a u t o n o m i e ,   a u t a r c i e ,   s u r v i e
t o u t   f a i r e   s o i - m ê m e

Savoir / Connaître

Haut. Page ou article précédent. Plantes, arbres, arbustes :
caractéristiques et utilisations


437 plantes décrites avec photo.

Dernières plantes ajoutées :

20 07 2021 à 22 h 35 : rudbeckia laciniata

25 07 2021 à 21 h 20 : bourreau des arbres

26 07 2021 à 2 h 50 : véronique rampante rose

26 07 2021 à 21 h 35 : loropétale de Chine

27 07 2021 à 21 h : aralie, aralia

27 07 2021 à 21 h : aralie dorée, aralia doré


Quelques caractéristiques principales et toutes les utilisations et les avantages pratiques qui peuvent être nécessaires en permaculture et en survivalisme dans un terrain argileux (j'ai ajouté beaucoup d'exceptions) et froid et humide en hiver (jusqu'à –15°C) : mellifère, comestible, toxique, médicinale, aromatique, tinctoriale, fruits, écorce, feuilles, sève, ombre, azote, haie brise-vent, haie défensive, fourrage, compost, faune sauvage pollinisatrice et insecticide, vannerie, tannage, utilisation du bois (chauffage, construction, barrières, tuteurs...), fibres, stabilisation des sols, phytoépuration, etc.

Il n'y aura que quelques rares exceptions avec des plantes un peu moins rustiques (parce que très utiles ou parce que je les aime beaucoup) ; et beaucoup d'exceptions avec des plantes qui poussent dans des terrains autres qu'argileux, parce qu'il est facile d'améliorer la structure d'un sol en y ajoutant du sable, du gravier, du fumier, des feuilles mortes, de la paille, du BRF, etc.


Mes aloé véra.

Mes aloé véra.

Ce n'est qu'une liste

Attention : ça ne sera jamais une encyclopédie complète et détaillée des plantes et de leur culture, ça restera une liste des plantes pouvant vivre dans un terrain argileux ou amélioré et rustiques jusqu'à –15°C minimum.

Revenez-y régulièrement, je l'enrichirai au fur et à mesure de mes achats, de mes récoltes, et de mes recherches sur l'internet.

Vous pouvez aussi me suggérer des plantes qui n'y figurent pas.

Haies

A propos des haies : je conçois ces haies avec des arbustes d'une hauteur moyenne de 2 à 3 m (principe de base : on ne peut pas voir par dessus en se tenant debout).

Je commence à envisager une deuxième sorte de haie : la « haie moyenne » ou « haie haute », qui sera faite d'arbustes entre 3 et 6 m environ, du style noisetiers, sureaux, etc.

On peut aussi adopter une troisième sorte de haie : la « haie basse » (principe de base : on peut voir par dessus en se tenant debout), avec des plantes d'une hauteur de 50 cm à 1,50 m et qui seront destinées à enrichir le jardin sous forme de plate-bande, du style aromatiques, rosiers, petits fruitiers, arbrisseaux fixateurs d'azote, etc.

Sources

Je consulte obligatoirement une page entière de Google (réglée sur 100 sites), ce qui donne un total de quelques dizaines de sources (sites) consultées pour chaque plante (tous les sites n'étant pas crédibles). Je note et compare chaque caractéristique de la plante, les mixe en une phrase claire et courte résumant bien toutes les sources consultées, en ajoutant des détails si les sources se contredisent. Théoriquement, vous ne devriez trouver guère plus de renseignements que tous ceux que j'ai compilés ici (je ne consulte plus Wikipédia, n'ayant plus confiance car, d'une part il est bourré d'analphabètes anglolâtres qui transforment un « av. J.-C. » en un incompréhensible et absurde « BC » qui ne veut strictement rien dire dans la version française de Wikipédia et qui n'a rien à y faire, d'autre part parce qu'ils ont supprimé la page de Pierre Jovanovic).

