ci-dessous, on peut considérer qu'il a un nom français : saule pleureur !].

D'anciennes sélections chinoises ont créé le cultivar Salix babylonica "pen­dula" que nous appelons saule pleureur.

Mais la plupart des saules pleureurs en dehors de Chine sont des hybrides entre ce cultivar et Salix alba (alors appelé Salix x sepulcralis) ou ce cultivar et Salix fragilis (donnant Salix x pendulina). En effet, ces cultivars sont plus adaptés aux régions européennes et nord-américaines et craignent moins le chancre que le cultivar d'origine.

Ce qu'en dit Ooreka :

Salix babylonica : la couleur des rameaux est vert olive à jaune-brun et se différencie de l'hybride Salix x sepulcralis "chrysocoma" (ou salix alba var. vitellina "pendula", ou salix chrysocoma, saule pleureur doré) à écorce jaune vif, plus communément cultivé.

Le problème, c'est qu'il n'y a plus aucune source crédible parlant pré­ci­sément du saule pleureur doré !

Du coup, je ne sais plus !...

Les substances actives de nature hormonale que renferme le saule favorisent son enracinement. Il est possible de tirer parti de cette propriété pour bouturer des plantes plus rébarbatives. Il suffit pour cela d'écraser avec un marteau quelques rameaux de saule (toutes espèces confondues) et de les faire tremper pendant 24 heures dans de l'eau. On récupérera cette eau et on y mettra à bouturer les tiges de la plante récalcitrante. La reprise sera bien meilleure.

Haut. Page ou article précédent. M Saule des vanniers, osier (salix viminalis)

Saule des vanniers.

Photo de Willow (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'ai ai 8 plantés sur la pente au sud-ouest.

Ne pas en racheter d'autres mais faire des boutures.

Possible aussi en culture en plates-bandes, avec les plantes à cultiver en grande quantité comme le maïs ou le blé...

EMPLACEMENT : bord de rivière, de bassin, d'étang... devrait pousser cor­rec­tement au jardin aussi.

Ou osier vert, osier blanc.

Famille des salicacées.

Caduc.

Mellifère.

Floraison : jaune (mâle) et verdâtre (femelle), mars à avril ou avril à mai.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Hauteur : 2 à 10 m selon les sources (pas de moyenne générale plus précise). Largeur : environ 75 à 80 % de la hauteur (1,50 m à 8 m).

Rusticité : –15 à –32°C selon les sources.

Médicinale ? Le saule est une plante médicinale grâce à la molécule ayant donné l'aspirine, mais rien n'est indiqué à propos de salix viminalis précisément...

Croissance rapide.

Sol plutôt riche, frais à très humide, profond et drainant, surtout pas sec et acide en même temps.

N'apprécie pas les sols trop acides.

A tendance à rejeter de souche.

A tailler toutes les fin d'hiver pour obtenir de l'osier et des liens.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Altitude : 0 à 400 m (une seule source) [semble pousser très bien chez moi à 750 m...].

Colonise spontanément toutes les parcelles délaissées.

Supporte le vent.

Craint la sécheresse.

Reproduction : semis, marcottage, bouturage.

Convient pour coloniser pentes et talus.

La cépée est idéale pour ce végétal très ramifié.

Les tailles fréquentes permettent de mettre en valeur la coloration vive des rameaux.

Se ressème facilement.

Marcotte naturellement.

Sensible à l'anthracnose (printemps humides).

Souvent taillé en têtard pour favoriser la pousse des jeunes rameaux utilisés par les vanniers.

Bois utilisé : servait autrefois à la construction des bateaux à marche rapide. Coupé en lanières très minces, on en fait des chapeaux.

Vannerie : rameaux, qui sont longs et souples. On peut faire énormément de choses en vannerie : abat-jour ; auvent ; berceau ; cage ; cage et panier avec couvercle ; casier à bouteilles ; chapeau de soleil ; clayette ; corbeille ; couffin ; décorations ; encadrements (tableau, miroir...) ; éventail ; faisselle à fromage ; habillage de bouteille et de bonbonne ; hotte ; malle ; mannequin ; musette ; nappe ; napperon ; nasse à poissons ; nichoir ; panier avec anse ; panier à linge ; panier à pain ; panier suspendu ; panier à vendanges ; pare-soleil ; pèse-bébé ; ruche ; sièges divers (tabouret, banc, chaise, fauteuil...) ; table basse ; valises... Au jardin : clôture en osier vivant tressé ; liens pour la vigne et pour les arbres palissés, et sans doute pour les tomates, rosiers, plantes dont resserrer les feuilles en hiver, etc. ; arceaux pour voiles de forçage (à couper avant la montée de la sève sinon elles deviennent cassantes)...

Bon en BRF.

Hormone de bouturage.

Plante « hyperaccumulatrice » : elle stocke dans ses tissus les polluants présents dans le sol ou dans l'eau tels que le cadmium, le chrome, le plomb, le zinc, les hydrocarbures et bien d'autres, propriété qui la rend très utile pour la « phytoremédiation » (dépollution des sols et des eaux) [mais alors peut-on l'utiliser sans danger ?, la brûler ?, l'utiliser chez soi sous forme de vannerie ?, y mettre des aliments comme des fruits dans une corbeille en osier ?...].

Belle écorce orangée en automne et en hiver.

On en fait des fascines (fagots de branchages : combler des fossés, réparer des mauvais chemins, allumer le feu).

Il peut être confondu avec salix elaeagnos scopoli dont les feuilles sont plus courtes, plus étroites et velues-cotonneuses en dessous, dont les filets des étamines sont soudés à la base et dont les fruits sont glabres.

Bouturage

Bouturage

La bouture doit être plantée avec les bourgeons dans le bons sens : dirigés vers le haut.

Bouturage des tiges à 5 yeux de janvier à mars. Bêcher le sol en profondeur. Prélever des segments de tiges d’environ 30 cm. Replanter immédiatement. On peut tremper les boutures dans l'eau pendant 1 ou 2 jours pour favoriser la formation des radicelles. Enfoncer les boutures des 2/3, tasser la terre et arroser.

Récolter des branches d’un ou deux ans durant l’hiver. Les enfoncer très profondément dans le sol (de 20 à 70 cm). Plus la profondeur du trou est importante, plus l’enracinement de la bouture sera bon.

Prélevez un jeune rameau peu ramifié de l'année précédente en le coupant proprement juste sous un bourgeon. Sa hauteur doit être de 15 à 20 cm. Enterrez la bouture sur plus de la moitié de sa hauteur, en pleine terre ou dans un pot. Tassez bien et arrosez copieusement.

Haut. Page ou article précédent. M Savonnier, arbre à lanternes (kœlreuteria paniculata)

Savonnier (kœlreuteria paniculata).

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Il ne supporte ni les sols gorgés d'eau ni le vent !...

A planter de préférence en pot à rentrer l'hiver dans sa jeunesse. J'ai donc le temps de lui ou leur trouver un emplacement...

EMPLACEMENT : forêt, isolé, près de la maison.

Appelé aussi, mais à tort : bois de Panama. Quelques rares sources l'appellent faux-savonnier, ce qui lui convient mieux.

Famille des sapindacées [de sapo : savon, et indus : Inde].

Caduc.

Fruits (en forme de lanternes) décoratifs en hiver.

Exposition : soleil uniquement. Déteste l'ombre et même la mi-ombre.

Très sensible au vent : à protéger des courants d'air.

Sol léger, légèrement calcaire, restant frais l'été, riche, frais à sec, bien drainé.

N'aime pas les terres argileuses, gorgées d'eau ou acides. A besoin d'un sol bien drainé.

Semble accepter un sol calcaire.

Très tolérant sur la nature du sol.

Supporte bien la sécheresse (surtout une fois installé).

Rustique jusqu'à –10°C si l'été n'est pas assez long ni assez chaud pour que son nouveau bois ait le temps de murir complètement. Sinon, rusticité : –15°C maximum une fois adulte, ou –20°C selon les sources.

Jeunes plants à protéger du froid.

Feuillage rose ou rougeâtre au printemps, vert en été, jaune doré en automne.

Il ne semble pas inutile de le planter en bac ou en pot si on a des hivers rudes, on peut ainsi le rentrer en hiver pendant sa jeunesse.

Mellifère (attire les pollinisateurs et les abeilles).

Floraison : parfumée, jaune, juin à juillet ou juillet à août.

Le feuillage persiste jusqu'en décembre. Le feuillage tombe assez rapi­dement à l'automne...

Fruits (apparaissent entre septembre et octobre) en forme de lanternes de 4 à 6 cm de long, d'abord verdâtres, virant brunâtres en automne et restant jusqu'en hiver.

Croissance lente ou relativement lente (3 sources) à rapide (4 sources)...

Hauteur : 6 à 15 m, avec une moyenne semblant tourner autour de 8 à 10 m... Largeur : environ la moitié de la hauteur.

Supporte mal la taille, surtout les grosses coupes, qui font pourrir le bois.

Résistant aux maladies.

Se multiplie facilement par semis spontané (si le sol est suffisamment accueillant).

Le bouturage est facile à réussir.

Racines « relativement superficielles »...

Supporte la pollution.

Tinctoriale : noir et jaune.

Ses fruits en forme de lanterne peuvent être conservés et séchés pour faire des décorations.

Avec les graines rondes et noires, on fait des chapelets.

Peut être atteint par la verticiliose, la maladie du corail ou des chancres.

L'écorce et le fruit [ça m'étonnerait : le fruit est intégralement creux et ne contient que les graines...] contiennent de la saponine qui est utilisée pour faire du savon naturel en Asie.

Riche en saponine (fruits et écorce).

Utilisés en Asie pour faire un savon naturel.

Autrefois, on extrayait de la saponine de la pulpe de ses fruits, avec laquelle on fabriquait du savon.

Les écorces et les fruits des plantes de la famille des sapindacées sont riches en saponine et, de ce fait, peuvent servir au lessivage, d'où le nom de savonnier.

Ce n'est pas lui mais le sapindus mukorossi, qui permet de fabriquer du savon.

Petite explication claire qui fait du bien, on devrait en voir plus souvent : Le savonnier de Chine appartient à la famille des Sapindacées. Il n'a pourtant rien à voir avec les sapins qui, pour leur part, sont des conifères d'une famille distincte, celle des Pinacées. Le terme « Sapindacées » fait en réalité référence au latin sapo (savon) et indus (de l'Inde). Là encore, la confusion est grande car ce ne sont pas les fruits du savonnier de Chine que l'on utilise pour fabriquer le savon mais ceux d'un autre arbre de la famille des sapindacées, le savonnier d'Inde (Sapindus mukorossi), dont la pulpe des fruits est riche en saponine. J'ajoute que les graines du savonnier kœlreuteria paniculata sont sèches et sans pulpe.

Encore une rare explication claire trouvée sur l'internet : Il doit son nom à la saponine que renferment son écorce et ses graines noires. Cette substance, contenue en trop faible quantité dans le Kœlreutaria paniculata, ne permet pas de l'utiliser comme savon à la manière des autres variétés de cette famille comme le Sapindus mukorossi, dont la récolte de sapodine [saponine ?] est utilisée dans les industries cosmétique et dermatologique.

Autres variétés

kœlreuteria paniculata "fastigiata" : haut de 7 m, très étroit, et qui fleurit peu.

kœlreuteria paniculata "rose lantern" : fruits roses au lieu de verdâtres.

kœlreuteria paniculata "coral sun" : ramure colorée : rose vif au printemps et brune en hiver.

kœlreuteria paniculta "september" : hybride à la floraison plus tardive [probablement le même que "september gold" ci-dessous...].

kœlreuteria paniculata "september gold" : fleurit plus tardivement à l'automne.

Haut. Page ou article précédent. Saxifrage japonais, saxifrage de fortune (saxifraga fortunei)

Plus bas, j'ajoute quelques variétés de saxifrage japo­nais (saxi­fraga fortunei "quelque chose").

Famille des saxifragacées.

Peu de sources.

Vivace.

Exposition : mi-ombre, ombre.

Floraison : blanche ou rose selon les variétés, septembre à décembre selon les variétés. L'une des seules plantes à fleurir en cette saison.

Caduc ou semi-persistant : le feuillage ne disparaît que dans les régions froides ou en cas de fort épisode de gel.

Hauteur : 30 cm.

Rusticité : –12 à –15°C.

Plante de sous-bois.

A besoin de fraîcheur.

Sol humifère, très bien drainé.

A besoin d'une terre à forte teneur humifère (terreau de feuilles et compost).

Semble aimer la proximité des racines des arbres ou des arbustes.

A protéger des courants d'air ; des courants d'air glacés : ils détruisent sa floraison.

Ne supporte pas l'excès d'humidité.

Haut. Page ou article précédent. • Saxifrage japonais "black ruby", saxifrage de fortune "black ruby" (saxifraga fortunei "black ruby" ou saxifraga cortusifolia var. fortunei "black ruby")

Saxifrage fortunei "black ruby".

Photo de Marc Pether-Longman (Flickr) (CC BY-NC-ND 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas...

EMPLACEMENT : couvre-sol à l'ombre.

Famille des saxifragacées.

Peu de sources

Feuillage pourpre presque noir.

Caduc ; semi-persistant.

Feuillage brillant noir rubis.

Floraison : rose-pourpre, rose vif : septembre à octobre ; octobre à novembre...

Hauteur : 10 à 30 cm ; 20 cm en fleurs...

Exposition : mi-ombre, ombre.

Sol : frais, humifère, bien drainé.

Moins vigoureuse que l'espèce type.

Rusticité : –20°C (une seule source, donc malheureusement pas crédible)...

Haut. Page ou article précédent. Scabieuse des Alpes (cephalaria alpina) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. M Scabieuse géante, céphalaire géante (cephalaria gigantea)

Scabieuse géante.

Photo de BotBln (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt.

Et elle ne tiendra sans doute jamais verticale avec le vent qu'il y a chez moi !...

Sol argileux, mellifère en été, rustique.

EMPLACEMENT : fond de massif (vu sa taille), terrain, jardin, massif...

Ou grande scabieuse du Caucase, scabieuse jaune.

Famille des dipsacacées.

Mellifère.

Floraison : hampes très solides de fleurs jaune crème pâle, juin à juillet-août-septembre.

N'a pas besoin de tuteur [tu parles ! : chez moi, avec le vent qu'il y a, elles en auront probablement besoin quand même].

Hauteur : 1,50 m à 2,50 m. Largeur : 50 cm à 1 m.

Caduc.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Sol : riche ou fertile, frais, drainé, voire sec, neutre.

Aime un sol argileux.

Supporte un sol calcaire.

Habitat naturel : Caucase, nord de la Turquie, prairies, espaces ouverts de moyenne montagne.

Supprimer les fleurs fanées pour prolonger la floraison.

Peut devenir envahissante.

Rusticité : –22°C ; –35°C.

Médicinale ? : Au Moyen-Age, les scabieuses [dont la scabieuse géante d'après la source] servaient à soulager les démangeaisons causées par la gale et même d'autres affections cutanées comme la peste bubonique.

Multiplication : semis, division de touffe.

Vivace.

Maladies et parasites : aucun.

Multiplication

Multiplication

Semis sous châssis froid au début du printemps.

Division des touffes au début du printemps.

Haut. Page ou article précédent. Schisandra, baie aux cinq saveurs (schisandra chinensis)

Schisandra.

Photo de VoDeTan2 (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Zone des pergolas...

La faire pousser horizontalement sur son support pour pouvoir récolter tous les fruits.

EMPLACEMENT : pergola, autour du jardin...

Famille des schisandracées (anciennement illiciacées).

Liane qui peut s'enrouler autour des arbres.

Croissance lente.

Exposition : soleil.

Sol acide, très riche, frais, humide, humifère, drainé, sableux.

N'aime pas le calcaire.

Ne supporte pas la sécheresse.

Hauteur (longueur) : 3 à 10 m selon les sources (largeur : 1 à 5 m selon les sources).

Rusticité : –10 à –30°C selon les sources.

Mellifère.

Floraison : blanche, avril à mai ou mai à juin.

Fructification : septembre à octobre-novembre.

Comestible : baies. Les jeunes feuilles se cuisent comme un légume.

Le fruit est sucré, sa peau aigre. Le noyau est épicé et amer. Les feuilles mâchées laissent un arrière-goût salé.

Feuillage odorant.

Caduc.

A besoin d'un support solide.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Il semble que ses fruits attirent les oiseaux...

Médicinale : fruits séchés en tisane. Tonifiant général ; anti-fatigue ; digestif (combat les troubles de la digestion), diurétique (aide à l'élimination des liquides et agit sur les troubles urinaires), anti-cholestérol, favorise la circulation sanguine, antiallergique (prévient les allergies et peut avoir un rôle hypoallergénique), agit sur les troubles de la vision ; tonique sur les reins, régénération des tissus du foie, activateur au niveau du système nerveux central ; améliore la tolérance au stress et aux maladies ; stimule le système immunitaire ; soulage la toux chronique, l'asthme et autres troubles respiratoires ; aide à combattre le stress, la fatigue et les insomnies ; aphrodisiaque (pendant des siècles, les jeunes Chinois en consommaient avant leur nuit de noce).

Haut. Page ou article précédent. Scléranthe (scleranthus uniflorus) : à voir...

Il existe aussi scleranthus biflorus, semble assez rustique pour chez moi/chez nous puisqu'elle « peut vivre six mois sous la neige ». A voir...

Haut. Page ou article précédent. Scolyme d'Espagne, chardon d'Espagne (scolymus hispanicus)

Scolyme d'Espagne.

Photo de Iorsh (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Risque de ne pas pouvoir pousser chez moi cause plante du Midi...

EMPLACEMENT : jardin, jardin sauvage, parterre de fleurs, zones sèches et pierreuses et incultes.

Peu de sources.

Ou cardousse, épine jaune.

Famille des astéracées.

Très épineux.

Tiges ailées épineuses.

Habitat naturel : terrains incultes, décombres, lieux caillouteux ou sableux de la région méditerranéenne. Prairies, savanes, steppes, taillis, fourrés, maquis, garrigues. Friches, bords de routes et de chemins. Terrains secs de la région méditerranéenne, sud-ouest (de la France).

Hauteur : 20-30 cm à 80 cm.

Floraison : jaune, jaune vif, juin-juillet à septembre-octobre.

Se ressème spontanément. Il est conseillé de couper les fleurs dès leur apparition si on ne veut pas être envahi.

Feuillage très épineux.

Comestible : racines (bien charnues, de 30 cm [de long, je suppose], elles se mangent comme les salsifis). Jeunes feuilles (en salade).

Annuelle ou bisannuelle ; bisannuelle ; bisannuelle ou vivace ; vivace...

Rusticité : très rustique... Aucune source crédible mais il n'est cultivé qu'en Espagne et dans le midi de la France...

Altitude : 0 à 800 m.

Multiplication : semis.

Sol : profond, sablonneux, léger, drainé. Tout sol léger.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Récolte des racines : septembre à mars.

Maladies et parasites : résistant.

Ne s'entend pas avec les plantes de style salade.

Il est préférable d'attendre 3 ou 4 ans avant de le cultiver au même emplacement car il épuise la terre en profondeur.

La plante est vivace, mais pour obtenir de longues racines, semer chaque année au printemps en sol meuble.

Facultés germinatives des graines : 4 ans.

Ne pas confondre avec scolymus grandiflorus dont les capitules [fleurs] sont moins étagés sur la tige et à ligules [pétales] plus nombreuses.

Ne pas confondre avec la centaurée laineuse ou faux-safran (carthamus lanatus)...

Semis

Semis

Bien ameublir la terre pour permettre un bon développement des racines. Semer dans une terre affinée, à 2 cm de pronfondeur, de mars à juin. Laisser 15 à 20 cm entre deux plants et 30 cm entre les lignes. Il est possible d'échelonner les semis pour allonger la récolte des jeunes feuilles. A la levée, éclaircir pour laisser un plant tous les 15 à 20 cm. Biner régulièrement la terre pendant la croissance pour l'aérer et limiter le développement des mauvaises herbes.