Quelquefois les infos sont contradictoires, c'est parce que les sources étaient très contradictoires elles aussi. A tel point que, certaines fois, on en arrive à se demander si ces imbéciles parlent vraiment de la même plante !

Orthographe

J'emploie le masculin et le féminin pour la même plante parce que ça vient de ma façon de parler des plantes : « médicinale » comme « plante médi­cinale », mais « caduc » ou « persis­tant » comme « arbre, arbuste ou feuillage caduc ou persis­tant ».

Il doit aussi rester quelques fautes d'orthographe non corrigées parce que je n'ai pas toujours relu en détail les notes que j'ai copiées-collées.

Classique

Si je ne précise pas certaines choses, c'est parce qu'elles ont une forme ou un comportement classique, courant : feuillage généralement caduc, crois­sance moyenne, terre classique humifère et drainante, etc.

Cultivars

Les cultivars ne donnent pas de bons résultats à partir de graines.

Mellifère

J'ai eu le tort de qualifier de mellifère toutes les plantes qui attirent les insectes pollinisateurs, même celles qui ne produisent pas de nectar, seule substance avec laquelle les abeilles produisent le miel. La lettre M jaune est aussi inscrite en conséquence.

Fleurs simples ou doubles ?

En ce qui concerne les plantes aux fleurs attirant les abeilles et les insectes pollinisateurs, choisissez principalement des fleurs dites « simples » plutôt que « doubles » ou « semi-doubles », car l'accès au pollen et au nectar par les insectes est toujours plus facile avec des fleurs simples. Les plantes aux fleurs doubles et semi-doubles pourront être plantées de préférence si elles ne sont ni mellifères ni nectarifères mais avec d'autres utilités.

Pas toutes les plantes

Attention : je ne note ici que les plantes que je trouve dans les jardineries (et les pépinières) et celles dont j'ai récolté des graines ou des boutures. C'est pourquoi certaines plantes pourtant très connues et très utiles ne figureront pas pour l'instant. Mais je commence à les ajouter petit à petit...

Doute sur le nom d'une plante

En cas de doute sur le nom d'une plante, fiez-vous au nom latin : j'indique les noms communs les plus courants d'une plante, mais c'est sur le nom latin que je me base pour faire la liste des caractéristiques et utilisations de chaque plante.

Les petits « plus » ()

Ce sont des notes personnelles pour les plantations dans mon terrain. Elles ne vous concernent pas. Vous pouvez toujours les consulter mais elles ne vous apporteront pas forcément quelque chose parce qu'elles sont faites pour chez moi. Ça m'est plus facile de les consulter ici que sur mes différentes notes éparpillées un peu partout.

Symboles

Je prévois de mettre des symboles de couleur pour les utilisations les plus recherchées. Voici les symboles auxquels je pense pour l'instant :

M : mellifère (le seul ajouté actuellement aux plantes concernées).

P : feuillage persistant (je pense que ce P vert fait probablement l'unanimité et je l'ajouterai bientôt).

: croissance rapide.

: comestible.

: exposition plein soleil.

: exposition mi-ombre.

: exposition ombre.

× ou T : plante toxique.

A : sol argileux et lourd accepté.

Ca : sol calcaire nécessaire.

: médicinale.

: plante de terrain humide ou marécageux ou aquatique.




De A à B

Haut. Page ou article précédent. M Abélia (abelia grandiflora)

Abelia grandiflora.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

En haie, côté sud.

Et en attendant ?... Comme j'en ai 4 et qu'il n'est pas question de gaspiller autant d'arbustes et d'argent, je propose de les mettre dans des pots plus grands et d'attendre d'avoir une haie capable de les protéger des vents froids du nord...

Sur la terrasse, ils sont persistants (–15°C), ils devraient donc le rester une fois en terre.

Une fois rempotés, essayer de mettre un pot à son emplacement futur (haie en haut des agrandissement avec le miscanthus, et bien calé !). S'il tient le coup cet hiver 2020, je planterai les autres. Sans doute 2 dans cette haie, et les 2 autres dans la haie partant de l'épingle à cheveux côté moutons...

EMPLACEMENT : haies côté sud (2,50 m de haut).

Famille des caprifoliacées.

Rusticité : –15°C.

Croissance moyenne à rapide.

Mellifère.

Floraison : blanche à blanc-rosé, juin à octobre.

Redoute les vents froids en hiver.

Repart facilement de la souche en cas de gel.

Semi-persistant.

Sol bien drainé, riche et léger, sec.

Déteste les terres lourdes, collantes et humides.

Peut craindre un peu le calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Hauteur moyenne : 1,50 m à 2,50 m. Largeur moyenne : 1 m à 1,50 m.

Résiste aux embruns.

Haut. Page ou article précédent. M Abricotier (prunus armeniaca)

Abricotier.

Photo de Karunakar Rayker (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Mes 3 abricotiers achetés : un "bergeron", (autofertile, maturité tardive), un "luizet" (ou "suchet") (autofertile, floraison tardive, maturité précoce), un "oranger de Provence" (ou "polonais") (floraison tardive, maturité précoce).

J'avais commencé à creuser un trou en contrebas du jeu de boules, mais suis tombé sur un tuyau ! Qui alimente probablement la source. Ça aurait été l'idéal, mais les racines ont beaucoup trop de risque d'abîmer le tuyau et de détruire l'arrivée d'eau de la source.

En bas des cerisiers, mais ça commence à être complètement envahi. Et il y aura trop d'ombre en dehors de l'été.

MON CHOIX : A l'emplacement des pommiers indiqués par le voisin (ouest agrandissements, y aura déjà les deux figuiers restants - plus qu'un seul maintenant). Semble très bien, surtout après avoir abattu les deux frênes. Rien sur l'internet ne semble déconseiller abricotier et figuier ensemble.

Sinon y aurait toujours devant les houx à côté de la bergerie.

Ou mieux : devant la bergerie, mais à éviter fortement car ils se verraient depuis la route et inciteraient bien trop facilement le vol et attireraient l'attention du voisinage autour de chez moi.

« Au nord, on déjouera une bonne partie des gelées matinales en évitant les expositions à l'est ». Malheureusement, la pente à l'ouest des agrandissements est orientée sud-est...

Pour un sol lourd comme chez moi, il faut un abricotier greffé sur un prunier. Trop tard car je les ai déjà achetés. Mais les suivant, s'il y en a, devront avoir cette caractéristique.

EMPLACEMENT : sud forêt comestible, devant un mur sud de la maison, à l'abri des vents froids.

Famille des rosacées.

Comestible.

Mellifère.

Floraison entre février et avril en fonction des régions et des variétés.

A planter au soleil et à l'abri des vents froids.

Floraison et début de fructification très sensibles aux gelées (–2°C).

Bois utilisé (marqueterie).

De son noyau, on tire des liqueurs comme le noyau de Poissy ou l'amaretto.

Hauteur : guère plus de 6 m.

Généralement autofertile.

Médicinale.

Ne supporte pas les excès d'humidité et les sols lourds.

Aime les sols légers et sablonneux, même calcaires.

A besoin d'un sol bien drainé.

L'abricot augmenterait la durée de vie : il entrait dans la composition d'un élixir de longévité chinois légendaire. Un médecin du 16e siècle fait également allusion à sa longévité, attribuée aux abricots que lui apportait son père. Fontenelle, dont la grand-mère, morte centenaire, avait mangé beaucoup d'abricots cuits, en confiture, en pâte, les considérait lui aussi comme l'aliment de la longévité. Le peuple des Hunzas, au Pakistan, peuple célèbre pour ses centenaires, consomme quotidiennement beaucoup d'abricots, surnommés l'or des Hunzas. Ils les consomment secs après séchage au soleil, et les femmes extraient l'huile des amandes du noyau. Comme aliment, ils en font des glaces en les mélangeant à la neige pilée, de l'huile, l'utilisent comme carburant, huile d'éclairage, ingrédient culinaire (vinaigrette), lotion pour le visage. Selon les chercheurs et les médecins qui ont étudié les Hunzas dans les années 1950 et 60, 100 % de la population avait une vision parfaite ; le cancer, les maladies coronariennes, l'hypertension artérielle, l'hypercholes­té­ro­lémie, l'appendicite et la goutte étaient des maladies inconnues. L'huile d'amande des abricots des Hunzas est aujourd'hui commercialisée dans le monde entier en raison de sa teneur en [vitamine ?] B17).