Ce qu'en dit Ooréka

Scolyme d'Espagne

Scolymus hispanicus

Ou chardon d'Espagne, cardouille, cardousse, épine jaune.

Bisannuelle. Il fleurit l'année suivante.

Persistant.

Floraison : dorée, mai à septembre.

Plante ornementale.

Feuillage piquant nervuré de blanc.

Hauteur : 60 à 80 cm et plus loin : 45 cm à 1 m !...

Largeur : 50 à 60 cm.

Tiges ailées et épineuses.

Comestible : délicieuses racines à consommer cuites. Racines longues et fines (de 25 à 30 cm de longueur et de 2 à 3 cm de diamètre), avec une partie centrale rigide et non comestible à enlever (se retire plus facilement en fendant la racine en deux après cuisson). En Espagne, on consomme aussi les pétioles et les côtes des feuilles.

Croissance rapide.

Multiplication : semis.

Sol argileux ou calcaire, sableux ou caillouteux, drainé.

Exposition : soleil.

Récolte [des racines ?] : à partir de novembre. Peuvent rester en terre tout l'hiver. A récolter au fur et à mesure des besoins.

Habitat naturel : friches, bord des chemins des régions méditerranéennes (jusque dans la Drôme et en Ardèche), terrains pauvres, caillouteux.

Deux difficultés courantes dans sa culture : les graines ont une levée capricieuse ; et la plante peut fleurir dès la première année, rendant les racines non comestibles (« alors les racines perdent tout intérêt »).

Maladies et parasites : aucun.

Pailler et arroser en été pour obtenir de bonnes racines.

Faculté germinative des graines : 2 à 3 ans.

Semis

Semis

A installer dans un sol profond et meuble pour pouvoir retirer les racines facilement.

Semer de mi-juin à mi-juillet pour avoir des racines optimales. Semé plus tôt, il fleurirait et donnerait des racines plus grosses mais de moins bonne saveur. A essayer quand même...

Creuser des sillons profonds de 4 à 5 cm. Les arroser copieusement jusqu'à ce qu'ils deviennent boueux ! Semer les graines en ligne, assez serrées, et refermer le sillon.

A partir du stade 4-5 feuilles, éclaircir les rangs pour laisser 10 cm entre chaque plant. On peut repiquer les plants enlevés si le bout des racines n'a pas été cassé.

Sources de particuliers

D'habitude, je ne prends que les sources de professionnels : jardineries, pépinières, scientifiques, universités, bien que ce ne soit malheureusement pas une référence non plus ! Mais comme il y a peu de sources crédibles, je me rabats sur les particuliers et similaires (particuliers, villes, départements, parcs naturels, journaux, associations...). Informations à prendre sous toutes réserves ! Quant aux forums, on doit probablement apprendre beaucoup de choses, mais je ne les consulte jamais : j'ai trop de mal à déchiffrer leur charabia d'analphabètes !

Famille des astéracées.

Scolyme d'Espagne.

Scolymus hispanicus

Ou chardon d’Espagne, cardon d'Espagne, salsifis d'Espagne, épine jaune, cardousse, cardouille.

Habitat naturel : origine méditerranéenne, terrains secs. Terrains incultes, friches, fossés, bords des chemins, aime les sols sableux.

Bisannuelle, ou parfois vivace éphémère !

Caduc...

Hauteur : 30 cm à 2 m ! ; 60 cm.

Racine pivotante, ou racine principale pivotante...

Habitat naturel : Midi, surtout dans le sud-est et l'ouest, champs, endroits incultes. Sud et ouest de la France.

Altitude : jusqu'à 800 m.

Floraison : jaune à jaune d'or, mai-juin-juillet à septembre-octobre (dans ses régions d'origine)...

Plante décorative.

Feuillage très épineux marqué par de fortes nervures blanches.

Tiges ailées et épineuses.

Plante très épineuse.

Sol frais, drainé, même pauvre. Sol sec, sablonneux.

Exposition : soleil.

Rusticité : zones USDA 6 à 9 [de –1 à –23°C !] ; zone USDA 8a [de –9 à –12°C], c'est tout ce que j'ai pu trouver !...

Comestible : racines s'apparentant aux salsifis (cuites en ragout), en prenant soin d'enlever la partie centrale rigide. Pétioles des feuilles ou plus exactement leur nervure principale (cuite à l'eau). Les jeunes feuilles de la rosette basale sont également consommées (en salade). Jeunes pousses ou très jeunes pousses (en salade). La plante contient une forte proportion d'inuline.

Médicinale (« phytomédecine populaire » [?]...) : racine (diurétique lors d’insuffisances rénales).

Le latex sert traditionnellement de caille-lait pour faire les fromages.

Arracher le scolyme à la fin de l'année car il ne repartira pas l'année suivante [alors que la source dit qu'il est bisannuel !].

Haut. Page ou article précédent. Sédum âcre, orpin âcre, poivre des murailles (sedum acre)

EMPLACEMENT : rocailles, murs de pierre, jardin, zones sèches.

Aime les rocailles et les fissures des murs.

Persistant.

Floraison de mai à juillet.

Très résistant à la sécheresse, même pendant plusieurs mois.

Comestible (arômatique).

Mellifère.

Médicinale.

Les meilleurs avec les joubarbes en toiture végétalisée.

A besoin du plein soleil.

Haut. Page ou article précédent. Séquoia géant (sequoiadendron giganteum) : à voir...

Ecailles courtes en alène, vert gris. Cônes : 5 à 7 cm de long à maturité, verts puis bruns. Résiste à –25°C. Croissance très rapide.

Haut. Page ou article précédent. M Seringa, seringat des jardins, jasmin des poètes (philadelphus coronarius)

Seringa aux fleurs blanches.

Photo de Kastrel (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai deux.

Devant la maison pour son parfum, ou au nord des agrandissements pour son côté mellifère. Possible aussi en haie mais en quinconce car il est caduc.

EMPLACEMENT : devant la maison (parfum), autour du jardin (mellifère)...

Famille des hydrangeacées, ou des saxifragacées, ou des philadel­pha­cées ?...

Mellifère (abeilles).

Floraison : blanc crème, très parfumée, mai à juin.

Fleurs simples (plus efficaces pour les abeilles et autres butineurs), contrairement au seringat "virginal" ci-dessous qui a des fleurs doubles.

Hauteur : 2 à 3 m. Largeur : 1,50 m à 2,50 m.

Rusticité : –14 à –30°C, avec une moyenne de –15 à –20°C.

Sol profond, frais, même humide.

Sol normal, même calcaire ou très acide ou médiocre.

Aime les terres légères et bien drainées et redoute les terres gorgées d'eau.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Caduc.

Vivace.

Il semble assez important de tailler (en juillet) les branches de l'année aux fleurs fanées (en dessous des fleurs), pour permettre à l'arbuste de mieux refleurir l'année suivante, les fleurs venant sur le bois de l'année précédente.

Couper à ras les plus vieilles branches tous les 3 à 4 ans pour rajeunir l'arbuste.

Supporte très bien la taille.

Croissance moyenne à rapide.

Feuillage jaune en automne.

Bois creux.

Les seringues

On aurait fabriqué des seringues (de surinx : corps cylindrique creux) avec ses tiges une fois évidées de leur moelle. C'est probablement faux vu le diamètre qu'auraient ces instruments ! Il s'agissait plus vrai­sem­bla­blement d'abord d'un tuyau dont on on servait pour faire des lave­ments ; et plus tard d'une flûte, qui permettait de jouer de la musique après y avoir creusé un ou plusieurs trous.

Haut. Page ou article précédent. M Seringa "virginal", jasmin des poètes "virginal" (philadelphus x virginalis "virginal")

Seringa aux fleurs blanches.

Photo de Denis.prévôt (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en ai un.

Qu'est-ce qui m'a pris d'acheter une telle plante (floraison blanche et double) ?

Puisqu'elle a au moins l'avantage d'être parfumée et mellifère, je propose devant la maison pour son parfum, ou au nord des agrandissements pour son côté mellifère. Possible aussi en haie mais en quinconce car il est caduc.

EMPLACEMENT : devant la maison (parfum), autour du jardin (mellifère), haies (2 à 3 m de haut).

Famille des saxifragacées, ou des philadelphacées ?

Croissance rapide.

Mellifère.

Floraison : blanche, double, parfumée, peut-être mai à août, mais plus généralement juin à juillet.

La floraison semble ne durer que 1 mois environ. Les fleurs poussent sur le bois de l'année précédente.

Feuillage jaune en automne.

Caduc.

Hauteur : 2 à 3 m. Largeur : 1,50 m à 2 m.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Rusticité : –14 à –15°C pour certaines sources, –30 à –40°C pour d'autres...

Sol bien drainé.

N'aime pas les sols trop riches.

Accepte un sol calcaire.

Bois creux.

Haut. Page ou article précédent. Sésame (sesamum indicum)

Plant de sésame en fleurs.

Photo de Shanmugamp7 (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas.

A semer en intérieur au chaud et à repiquer en terre après mi-mai (mais normalement ça se cultive en grande quantité en champ !).

EMPLACEMENT : jardin, champ de céréales, au soleil, à la chaleur et à l'abri du vent.

Famille des pédaliacées.

Je n'ai trouvé que trois sources sur la culture du sésame en France.

C'est la graine qui est le grand avantage du sésame, et comme elle n'arrivera probablement jamais à maturité chez moi/chez nous (climat de moyenne montagne froid et humide), le sésame a tout de suite beaucoup moins d'intérêt malgré ses nombreux avantages !...

Le sésame se multiplie par semis et ne pourra sans doute pas être cultivé en France, hors région méditerranéenne.

C'est souvent en intérieur que l'on tente la culture du sésame, devant une fenêtre, en véranda ou en serre. Si vous souhaitez le semer en extérieur, attendez que les gelées soient passées. La plante n'a souvent pas le temps de monter en graines, surtout si vous habitez au nord de la Loire, mais vous pourrez vous consoler en mangeant jeunes pousses et feuilles comme des épinards.

Annuelle.

Caduc.

Croissance rapide.

Comestible : graines principalement, mais aussi jeunes pousses et feuilles.

Plante semblant prolifique : Un plant bien dodu possède environ une centaine de gousses, chacune contenant 50 à 100 graines, parfois plus.

Cosmétique.

Nourriture pour le bétail avec le tourteau obtenu après extraction de l'huile.

Il vaut mieux moudre ou piler les graines car elles sont très petites et passeraient directement dans le système digestif sans être assimilée.

Se cultive sans doute bien en serre chaude et en véranda.

Hauteur : 60 cm à 1 m. Largeur 40 à 50 cm.

Floraison : jaune à la base, mais aussi blanche à rose selon les cultivars...

Arrosage abondant au début. Tolère bien la sécheresse mais semble devoir être arrosé quand même...

Exposition : soleil.

Climat méditerranéen.

Aime la chaleur, préfère une température supérieure à 20°C.

Arroser copieusement pendant les premières semaines de croissance.

Sol riche, neutre à acide, humifère, drainé, frais.

Déteste le calcaire.

Abriter du vent : Le vent est un des plus grands ennemis de cette plante. En effet, ses graines sont tellement petites qu'elles peuvent s'éparpiller très facilement dès le moindre souffle assez fort.

Multiplication par semis.

Récolte : les graines ne mûrissant pas toutes en même temps, il faut vérifier leur maturité entre juin et octobre et, quand les gousses du bas deviennent dorées, déraciner [couper suffirait-il ?] le plant et le mettre à l'envers dans un sachet papier pour laisser les graines finir leur maturation.

Ameublit le sol.

Un biocide naturel contre les nématodes est produit par la racine.

Les graines contiennent plus de 50 % d'huile.

Allergène courant qui se combine avec d'autres.

Médicinale (graine).

• en interne : antioxydant, analgésique, anti-inflammatoire (douleurs articulaires et rhumatismales, névralgies), hypocholestérolémiant, maladies cardio-vasculaires, émollient (constipation), foie, cœur, cerveau, système nerveux, mémoire, activité intellectuelle.

• en externe (huile) : peau, antirides, ongles, cheveux, pellicules.

Huile utilisée couramment en massage.

Haut. Page ou article précédent. Seslérie (xxx) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Shepherdia (shepherdia argentea) : à voir...

Ou shépherdie argentée, très rustique, ne semble connue qu'au Canada...

Haut. Page ou article précédent. Silphie à feuilles en cœur (silphium terebinthinaceum) : à voir...

Source québécoise. Plante vivace herbacée d'Amérique du Nord, rusticité : zone 4, Floraison : grandes hampes florales jusqu'à plus de 2 m de fin juillet à septembre, croissance lente, exposition soleil ou mi-ombre, sol humide à légèrement sec, racine pivotante, maladies et parasites : non, multiplication par semis.

Haut. Page ou article précédent. Silphium perfolié (silphium perfoliatum)

Silphium perfolié.

Photo de Paolo Fisicaro (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Kokopelli (au moins) en vend.

Semble intéressante à plus d'un titre, dommage qu'il y ait trop peu de précisions indiquées.

EMPLACEMENT : jardin, fond de parterre de fleurs.

Ou silphie, silphe, silphion, silphon.

Famille des astéracées.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Sol profond, léger, riche, frais, humifère...

Sol plutôt lourd, argileux, et de préférence humide mais bien drainé...

Supporte la sécheresse. Redoute la sécheresse estivale...

A l'état sauvage, elle pousse dans les sols humides, fossés, bords des ruisseaux.

Se ressème spontanément.

Hauteur : 1,20 m à 3 m avec une moyenne semblant plutôt vers 1,80 m à 2 m (largeur : 50 cm pour une hauteur de 1,20 m à 2 m).

Caduc.

Non mellifère mais... appréciée par les abeilles ! [et c'est la même source qui se contredit !] ; attire les abeilles...

Floraison : jaune, jaune d'or, juillet à septembre.

Rusticité : –20°C à –22°C, voire –34°C.

Tige épaisse et carrée.

Plante dite « énergétique » servant depuis récemment aux industriels à fabriquer du méthane.

Vivace.

Les graines, abondantes, plaisent à de nombreux oiseaux du jardin.

Les feuilles entourant la tige forment une coupelle recueillant l'eau de pluie qui abreuve les oiseaux, les insectes et les batraciens.

Les tiges contiennent une sève à forte odeur de térébenthine.

La résine a été utilisée pour parfumer les chewing-gum.

Médicinale...

Semble très intéressante comme fourrage pour l'alimentation du bétail...

Aucun parasite ni maladie connus.

Haut. Page ou article précédent. Skimmia du Japon "Rubella" (skimmia japonica "Rubella")

Skimmia du Japon "Rubella".

Photo de Ibby Wederzijds (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas. A acheter (boutons rouges décoratifs tout l'hiver, persistant, mellifère, impeccable en petite haie au jardin  1 m à 1,50 m de haut).

Haies, haies basses, petites haies brise-vent au jardin (persistant).

Plante dioïque (mâle et femelle pour faire des baies) mais le seul mâle "Rubella" est suffisamment beau en lui-même tout l'hiver.

Ou skimmia rubéole.

EMPLACEMENT : haie, haie basse, petites haies brise-vent au jardin (per­sis­tant), parterre, massif.

Famille des rutacées.

Hauteur : 60 cm à 2 m, avec une large majorié indiquant de 1 m à 1,50 m (largeur : 80 cm à 1,50 m).

Rusticité : –12 à –20°C, avec une large majorité indiquant –20°C.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : blanc-rosé, parfumée, novembre à juin [en comptant les boutons rouges décoratifs] ; en fleurs de février-mars à avril, voire jusqu'à mai.

Boutons floraux rouges très décoratifs tout l'hiver.

Fructification absente car c'est une plante mâle.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Ce mâle peut être planté avec quelques pieds femelles [lesquels ?], qui donneront des fruits rouges très décoratifs en automne et en hiver. Mais il est suffisamment beau en hiver pour être planté seul.

Vivace.

Sol acide (terre de bruyère), frais, bien drainé, riche en humus.

Considéré à tort comme un arbuste de terre de bruyère, il apprécie surtout les sols humifères.

Exposition : mi-ombre, accepte l'ombre.

Pousse bien en pot ou en bac.

Feuillage décoratif rouge-bronze tout l'hiver.

Vivace.

Arroser fréquemment les premières années.

Résistant aux maladies.

Croissance moyenne à lente.

Quelques plants femelles à fruits

Skimmia japonica "Femina". Femelle. Gros fruits orange. –15°C.

Skimmia [japonica ?] "Foremanii" ou "Veitchii". Floraison : boutons verts, fleurs blanches parfumées d'avril à mai. Fructification rouge très nombreuse et très décorative d’octobre-novembre à mars-avril. Port arrondi et compact. 1 m à 1,50 m.

Skimmia japonica "Fructu Albo". Floraison : boutons verts, fleurs blanches très parfumées. Fructification ressemblant à celle du gui. 2 m. Largeur : 2 à 3 m.

Skimmia japonica "Obsession". Floraison : fleurs blanches parfumées. Fructification rouge. Très décoratif. 70 cm. Très bien pour une culture en pot.

Skimmia (japonica ?) "Reevesiana" ou "Fortunei". Floraison : her­ma­phro­dite, blanche d'avril à mai. Fructification rouge clair en automne et tout l’hiver. Port compact et serré. 90 cm. Largeur : 80 cm. Ressemble au houx.

Skimmia japonica "Rogersii". Floraison : boutons verts, fleurs blanches parfuméees de mars à avril. Feuilles tordues. Fructification rouge brillant. Port très compact. 60 cm à 1 m.

Haut. Page ou article précédent. Sophora du Japon, arbre des pagodes, arbre de miel (sophora japonica, styphnolobium japonicum)

Sophora du Japon.

Photo de Luis Fernández García (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas.

Isolé ou forêt (mellifère et croissance rapide). Loin de toute construction (racines longues et puissantes).

EMPLACEMENT : isolé, forêt, loin de toute construction.

Renommé en styphnolobium japonicum.

Famille des fabacées.

Ne pas confondre avec l'arbre à miel (tetradium daniellii).

Hauteur généralement indiquée : 20 à 25 m (largeur : 8 à 10 m, voire jusqu'à 15 m).

Croissance rapide.

Mellifère (floraison abondante qui attire beaucoup les abeilles).

Floraison : abondante, blanc-crème, juillet à septembre.

Seuls les arbres d'au moins 20 ans (âge généralement indiqué, les sources allant de 4 ans à... 40 ans&nbps;!) fleurissent, et uniquement les étés chauds (donc, à première vue, il ne faudra pas compter avoir des fleurs chez moi, ni attirer les abeilles...).

Fruits reconnaissables : gousses cylindriques de 6 à 10 cm, verdâtres, loman­thacées (resserrées entre chaque graine).

Les gousses restent sur l'arbre pendant l'hiver.

Les graines de ses fruits arrivent rarement à maturation.

Graines très toxiques.

Rusticité : –12 à –29°C, avec plusieurs sources indiquant –20°C.

Exposition : soleil.

Apprécie la chaleur.

Résiste à la sécheresse.

Sol sec ou frais, riche en humus, terre de bruyère !, drainé, sableux, profond, compact ou léger, accepte ou aime le calcaire, plutôt fertile.

Sol léger ou compact.

Ne supporte pas un sol argileux.

Redoute les sols acides.

Supporte les sols secs, la sécheresse, mais il y pousse moins vite.

N'aime pas les sols gorgés d'eau.

Maladies : sensible aux cochenilles et à la maladie du corail, ainsi qu'à l'oïdium et aux champignons lignivores qui se développent sur les grosses plaies.

Supporte le vent.

Craint les vents forts (bois cassant) et ne supporte pas les embruns.

Accepte les pollutions urbaines classiques.

Racines longues et puissantes : il est préférable de ne pas le planter trop près des bâtiments et autres constructions. La seule prudence à respecter est de ne pas le planter à proximité d'un puits ou d'une source car toutes ses parties contiennent un principe très fortement purgatif.

Caduc.