Haut. Page ou article précédent. Absinthe (artemisia absinthium)

Absinthe.

Photo de Karelj (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, bord du jardin.

Famille des astéracées.

Médicinale.

Fort effet allélopathique (atténue la pousse des plantes voisines).

Plante compagne (feuilles).

Propriétés insecticides, fongicides, et répulsives contre limaces et escargots, et les mites à la maison.

Anti-puces du chien.

Hauteur : environ 1 m, jusqu'à 1,50 m.

Comestible (boisson alcoolisée, tisane).

Persistant.

Aromatique (feuilles à faible dose).

Propriétés abortives.

Aime les terres incultes et les pentes rocailleuses.

Plante à rhizome.

Haut. Page ou article précédent. Absinthe romaine (artemisia pontica)

Absinthe romaine.

Photo de Stefan.lefnaer (CC BY-SA 3.0 AT).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas.

Jardin, zone des aromatiques...

Ou petite absinthe, armoise romaine.

EMPLACEMENT : jardin, zone des aromatiques, rocaille.

Peu de sources.

Famille des astéracées.

Vivace.

Rusticité : –15 à –34°C, avec les rares sources trouvées tournant plutôt autour de –16°C.

Comestible : feuillage aromatique (goût amer). Tisane, thé.

Floraison : insignifiantes, blanc-crème ; jaune, juin à juillet.

Sol léger, drainant, pauvre, sec.

Résiste à un sol sec.

Exposition : soleil.

Caduc. Semi-persistant...

Médicinale : vermifuge, tonique, digestive, apéritive, antispasmodique. Emménagogue, coliques intestinales.

Hauteur : 50 à 60 cm (largeur : 60 à 80 cm).

Multiplication : division.

Drageonne vigoureusement.

Forme un bon couvre-sol en sol pauvre et sec.

Feuillage argenté très décoratif.

Purin contre les insectes.

Haut. Page ou article précédent. Abutilon (abutilon...)

Non : rusticité : –5°C.

Haut. Page ou article précédent. M Acacia (robinier) (robinia pseudoacacia)

Acacia (robinier).

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : entre forêt comestible et forêt, faire des essais en haie défensive très serrés (drageons épineux).

Famille des fabacées.

Mellifère.

Floraison : mai-juin.

Croissance rapide.

Epineux (drageons et jeunes branches uniquement).

Rejette de souche, drageonne.

Bois utilisé (durable, imputrescible et de très longue durée, dur). Adapté aux ouvrages extérieurs soumis à des humidifications fréquentes ou permanentes (clôtures, caillebotis, plages de piscine, mobilier de jardin, pergolas, mobilier urbain, piquets de vigne, barreaux d'échelle, rayons de roues de charrettes, barrières...).

Peut remplacer le bois exotique à l'extérieur sans traitement.

Excellent bois de chauffage (mais projette beaucoup : à brûler dans un appareil fermé).

Tinctoriale : bois trituré (jaune).

Parfumerie : (fleurs).

Médicinale : écorce, feuilles, fleurs.

Fourrage en cas de disette (feuilles fraîches). Les feuilles étant toxiques, il ne faut probablement pas en abuser (les feuilles sont toxiques pour les ruminants : vaches, chèvres, moutons). Je pense qu'il vaut mieux éviter de s'en servir comme fourrage, c'est plus sûr... Le frêne est excellent à la place.

Toxique pour chevaux et poules.