Vivace.

Médicinale : écorce : en infusion (contusions, douleurs musculaires).

Fixe l'azote dans le sol, comme toutes les fabacées.

Ses feuilles sont les dernières à tomber en automne (novembre).

Tinctoriale : teint la soie en jaune (boutons floraux, fruits, bourgeons).

Bois résistant utilisé en charpenterie.

Supporte la taille.

Autres variétés

Sophora japonica "britt's gold" : arbre nain (2 m) aux feuilles dorées au printemps et à l'automne.

Sophora japonica "dot" : arbre nain semi-pleureur.

Sophora japonica "dotanea" : arbre de 5 à 6 m, au port semi-pleureur et aux branches tortueuses.

Sophora japonica "pendula" : petit arbre de 3 m, au port pleureur, formant plusieurs dômes. Fleurit rarement. Arbre pleureur de toute beauté, mais malheureusement lent à croître. Avec l'âge, il devient à la fois tortueux et pleureur.

Sophora japonica "princeton uprigth" ou 'Fastigiata" est une forme plus étroite.

Sophora japonica "pubescens", au feuillage velu.

Sophora japonica "regent" : arbre de 10 m, au port étalé. Il fleurit souvent dès 6 à 8 ans. Certainement le plus cultivé, 15 m, feuillage brillant, croissance plus rapide.

Sophora japonica "variegata" : feuillage panaché de jaune.

Haut. Page ou article précédent. Sorbaire à feuilles de sorbier, fausse spirée à feuilles de sorbier (sorbaria sorbifolia)

Sorbaire à feuilles de sorbier.

Photo de Taken by Fanghong (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Dommage qu'elle soit caduque. Et comme toujours, elle a des fleurs blanches !

Ou euphorbe des garrigues wulfenii.

EMPLACEMENT : haies...

Ou spiræa sorbifolia.

Famille des rosacées.

Floraison : blanche, juin à juillet ou juin à septembre...

Fructification : septembre.

Feuillage rosé à rouge ou rougeâtre au printemps, jaune en automne.

Son intérêt principal est son feuillage.

Arbuste multicaule (plusieurs troncs).

Drageonne beaucoup, peut même devenir envahissant s'il se plaît, surtout en sol humide.

Il vaut mieux supprimer les drageons au fur et à mesure de leur apparition pour éviter sa propagation.

Permet de limiter l'érosion d'un terrain en pente.

Habitat naturel : milieux semi-forestiers, lisières, sol frais.

Rusticité : –14 à –15°C ou –20°C ou –34°C...

Croissance rapide à moyenne.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : riche, frais à humide, voire aussi meuble, bien drainé, fertile (humifère).

Accepte un sol légèrement calcaire.

Peut vivre au bord d'une pièce d'eau.

Maladies et parasites : aucun.

Supporte très bien la taille.

Multiplication : prélèvement des rejets (fin d'hiver, début du printemps). Bouturage de tiges semi-aoûtées.

Plante tapissante ou buissonnante.

Hauteur : 1,50 m à 2,50 m (largeur : 2 m à 2,50 m).

Médicinale...

Plante toxique...

Vivace.

Caduc.

Peut être taillé assez sévèrement en fin d’hiver car elle fleurit sur le bois de l’année.

Multiplication

Multiplication

Chaque drageon prélevé avec un fragment de rhizome raciné peut donner un nouveau plan : les prélever de novembre à mars et bien les arroser après repiquage.

Haut. Page ou article précédent. Sorbus alnifolia, alisier du Japon... (sorbus alnifolia)

Sorbier à feuilles d'aulne ?

Source québécoise. Hauteur 10 m, rusticité : zone 3, écorce striée de lignes blanches, floraison spectaculaire et abondante en mai, feuillage rouge feu spectaculaire en automne, croissance lente, exposition soleil ou mi-ombre, maladies et parasites : non, n'aime pas un sol trop sec, multiplication par semis possible (en automne, sinon stratification à 3°C pendant 3 mois et demi et semis au au printemps).

Haut. Page ou article précédent. M Sorbier des oiseaux, sorbier des oiseleurs (sorbus aucuparia)

Sorbier des oiseaux avec grappes de fruits.

Photo de Annalisa (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Vu tous ses atouts, je propose en isolé ou en bord de forêt...

Et pourquoi pas créer une nouvelle haie, ou plutôt un alignement, avec les autres arbres très utiles similaires (croissance rapide, bois utilisé, etc. : noisetier, paulownia, sureau, aulne...) ?

Je crois que c'est cet arbre qu'il y a à l'arrêt sur la petite route de la N9, et devant les garage du village chez moi...

EMPLACEMENT : haie (mais caduc), lisière de forêt, isolé (fruits en hiver).

Famille des rosacées.

Hauteur : 5 à 10 m ; 10 à 15 m.

Hauteur : 5 m sans concurrence, 10 à 15 m s'il doit aller chercher la lumière entre de grands arbres.

Mellifère (miel).

Attire les insectes pollinisateurs.

Floraison : blanche, blanc-crème, mai à juin.

Fructification : rose-orange ou rouge clair selon les variétés, juin à décembre, avec une moyenne commune de juillet à août.

Les baies persistent longtemps sur l'arbre, jusqu'en hiver.

Baies appréciées des oiseaux (grives), surtout une fois blettes après un premier gel. Prendre l'espèce type ou une variété à baies rouges, car les variétés à baies orange ou jaunes n'attirent pas les oiseaux.

Semble abriter beaucoup d'oiseaux : C'est un excellent arbre pour abriter le chant des oiseaux dans votre jardin durant tout l'été.

Comestible mais je le déconseille : les baies sont très amères et légèrement toxiques crues et doivent être consommées cuites longuement et mélangées à beaucoup de sucre (ou de miel) pour atténuer leur forte amertume : compote, confiture, gelée (qui a mauvais goût quand même) ; les graines sont légèrement toxiques.

Avant blettissement, les baies sont dures, astringentes, acides et amères, immangeables, sauf en les cuisant. Une fois blettes, les baies sont molles et crémeuses, très sucrées. C'est un bon fruit sauvage à utiliser en compotes, gelées, confitures et tartes, après les avoir fait passer au moulin à légumes, grille fine, pour éliminer les pépins qui sont légèrement toxiques.

Autrefois, on distillait les baies pour en faire une eau-de-vie.

Caduc.

Feuillage jaune puis brun rougeâtre en automne.

Tous sols, même secs ou pauvres.

N'apprécie pas le calcaire.

Planter loin des allées et des constructions que ses racines pourraient endommager.

Racines fasciculées (en éventail) ; racines profondes (2 m, ce qui me paraît peu...)...

Abriter des grands vents (enracinement superficiel) qui risquent de l'arracher...

Préfère les climats tempérés et humides, supporte mal le climat méditerranéen.

Exposition : soleil, mi-ombre acceptée.

Rusticité : –20°C à –25°C et plus bas.

Tolère parfaitement les embruns (donc probablement le vent...).

Peut être atteint par le redoutable feu bactérien, mais rarement.

Médicinale : baies (extinctions de voix, enrouements, diurétiques, laxatives) ; la confiture de baies est antidiarréhique.

Les baies (cuites une fois blettes) contiennent naturellement du sorbitol (qui tire son nom du sorbier), qui est un produit sucrant ne fermentant pas et consommable par les diabétiques (pêches, poires, pommes, et surtout pruneaux en contiennent aussi).

Croissance rapide.

Bois utilisé : dur et blanc (sculpteurs, ébénistes, luthiers, graveurs, tourneurs, manches d'outils, rayons des roues de charrettes, rabots, sabots, têtes de maillets, arcs).

Bon bois de chauffage.

L'aubier, rougeâtre, est apprécié pour la sculpture.

L'arbre (ses baies) servait autrefois à attirer les grives en automne pour les attraper au filet ou dans des cages dans le but de les consommer.

Ses feuilles se décomposent rapidement et sont un excellent fertilisant au jardin.

Ses feuilles sont un bon fourrage.

Utilisé principalement (aujourd'hui) comme arbre d'ornement.

Plante monoïque (hermaphrodite) (fleurs mâles et femelles sur la même plante).

Confusion possible avec le sureau rouge.

Une espèce vraiment comestible

Sorbus aucuparia "edulis" ou sorbus aucuparia var. moravica, sorbier de Moravie : gros fruits (1 cm) orange, moins âcres, comestibles (acidulés).

Haut. Page ou article précédent. Sorbier... (sorbus thibetica) : à voir...

Presque aucune source.

Il donne des fruits farineux comestibles, au goût d'amande. Il affectionne les sols pauvres, plutôt secs et supporte les –15°C.

Le "John Mitchell" ou "Mitchellii" est le seul clone du Sorbus thibetica qui est cultivé.

Fruits rouge brunâtre de 1,5 à 2 cm. S'accommode des sols pauvres. Rusticité –7 à –12°C. Mellifère. Nourrit les oiseaux.

Haut. Page ou article précédent. Sparte (lygeum spartum) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Spartine (spartina pectinata "Aureomarginata") : à voir...

Floraison : brune, Feuillage panaché doré. Hauteur : 1,50 m. Caduc. Exposition : soleil, mi-ombre. Habitat naturel : zones marécageuses, mais accepte un sol ssec. Souches traçantes.

Haut. Page ou article précédent. Spirée à feuilles de saule (spiræa salicifolia)

Spirée à feuilles de saule et grande fleur rose.

Photo de Stefan.lefnaer (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucune idée car il n'y a pas assez de sources. Elle aime les fossés et les lieux humides et n'aime pas le vent. Peut-être dans la zone d'affleurement de l'eau en contrebas du jeu de boules...

EMPLACEMENT : fossés et lieux humides.

Il y a peu de sources et c'est tout ce que j'ai trouvé.

Famille des rosacées.

Exposition : soleil.

Sol neutre, normal.

Floraison : rose brillant, juin à juillet ; juillet à octobre...

Caduc.

Hauteur : 1,80 m à 2 m. Largeur : 1,50 m.

Rusticité : –15°C.

Abriter des grands vents.

Fort besoin en eau. Aime les lieux frais et les fossés.

Cette plante pourrait être invasive...

Haut. Page ou article précédent. M Spirée de Van Houtte, spirée "van houttei" (spiræa x vanhouttei)

Spirée en fleurs.

Photo de Daniel Ventura (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Peu d'intérêt. Je l'ai achetée pour le plaisir parce que j'aime ses longues tiges arquées couvertes de fleurs.

Haies côté sud en quinconce car caduc.

Sinon au nord des agrandissements car mellifère.

EMPLACEMENT : haies, poules.

Famille des rosacées.

Croissance rapide.

Caduc.

Mellifère.

Floraison : blanche, mai à juin, voire jusqu'en juillet.

Vivace.

Hauteur : 1,50 m à 2,50 m. Largeur : 1,50 m à 2 m.

Rusticité : –20°C à –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Tous sols.

Sol bien drainé, frais.

Sol acide, humifère, frais et riche.

Branches arquées alourdies par la floraison.

Se taille facilement.

Feuillage jaune-orangé en automne.

Assez résistant aux embruns.

Attire les papillons.

Tailler (en été) les rameaux sur un tiers après la floraison, celle-ci ayant lieu sur le bois de 1 an.

Haut. Page ou article précédent. Sporobole à glumes inégales (sporobolus heterolepis)

Hauteur : 60 cm. Caduc. Floraison : juin à octobre.

Haut. Page ou article précédent. Stachyurus (stachyurus chinensis)

Stachyurus chinensis.

Photo de Leonora (Ellie) Enking (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas.

Devant la maison car il semble beau une grande partie de l'année : fin d'hiver (fleurs), printemps (jeunes rameaux), automne (feuillage).

EMPLACEMENT : devant la maison (fleurs, jeunes rameaux, feuillage).

Peu de sources.

Famille des stachyuracées.

Caduc.

Croissance rapide.

Rustique : –20 à –23°C.

Hauteur : 1,50 m à 2 m (largeur : 4 m).

Jeunes rameaux rougeâtres.

Floraison : longues grappes pendantes de 5 à 10 cm jaune-vert ou blanc-jaune, février à mars.

Feuillage jaune et rouge ou rose et rouge, en automne.

Adapté à la culture en pot.

Sol frais, léger, humifère, fertile, acide, surtout pas calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Préfère être protégé du vent.

Multiplication : semis et bouturage.

Différentes variétés

Stachyurus chinensis "Celina" : port plus compact que stachyurus chinensis, aux nombreuses et grandes fleurs. Feuillage rouge en automne.

Stachyurus chinensis "joy forever" : petites grappes jaunes. Feuillage vert marginé de jaune devenant rouge, rose et jaune en automne. Jeunes pousses orangées.

Haut. Page ou article précédent. Staphylier (staphylea colchica) : à voir...

Staphylier de Chine, Staphylea holocarpa. Taille : 6 à 15 m.

Staphylea trifolia semble être intéressant aussi...

Haut. Page ou article précédent. M Staphylier, faux pistachier (staphylea pinnata)

Staphylier.

Photo de Franz Xaver (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Bord forêt comestible (caduc).

Dans un nouveau bois que je pourrai créer avec plein d'arbustes fruitiers sauvages caducs et de taille moyenne : noisetier, sureau noir, cornouiller mâle, etc...

Non : tout simplement dans une strate intermédiaire de la forêt comestible, entre les grands arbres (noyers) et les petits.

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Ou pistachier sauvage, staphylier penné, patenôtrier, nez-coupé.

Famille des staphyléacées.

Hauteur : 2 à 6 m avec une moyenne de 3 à 5 m. Largeur : 3 à 4 m.

Vivace.

Caduc.

Feuillage jaune en automne.

Mellifère.

Floraison : grappes pendantes blanches ou blanc-rosé, parfumées, avril à juin, ou plus probablement mai.

Fructification : août ; septembre à octobre...

Comestible : amande de la noix (difficiles à briser, goût de pistache, sucré).

Récolte : septembre-octobre.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : profond, fertile, frais, voire humide.

Supporte le calcaire.

Rusticité : –20 à –25°C.

Croissance plutôt moyenne...

Huile alimentaire avec les noix.

Habitat naturel : sols riches, frais et bien drainés, bord des cours d'eau, forêts, bois.

Ecorce esthétique : gris-verdâtre avec des lenticelles.

La graine, dure et sphérique, était autrefois utilisée pour créer des chapelets.

Bois utilisé : quelquefois employé par les tourneurs.

Médicinale : graines (purgatives).

Haut. Page ou article précédent. Staphylea trifolia, faux pistachier trifolié (staphylea trifolia) : à voir...

Source québécoise. Gros arbuste ou petit arbre d'Amérique du Nord, hauteur 5 m, rusticité : zone 4, écorce striée de lignes blanches, floraison début mai, croissance moyenne à rapide, exposition mi-ombre et accepte le soleil, sol humide et bien drainé, maladies et parasites : non, multiplication facile par semis en automne, sinon stratifier à 19°C pendant 1 mois puis à 3°C pendant 3 mois, ou aussi division des drageons.

Haut. Page ou article précédent. Stephanandra (...) : à voir...

Stephanandra incisa "Crispa". Floraison blanche, juin à juillet. Feuillage ondulé devenant orange en automne. Couvre-sol. Hauteur : 60 cm. Largeur : 2 m.

Stephanandra tanakæ. Floraison blanche, juin. Feuillage denté et gaufré devenant jaune-orangé en automne. Hauteur : environ 2 m. Largeur : environ 2 m. Rameaux orange à pourpre en hiver.

Haut. Page ou article précédent. Stévia (stevia rebaudiana)

Stévia.

Photo de Stratmains.emmanuel (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A racheter (juin) et à garder en pot très bien drainé, arroser deux fois par semaine.

EMPLACEMENT : en pot à l'intérieur, en pot au jardin et à rentrer avant les premières gelées, en véranda.

Ou herbe sucrée, plante à sucre, stévie.

Famille des astéracées.

Comestible et aromatique : feuilles (pouvoir sucrant très supérieur à celui du sucre, aucune calorie, aucun glucide, riche en sels minéraux et en vitamines, permet de sucrer boissons chaudes, glaces, salades de fruits, jus de fruits).

Difficile à utiliser dans les gâteaux (ne peut remplacer le sucre dans ces cas-là), mais plus facile dans les sucrages d'appoint.

Les feuilles sont 30 à 40 fois plus sucrantes que le sucre.

Sol riche, léger, limoneux, bien drainé.

Accepte un sol pauvre.

Accepte le calcaire.

Craint la sécheresse.

Ajouter compost bien décomposé, ou purin d'ortie, deux semaines avant récolte pour augmenter le pouvoir sucrant.

Racines traçantes, à arroser souvent car elles n'iront jamais chercher l'eau en profondeur.

Un paillis empêchera les racines superficielles de sécher.

Rusticité : +10°C ; +5°C ; –5°C (à rentrer avant les premières gelées, ou à cultiver en intérieur).

Ne croît plus en dessous de +10°C.

Multiplication : bouturage, marcottage, division de souche.

Récolte : toute l'année si la plante est à l'intérieur. Ou une seule récolte fin août ou en septembre (époque où elle est le plus chargée en principe sucrant) à faire sécher et réduire en poudre (retirer les nervures qui peuvent être amères). Se conserve des années une fois séchées.

Hauteur : 40 à 80 cm (largeur : environ 50 cm).

Caduc (jardin).

Persistant (en pot à l'intérieur).

Annuelle au jardin.

Vivace en pot (à rentrer en hiver).

Floraison : blanche, août à septembre (ne donne pas de graines sous nos climats).

Ne supporte pas la cuisson ni l'ébullition : à ajouter au dernier moment.

Ne pas laisser fleurir : ça affaiblit la plante.

Vivace ou annuelle.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Supprimer les boutons floraux : ils épuisent la plante qui réduit sa pro­duc­tion de feuilles.

Rejette de racine au printemps. On peut bouturer ces rejets avant la montée à fleurs.

Il est conseillé de se procurer des boutures ou des plantes en pot plutôt que des graines, qui germent mal.

Médicinale : diabète de type 2 (ne modifie pas le taux de glucose) ; obésité ; hypertension ; transit intestinal, limite les caries.

Tailler régulièrement, et pincer les boutons, pour que la plante s'étoffe.

Arroser 2 à 3 fois par semaine.

En pot à l'intérieur, craint les cochenilles et les aleurodes. Vaporiser le feuillage plusieurs fois par jour et aérer la pièce le plus souvent possible. Ou mieux : sortir les pots à l'extérieur quand il ne fait pas trop froid.

Se brosser les dents à la poudre de stévia les rendrait plus blanches.

Il existe une autre plante sucrante, la verveine sucrante (lippia dulcis), mais qui a aussi le même genre de goût de menthe, réglisse ou similaire.

Haut. Page ou article précédent. Stipe (...) : à voir...

• Stipe géante (Stipa gigantea). Floraison : juin à novembre. Les épis persistent en hiver après avoir pris une teinte dorée. Hauteur : 2 m. Touffe compacte, de 40 à 50 cm de haut, persistante ou semi-persistante. Très rustique. Tolérant aux sols frais et argileux s'ils sont bien drainés.

Haut. Page ou article précédent. Strobilanthes atropurpureus (strobilanthes atropurpureus) : à voir...

Très peu de sources. Semble être la plus rustique ; malheureusement elle n'a pas de beau feuillage coloré comme les autres strobilanthes non rustiques. Hauteur : 1 m à 1,20 m. Floraison : bleu-violet, août à octobre. Caduc. Rusticité : (très rustique, originaire de l'Himalaya). Exposition : soleil, mi-ombre.

Haut. Page ou article précédent. Strobilanthes penstemonoides (Strobilanthes penstemonoides) : à voir...

Rusticité : –15°C. Floraison mauve, septembre à octobre. Ombre. Persistant. 30 à 45 cm. Plus large que haute. Croissance rapide. Supporte la concurrence des racines.

Haut. Page ou article précédent. Styrax

Styrax americanus, styrax d'Amérique. Port arrondi. Caduc. Fleurs blanches parfumées, avril à juin. Hauteur 2 à 3 m. Largeur 2,50 m. Feuillage aux belles couleurs en automne... Rusticité moyenne, fleurs sensibles aux gelées printanières...

Styrax confusa. Espèce chinoise presque introuvable en Europe, mais vendues par la pépinière des Avettes (Saône-et-Loire, site en cours de réfection). Petit arbuste de 1,50 m à 2 m. Petites feuilles vertes très brillantes. Floraison blanche, mai. Fleurit rapidement (jeune). Rusticité –18°C en Saône-et-Loire.

Styrax dasyanthum. Hauteur 6 à 10 m.

Styrax formosana. Floraison blanche à étamines jaunes saillantes. Hauteur 3 à 4 m.

Styrax hemsleyanus. Floraison blanche et parfumée, printemps. Grandes feuilles fortement nervurées. Rusticité –18°C en Saône-et-Loire. Hauteur 6 à 10 m.

Styrax japonicus ou Styrax japonica, styrax du Japon. Le plus courant. Il a de nombreux cultivars. Floraison : très nombreuses fleurs blanches rosées à étamines jaunes, parfumées, juin à juillet. Rusticité –15°C mais fleurs sensibles aux gelées tardives. Hauteur 3 à 5 m, ou 6 à 10 m. Largeur 4 à 5 m, ou 8 m... Feuillage rouge-orangé en automne. Peut être cultivé en pot.

Styrax japonicus "Angyo Dwarf". Très nombreuses fleurs blanches teintées de rose à étamines jaunes, parfumées, juin à juillet. Feuillage rouge-orangé en automne. Variété naine. Rusticité –15°C, mais fleurs sensibles aux gelées tardives. Idéal en pot.

Styrax japonicus "Fargesii". Floraison blanche, juillet. Hauteur 2 à 3 m. Largeur 1 à 2 m. Rusticité –20°C mais fleurs sensibles aux gelées printanières. Adapté à un « emplacement étroit » et la culture en pot.

Styrax japonicus "Pendula Rubra". Floraison rose très ornementale. Port pleureur. Hauteur 2 m. Largeur 2 m.

Styrax japonica "Pendulus", styrax du Japon pleureur. Floraison blanche, parfumée, mai. Hauteur 1 à 2 m. Largeur 1 à 2 m. Rusticité –20°C mais fleurs sensibles aux gelées printanières. Adapté à un « emplacement étroit » et à la culture en pot. Mi-ombre.

Styrax japonica "Pink Chimes" [j'ai vu un « cov »...]. Floraison rose clair. Feuillage finement dentées. Hauteur 1,50 m à 2 m.

Styrax japonicus "Benibama Pink Chimes" [le même que ci-dessus ?]. Floraison rose...

Styrax obassia, styrax à grandes feuilles. Floraison blanche, parfumée, juin. Grosses feuilles vertes presque rondes. Feuillage jaune ou jaune d'or en automne. Hauteur 6 à 10 m, ou 12 m. Largeur 7 m. Rusticité jusqu’à –15°C et fleurs sensibles aux gelées printanières. Variété à éviter dans les régions à hivers froids. Sa résine se brûle comme encens.

Styrax officinalis ou aliboufier. Floraison blanche, parfumée, très abondante, mai à juin. Feuillage gris argenté duveteux dessous. Hauteur 3 à 4 m, ou 6 m, ou 7 m. Largeur 5 à 6 m. Rusticité –10°C, ou jusqu'à –15°C, et fleurs et jeunes pousses sensibles aux gelées printanières. Abriter du vent. Sa résine est utilisée en médecine et en cosmétique, c'est le benjoin. A réserver aux régions méditerranéennes.

Styrax philadelphoides. Hauteur 3 à 4 m...

Styrax shiraianus. Floraison blanche, printemps. Feuillage : bout de la feuille profondément denté. Croissance assez rapide. Rusticité : « résistant au froid »...

Styrax suberifolius. Arbre rare en France, la pépinière des Avettes (Saône-et-Loire, site en cours de réfection) est une des rares à le proposer. Floraison blanche, printemps. Feuillage coriace. Rameaux rouge-marron. Rusticité : « moins résistant au froid que les autres » (les graines sont récoltées à 1650 m d'altitude à Taïwan)... A réserver aux régions douces.

Styrax weichiorum. Hauteur 6 à 10 m.

Styrax wiklsonii. Hauteur 3 à 4 m.

Styrax wuyuanensis. « Une merveille ». Floraison : profusion de fleurs blanches, très parfumées, mai. Hauteur 3 à 4 m.

Il semble qu'il y ait deux sortes de styrax

Ceux dont on extrait semble-t-il une résine, et dont je parle ici, du nom latin de styrax, et ceux dont on extrait semble-t-il un parfum, du nom latin de liquidambar. Parmi ces derniers, il y a le styrax d'Asie Mineure : liquidambar orientalis, et le styrax américain ou d'Amérique : liquidambar stiraciflua. Les deux produits [parfums] qu'on en tire sont très similaires.

Haut. Page ou article précédent. Styrax du Japon (styrax japonicus, styrax japonica)

styrax-du-japon.

Photo de Agnieszka Kwiecień, Nova (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Sans intérêt : caduc, fleurs blanches, fleurs parfumées, feuillage coloré en automne.

EMPLACEMENT : haie, terrain, devant la maison (fleurs parfumées au printemps et feuillage coloré en automne)...

Ou arbre aux clochettes d'argent (on dirait qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à l'arbre aux cloches d'argent, (halesia carolina), qui, comme par hasard, est lui aussi de la famille des styracacées (ou styracées ?)... Les sources se sont-elles encore trompées une fois de plus ?...

Peu de sources.

Il devient de plus en plus beau au fur et à mesure qu’il prend de l’âge.

Famille des styracacées.

Floraison : fleurs très nombreuses, blanches, parfumées, mai à juin.

On apprécie mieux sa floraison depuis le dessus, il est donc intéressant de le planter sur une hauteur.

Fructification : petites drupes sèches sans intérêt.

Feuillage jaune voire orangé en automne.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 3 à 4 m, voire 6 m. Largeur : généralement aussi large que haut.

Rusticité : –18°C ; –25°C.

Exposition : mi-ombre voire ombre, accepte le soleil le matin et le soir.

Sol moyen, pas trop lourd, non calcaire, drainé, frais.

Aime peu le calcaire.

Multiplication : boutures, semis.

Belle écorce gris-brun, lisse, à fissures orange.

Préfère être abrité des vents glacés en hiver.

Peut se cultiver en pot.

D'après Wikipédia

Habitat naturel : plaines et pentes de montagnes, de 400 à 1800 m d'altitude.

Des variétés

Styrax japonicus "Angyo Dwarf". Nain...

Styrax japonicus "Carillon" ou "Pendula" [ou "Carillon" et "Pendula" ?]. Pleureur...

Styrax japonicus "Crystal". Fastigié...

Styrax japonicus "Emerald Pagode" ou "Sohuksan" [ou "Emerald Pagode" et "Sohuksan" ?]. Fleurs plus grosses...

Styrax Japonicus "Pink Chimes". Fleurs roses...

Multiplication

Bouturage

Bouturage en août avec des rameaux semi-aoutés (qui comportent une partie verte et une partie lignifiée).

Semis

Les semis sont difficiles car les graines doivent subir une double stratification : stratification chaude à 20°C pendant 3 mois puis stratification froide à 3 à 5°C pendant 4 mois. Puis semis au printemps.

Haut. Page ou article précédent. Sumac des corroyeurs, vinaigrier (rhus coriaria)

Sumac des corroyeurs.

Photo de Lazaregagnidze (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'ai trouvé deux endroits où il y en a de façon théoriquement certaine : à Lunaret à Montpellier, et sur une petite route à l'ouest d'Alès (plan sur mon fichier sur les produits n° 11).

Le plus sûr serait sans doute d'en acheter en jardinerie, ou plutôt en pépinière : ils connaissent probablement beaucoup mieux les plantes qu'ils vendent !

Ou corroyère, sumac des voyageurs.

Peu de sources. Beaucoup d'autres sources ne différencient pas assez clairement le sumac des corroyeurs rhus coriaria du sumac de Virginie rhus typhina et j'ai donc été contraint de les éliminer.

Famille des anacardiacées.

Médicinale : graines (carminative, diurétique, vermifuge, emménagogue, antispasmodique). Fruits (douleurs gastriques et intestinales, diarrhées, certaines dermatites. diurétiques, antipyrétiques, antiseptiques).

Comestible : graines (saveur acidulée, aromatique) ; moulues comme épice ou pour remplacer le sel ou le jus de citron. Fruits (macérés dans du vinaigre comme les câpres ; ou séchés et moulus : épice du nom de sumac). Contient des antioxydants. Riche en oligo-éléments.

Le sumac est une épice, très utilisée au Moyen-Orient. Elle a une saveur acidulée et remplace avantageusement le citron ou le vinaigre.

Feuilles et sève toxiques.

Récolte des fruits : juillet à septembre.

Tannage du cuir : écorce et feuilles.

Caduc.

Hauteur : 1 à 3 m.

Floraison : blanchâtre, mai à août.

Aime les terrains calcaires, les coteaux arides et pierreux, les éboulis, les remblais.

Sol sec, calcaire, caillouteux, même médiocre.

Plante hermaphrodite (organes mâles et femelles sur la même fleur).

Tinctoriale : noir et jaune (écorce) ; jaune (écorce et feuilles) ; brun (racines) ; rouge (fruits).

Ne pas confondre avec le sumac de Virginie rhus typhina qui n'a pas toutes ces propriétés, ni avec d'autres sumacs dont les fruits sont toxiques, comme le rhus toxicodendron.

Haut. Page ou article précédent. Sureau du Canada (sambucus canadensis) à voir...

Plante d'Amérique du Nord. Gros buisson de 2-3 m de haut et 2 m de large. Une autre source dit 15 m de haut... Très rustique. Médicinale. Baies (cuites) et fleurs comestibles. Racines courtes et traçantes. Croissance rapide. Floraison en juin-juillet. Attire oiseaux et papillons...

Mis à part la taille des baies plus grosses que sur le sureau noir, je ne vois pas beaucoup d'intérêt à avoir cet arbre chez soi. Notre sureau noir est déjà excellent.

Haut. Page ou article précédent. M Sureau noir (sambucus nigra) [existe d'origine chez moi]

Sureau noir.

Photo de Agnieszka Kwiecień (Nova) (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Forêt comestible. Nord de la zone des médicinales si j'en fait une. Haies (mais caduc). Enclos des poules.

Je pensais aussi en mettre au sud de l'allée menant au garage, mais il est caduc et ne servira à rien pour atténuer les forts vents venant du sud. Mieux vaut mettre à cet emplacement des éléagnus et autres petits fruitiers persistants.

EMPLACEMENT : forêt comestible, nord zone des médicinales, haies (caduc), enclos à poules...

Famille des adoxacées, ex-caprifoliacées.

Caduc.

Hauteur : 2 à 7 m, avec une moyenne commune de 3 à 5 m...

Largeur : 2 à 3 m ; jusqu'à 6 m...

Croissance rapide.

Tous sols, drainés, humides ou frais.

Demande un sol riche en azote.

Pousse naturellement dans les décombres.

Exposition : soleil, mi-ombre. Pousse moins bien à l'ombre.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, mai-juin à juillet.

Rusticité : –15 à –30°C selon les sources.

Résiste au vent.

Rejette de souche.

Médicinale. Fleurs (laxatives, diurétiques, décongestionnantes, émol­lientes, calmantes, adoucissantes pour la peau, grippe, rhume, rhu­ma­tismes, éruptions cutanées, décongestionnant en cas de fatigue ou d'irri­ta­tion oculaire). Seconde écorce verte et feuilles sèches ou fraîches (rhu­ma­tismes, maux de dents, constipation, œdèmes, brû­lures, écorchures, furoncles, anti-inflam­matoires, décon­ges­tion­nantes, diuré­tiques, laxatives, rétention d'urine, goutte, coliques néphrétiques, contusions). Baies en jus concen­tré (sudo­ri­fiques, grippe, bronchite, toux).

Préparez-vous une couche de feuilles sèches dans une housse ; dormir sur ce matelas soulage des rhumatismes et des arthrites.

Déconseillé en cas de diabète.

Cosmétique : éclaircit le teint et atténue les taches de rousseur.

Comestible : baies (légèrement toxiques crues) bien mûres (noires) et de préférence cuites (confitures, gelées, jus, vins, liqueurs, sirops ; pépins à éliminer dans tous les cas). Fleurs fraîches en beignet. Fleurs séchées utilisées comme la vanille. Boutons floraux confits au vinaigre : ou séchés puis enrobés de pâte à crêpe et frits. Jeunes feuilles (salade).

Ses fleurs ont un parfum les faisant surnommer la « vanille du pauvre ».

Une récolte de fleurs faite au bon moment doit laisser du pollen jaune sur les doigts. Il ne faut pas consommer leur pédoncule qui est toxique.

Baies toxiques crues.

Les baies contiennent de grandes quantités de vitamines, de fer et d'antioxydants.

On trouve souvent, sur son écorce, des « oreilles de Judas », le célèbre « champignon noir » des restaurants chinois.

Tinctoriale : bleu (jus des baies en début de maturité). Le jus des baies sert de colorant alimentaire, d'encre alimentaire, de colorant pour les cheveux. Il sert aussi d'encre pour le dessin et l'écriture (baies broyées et mélangées avec du tannin).

Utile au jardin : feuilles (aide à la décomposition du compost ; introduites dans les taupinières, elles repoussent les souris, mulots et cam­pa­gnols). Purin de feuilles (lutte contre le mildiou, les pucerons, la pyrale du buis ; en arrosage ou versé dans les taupinière, il repousse aussi les souris, mulots et campagnols ; le purin est aussi un bon engrais au jardin). Décoction de feuilles (lutte contre la maladie des taches noires).

Attire insectes (branches creuses) et oiseaux (baies, branches pour nicher).

Vivace.

Bois utilisé : manches d'outils, meubles [douteux car les troncs sont fins et le bois est tendre...], construction [douteux aussi pour les mêmes raisons...], clôtures, peignes [son bois est dit dur...], tabletterie.

Jeunes branches évidées de leur moelle : pipes, flûtes, flûtes de Pan, sifflets, sarbacanes, tuyaux, cannes, bouffadous pour attiser le feu, appeaux à palombes, conduite d'eau, tube pour récolter la sève de l'érable...

Densité du bois : 0,5 à 0,6.

La moelle du bois peut remplacer le liège.

On tire de sa souche un bois dur ressemblant au buis.

Mauvais bois de feu : brûle rapidement sans faire beaucoup de chaleur et forme une fumée épaisse.

Hôtel à insecte : les tiges, évidées de leur moelle et coupées en bâtons d'environ 20 cm, peuvent être utilisées pour fabriquer des nichoirs pour abeilles sauvages.

C'est le deuxième arbre le plus utile pour la faune sauvage après le sorbier des oiseleurs.

Eloigne les poux et autres insectes indésirables au poulailler (feuilles).

Enclos des poules : ombre, perchoirs, nourriture.

Un rameau suspendu à la maison éloigne les mouches.

Mélanger des fleurs aux pommes de terre les empêche de germer.

Les fleurs permettent de conserver les pommes : alterner une couche de fleurs et une couche de pommes.

Les feuilles séchées peuvent remplacer le tabac.

Les jeunes pousses sont généralement couvertes de pucerons noirs spécifiques au sureau, entretenus par les fourmis qui récoltent leur miellat. Ils n'attaqueront pas les autres cultures.

Ficelle avec les fibres des jeunes pousses.

Les jeunes pousses peuvent être détruites par le gel durant leur premier hiver, ce bois mort est très utile pour allumer un feu car il s'enflamme même sous la pluie.

La moelle des jeunes rameaux peut servir de gomme.

Multiplication : Les arbustes dont la tige contient de la moelle, comme le sureau, reprennent mieux lorsqu'on les bouture pendant la saison froide.

« Ne pas confondre » (je suis contraint d'y aller de mon laïus moi aussi !)

Toutes les sources sans exception nous abreuvent avec le fait de ne pas confondre le sureau noir avec le sureau yèble car le sureau yèble est toxique. Il est pourtant difficile de les confondre. Leurs trois principales différences sont :

• sureau noir : arbuste ligneux avec des troncs et des branches. Hauteur 2 à 7 m. Inflorescences tombant vers le bas.

• sureau yèble : plante herbacée (verte) verticale qui disparaît l'hiver. Hauteur 1 à 2 m. Inflorescences dressées vers le haut.

Haut. Page ou article précédent. M Sureau noir "Black Lace" (sambucus nigra "Black Lace") : à voir...

Beau feuillage pourpre. Floraison rose pâle en juin, mellifère. Baies comestibles cuites, très appréciées des oiseaux.

NON : c'est un R dans un rond.

Haut. Page ou article précédent. M Sureau yèble, sureau hièble, petit sureau (sambucus ebulus)

Sureau yèble.

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : en tout cas pas au milieu du jardin car plante invasive, zone des plantes tinctoriales...

Famille des adoxacées, anciennement caprifoliacées.

Herbacée.

Hauteur : 50 cm à 2 m, avec une moyenne autour des 1 m à 1,50 m.

Pousse dans les sols argileux riches en nutriments et en nitrates (azote). Sa présence indique un sol « riche et fertile ».

Floraison : juin à août ; juillet à août ; quelques sources allant jusqu'à septembre...

Fructification : septembre à octobre (pour une floraison de juin à juillet)...

Toxique (toute la plante).

Mellifère (abeilles et miel).

Odeur très désagréable en froissant les feuilles, et en fin d'automne lors du pourrissement de la plante.

Caduc.

Rusticité : la seule source (d'analphabète) que j'ai trouvée indiquant la rusticité dit zones 5 à 10 : –1 à –28°C. En clair : –28°C.

Drageonnant.

Plante envahissante : « Quand ce sauvageon s'installe, il couvre l'espace et menace directement toute biodiversité. En plus, il ne suffit pas de le faucher pour s'en débarrasser. C'est toujours long et difficile de supprimer une plante rhizomateuse. Quelques plants deviennent vite une colonie envahissante. »

Très difficile de se débarrasser de cette plante qui peut renaître grâce au moindre morceau de rhizome.

Plante à rhizome rampant et profond. On pourrait peut-être installer une barrière anti-rhizome, comme pour les bambous...

Son autre nom d'herbe à punaises est dû à sa propriété de répulsif, comme le sureau noir : le purin pur (1 kg de feuilles macérées dans 10 litres d'eau) est efficace contre les punaises, les pucerons, les chenilles, les cochenilles.

Purin de sureau (yèble ou noir) contre : pucerons, piéride du chou, teigne du poireau, altises, et fait fuir les rongeurs qui pourraient s'attaquer aux racines des plantes et des arbres (taupes).

Les feuilles de sureau accélèrent la décomposition du compost.

Graines appréciées des oiseaux.

Médicinale (purgatif et vomitif).

Un cataplasme ou une décoction de feuilles fraîches était utilisés contre les piqûres d'abeilles et les morsures de serpents.

Les feuilles étaient autrefois utilisées en cataplasme pour résorber les furoncles et les abcès cutanés et soulager les brûlures.

Une décoction de racine était utilisée pour soulager des morsures animales.

Les baies mûres étaient autrefois utilisée pour colorer le mauvais vin.

Les baies mûres étaient autrefois utilisées par les cordonniers pour teindre les peaux.

Le jus des racines était autrefois utilisé pour teindre les cheveux en noir.

Ses baies, délivrant une couleur verte foncée, étaient réservées au lavis sur papier.

Teinture

Cueillies fraîches, les baies sont mises à macérer pendant au moins 3 jours. Elles peuvent aussi être mises à fermenter pendant 10 jours d'abord, puis à macérer pendant au moins 3 jours. Elles sont ensuite écrasées et pressées. Elles sont enfin mises à filtrer afin d'en obtenir le jus, qui sera allongé avec de l'eau pour être prêt à la teinture : on ajoutera les fibres mordancées et rincées. La préparation doit être mise à bouillir pendant au moins 1 heure mais sans arriver à ébullition. Elle sera laissée tiédir avant de sortir les fibres, qui seront rincées et mises à sécher. On obtiendra alors des couleurs allant du mauve au violet.