Comestible (fleurs uniquement, excellentes en beignets). Le reste de la plante est toxique. La sève semble aussi comestible puisqu'il est dit qu'elle a une saveur sucrée rappelant la réglisse... Mais une source précise que « la sève de l'écorce contient des substances toxiques qui sont néfastes pour la santé de vos animaux ». Boisson (fleurs : 15 à 20 g à macérer dans 1 litre de vin rouge ; ou dans un litre de lait pour le parfumer). Les Amérindiens consommaient les graines bouillies.

Hauteur : de 10 à 15 m, de 25 à 35 m...

Ne pas le confondre avec le cytise dont les fleurs sont jaunes et toxiques.

N'aime pas les terrains humides et les terres argileuses et compactes.

Craint l'ombre et les vents forts.

Fixe l'azote dans le sol.

Permet de fixer les terrains menacés d'affaissement. Utilisé pour fixer talus, remblais, sables mouvants.

Souvent invasif (peut être remplacé par des sorbiers).

Densité du bois : 0,65 à 0,90.

Racines pivotantes et traçantes.

Les cendres de son bois sont riches en potasse et serviraient à éloigner les limaces...

La meilleure source abondante de biomasse raméale à égalité avec l'olivier d'automne (elæeagnus umbellata).

Acacia doré (robinia pseudoacacia "frisia") : son grand avantage : feuilles jaune d'or au printemps, jaune-vert en été et jaune orangé en automne. Mais il fleurit peu.

Haut. Page ou article précédent. Acajou de Chine "flamingo", toona, cédrèle de Chine "flamingo" (cedrela sinensis "flamingo" ou toona sinensis "flamingo")

Acajou de Chine "flamingo".

Photo de Leonora (Ellie) Enking, sur Flickr (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé pour profiter de la beauté de son feuillage coloré (caduc).

Et quelques-uns dans la forêt comestible (feuillage comestible) parce qu'ils sont à peine assez rustiques (–10 à –15°C).

EMPLACEMENT : isolé pour profiter de la beauté de son feuillage coloré.

Famille des méliacées.

Caduc.

Hauteur : 5 à 18 m avec une moyenne autour de 10 m, l'inévitable source différente (il y en a une à chaque recherche) monte jusqu'à 30 m !

Largeur : un tiers de la hauteur.

Arbre très ornemental.

Intéressant principalement pour son feuillage très coloré : rose au prin­temps, puis jaune-crème, puis vert brillant en été, puis jaune d'or ou jaune orangé en automne.

Ecorce décorative en hiver.

Exposition : soleil de préférence, accepte la mi-ombre.

Eviter de l'exposer aux vents trop froids.

Tout sol frais, riche en humus, draine, pas trop sec en été.

Supporte un sol médiocre, même un peu calcaire.

Comestible : jeunes pousses (comme légume). Ecorce aromatique [?]...

Mellifère ? (« attire les abeilles ») (une seule source)...

Floraison (sur les vieux sujets) : blanche, jaune-vert, juin à juillet, voire jusqu'à octobre si l'été est chaud.

Attire les papillons.

Rusticité : –10 à –15°C.

Résiste à la pollution.

Croissance rapide.

Tailler court en fin d'hiver, il produira de vigoureuses pousses florifères par la suite.

S'étend en formant des rejets, donnant un buisson de tiges dressées.

Les Asiatiques le taillent en trogne pour obtenir un grand nombre de pousses comestible à hauteur d'homme facilement récoltable. Mais peut-être vaut-il mieux cultiver la variété type toona sinensis pour la consommation ?...

Haut. Page ou article précédent. M Acanthe (acanthus mollis)

Acanthe.

Photo de Karelj (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, autour du jardin, arbres fruitiers, forêt comestible, racines ou arbustes morts.

Famille des acanthacées.

Mellifère.

Floraison : de mai-juin-juillet à août-septembre. Semble pouvoir fleurir au printemps aussi...

Médicinale.