Pour obtenir une couleur brun-rouge, on peut ajouter 2 verres de vinaigre pour 5 litres de jus.

Pour obtenir une couleur vert sapin, on peut ajouter de la lessive de cendre ou une cuillère à soupe de sulfate de fer à la fin du bain.

Pour obtenir des couleurs allant du mauve au rose sans aucun additif, on laisse fermenter les baies à raison de 1/3 de baies pour 2/3 d'eau, pendant 2 semaines, à une température de 30°C.

Pour obtenir des couleur jaunes douces, on doit faire une décoction de jeunes rameaux ou de feuilles.

En Ecosse, l'écorce de sureau [quelle écorce ?, le sureau yèble est une herbacée !] demeure la partie employée afin d'obtenir des teintes noires.

« Ne pas confondre » (je suis contraint d'y aller de mon laïus moi aussi !)

Toutes les sources sans exception nous abreuvent avec le fait de ne pas confondre le sureau yèble avec le sureau noir car le sureau yèble est toxique. Il est pourtant difficile de les confondre. Leurs trois principales différences sont :

• sureau yèble : plante herbacée (verte) verticale qui disparaît l'hiver. Hauteur 1 à 2 m. Inflorescences dressées vers le haut.

• sureau noir : arbuste ligneux avec des troncs et des branches. Hauteur 2 à 7 m. Inflorescences tombant vers le bas.

Haut. Page ou article précédent. Symphorine, arbre aux perles (symphoricarpos albus) : à voir...

Baies rondes blanches.

Très rustique.

Caduc.

Deux variétés sont particulièrement intéressantes : var. lævigatus, aux fruits blancs très nombreux, et var. ovatus aux fruits ovoïdes et plus gros [que quoi ?].

Haut. Page ou article précédent. Symphorine rose (symphoricarpos...) : à voir...

Baies rondes roses.

Très rustique.

Caduc.

Baies toxiques.

Les variétés de symphorines roses

Symphoricarpos x chenaultii. Hauteur 1,60 m ; 2 m ; 2 m. Floraison août ; août à septembre. Fruits blanc-rosé ; rouge pointillés de blanc, qui durent tout l'hiver.

Symphoricarpos x chenaultii "Hancock". Hauteur 50 cm ; 50 à 70 cm ; 2 m. Floraison juin. Port très étalé. Fruits rouge et blanc.

Symphoricarpos x doorenbosii "Amethyst". Hauteur 1 m à 1,50 m. Floraison juin à octobre. Profusion de baies rose pâle, très lumineuses.

Symphoricarpos x doorenbosii "Magic Berry". Hauteur 1 m ; 1 m ; 1 à 3 m ; 1,50 m ; 1,60 m. Floraison mai à juillet ; automne. Probablement la variété aux fruits les plus foncés, rose carminé ; rose foncé ; rouge carmin ; rose violacé. Fructification lumineuse qui se remarque de loin.

Symphoricarpos x doorenbosii "Marleen". Hauteur 1,30 m. Fruits rose soutenu.

Symphoricarpos x doorenbosii "Mother of Pearl". Semble être la plus commune. Hauteur 1,50 m à 1,80 m. Floraison juin à juillet. Baies abondantes bien rondes, rose tendre ; blanches poudrées de rose vif sur leur face ensoleillée, qui persistent sur l’arbuste, parfois jusqu’en janvier. Pousses arquées. Une autre source dit que ce sont les fruits qui font ployer les branches.

Symphoricarpos microphyllus. Hauteur 70 cm ; 1,20 m à 1,50 m ; 1,50 m. Floraison mai à juillet. Baies blanches ou roses ; rouges.

Symphoricarpos orbiculatus. Hauteur 1,20 m. Floraison juillet à septembre. Fruits rose foncé, qui subsistent d’octobre à février.

Symphoricarpos orbiculatus "Foliis Variegatis". Floraison septembre. Fruits pourpre. Feuilles marginées de jaune.

Symphoricarpos orbiculatus "Variegatus". Feuillage bordé et veiné de jaune.

Haut. Page ou article précédent. Tamaris (tamarix...)

Beaucoup de tamaris n'ont pratiquement aucune source crédible, beaucoup d'autres on plusieurs noms latins, les quatre principaux que j'ai trouvés sont regroupés ci-dessous.

Haut. Page ou article précédent. M Tamaris commun, tamaris de France, tamaris d'Angleterre (tamarix gallica)

Tamaris (tamarix gallica).

Photo de Javier martinlo (CC BY-SA 4.0).

(Je ne garantis pas l'exactitude de la couleur).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Les miens sont morts (des tetrandra si je me souviens bien). Faute de soins ?...

En tout cas, ne pas acheter cette espèce (gallica) : il n'y a pas assez de sources. De plus, vu les photos, la couleur semble géné ra lement assez terne...

Pour la floraison, je propose d'acheter :

gallica (quand même) : floraison d'avril-mai à septembre...

et/ou

parviflora ou de préférence tetrandra : floraison d'avril à mai-juin...

ramosissima : floraison de juillet-août à septembre...

EMPLACEMENT : haies (caduc), forêt, isolé, devant la maison.

Très peu de sources.

Famille des tamaricacées.

Rameaux rougeâtres.

Mellifère.

Floraison : blanche à étamines roses, avril-mai à septembre (sur le bois de l'année).

Hauteur : 1-2 m à 8-10 m.

Altitude : basse, littoral.

Exposition: soleil.

Sol normal, sableux, caillouteux, humus ou terreau.

Caduc.

Rusticité : –15°C ; –20°C.

Vit naturellement en bord de mer.

Accepte les embruns.

Vivace.

Haut. Page ou article précédent. M Tamaris de printemps (tamaris tetrandra)

Tamaris de printemps (tamarix tetrandra).

Photo de I, Kispál Zoltán (CC BY-SA 4.0).

(Je ne garantis pas l'exactitude de la couleur).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Les miens sont morts (des tetrandra si je me souviens bien). Faute de soins ?...

Voir notes sur gallica.

EMPLACEMENT : haies (caduc), forêt, isolé, devant la maison.

Famille des tamaricacées.

Supporte un élagage très sévère si besoin.

Hauteur : 3 à 4 m, voire 5 m (largeur : 3 à 4 m).

Croissance assez rapide à rapide.

Exposition : soleil.

Caduc.

Mellifère.

Floraison : abondante, rose clair, avril à juillet selon les sources, généralement indiqué d'avril à mai (sur les rameaux de l'année précédente).

Attire les papillons.

Sol pas trop lourd, drainé, même sec ou frais, temporairement inondé, pauvre, graveleux ou sableux.

S'adapte très bien dans un sol ordinaire mais il doit être léger et drainé.

Sol sec ou drainant.

Supporte les sols secs, pauvres et sableux.

Aime les sols frais basiques (calcaires) à neutres.

Accepte la présence de sel dans le sol.

Résiste aux embruns et aux vents forts.

Tolère l'exposition maritime et les vents forts.

Craint les vents violents.

Résiste à la chaleur et à la sécheresse.

Rusticité : –20 à –28°C, mais une source indique –10°C...

Il est recommandé de protéger les jeunes plants des fortes gelées pendant leurs premières années.

Rameaux retombants.

Rejettte depuis le tronc et le collet.

Excellent brise-vent en bord de mer (mais caduc !).

Résistant aux maladies et aux parasites.

Haut. Page ou article précédent. M Tamaris d'été (tamaris ramosissima, tamarix pentandra)

Tamaris d'été (tamarix ramosissima).

Photo de Jerzy Opioła (CC BY-SA 3.0).

(Je ne garantis pas l'exactitude de la couleur).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Les miens sont morts (des tetrandra si je me souviens bien). Faute de soins ?...

Voir notes sur gallica.

EMPLACEMENT : haies (caduc), forêt, isolé, devant la maison.

Peu de sources.

Famille des tamaricacées.

Hauteur : 2,50 m à 5 m (largeur : 3 à 4 m).

Caduc.

Mellifère.

Floraison : rose clair saumoné, juillet-août à septembre (sur les rameaux de l'année).

Se plait en bord de mer.

Sol frais, drainé, sablonneux, même temporairement inondé ou calcaire.

Exposition : soleil.

Vivace.

Rusticité : –15 à –20°C.

Résistant au climat montagnard.

Résistant aux maladies.

Résiste aux embruns et au vent.

Résiste à la chaleur.

Croissance moyenne.

Supporte un élagage très sévère, si besoin.

Ses rameaux ont tendance à retomber.

Haut. Page ou article précédent. Tamaris à petites fleurs (tamaris parviflora)

Tamaris à petites fleurs (tamarix parviflora).

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

(Je ne garantis pas l'exactitude de la couleur).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Les miens sont morts (des tetrandra si je me souviens bien). Faute de soins ?...

Voir notes sur gallica.

EMPLACEMENT : haies (caduc), forêt, isolé, devant la maison.

Ou tamaris à petites fleurs.

Peu de sources.

Famille des tamaricacées.

Redoute les sols trop secs.

Floraison : rose, avril à mai ou mai à juin (sur les pousses de l'année précédente).

Se plait en bord de mer.

Résiste aux vents violents et aux embruns.

Aime les sols pauvres, sableux.

Sol frais, drainé, sablonneux, léger, pauvre.

Apprécie la proximité d'un point d'eau.

Caduc.

Hauteur : 3 à 4,50 m (largeur : 3 à 4,50 m).

Croissance normale à moyennement rapide.

Rusticité : –15°C et plus bas.

Exposition : soleil.

Rameaux pleureurs.

Belles couleurs d'automne rouge-orangé.

Ecorce sombre.

Haut. Page ou article précédent. M Tanaisie (tanacetum vulgare)

Tanaisie.

Photo de Robert Flogaus-Faust (CC BY 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Elle a beaucoup d'utilités, donc à installer un peu partout, comme dit dans "Emplacement", et pourquoi pas aussi dans le terrain ou au pied des haies fruitières et des autres haies...

EMPLACEMENT : arbres fruitiers, petits fruitiers, jardin, médicinales, aro­ma­tiques.

Ou barbotine, herbe de saint-Marc, herbe aux vers, sent-bon.

Famille des Astéracées.

Exposition : soleil ; mi-ombre acceptée.

Mellifère (nourrit les pollinisateurs : guêpes, coccinelles, chrysopes, syrphes, etc).

Floraison : jaune, mai-juin à septembre-octobre.

Couper les fleurs fanées pour favoriser les nouvelles floraisons.

Rusticité : –15°C et plus bas ; –39°C.

Caduc.

Croissance rapide.

Hauteur : 60 cm à 1,50 m ; avec une moyenne générale de 80 cm à 1 m (largeur : moitié de la hauteur, donc 40 à 50 cm).

A abriter du vent (1 source).

Vivace.

On peut l'employer entière et séchée en sachets placés dans les niches des chiens ou les paniers des chats, pour les débarrasser de leurs puces (elle ne doit pas être en contact avec les animaux).

A mettre en petits bouquets dans les armoires, contre les mites.

Elle protège aussi la viande des mouches et autres parasites.

Sol léger, sec, sablonneux et drainé. Elle tolère les sols calcaires.

Préfère les sols argileux et riches en humus.

Sol sableux. S'accommode des autres types de sols.

Accepte tous sols : calcaires, argileux, sableux, caillouteux, à condition qu'ils soient pourvus d'humus et drainés.

Supporte très bien les terrains très secs.

Aime l'humidité à ses pieds.

Se ressème toute seule et peut devenir envahissante.

Peut se cultiver en pot si on ne veut pas qu'elle devienne envahissante.

Racines rampantes.

Pousse naturellement dans des lieux incultes, au bord des chemins et des rivières.

Il se peut qu'elle ne fleurisse qu'au bout de deux ans.

Séchée, elle est utilisée par certains apiculteurs comme combustible pour l'enfumoir.

Altitude : jusqu'à 2200 m.

Brulée, la plante dégage un agréable parfum.

Tinctoriale (1 source) : vert-doré (feuilles et fleurs).

Condimentaire

Son utilisation ne peut être que condimentaire et en très petite quantité, surtout à cause de son arôme très fort, mais aussi du fait de sa toxicité à haute dose.

Hacher finement les feuilles dans les salades ou dans les gâteaux. On peut aussi l'ajouter aux bouillons de légumes. Se marie très bien avec le chocolat.

Boissons (très amère, elle est utilisée en liqueurs ou en vins aromatisés).

Feuilles (très peu : odeur balsamique, boisée, camphrée).

Ne doit être utilisée que de temps en temps et avec parcimonie car ses forts principes actifs peuvent être toxiques à la longue et en cas de con­som­mation répétitive.

Son goût est tellement accentué qu'une minuscule pincée (fragment de feuille ou de capitule) suffit pour épicer les omelettes, les volailles grasses, les desserts (pudding, crème anglaise), les infusions et les liqueurs.

Médicinale

Médicinale : tonifiante et stimulante pour les organes digestifs. Antiseptique, diurétique, anthelminthique, antispasmodique, emménagogue, digestive, fébrifuge, rafraichissante, tonique, anti-inflammatoire, antiparasitaire. Anémie, dyspepsie, rhumatismes, goutte, règles difficiles et dou­lou­reuses, excellent vermifuge.

Excellent vermifuge en infusion ou en cataplasme.

En cataplasme : entorse, contusion, hémorroïdes, règles douloureuses.

Infusion en bains de bouche contre les rages de dents.

Elle peut aussi se « prescrire » sèche et saupoudrée sur les plats.

Utilisée autrefois comme abortif.

Risque abortif. Toxique à forte dose : risques de vomissements et de con­vul­sions.

On peut se frotter les poignets, la nuque, les chevilles avec une feuille, les tiques et moustiques détestent cette odeur.

Jardin

Je n'ai pas classé cette partie pour l'instant, il y aura donc beaucoup de répétitions...

La tanaisie fraîche ou sèche, coupée en morceaux et répandue entre les rangs de légumes, est efficace notamment contre la mouche de la carotte et la piéride du chou.

Récolte : tiges feuillues à tout moment de la saison chaude.

Récolte : feuilles avant la floraison ; fleurs en septembre.

Récolte : sommités fleuries d'août à septembre.

Les parties aériennes fleuries, mais surtout les graines, sont insectifuges, insecticides, vermifuges et vermicides.

Tous les légumes ne vont pas forcément s'accorder avec elle.

On peut broyer de la tanaisie fraîche entre les légumes.

Repousse le byturus des framboisiers, les pucerons et la fumagine des pêchers, les carpocapses des pommiers et des poiriers, les pucerons des artichauts.

Insectifuge : mouches, mites, puces, pucerons, moustiques, criocères.

On la plante près des rosiers pour qu'elle attire sur elle leurs pucerons.

On la place parmi les choux pour repousser les papillons.

Attire les guêpes, les coccinelles et les syrphes.

Au jardin : éloigne les insectes (pucerons, mouches des légumes, piéride du chou, noctuelles...).

Favorise le compost grâce à la potasse qu'elle contient.

Au poulailler : parsemer de la tanaisie fraîche ou sèche sur la litière des volailles pour chasser les insectes piqueurs.

Arroser avec une infusion de tanaisie fraîche pour éloigner les limaces.

Bonne compagne entre autres avec les arbres et arbustes fruitiers.

Mauvaise compagne avec le basilic.

A placer dans les plates-bandes et sous les fruitiers, petits et grands.

Sa touffe danse est un abri pour les limaces et les escargots.

Plante compagne avec le rosier, le framboisier, le pêcher.

Ne pas jeter la tanaisie au compost car elle inhibe sa fermentation.

Plante répulsive contre les insectes ravageurs : fleurs et feuilles (pucerons, fourmis, tenthrèdes, moustiques, puces, tiques, altises, piérides du choux, acariens des racines, gastéropodes, aleurodes, etc.). Eloigne moustiques, doryphores, mouches, limaces. Elle est aussi censée éloigner fourmis, mites, puces, tiques, punaises.

Inhibe la ponte et l'alimentation des larves de divers insectes.

Elle attire certains insectes qui peuvent la butiner : guêpes prédatrices, coccinelles, chrysopes, syrphes...

Eloigne le mildiou.

On peut la mélanger à la litière du poulailler et des animaux domestiques.

Au jardin, au potager, au verger :

• éloigner : fourmis, doryphores, vers gris, divers pucerons, diverses mouches et papillons (mouche de la carotte, mouche de l'oignon, piéride...), tenthrèdes, criocère du lis, nombreux acariens, aleurode des serres, altise...

• éliminer (bloquer la ponte et l'alimentation des larves) : doryphores, carpocapses, piérides du chou, pucerons du chou.

• vertus fongicides : contre la rouille et le mildiou (notamment rouille du groseillier, et mildiou de la pomme de terre).

En infusion, en décoction, en macération, en extrait fermenté, en purin.

Fraîche ou sèche, coupée en morceaux et répandue entre les rangs de légumes, elle perturbe également le repérage des insectes (efficace notamment contre la mouche de la carotte et la piéride du chou).

Haut. Page ou article précédent. Tellima (tellima grandiflora) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Thym (xxx) A FAIRE

Haut. Page ou article précédent. Thym cilié (helianthus annuus "géant") : à voir comme couvre-sol...

Famille des lamiacées. Floraison rose, mai à juin. Hauteur 20 cm. Persistant. Exposition soleil. Sol sec. Plante tapissante, couvre-sol très vigoureux.

Haut. Page ou article précédent. Tinantia pringlei (tinantia pringlei) : à voir...

Vivace. Caduc. Couvre-sol. Hauteur : 10 à 20 cm. Floraison : bleu-mauve, été et automne. Exposition : soleil, mi-ombre. Rusticité : –15°C. Se ressème abondamment sans être envahissante. Plante idéale pour les dessus de muret.

Haut. Page ou article précédent. Torreya nucifera (torreya nucifera) : à voir...

Rustique, graines comestibles.

Haut. Page ou article précédent. Tournesol "géant", soleil "géant" (helianthus annuus "géant")

EMPLACEMENT : jardin, zone des céréales, poulailler.

RECHERCHE EN ATTENTE. J'ai du mal à trouver des sources claires concernant la taille des graines (grosses pour consommation humaine et pour donner de l'huile, et petites pour être plus facilement consommées par les oiseaux). De plus c'est inutile d'avoir un tournesol de grande taille (le "géant" mesure plus de 3 m), les petits de 1 ou 2 m sont tout aussi efficaces pour donner des graines intéressantes...

Famille des astéracées.

Haut. Page ou article précédent. Trèfle des prés (trifolium pratense) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Tricyrtis macrantha (Tricyrtis macrantha var. (ou subsp. ?) macranthopsis) : à voir...

Floraison : jaune, août-septembre à octobre-novembre. Rusticité : –20°C. Hauteur : 30 à 40 cm, jusqu'à 1 m. Largeur : 40 cm. Apprécie la concurrence des racines.

Haut. Page ou article précédent. Trolle (trollius europæus)

Trolle.

Photo de Florian Grossir (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Toxique. Mais beau...

EMPLACEMENT : terrain, jardin, bord de pièce d'eau, zone humide.

Pas beaucoup de sources.

Ou trolle d'Europe, trolle des montagnes, trolle globuleux, boule d'or.

Famille des renonculacées.

Floraison : jaune, jaune d'or, mai à juillet-août.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 30 à 80 cm, avec une moyenne plus généralement indiquée de 40 à 60 cm.

Rusticité : –20°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol lourd et riche (humifère), frais à humide toute l'année, drainé.

Multiplication : semis, division (automne).

Maladies et parasites : limaces et escargots.

Altitude : 500 à 2500 m.

Habitat naturel : en montagne : prairies humides, pâturages, bois frais, clairières, sols marécageux.

Plante toxique.

Semis

Semis

1

Les graines fraiches germent un peu sporadiquement après une stratification froide. Les plantules sont lentes à se développer.

2

Stratifier à froid pendant 1 mois et demi à 3 mois. Semer dans un terreau de jardin. Couvrir d'un film plastique ou installer en mini-serre ou sous chassis à 15°C. Conserver le substrat humide mais non détrempé. Durée de germination : quelques semaines. Les graines peuvent avoir besoin de deux cycles pour germer (double dormance), si la germination n'intervient pas quelques semaines après la stratification, refaire une stratification [faut-il les remettre au réfrigérateur ou peut-on attendre l'hiver suivant ?].

3

Semis sous abri de janvier à mars. 1 cm de recouvrement du semis. Repiquage des plants en mai.

Haut. Page ou article précédent. Tulbaghia violacea (tulbaghia violacea) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Tulipe (...)

Famille des liliacées.

Caduc.

Il y en a des milliers ! Déjà, je sais qu'il faut des tulipes botaniques (rustiques, pérennes de nombreuses années). Ensuite, je sais que tulipa gesneriana est la plus connue et la plus courante dans les jardins, mais que ce n'est pas une botanique. Pas de tulipe frangée non plus (franges au sommet des pétales), pas de tulipe perroquet (pétales déchiquetés), pas de tulipe nénuphar (tulipa kaufmanniana, fleurs s'ouvrant à l'horizontale), pas de double hâtive (ou pivoine) ni de murillo (fleurs doubles). D'après la page de magazine-hortus-focus.fr, la seule espèce qui me conviendrait, pas frangée ni double ni aux pétales écartés semble être la série des tulipes de Foster, tulipa fosteriana (hauteur 40 cm, floraison précoce, se naturalise facilement).

Pas forcément des fosteriana parce qu'un autre site les dit dotées de fleurs immenses, donc probablement aux pétales écartés. Pas les tulipes à fleur de lis car leurs fleurs s’ouvrent entièrement. Pas les tulipes acuminata car elles sont ultra pointues comme une épée.

Je crois que je vais être obligé d'accepter les fleurs aux pétales écartés...

Il semble que les trois principales sortes de tulipes botaniques soient tulipa fosteriana (hauteur 25 à 50 cm, floraison avril, fleurs disparates souvent énormes aux coloris très vifs) ; tulipa greigii (hauteur 20 à 30 cm, floraison avril, feuillage marbré de brun, port étalé, fleurs aux coloris chauds) ; tulipa kaufmanniana (hauteur 10 à 20 cm, floraison mars à avril, grandes fleurs qui s’ouvrent au soleil (appelées nénuphar).

Les différents et nombreux types de tulipes

Tulipes botaniques

Les tulipes les plus précoces et les plus rustiques sont des tulipes botaniques.

Tulipes simples hâtives

Floraison fin mars à avril. Nombreuses couleurs. Hauteur de 25 à 35 cm. Bien adaptées à la culture en pot ou en jardinière.

Tulipes doubles hâtives

Fleurs souvent de deux couleurs. Floraison plus longue que les tulipes simples hâtives. Bien adaptées à la culture en pot ou en jardinière.

Tulipes simples de triomphe

Hauteur de 50 à 60 cm. Tiges raides et grosses fleurs. Nombreuses couleurs. Précocité moyenne (entre les simples hâtives et les Darwin ci-dessous).

Tulipe Darwin et super Darwin

Floraison fin avril à mai. Tiges raides et grandes fleurs. Hauteur de 60 à 70 cm. Excellentes en fleurs coupées. Abriter du vent. Fleurs des super Darwin plus grosses et souvent de deux couleurs. Plante légèrement plus grande.

Tulipe à fleurs de lis

Fleurs aux pétales longs et pointus. Hauteur de 50 à 60 cm.

Tulipe cottage

Catégorie un peu fourre-tout...

Tulipe à fleur de pivoine

Fleurs doubles et énormes en mai. Hauteur 40 à 50 cm.

Tulipes crispées ou frangées

Beaucoup de tulipes peuvent être rangées dans cette catégorie aux bord des pétales découpé. Hauteur de 30 à 60 cm. Floraison en mai. Ne sert qu'en fleurs coupées mais pas au jardin.

Tulipe flammée ou Rembrandt

Ce sont des tulipes Darwin aux couleurs panachées ou zébrées. Excellentes en fleurs coupées.

Tulipe perroquet

Fleurs aux pétales irréguliers ou découpés de très nombreuses couleurs. Excellentes en fleurs coupées. Ne supportent pas les printemps pluvieux ni venteux.

Tulipa clusiania

Tulipe botanique à fleurs étroites dont les pétales s'écartent au soleil.

Tulipa fosteriana

Grandes fleurs allongées sur des tiges de 20 à 30 cm. Floraison début avril.

Tulipa greigii

Grandes fleurs de deux couleurs en forme classique de coupe. Feuillage veiné de bronze ou de pourpre. Longue floraison. Hauteur de 20 à 40 cm.

Tulipa kaufmanniana

Les plus précoces : floraison possible dès fin mars. Hauteur de 15 à 25 cm. Fleur généralement de deux couleurs et aux pétales écartés en forme de fleur de nénuphar.

Tulipa linifolia

Fleurs rouges d'avril à mai. Hauteur de 15 cm.

Quelques espèces et cultivars de tulipes botaniques

Je n'ai sélectionné que les tulipes botaniques en forme classique de vase.

Attention : comme dans toutes ces listes de variétés ou de cultivars, je ne me suis basé que sur deux sources en général (dont presque toujours www.promessedefleurs.com car c'est de loin ce site qui en présente le plus) ; les indications précises sont donc peu fiables, surtout la date de floraison, la rusticité et le type de sol.

Tulipa "Aafke" ou "Candy Aafke" [pas trouvé de nom plus précis]. Floraison rose magenta et rose clair, mars à avril. Hauteur 30 cm. Sol drainé, meuble, riche. Exposition soleil, mi-ombre. La seule tulipe non botanique citée ici mais très belle.

Tulipa bakeri "Lilac Wonder". Floraison rose-mauve à cœur jaune, avril. Hauteur 20 cm. Exposition soleil, mi-ombre. Sol bien drainé, sec en été. Rusticité –20 à –30°C.

Tulipa batalinii "Bright Gem". Floraison jaune, jaune-doré, avril. Exposition soleil. Hauteur 10 à 15 cm. Rusticité –22°C. Sol drainant.

Tulipa batalinii "Bronze Charm". Floraison jaune un peu sombre d'après les photos, avril à mai. Hauteur 15 cm. Rusticité –15°C. Sol bien drainé. Exposition soleil.

Tulipa clusiana var. chrysantha "Tubergen's Gem". Floraison jaune et rouge, avril à mai. Hauteur 20 à 30 cm. Exposition soleil. Sol normal à rocailleux, frais à humide. Rusticité : –20°C.

Tulipa clusiana "Cynthia". Floraison jaune à bouton rose clair, mars à avril. Hauteur 25 cm. Rusticité –15°C. Sol bien drainé. Exposition soleil.

Tulipa clusiana "Honky Tonk". Floraison jaune clair, parfumée, février-mars à mai. Hauteur 30 cm. Exposition soleil, mi-ombre. Sol léger, frais. Rusticité –20°C. Sol bien drainé, humide, frais.

Tulipa clusiana "Peppermint Stick". Floraison blanc et rouge cerise, mars à avril. Hauteur 20 cm. Sol bien drainé. Exposition soleil.

Tulipa eichleri. Floraison rouge vif, mars à avril. Hauteur 35 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé. Exposition soleil.

Tulipa fosteriana "Flaming Purissima". Belle floraison rouge-rosé et rose et blanche, mars à avril. Hauteur 40 cm. Rusticité –15°C. Exposition soleil, mi-ombre. Hauteur 45 cm. sol bien drainé, plutôt fertile.

Tulipa fosteriana "Juan". Floraison rouge-orangé à base jaune-orangé, mars à avril. Feuillage rayé de pourpre. Hauteur 40 cm. Rusticité –15°C et plus bas.

Tulipa fosteriana "Orange Emperor". Floraison rouge-orangé, mars à avril. Pétales probablement trop écartés. Hauteur 35 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Touts sols bien drainés, plutôt fertiles. Exposition soleil, mi-ombre.

Tulipa fosteriana "White Emperor" ou "Purissima". Floraison jaune clair, ou blanche, mars à avril. Hauteur 40 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé, plutôt fertile. Exposition soleil. Pétales écartés.

Tulipa fosteriana "Yellow Purissima". Floraison jaune d'or, mars à avril. Hauteur 40 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé, plutôt fertile. Exposition soleil.

Tulipa greigii "Albion Star". Floraison blanc-jaunâtre, mars à avril. Sol drainant. Exposition soleil. Rusticité –22°C. Hauteur : 20 à 30 cm.

Tulipa greigii "Chaperon Rouge". Floraison rouge sang à cœur noir, mars à avril. Exposition soleil, mi-ombre. Sol normal, sableux. Feuillage rayé de brun. Hauteur 15 à 40 cm.

Tulipa greigii "Corsage". Floraison : orange, saumon et jaune, avril. Hauteur 25 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé. Exposition soleil.

Tulipa greigii "Für Elise" ou "Pour Elise". Floraison jaune doré-rosé, avril. Exposition soleil, mi-ombre. Hauteur 25 cm. Rusticité –30°C. Sol normal.

Tulipa greigii "Lemon Giant". Floraison jaune et rose, avril. Hauteur 45 cm. Sol bien drainé. Exposition soleil, mi-ombre.

Tulipa greigii "Plaisir". Floraison rouge et blanc-beige, mars à avril. Hauteur 20 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé. Exposition soleil, mi-ombre.

Tulipa greigii "Princesse Charmante"Floraison rouge, mars à avril. Hauteur 30 cm. Sol drainé, meuble, fertile. Exposition soleil, mi-ombre.

Tulipa humilis "Alba Cœrulea Oculata". Floraison blanche à centre bleu-indigo, ou pourpre selon les photos, mars à avril. La seule tulipe plus ou moins proche du bleu que j'ai trouvée. Pétales écartés. Hauteur 15 cm. Résiste aux vents et au climat montagnard. Exposition soleil, mi-ombre.

Tulipa humilis (ou violacea ou pulchellus) "Lilliput". Floraison rouge légèrement rosé.

Floraison mars à avril, pourpre à rouge, assez variable. Hauteur 10 à 15 cm. Rusticité : –20°C. Exposition soleil. Sol riche et léger, voire sableux, très bien drainé. Décrite comme l'une des plus vigoureuses.

Tulipa humilis "Odalisque". Floraison rose violacé, mars, ou avril à mai... Hauteur 10 à 20 cm. Sol bien drainé. Exposition soleil, mi-ombre.

Tulipa humilis [ou pulchella ?] "Persian Pearl". Floraison rose violacé, mars. Hauteur 10 cm. Sol bien drainé. Exposition soleil. « C'est une tulipe idéale pour retourner à l'état sauvage ».

Tulipa kaufmanniana "Stresa". Floraison rouge et jaune d'or, avril à mai. Exposition soleil, mi-ombre. Sol normal à sableux. Hauteur 15 à 40 cm.

Tulipa præstans "Fusilier". Floraison rouge sang, mars à avril. Hauteur 30 cm. Exposition soleil, mi-ombre. Sol sec et frais. Hauteur 30 à 40 cm. Pétales semblant trop écartés.

Tulipa saxatilis, tulipe de Crète. Floraisn : rose, mars à mai. Hauteur 20 à 30 cm. Rusticité ? Emplacement soleil, mi-ombre. Sol normal à rocailleux. Rusticité–22°C.

Tulipa schrenkii. Floraison rouge marginé de jaune, mars à avril. Hauteur 10 à 20 cm. Exposition soleil. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé.

Tulipa sprengeri. Floraisn rouge vif, mai à juin. Hauteur 35 cm. Sol drainé, fertile. Exposition soleil, mi-ombre. Accepte un climat relativement humide et pluvieux.

Tulipa sylvestris, tulipe des bois. Tulipe sauvage de France. Floraison jaune, mars à mai. Pétales écartés. Hauteur 12 cm ; 45 cm !... Sol drainé, frais, même sec en été. Exposition soleil, mi-ombre. Rusticité : –17°C.

Tulipa wilsoniana. Floraison rouge, mars à avril. Hauteur 15 cm. Rusticité –15°C et plus bas. Sol bien drainé. Exposition soleil.

Haut. Page ou article précédent. M Tulipier de Virginie, arbre aux lis (liriodendron tulipifera)

Tulipier de Virginie.

Photo de Alex Lomas (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble intéressant par sa croissance rapide et son bois utilisable (une source le qualifie même de bois de chauffage).

Pas isolé car il craint le vent qui casse ses branches. Ou au contraire isolé pour que le vent casse ses branches et donne facilement du bois...

Ou en lisière de forêt sans doute, pour admirer ses belles fleurs et son feuillage doré en automne.

Ou quelque part en contrebas au sud de la maison ou sur la pente à l'ouest...

EMPLACEMENT : isolé (belles fleurs, feuillage doré en automne).

Famille des magnoliacées.

Mellifère (nectar apprécié des abeilles et autres insectes pollinisateurs).

Floraison (au bout de 10 à 20 ans) : parfumée, jaune à jaune verdâtre, en forme de tulipe, mai à août, avec deux versions : plusieurs sources indiquent de mai à juin, plusieurs autres de juin à août...

Feuillage doré en automne.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 15 à 40 m, avec une moyenne autour de 20 à 30 m, jusqu'à 50 voire 60 m dans son aire d'origine (Amérique du Nord).

Largeur : 15 à 20 m.

Rusticité : –20 à –25°C, voire –34°C. Sensible aux gelées au cours des premières années.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol profond, fertile, frais à humide, meuble, léger, bien drainé.

N'aime pas les sols calcaires.

Tolère un sol humide mais redoute la stagnation de l'eau. Ne supporte pas un terrain sec. Il ne se développe ni dans les lieux très humides, ni dans ceux qui sont trop secs. Les sols sablonneux lui conviennent bien.

A besoin d'un climat suffisamment pluvieux.

Multiplication : semis, marcottage.

Croissance rapide.

Ne supporte pas les embruns.

Abriter des vents violents qui cassent ses branches.

Abriter du vent.

Bois de chauffage.

Bois utilisé : léger, clair et lustré, se travaille aisément, sculpture ; mobilier ; intérieur des meubles ; lambris et panneaux de portes ; papier ; mar­quet­terie ; « lamellé », aux Etats-Unis son bois est déroulé.

Le tulipier est parfois planté en climat doux pour son bois de qualité, facile à travailler (ébénisterie, lutherie...). Quoi qu'il en soit, ce n'est que planté en sol et en climat adaptés qu'il pourra devenir, à terme, un bel et grand arbre.

N'aime pas être taillé.

Enracinement profond, pivotant et très étalé.

Médicinale : écorce (succédané du quinquina), feuilles, fruits.

Faculté germinative des graines de courte durée.

Résistant aux maladies et aux parasites.

Tronc rectiligne.

Deux variétés

Liriodendron tulipifera "aureomarginata" dont les grandes feuilles sont marginées de jaune.

Liriodendron tulipifera "fastigiata", colonnaire (port étroit) et deux fois moins haut que l'espèce type.

Haut. Page ou article précédent. M Tupélo, gommier noir (nyssa sylvatica)

Tupélo.

Photo de Leonora (Ellie) Enking (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ses deux intérêts : mellifère et très beau feuillage rouge en automne.

EMPLACEMENT : isolé, bord d'eau, lisière de forêt.

Famille des cornacées, ou des nyssacées ?

Hauteur : 7 à 25 m (largeur : 3 à 20 m) !...

Mellifère.

Floraison : insignifiante, blanc-verdâtre, avril ; fin de printemps début d'été ; été...

Fructification automnale (baies bleu-noir) très appréciée des écureuils et des oiseaux.

Très beau feuillage jaune, orange, rouge en automne selon l'acidité du sol.

Très peu d'arbres attirent autant notre attention que celui-ci.

Rusticité : –15 à –35°C...

Croissance lente ; moyenne ; rapide !...

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol frais, humide à très humide, humifère, limoneux, léger, drainant, neutre à acide, non calcaire.

Supporte un sol sec.

Supporte les inondations.

Racine pivotante.

Les jeunes plants sont appréciés par les cervidés.

Vivace.

Caduc.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Habitat naturel : forêts humides, zones marécageuses et inondées.

Abriter des vents froids et secs [abriter des vents froids et secs, ou des vents froids et des vents secs ?]...

Supporte le vent.

Craint les fortes gelées dans sa jeunesse.

Résistant aux maladies et aux parasites.

Multiplication : semis (en automne pour une levée au printemps après l’action du froid).

Belle écorce en hiver sur les arbres âgés car elle se desquame.

Haut. Page ou article précédent. M Valériane officinale, herbe aux chats, herbe de saint-Georges, plante guérit-tout (valeriana officinalis)

Valériane officinale.

Photo de Christian Fischer (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : autour du jardin, zone des médicinales.

Famille des valérianacées.

Mellifère.

Floraison : blanche à rosée, mai à septembre.

Utile au jardin : activateur de compost, attire les vers de terre, purins.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 50 cm à 1 m, jusqu'à 1,50 m. Largeur : 30 à 60 cm.

Sol : argileux, calcaire, sableux, caillouteux, humus, terreau, drainé, humide.

Aime les sols riches engorgés d'eau.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Plante à rhizome et à stolons.

Se multiplie spontanément par stolons.

Médicinale : rhizome et stolons (nervosité, anxiété, sommeil).

Ses racines attirent les chats.

Plante riche en phosphore (rare à la fabrication artisanale, à part en brûlant des os).

Rusticité : –15°C ; –20°C ; –35°C.

Aromatique : épice (rhizome broyé et séché au Moyen Age).

Usage au jardin : potager, jardin d'agrément, bord de pièce d'eau.

Croissance rapide.

Comestible : racines et pousses (marinade) ; jeunes pousses (salade). A petites doses.

Haut. Page ou article précédent. M Valériane rouge, valériane des jardins, centranthe rouge, lilas d'Espagne (centranthus ruber)

Valériane rouge.

Photo de Rosser1954 (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : bords du jardin et de la forêt comestible, murs de pierres, rocailles, côté sud des murs, zones pierreuses.

Famille des valérianacées, ou des caprifoliacées ?

La valériane rouge est souvent confondue par les jardiniers avec la valériane officinale (valeriana officinalis), ci-dessus. J'espère que les sources que j'ai suivies, elles, ne se sont pas trompées...

Mellifère.

Floraison : rose foncé, pourpre, mai à septembre.

Hauteur : 30 cm à 1 m, avec une moyenne commune de 60 à 80 cm...

Médicinale (avec des effets moins importants que la valériane officinale ci-dessus).

Vivace.

Caduc.

Rusticité : –17 à –28°C selon les sources.

Exposition : soleil.

Sol, drainé, sec, pauvre, même calcaire.

Aime les sols caillouteux.

Résiste bien à la sécheresse.

Se ressème spontanément, mais peut se montrer envahissante.

S'affaiblit assez vite, à renouveler tous les 2-3 ans, ou laisser se ressemer.

Plante à rhizome.

Elle supporte la sécheresse estivale, les terrains calcaires, et les sols pauvres en nutriment. En revanche, dans un sol riche et régulièrement arrosé par la pluie, elle peut devenir un peu trop entreprenante.

Comestible : jeunes feuilles (en salade, ou comme légume cuites dans plusieurs eaux).

Ses racines attirent les chats.

Plantation au printemps si climat froid ou sol lourd et humide.

Tailler assez court après chaque floraison. C'est impératif pour avoir plusieurs floraisons intéressantes.

Tiges creuses et fragiles qui se cassent facilement.

Les deux principaux cultivars

Centranthus ruber "coccineus" : rouge.

Centranthus ruber "albus" : blanc.

Haut. Page ou article précédent. M Verge d'or, solidage (solidago virgaurea)

Verge d'or.