Hauteur : semble mesurer environ 80 cm, mais jusqu'à 1,50 m voire 2 m avec ses hampes florales.

Tinctoriale (jaune).

Pousse très bien sous les chênes et les pins.

Supporte de pousser entre les racines d'arbres.

Pousse bien sur terrain en pente.

Croissance rapide.

Peut se montrer envahissante.

Accepte les sols calcaires.

Rusticité moyenne : –10, –15, –20°C...

Attire escargots et limaces.

Peut se reproduire par drageons.

Vit principalement dans les zones méditerranéennes et en dessous de 300 à 500 m d'altitude, une source indique 1000 m...

Plante rhizomateuse.

Les racines servaient à faire des brosses « à chiendent » (les déterrer au printemps, les nettoyer, les blanchir, les couper en brins de même longueur et les clouer sur une planchette).

Semble apprécier l'ombre...

Haut. Page ou article précédent. M Achillée filipendule, achillée eupatoire (achillea filipendulina)

Achillée filipendule.

Photo de Alberto Salguero (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : au jardin.

Famille des astéracées.

Médicinale.

Comestible.

Aromatique.

Appréciée par les dindes.

Mellifère.

Floraison : de mai à août, de juillet à septembre...

Purin.

Plante rhizomateuse.

Croissance rapide.

Hauteur : 80 cm à 1,50 m.

Haut. Page ou article précédent. M Achillée millefeuille (achillea millefolium)

Achillée millefeuille.

Photo de MarkusHagenlocher (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'ai la chance d'en avoir pas mal qui poussent naturellement. Les installer petit à petit dans des endroits choisis : jardin et agrandissements principalement.

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales, jardin sauvage.

Ou herbe à la coupure ou herbe aux coupures, herbe militaire ou herbe aux militaires ou herbe au soldat, herbe aux charpentiers, herbe à dindes ou herbe à dindons, saigne-nez, herbe aux cochers, herbe de la Saint-Jean, herbe de Saint-Joseph, millefeuilles, sourcil de Vénus, herbe d'Achille.

Famille des astéracées.

Appréciée par les dindes.

L'achillée rentre dans la composition d'un foin de qualité pour les animaux.

Un sachet de ses graines était jadis placé dans les tonneaux de vin pour aider à le conserver.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfois blanc-rosé, rose, jaunâtre, rougeâtre, mai à novembre, avec une moyenne généralement indiquée de juin à sep­tembre-octobre.

Couper à la base les tiges florales fanées pour prolonger la floraison en automne.

Récolte des fleurs : pendant toute la floraison.

Les feuilles écrasées dans la main dégagent une odeur forte et agréable.

Odeur aromatique.

Vivace.

Altitudes : jusqu'à 2500 à 2800 m.

Hauteur : 15 à 80 cm, avec une moyenne légèrement supérieure indiquant 40 à 60-70 cm. Largeur : 50 cm et plus.

Caduc ; persistant...

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Sol : sec, frais, bien drainé, léger, ameubli, calcaire ou argileux.

Supporte un sol argileux.

Supporte très bien la sécheresse.

Supporte un piétinement moyen.

Souche rhizomateuse.

Racines traçantes.

Plante drageonnante.

Plante stolonifère.

Se ressème spontanément.

Peut devenir envahissante.

Excellent auxiliaire au jardin : couvre-sol, supporte le piétinement, donne de la vigueur aux plantes, repousse de nombreux prédateurs, attire les pollinisateurs (abeilles et papillons), attire les syrphes (redoutables prédateurs des pucerons), lutte contre les champignons (en décoction : 100 g de fleurs pour 1 litre d'eau), accélère la formation du compost.

Plante couvre-sol.

Plante allélopathique (gêne le développement des autres plantes).

Comestible : jeunes pousses, fleurs, feuilles (saveur amère et intense ; condiment dans les salades, les soupes ou les omelettes).

Médicinale : hémostatique (arrête les saignements légers), anti-inflam­matoire et cicatrisante, douleurs menstruelles, douleurs abdo­mi­nales digestives, infections des voies respi­ra­toires (rhumes, maux de gorge...). Anti­spas­mo­dique, emménagogue, tonique.

Le suc qu'elle contient peut être irritant pour les peaux sensibles.

Habitat naturel : pelouses, prairies, pâturages, cultures, terrains incultes, terrains vagues, friches, terrils, landes, haies, bord des chemins et des routes.

Rusticité : –15 à –35°C, avec une moyenne généralement indiquée de –15 à –20°C.

Supporte bien la concurrence racinaire au pied des arbres et des arbustes à feuilles caduques.

Croissance rapide.

On peut les planter au pied des arbres fruitiers pour atténuer la pousse des mauvaises herbes et pour repousser les insectes nuisibles.

Peut remplacer le houblon pour la fabrication de la bière.

Autrefois, on utilisait les feuilles, qui ont une odeur âcre et forte, pour parfumer certaines liqueurs.

Multiplication : semis, division.

Une division des touffes (au printemps) est conseillée tous les trois ans pour rajeunir la plante.

Maladies et parasites : pucerons noirs.

Ne pas confondre

Sans les fleurs, on peut la confondre avec des apiacées (ombellifères) toxiques.

Quelques variétés

• Achillée millefeuille "Apricot Beauty" : fleurs orangées.

• Achillée millefeuille "Coronation Gold" : fleurs jaunes.

• Achillée millefeuille "Cerise Queen" : fleurs rouges. Résistante en terre argileuse.

• Achillée millefeuille "Fire King" : fleurs rouges.

• Achillée millefeuille "Lilac beauty" : fleurs lilas.

• Achillée millefeuille "Moonshine" : fleurs jaunes.

• Achillée millefeuille "Terra Cotta" : fleurs jaune ocré. Exige un sol bien drainé surtout en hiver.

Semis

Semis

La germination est lente et souvent irrégulière. Le semis donne ainsi souvent des résultats décevants parce que les adventices germent en général plus vite que l'achillée.

1

Semis direct au printemps ou à l'automne. Maintenir le semis humide.

2

Semis de mars à juin. Semez dès le mois de mars en caissette ou en pot et début avril en place. La plantation peut alors se faire à tous moments. Evitez les arrosages abondants.

3

Semer en pépinière ou en pleine terre du mois d'avril au mois de juin. 1 cm de recouvrement du semis avec de la terre affinée. Repiquage de plants en mai après les gelées.

Division

Division des touffes (séparation des rhizomes) en fin d'été.

Haut. Page ou article précédent. M Agripaume, agripaume cardiaque (leonurus cardiaca)

Agripaume cardiaque.

Photo de Teun Spaans (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Vu l'enfer que ceux qui dirigent réellement le monde nous réservent, cette plante risque d'être très utile à partir de fin 2021...

Peu de sources : comme toujours, dès qu'il s'agit d'une plante principalement médicinale, les sources décrivent en long, en large et en travers les caractéristiques médicinales de la plante, mais très peu la plante elle-même !

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales.

Ou queue de lion, cardiaire, herbe aux tonneliers.

Famille des lamiacées.

Médicinale : sommités fleuries, feuilles (problèmes cardiaques, palpitations, stress, anxiosité, antispasmodique, sédative, expectorante, tonique, astringente, légèrement tonicardiaque, hypotensive, antiarythmique, utérotonique, ocytocique, néphroprotectrice, sédative, hypotensive, antibactérienne, antioxydante, anti-inflammatoire, antalgique). Les sommités fleuries sont très piquantes : les ramasser avec des gants. Les feuilles peuvent se récolter toute l'année, même sous la neige. En teinture (la plus efficace, l'infusion est très amère). Tonique cardiaque (palpitations, stress, régularité du cœur, hypertension), relaxant (nervosité, angoisses, irritations), tonique utérin (crampes du syndrome prémenstruel, aide à déclencher les règles principalement si elles sont retardées pour des raisons émotionnelles).