Photo de H. Zell (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucune idée : trop peu de sources ! Vit dans les lieux incultes, les forêts claires, les buissons, les rives...

Future zone des médicinales.

Ou solidage verge d'or, baguette d'Aaron, herbe des juifs.

EMPLACEMENT : zone des médicinales.

Peu de sources.

Famille des astéracées.

Vivace.

Mellifère (très importante pour les abeilles à cette saison de floraison).

Floraison : jaune vif, juillet-août à octobre.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Hauteur : 10 cm à... 1,50 m ! Semble plutôt tourner autour des 50 cm à 1 m...

Altitude : jusqu'à 2000 à 2300 m.

Sol sec, pierreux.

Aime la sécheresse.

Aime les terrains pauvres.

Habitat naturel : lieux incultes, forêts claires, buissons, rives.

Non invasive.

La verge d'or du Canada (solidago canadensis) et le solidage géant (solidago gigantea) sont actuellement classés comme espèces invasives des zones humides.

Médicinale (très nombreuses propriétés) : fleurs, sommités florales (astrin­gente, diurétique, vulnéraire, dépurative, maladies des reins, infections urinaires, cystites, coli­bacil­lose, néphrites, calculs rénaux, oligurie, albu­mi­nurie, rhumatismes, varices, eczéma, mycoses).

Tinctoriale : jaune.

Ne pas confondre

On reconnaît le solidage du Canada (solidago canadensis) : à ses parties fleuries qui sont des sortes de tiges retombantes couvertes de petites fleurs minuscules comme du mimosa ; alors que celles de la verge d'or (solidago virgaurea) sont des petites fleurs classiques placées en forme de grappe verticale lâche (panicule).

Haut. Page ou article précédent. M Vergerette, pâquerette des murailles (erigeron karvinskianus)

Vergerettes.

Photo de Forest & Kim Starr (CC BY 3.0 US).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Encore une plante de terrain sec.

J'en avais mais elles sont mortes depuis longtemps faute de plantation !

A racheter : elles fleurissent environ 6 mois de l'année et se ressèment facilement, ça vaut vachement le coup, même si je dois améliorer la terre. Je devrais même pouvoir entreposer des pierres pour elle...

Ou erigeron mucronatus, vittadinia triloba.

Ou vergerette de Karvinski, vergerette mucronée, marguerite naine, mar­gue­rite folle.

EMPLACEMENT : terrain sec, zones pierreuses abandonnées, rocaille...

Famille des astéracées.

Mellifère.

Floraison : blanc à rosé, mai à octobre-novembre.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Hauteur : 15 à 30 cm. Largeur : 40 à 50 cm.

Vivace.

Caduc. Les petites feuilles, persistantes en climat doux, sont caduques dès que la température descend en dessous de –5°C environ.

Croissance rapide.

Sol bien drainé, calcaire, léger, sableux, sec.

Supporte le calcaire.

Craint un sol humide. Déteste l'humidité.

En terre très lourde et dans une région à climat pluvieux l'hiver, il est préférable, à l'automne, d'arracher les pieds et de les mettre à l'abri d'un avant-toit par exemple [dans ce cas, il vaut mieux les installer direc­te­ment à ce genre d'emplacement].

Supporte bien le calcaire.

Rusticité : –10 à –22°C...

Protéger des vents violents.

Habitat naturel : semble être les milieux perturbés : éboulis, bords de route, sols caillouteux, fissures, vieux murs.

Résistante à la sécheresse.

Se naturalise dans les jardins pauvres et secs.

Se ressème spontanément.

Pousse dans les endroits les plus insensés, la moindre petite poche de terre entre deux pierres lui convient. Peut même devenir envahissante.

Multiplication : marcottage naturel, semis spontanés, éclat de touffe.

Plante rhizomateuse.

Les petites tiges sèches protègent la touffe du froid, ne les couper qu'en fin d'hiver.

N'aime pas la concurrence des racines.

Ne pas confondre avec les asters, qui sont très proches.

Un cultivar

Erigéron karvinskianus "profusion". Petit coussin dense de feuilles gris-vert, portant de petites marguerites blanches devenant rose tendre.

Haut. Page ou article précédent. Vernone, vernonie (...) : à voir...

Des espèces et variétés

Vernonia crinita. Familledes astéracées. Floraison : pourpre, septembre à octobre. Vivace. Caduc. Hauteur : 1 m à 1,70 m. Rusticité : –20°C. Exposition : soleil, mi-ombre. Sol : tolérant.

Vernonia crinita "Alba". Floraison blanche.

Vernonia crinita "Mammuth"Caduc. Hauteur : 1,50 m à 2 m. Floraison : violette, juillet à octobre ; septembre à novembre... Sol argileux, humide. Exposition : soleil, mi-ombre. Rusticité : –15°C.

Vernonia crinita "Morvan". Sélectionnée par Le Jardin du Morvan. Floraison : grandes fleurs pourpre, juillet à septembre, plus florifère que l'espèce type Vernonia crinita. Hauteur : 1,60 m. N’aime pas la concurrence des racines. Accepte un sol lourd et argleux. Exosition : soleil. Rusticité : « ultra rustique »... Appréciée des papillons.

Vernonia gigantea. Floraison : violette, août à... (automne). Hauteur : 2 à 3 m (en fleurs).

Vernonia lettermannii. Feuillage très fin. Hauteur : environ 1 m.

Vernonia lindheimeri. Feuillage feutré de blanc.

Vernonia missurica. Très rustique. Hauteur : jusqu’à 2 m. Floraison : pourpre à cœur jaune. Besoin en eau important. Tous sols drainés, légers, frais.

Vernonia noveboracensis. Plus résistant à la sécheresse. Hauteur : plus de 2 m. Floraison : rouge-violet. Exposition : soleil, mi-ombre. Besoin en eau important. Tous sols drainés, légers, frais.

Haut. Page ou article précédent. Véronique arbustive, véronique à feuilles de buis, hébé (...) : à voir...

Fleurs blanches, à peine assez rustique...

Haut. Page ou article précédent. Véronique en épis (veronica spicata)

Véronique en épis.

Photo de Stefan.lefnaer (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Jardin. Rocailles ou autres terrains secs (que je n'ai pas chez moi, mais ça peut se fabriquer avec un joli tas de pierres bien aménagé avec principalement du sable et du gravier entre les pierres !).

EMPLACEMENT : jardin, rocailles.

Pas beaucoup de sources crédibles.

Famille des plantaginacées (anciennement scrophulariacées).

Floraison : blanc ou bleu ou rose selon les cultivars [les photos montrent des fleurs généralement bleu lavande, quelquefois roses...], juillet à août.

Fructification : petits fruits ronds et verts.

Se ressèment parfois spontanément.

Vivace.

Semi-persistant.

Hauteur : 15 à 35 cm (largeur : 25 cm) ; 30 à 60 cm (largeur : 30 à 40 cm) ; jusqu'à 1 m selon les cultivars.

Rusticité : –26 à –34°C.

Exposition : soleil.

Préfère un sol calcaire.

Multiplication : division de souche, bouture, semis.

Habitat naturel : pelouses sèches et ensoleillées, rocailles.

Très tolérante sur les conditions de culture.

Tolérante sur le type de sol.

Accepte un sol pauvre, sec, caillouteux.

Supporte très bien la sécheresse.

Altitude : 0 à 2300 m.

Quelques cultivars

Veronica spicata "alba", aux fleurs blanches.

Veronica spicata "Erika", aux épis roses.

Veronica spicata "incana", beau feuillage argenté et fleurs bleues.

Veronica spicata "true blue", bleu intense.

Haut. Page ou article précédent. Véronique rampante (veronica repens) : à voir...

Source québécoise. Plante vivace tapissante, rusticité zone 3, floraison juin, croissance moyenne à rapide, exposition soleil à mi-ombre, n'aime pas un sol trop sec, maladies et parasites : non, multiplication facile par division et par bouturage.

Haut. Page ou article précédent. Véronique de Virginie (veronicastrum virginicum) : à voir...

Plantes vivaces apparentées aux véroniques. Plantes majestueuses peu connues par les jardiniers. Floraison : fins épis de fleurs plumeuses, blanches, roses, mauves ou pourpres, dès juin... Hauteur jusqu’à 2 m. Mellifère. Très rustique. Soleil ou mi-ombre. Sol riche, même lourd, frais, voire détrempé.

Haut. Page ou article précédent. Verveine sucrante, herbe à sucre des Aztèques (lippia dulcis)

Verveine sucrante.

Photo de Salicyna (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

JE ME LE DECONSEILLE : pires conditions de culture que la stévia : pas rustique, à l'intérieur, pue la menthe et le camphre, et à ne pas consommer en grande quantité !...

EMPLACEMENT : en jardinière (marcottage) à l'intérieur, à sortir en été.

Ou verveine sucrée, herbe à sucre des Aztèques.

Ou phyla dulcis, phyla scaberrima.

Famille des verbénacées.

Plante tapissante, couvre-sol.

Aromatique.

Médicinale : feuilles fraiches ou séchées (expectorant, toux, asthme, affec­tions des bronches). Le camphre a de nombreuses propriétés médicinales : stimulante, antispasmodiquen antiseptique pour les pri­nci­pales.

Comestible : fleurs (en friandise, arôme fruité de bonbon, beaucoup plus concentrées en parfums que les feuilles, saveur persistante), feuilles (très sucrées, mais au goût de camphre ou de réglisse ou de menthe, quelques feuilles suffisent).

Floraison : blanche, mai à novembre ; juin-juillet à août-septembre...

Vivace.

Hauteur : 10 à 15 cm, une source montant de façon douteuse jusqu'à 60 cm !

Largeur : 25 à 50 cm, la même source que ci-dessus montant de façon douteuse jusqu'à 80 cm à 1,20 m !

Rusticité : –1°C ; –6°C ; –10°C ; –14°C...

Peut se cultiver en pot à l'intérieur. En jardinière, elle se développera encore mieux car elle se marcottera plus facilement.

Multiplication : bouturage, semis.

Exposition : soleil (mi-ombre dans le Midi).

Sol humide et frais, riche et fertile, léger.

Récolte : selon les besoins ; ou juin à octobre... Récolter régulièrement pour favoriser les nouvelles pousses.

Les feuilles peuvent être séchées.

Plante rampante couvre-sol.

Le camphre que contient la Lippia dulcis a une bonne utilité en phytothérapie mais en limite sa consommation pour éviter l'intoxication (toxique à haute dose).

Il est déconseillé d'en consommer tout les jours et elle est déconseillée également pour les femmes enceintes en raison de la présence de substances camphrées.

Caduc.

Croissance moyenne.

Serait bien plus facile à cultiver que la stévia...

Supporte très bien la taille.

Très résistant aux embruns [donc probablement au vent...].

Haut. Page ou article précédent. Vigne (vitis vinifera ou plus précisément vitis vinifera ssp. sativa) A FAIRE

EMPLACEMENT : meilleure exposition : pente exposée sud-est ou sud.

Famille des vitacées.

Comestible : fruits (raisin, raisin sec avec des variétés sans pépins), feuilles, boisson (vin, jus de fruit), aromatique (vinaigre), huile (pépins).

Assez fragile vis-à-vis des maladies.

Doit être taillée tous les ans pour produire peu de bois et beaucoup de fruits.

Bois utilisé (sarments).

Aime les sols secs, voire caillouteux.

Quelques généralités pour mieux comprendre la culture de la vigne en attendant

En terre argileuse et imperméable, l'aoûtement est imparfait et les fruits mûrissent mal, sauf si le plant est greffé sur le porte-greffe américain adapté au terrain.

La vigne requiert une taille rigoureuse. Un mauvais choix de variété et des soins inadaptés, surtout concernant la taille, suffisent à expliquer pourquoi de nombreuses vignes de particuliers restent essentiellement décoratives.

La vigne déteste l'eau stagnante à ses pieds ; c'est pourquoi les vignes sont souvent plantées en pente pour permettre à l'eau de s'évacuer rapidement.

Dans le nord, palissez-la contre un mur chaud (de couleur sombre) [jeu de boules, mur de pierre entre les agrandissements].

En régions froides, privilégiez les variétés de maturité précoce.

En viticulture, les cultivars sont appelés des « cépages ».

Une variété précoce est récoltée en moyenne début août à Marseille et mi-septembre à Paris. Seules les variétés précoces peuvent être plantées dans toute la France. Les cépages dits « de saison » mûrissent fin août à Marseille et fin septembre à Paris. On peut les cultiver au sud d'une ligne passant par Paris. Les variétés tardives sont d'origine orientale. Elles sont récoltées en octobre à Marseille [et donc vers mi-novembre ou fin novembre à Paris si elles pouvaient mûrir].

Des espèces de vignes sauvages existent également, par exemple aux États-Unis, qui ont pour nom Vitis riparia, Vitis rupestris, Vitis labrusca, Vitis berlandieri. Des espèces, distinctes de Vitis vinifera, sont cultivées et utilisées pour produire du vin : en Amérique du Nord, Vitis labrusca donne un vin au goût de framboise ; Vitis riparia, Vitis rupestris et Vitis berlandieri sont résistantes au phylloxéra et font, de ce fait, d'excellents porte-greffes pour Vitis vinifera. En Asie, en Chine, en Corée et au Japon, on trouve des vins buvables élaborés à partir d'espèces locales.

Ce n'est pas en plantant la vigne dans un sol riche et fertile que l'on obtient du bon vin. Un tel luxe le fera trop généreusement s'épanouir, avec une explosion de belles feuilles verdoyantes et une trop grande vigueur [ce qui peut être excellent pour une vigne de décoration]. Les raisins seront trop nombreux et trop aqueux. Pour que la plante donne de bons raisins pour le vin, il faut qu'elle stresse un peu. Les vignerons ont coutume par exemple de couper les racines superficielles du plant, qui trouvent trop « à manger » en s'étendant horizontalement dans le sol riche de surface, pour privilégier au contraire l'infiltration verticale des racines. Un sol doit pour les mêmes raisons être pauvre en eau pour que les racines aillent le chercher en profondeur : souvent plusieurs mètres.

Pour capter plus de lumière, l'exposition optimale est l'orientation sud, voire sud-est [pile ce que j'ai chez moi ! A défaut d'avoir un sol limoneux ou caillouteux, c'est déjà ça].

Pour produire du vin de qualité, les coteaux sont souvent un facteur de qualité car ils permettent d'optimiser le drainage et donc de limiter l'apport d'eau à la vigne.

Quelques généralités sur la vigne et les sols argileux

LES VIGNES

Les espèces de vignes sauvages les plus résistantes au froid sont : Vitis riparia en Amérique du Nord et Vitis amurensis en Asie du nord. Ces vignes résistent à des températures hivernales de –40 à –50°C et ont dès lors été utilisées dans les croisements pour créer des vignes hybrides très résistantes au froid, comme les variétés "Zilga" (–40°C, hybride de Vitis amurensis) ou "Swenson Red" (–35°C, hybride de Vitis riparia). D'autres espèces de vignes, telles que Vitis labrusca ont aussi été utilisées comme parent, donnant des cépages hybrides moyennement résistants au gel, souvent suffisants lorqu'on ne se situe pas en zone climatique extrême.

Lorraine, Alsace, Jura, Savoie sont les lieux probablement les plus ressemblant au climat de chez moi... La famille des Traminers : les cépages de cette famille se sont bien développés en Allemagne, Autriche, Suisse et en France dans les régions de l'Alsace et du Jura. Les cépages savagnin Rs, savagnin B et gewurztraminer Rs sont les membres honorables de cette famille.

GENERALITES SUR LES SOLS ARGILEUX (A CLASSER)

Une bonne préparation de la terre évitera un sol boueux, collant et craquelé. Les plantes robustes seront les bienvenues, privilégiez donc les rosiers, les plantes vivaces et les plantes bulbeuses.

Les hêtres, les noyers et les peupliers s'adaptent parfaitement sur un sol argileux.

Sur ce genre de sol, vous pouvez y planter des magnifiques pivoines, ces fleurs délicates et majestueuses viendront remplir un bel espace dans un coin de votre jardin. Autres fleurs qui demandent peu d'entretien, les boutons d'or et la violette qui illumineront votre jardin par la présence de jolies petites fleurs.

Cette terre argileuse peut accueillir des rosacées, du rosier en passant par des arbres fruitiers, les rosacées sont idéales sur un sol dense et lourd. Les pommiers, les citronniers, les cerisiers ainsi que les mûriers [les vrais ?] sont des exemples parfaits pour un joli jardin. Sachez aussi que les pins s'adaptent parfaitement à cet environnement, ils ont besoin de très peu de soins tout comme les épicéas, les sapins et les bouleaux qui possèdent les mêmes caractéristiques.

Haut. Page ou article précédent. Vigne bleue de Chine (holbœllia coriacea)

Vigne bleue de Chine.

Vigne bleue de Chine.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Belle grimpante persistante...

EMPLACEMENT : pergola, autre lieu sur lequel grimper, haie brise-vent.

Peu de sources (et beaucoup de pas crédibles parce qu'elles se contredisent, comme toujours).

Famille des lardizabalacées.

Plante grimpante. S'enroule seule à son support. Palisser au fur et à mesure de la croissance de la plante...

Floraison : violacée (mâle) et blanc-verdâtre (femelle), très parfumée (odeur d'orange), avril-mai à juin-juillet.

Pas comestible chez moi/nous (seulement dans les régions à climat doux).

Persistant.

Plante dioïque (fleurs mâles et femelles sur des plants différents).

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol drainant, riche, humifère, voire aussi léger, frais, profond.

Rusticité : –12°C ; —15 à –18°C ; –20°C...

Hauteur (longueur) : 2 à 3 m ; 5 m ; 5 à 7 m (2 sources) (largeur 3 à 4 m).

Habitat naturel : taillis, fourrés, maquis et garrigues.

Haut. Page ou article précédent. Vigne de Coignet (vitis coignetiæ)

Vigne de Coignet aux feuilles rouges.

Photo de peganum from Small Dole, England (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Comme elle n'est que décorative, la mettre devant la maion, ou quelque part autour du jardin.

EMPLACEMENT : devant la maison, pergola, treillage au jardin, grillage...

Ou vigne de madame Coignet, ou vigne du Japon.

Famille des vitacées.

Plante grimpante (vrilles) ; a donc besoin d'un support solide pour enrouler ses vrilles : treillage, grillage, pergola, fil de fer, tiges, etc.

Vivace.

Caduc.

Feuillage très décoratif en automne (orangé puis rouge).

Hauteur (longueur) : 5 à 10 m, jusqu'à 15 m. Largeur (épaisseur ?) : 3 à 4 m.

Baies non comestibles et qui tachent le sol.

Sol drainé, très humifère ; indifférent.

Aime bien les sols secs.

Préfère des sols difficiles (pauvres), ce qui accentue la coloration des feuilles en automne.

Supporte très bien le calcaire.

Exposition : soleil ; supporte la mi-ombre ou l'ombre.

Ne supporte pas le plein vent.

Rusticité : –20 à –25°C.

Semis en automne.

Je l'ai vue, il y a quelques années, en Angleterre, couvrir le sol, en vagues rousses, dans un massif de terre de bruyère. Spectacle inoubliable.

Floraison : blanc crème ; blanc verdâtre ; jaune, mai à juin.

Croissance : rapide.

L'avantage de cette plante, c'est que vous pouvez en limiter le déve­lop­pement, en effet elle ne peut pas aller au-delà des supports que vous avez installés.

En région froide, il vaut mieux planter la vigne de Coignet en hiver.

Différents cultivars

• Le plus connu est sans doute "Claret Cloak" avec des jeunes pousses pourpre foncé, qui monte à 6 m seulement.

• Plus vigoureux, "Sunningdale" monte à 10 m et devient écarlate fin octobre.

• "Pulliat", 6 à 8 m de haut, d'un beau vert franc en été, est aussi flam­boyant en octobre, surtout si le sol est sec.

Haut. Page ou article précédent. Vigne vierge à fruits bleus (ampelopsis glandulosa var. brevipedunculata) : à voir...

Fruits en automne, bleus, roses, mauves, non comestible mais très décoratifs et attirent les oiseaux. Feuillage jaune en automne. Mellifère.

Haut. Page ou article précédent. Viorne de David (viburnum davidii)

Viorne de David.

Photo de Kurt Stüber [1] (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Persistant, rustique, tout sol, bon couvre-sol, 1 m à 1,50 m, abriter des vents froids.

Beaux petits fruits bleus tout l'hiver, mais ils sont probablement tout petits et se remarqueront sans doute peu.

EMPLACEMENT : haie basse, jardin, terrain, massif...

Famille des caprifoliacées.

Hauteur : 50 cm à 1,50 m, avec une moyenne plus généralement indiquée de 1 m à 1,50 m.

Largeur : 50 cm à 2 m, avec une moyenne généralement indiquée de 1 m à 1,50 m.

Floraison : blanche, voire blanc-rosé, mai à juin.

Fructification (arbustes femelles) : baies bleu acier très décoratives, persistant tout l'hiver.

Plante plus ou moins dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents). Les jolis petits fruits bleus n'apparaîtront que si plusieurs arbustes sont plantés ensemble. Pollinisation croisée. A planter en nombre pour assurer la fructification. Une source explique : Pour avoir beaucoup de fruits, il faut planter un papa pour une ou plusieurs mamans. C'est vrai. Mais, il lui arrive aussi de se débrouiller tout seul, parce que, dans certaines inflorescences de plantes femelles, il se peut qu'il y ait quelques fleurs mâles. Il est tout de même conseillé de mettre plusieurs pieds, pour une meilleure pollinisation, et donc [une meilleure] fructification.

Feuillage : feuilles épaisses, vert foncé, côtelées, brillantes.

Arbuste en dôme.

Très bon couvre-sol (mais mesure de 1 m à 1,50 m de haut !).

Persistant.

Exposition : mi-ombre, accepte très bien le soleil, accepte l'ombre mais aura tendante à devenir rampant.

Rusticité : –15 à –20°C avec une moyenne généralement indiquée à –15°C.

Sol : frais, riche et fertile (humifère), plutôt acide.

N'aime pas un sol calcaire.

Abriter des vents froids.

Pétioles et jeunes pousses rouges.

Croissance moyenne.

Port étalé en coussin.

Maladies et parasites : aucun.

Habitat naturel : taillis, fourrés, maquis, garrigues.

Multiplication : semis en automne, bouturage en été.

Haut. Page ou article précédent. Viorne lantane, viorne mancienne (viburnum lantana)

Viorne lantane.

Photo de AnRo0002 (domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : haie (caduc), bord de forêt comestible...

Famille des adoxacées (anciennement caprifoliacées).

Hauteur : 4 à 5 m, 6 à 7 m maximum.

Non mellifère (n'attire pas les abeilles).

Floraison : blanche, beige, odorante (désagréable), avril-mai à juin-juillet.

Toutes les fleurs sont identiques, formant une pseudo-ombelle.

Préfère un sol sec et calcaire.

Baies vertes puis rouges, puis noires à maturité : septembre à décembre.

Comestible : baies crues une fois noires (mais pas en grande quantité), et cuites.

Ses baies attirent les oiseaux.

La viorne lantane possède un caractère admirable : ses bourgeons sont nus ! Ils n'ont pas d'écailles et laissent voir les futures feuilles bien rangées comme les dents d'un peigne, bien protégées dans un épais velours blan­châtre. En toute saison, on peut observer ces bourgeons si carac­té­ris­tiques.

Peut drageonner.

Médicinale.

Rusticité : –15°C.

Caduc.

Jeunes pousses laineuses (comme ses bourgeons).

Face inférieure des feuilles couverte de duvet.

L'écorce de ses racines permet de fabriquer de la glu. (Gratter l'écorce superficielle d'un rameau. Son écorce interne, tout comme les racines de la plante, contiennent un suc visqueux et collant, autrefois utilisé pour piéger les chenilles et autres insectes nuisibles des jardins et des vergers).

Servait [les jeunes rameaux, que je sache] aussi à faire des liens pour les fagots.

Tiges flexibles difficiles à casser.

Autrefois, ses baies étaient utilisés pour produire une teinture bleu-noir.

Utilisée en corderie.

Haut. Page ou article précédent. M Viorne obier (viburnum opulus)

Viorne obier.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

Ces notes ne concernent pas la célèbre variété appelée boule de neige (viburnum opulus "roseum"), elles concernent uniquement la viorne obier tout court (viburnum opulus).

EMPLACEMENT : haie (caduc), bord de forêt comestible...

Famille des adoxacées (anciennement caprifoliacées).

Hauteur : 2 à 4 m.

Hauteur : 3,50 m. Largeur : 3 m.

Marcotte facilement. Semble se ressemer facilement aussi. Semble faire aussi des rejets !...

Grandes fleurs stériles entourant les fleurs fertiles au centre.

Mellifère.

Floraison : blanc-jaunâtre, inodore ou légèrement parfumée, mai à juin.

Fructification : automne et hiver ; jusqu'en décembre.

Fruits charnus, rouges, disposés en grappes, de la taille d'une groseille, non comestibles crus mais comestibles cuits.

Fruits Appréciés des oiseaux.

Caduc.

Rusticité : –20°C ; –45°C !

Aime un sol frais et humide, ou les bords des marais.

Accepte le calcaire.

Eviter les situations trop ombragées.

Médicinale.

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. M Viorne-tin, laurier-tin

Viorne tin.

Photo de Daniel Ventura (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haies brise-vent (côté sud).

EMPLACEMENT : haies (côté sud).

Famille des adoxacées (anciennement caprifoliacées).

Persistant.

Mellifère (très attractive pour les abeilles en région venteuse car elle n'a pas de pollen qui s'envole).

Floraison : blanche à rose, parfumée, novembre à avril ; janvier à juin.

Attire et abrite les oiseaux.

Planter à l'abri du froid et du vent (donc au sud).

Croissance lente à rapide...

Feuilles ovales, épaisses, d'apparence lustrée, au revers rugueux.

Les feuilles ovales, épaisses, à pétiole court, la distinguent de viburnum opulus.

Les feuilles ni dentées ni en cœur à la base, persistantes et plus ou moins glabres, la distinguent de viburnum lantana qui est tomenteuse et dont les fleurs sont odorantes.

Baies bleu-noir et luisantes à maturité, apparaissant en décembre, toxiques, appréciées des oiseaux.

Arbuste d'origine méditerranéenne.

Rusticité : –10, voire jusqu'à –15°C.

Hauteur : 1 à 4 m, jusqu'à 5 m.

Fleurs utilisées pour les parfums.

Pailler le pied en cas d'hiver plus froids que –5°C.

Supporte le vent. Dans les régions froides, il doit être abrité des grands vents.

Peut se marcotter spontanément.

Supporte très bien la taille.

Médicinale.

Accepte un sol calcaire.

Haut. Page ou article précédent. Viorne-tin "Gwenllian", laurier-tin "Gwenllian" (viburnum tinus "Gwenllian") : à voir...

Floraison blanche et rose, légèrement parfumée, novembre à mars. Persistant. Hauteur : environ 2 m. Largeur : 1,50 m à 2 m. Exposition : soleil, mi-ombre. Très rustique...

Haut. Page ou article précédent. M Virgilier à bois jaune (cladastris kentukea ou cladastris lutea...)

Cladastris kentukea ou cladastris lutea... à moins que ce soit l'inverse : cladrastis kentukea ou cladrastis lutea...

Beaucoup de sources l'écrivent (probablement à tort vue son étymologie...) cladRastis, ou même cladRastRis.

Beaucoup de jardineries ne savent même pas orthographier le nom latin des plantes qu'ils vendent ! Sachant que les gens ont souvent tendance à changer de place un R dans un mot qu'il prononcent (voyez le fromage : son vrai nom d'autrefois était le « formage », car on mettait le lait caillé dans une « forme », mais les gens peu instruits de l'époque prononçaient à tort « fromage », tout le monde s'étant mis à prononcer « fromage » au fil du temps au lieu du correct « formage », le nom du formage est devenu maintenant officiellement « fromage » ! Alors vu l'étymologie du nom latin du virgilier (du grec klados : branche, et thraustos : fragile, nommé ainsi en raison de la fragilité de ses jeunes branches), son nom latin doit donc être théoriquement cladastRis, avec un seul R situé après le T, et non pas cladRastis ni cladRastRis !

Résultat des recherches sur l'internet (juin 2021 avec Google Chrome) :

cladastRis kentukea : 938 résultatscladastRis lutea : 46.300 résultats
cladRastis kentukea : 57.100 résultatscladRastis lutea : 83.200 résultats
cladRastRis kentukea : 884 résultatsCladRastRis lutea : 42.700 résultats

Virgilier.

Photo de Agnieszka Kwiecień, Nova (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé mais abrité des vents forts.

EMPLACEMENT : isolé.

Caduc.

Mellifère.

Floraison : blanche ; blanc crème, juin voire mai à juillet.

Fructification : grandes gousses brunes plates, septembre.

Feuillage jaune ou jaune d'or en automne.

Exposition : soleil.

Rusticité : –15 à –30°C.

Croissance moyenne à rapide.

Hauteur : 6 à 10 m avec une moyenne généralement indiquée à 10 m. Largeur : 7 à 10 m.

Sol : tout type, drainé et riche, mais aussi léger, humifère, frais mais non humide, profond.

Tolère un peu de calcaire et d'acidité.

Tolère une courte sécheresse une fois installé. Accepte la sécheresse...

Peut être multicaule (plusieurs troncs).

Maladies et parasites : aucun.

Bois utilisé : jaune, ébénisterie (décoration).

A abriter des vents ; des vents violents car le bois des rameaux est cassant.

Semis

Semis

Immersion des graines dans de l'eau à 60°C. Trempage des graines dans de l'eau refroidie à température ambiante d'une pièce pendant 3 jours. Semis à 20°C la nuit / 30°C le jour.

Haut. Page ou article précédent. Volubilis (ou liseron bleu, ou ipomée) "Heavenly Blue" (Ipomœa tricolor "Heavenly Blue") : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Weigélia rose ou à fleurs roses, weigélia "stelzneri" (weigelia ou weigela florida "stelzneri")

Fleurs de weigélia "stelzneri".

Weigélia rose (weigelia florida "stelzneri").

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

En profiter pour le mettre en plein vent puisqu'il le supporte.

Caduc, non mellifère, fleurit en été...

Bien en haie, côté nord, et loin du jardin puisque non mellifère. Mais près du chemin d'accès puisque très beau en été.

EMPLACEMENT : haies (2 à 3 m de haut, mais caduc), devant la maison.

Famille des caprifoliacées.

Vivace.

Caduc.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Non mellifère.

Floraison : rose, rose pâle, rose foncé, juin à juillet.

Fleurit mieux au soleil.

Sol normal, indifférent, drainé et frais.

Tolère un peu de calcaire.

Tolère un peu d'argile.

Rusticité : –20 à –25°C.

Hauteur : 1,50 m à 3 m avec une moyenne indiquée de 2 à 3 m.

Largeur : 1,50 m à 2 m.

Croissance moyenne à rapide.

Supporte très bien la taille (après la floraison, mais beaucoup de sources la conseillent plutôt au printemps).

Supporte le plein vent.

Port buissonnant.

Haut. Page ou article précédent. Yucca

Les yuccas ont beaucoup d'utilités, mais je ne sais pas quelle espèce j'ai récoltée. Alors pour l'instant, je ne noterai que les généralités...

EMPLACEMENT : haie défensive, isolé en décoration, forêt comestible, forêt, zone sableuse et chaude.

Persistant.

Piquant.

Comestible (fruits).

Savon et shampoing (racines).

Aime la chaleur.

Yucca aloifolia

En France, seul yucca aloifolia peut porter dans nos jardins des fruits comestibles qui, une fois mûrs et séchés sur la plante, ont un goût très sucré de réglisse.

Le tronc du yucca aloifolia grandit de 1 à 2 m puis s'affaisse avec le poids ; la tête se redresse verticalement et continue sa croissance, donnant l'impression que le tronc ondule verticalement.

Les feuilles sont longues de 30 à 60 cm, vert franc, rigides comme des dagues et dangereuses car terminées par une solide épine.

Les yuccas cultivés chez nous ne portent jamais de fruits (excepté Yucca aloifolia).

Pousse naturellement dans le sable.

Feuilles rigides se finissant par un aiguillon acéré à l'extrémité.

Feuilles rigides vertes de 3 cm de largeur.

Les deux (aloifolia et gloriosa) ont à peu de chose près les mêmes qualités culinaires.

Yucca baccata

Tous les yuccas ont des fleurs plus ou moins comestibles, mais cette espèce est peut-être la meilleure. Certaines sources la disent rustique jusqu’à –30°C. Il existe des yuccas au sud de l’Angleterre, où ils résistent au moins jusqu’à –10°C. Fleurs épaisses et croustillantes au goût sucré, à consommer lorsqu’elles sont ouvertes depuis quelques jours sinon elles peuvent avoir un goût de savon.

Yucca filamentosa

Les pétales de fleurs de yucca filamentosa sont comestibles ; ils peuvent être servis en garniture ou se cuisiner en beignets. La hampe florale, avant l'apparition de la fleur, se consomme également, comme une asperge.

Yucca gloriosa

En Europe, le pollinisateur étant absent, pour obtenir les fruits du yucca, il faut faire une pollinisation manuelle au pinceau, de préférence avec deux individus différents.

Feuilles rigides, étroites, pointues, de 50 à 60 cm de long sur 6 à 8 cm de large.

Feuilles droites, raides, vert foncé, terminées par une épine forte.

S'accommode de tous types de sols et d'exposition.

Produit de grosses racines charnues.

Sur Garrigue-gourmande, ce yucca fait des fruits et consommables.

Il arrive à pousser même en sol calcaire ou lourd (au prix de quelques taches sur les feuilles).

Ses feuilles se terminent par un aiguillon. Cet aiguillon (avec les fibres qui sont arrachées en même temps que lui) fournit l'intégralité du matériel de couture (aiguille et fil) pour dépanner rapidement.

Ça peut être :

Yucca aloifolia.

Yucca gloriosa.

Ce n'est pas :

Yucca brevifolia.

Yucca decipiens.

Yucca elata.

Yucca elephantipes.

Yucca endlichiana.

Yucca filamentosa.

Yucca filifera.

Ce n'est pas non plus, mais à garder peut-être comme plante dans cette page :

Yucca baccata.

Yucca faxoniana (anciennement Yucca carnerosana).

Yucca linearifolia.

Yucca rostrata.

Yucca thompsoniana.

Reste à classer :

Yucca carnerosana.

Yucca flaccida.

Yucca recurvifolia.

Yucca rigida.

Yucca gigantea.

Yucca desmetiana.

Haut. Page ou article précédent. Yucca rouge (hesperalœ parviflora)

Yucca rouge.

Photo de Skarz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Sans intérêt.

Ou yucca parviflora.

Peut-être que pas mal de gens l'appelleront « hespé­ra­loé » si seul son nom latin est indiqué dans les jardineries et les pépinières...

EMPLACEMENT : jardin, parterre, isolé.

Famille des agavacées.

Habitat naturel : Etats-Unis (Texas), Mexique, pentes rocailleuses, milieux plutôt arides.

Floraison : unique au bout de 6 à 10 ans (1 source) ; hampe florale orange, corail, rouge clair, au cœur jaune ou jaune crème, juin à août (2 à 3 mois sans interruption) ; juin à septembre-octobre ; juillet à août...

Les rejets fleurissent au bout d'environ 3 à 4 ans.

Feuillage non piquant.

Vivace.

Persistant.

Hauteur : 40 à 60 cm. Hauteur en fleur : 1,20 m. Largeur : 50 cm et plus.

Hauteur : 50 cm au bout de plusieurs années. Largeur : 50 cm au bout de plusieurs années.

Hauteur : 80 cm. Longue tige florale jusqu'à 2 m. Largeur : environ 1 m.

Hauteur : 1 m.

Hauteur en fleur : jusqu'à 2 m.

Hauteur : 2 à 3 m.

Tiges florales jusqu'à 1,20 m.

Rusticité : –12 à –28°C !, avec une moyenne généralement indiquée de –15 à –18°C, voire –20°C dans un sol bien drainé, ou même –22°C dans un sol très sec et abrité de l'humidité hivernale (1 source)...

Rusticité d'après Wikipédia : –5°C !...

Exposition : soleil.

Déteste l'ombre.

Sol : tout sol, même argileux, mais pas marécageux, très drainant, plutôt minéral, normal à très sec, sableux, léger.

Supporte un sol mal drainant ! (1 source)...

Accepte le calcaire.

Multiplication : semis, bouturage.

Fructification : gousses renflées.

Supporte la chaleur et la sécheresse.

Croissance lente.

Maladies et parasites : résistant.

Rejette un peu.

Se cultive très bien en pot.

Ne pas confondre

Ne pas confondre hesperalœ parviflora, aux fleurs non pas vraiment rouges mais couleur corail à rose-orangé, avec hesperalœ parviflora "Rubra", aux fleurs vraiment rouges, elles.

Cultivars

hesperalœ parviflora "Yellow", à fleurs jaunes.

hesperalœ parviflora "Rubra", à fleurs vraiment rouges.

D'autres espèces

hesperalœ campanulata, un peu plus grand.

hesperalœ funigera, bien plus grand et très graphique.

Semis

Semis

Les graines sont abondantes. Les tremper 24 h dans l'eau puis les semer dans un sol sablonneux recouvertes de quelques millimètres. Elles germent rapidement, en une dizaine de jours.

Bouturage

Boutirer les rejets de mai à juillet. Couper la tige et la laisser sécher quelques jours. Puis l'enfoncer dans un sol aéré un peu humide et placer le pot à l’ombre.

Haut. Page ou article précédent. Zelkova (...) : à voir...

Zelkova abelicea, ou zelkova cretica. Hauteur 3 à 5 m. Drageonne facilement. Feuillage crénelée vert. Floraison parfumée. Reproduction faible par semis. Habitat naturel : forêts de montagne entre 850 et 1800 m d'altitude. Sert de fourrage en période sèche. Port dense et très ramifié.

Zelkova carpinifolia, ou zelkova crenata, faux orme de Sibérie, ou orme du Caucase. Hauteur jusqu'à 10&fnbsp;m ; 15 à 35 m. Feuillage dentelé vert foncé. Feuillage jaune-orangé en automne. Ecorce lisse et grise se desquamant en laissant voir une couleur orange. Floraison parfumée, avril. Fructification 6 mm. Rusticité –34°C. Très bel arbre d'ornement. Son bois dur et rosé est employé dans la menuiserie, le charronnage, la confection des crosses de fusils pour sa densité et son élasticité. Croissance très rapide.

Zelkova serrata, zelkova du Japon, ou orme du Japon. Hauteur 20 m et plus. Jeunes pousses pourpres. Feuillage denté vert clair. Feuillage jaune à rouille en automne. Ecorce lisse mouchetée d'ocre. Floraison avril à mai. Fructification 3 mm. Rusticité : –40°C. Bois précieux utilisé : construction de maisons, meubles de luxe, ponts de navires. Préfère un sol riche et profond.

Zelkova sinica, zelkova de Chine, faux orme de Chine. Feuillage rouge en automne. Ecorce très décorative grises puis orange. Croissance très rapide. Port très évasé.

Les zelkovas résistent au froid et à la sécheresse et sont peu sensibles aux maladies.

Si vous voulez un arbre qui pousse vite, il vous faut un zelkova !

Haut. Page ou article précédent. Zénobia, muguet en arbre (zenobia pulverulenta) : à voir...

Semble d'aucun intérêt...

Croissance lente, hauteur : 1,50 m.

Feuillage caduc rappelant celui de l'eucalyptus et devenant rouge vif en automne.

En situation abritée, sa rusticité est de l'ordre de –12°C.

Floraison en juin et août [de juin à août ?].

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