Elle est traditionnellement considérée comme un des grands remèdes du cœur, en particulier des palpitations.

Plante connue pour son action calmante sur le système nerveux et les troubles cardiaques.

Utilisée comme tonique cardiaque, régulateur d'anxiété, de stress, de peurs, et pour les problèmes féminins.

Vu l'enfer que ceux qui dirigent réellement le monde nous réservent, cette plante risque d'être très utile à partir de fin 2021...

Vivace.

Floraison : rose (une seule source la décrit comme soit-disant blanche...), juin à août ou juin à septembre.

Tige carrée.

Altitude : 0 à 1300 m.

Habitat naturel : décombres, haies, pied des murs des villages, lieux incultes, le long des chemins.

Hauteur : 50 cm à 1,50 m ; 1,50 m à 2 m pour une largeur de 60 cm.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Rusticité : –15°C ; –29°C.

Sol : tout sol drainé, humide, neutre ou calcaire, sec, argileux, pauvre...

Caduc.

Attire abeilles et papillons.

Se cultive très bien en pot.

Semis

Semis

Les graines peuvent être semées à l’automne ou en début de printemps. Si vous semez à l’automne et que la graine germe, la petite pousse survivra les températures froides [malgré les températures froides ?].

Semer en bac. Les graines germent en général au bout de 2 à 3 semaines. Garder la surface du bac humide.

Transplanter ensuite en godets puis plus tard en pleine terre.

Haut. Page ou article précédent. M Aigremoine eupatoire (agrimonia eupatoria) : à voir...

Floraison : jaune, juin à septembre. Médicinale. Tinctoriale : jaune. Mellifère. Comestible en boisson. Hauteur : 30 cm à 1 m. Rusticité : –25°C. Tous types de sols jusqu'à 1000 m.

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Ailante.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

NON : aime les sols argileux et humides, mais beaucoup trop invasif. Il y a d'autres arbres non invasifs et qui poussent très vite et que j'aime beaucoup aussi, comme les acacias (robiniers) (invasif aussi mais qui ne me fait pas peur) ou les sureaux noirs... Les noyers noirs ont le même genre de feuilles...

EMPLACEMENT : NON : je vous le déconseille très fortement : il est plein de qualités, dont l'acceptation des sols argileux et humides (sols par défaut dans cette page), mais il a un gros défaut qui surpasse toutes ses qualités : il est très invasif.

Ou ailante glanduleux, vernis de Chine, frêne puant.

Famille des simaroubacées [drôle de nom pas crédible, hein !].

Mellifère.

Floraison : mai-juin à juillet ; et, comme à chaque plante, l'éternelle excep­tion habituelle : juillet à septembre.

Fructification : samares plus ou moins torsadées avec une graine centrale.

De nombreux insectes profitent de la floraison.

Certains oiseaux consomment les graines.

Feuilles toxiques pour les animaux domestiques.

Croissance très rapide.

Jeunes rameaux à écorce duveteuse.

Caduc.

Bois cassant : à planter dans des lieux non ventés. Mais de toutes façons, il pousse tellement vite que ce n'est pas forcément gênant si la cime casse au bout de quelques années...

Plante fortement invasive. Je vous déconseille très fortement de le planter chez vous.

Drageonnant après coupe (de nombreux rejets peuvent apparaître, même à plus de 20 m).

L'arbre est capable de propager de nombreux rejets ou de se cloner depuis un fragment de racine (reproduction végétative). Fauché à la base du tronc, il drageonne et repart de plus belle, se multipliant, telle une hydre !

Hauteur : 15 à 30 m.

S'accommode de tous les terrains et de tous les climats.

Préfère les sols humides et argileux.

Aime les milieux perturbés (friches, terrains vagues, bords de routes, voies ferrées...).

Habitat naturel : ripisylves, terrains sablonneux littoraux, trouées fores­tières, friches industrielles, terrains vagues, anciennes mines, etc.

Résistant à la sécheresse.

Bois utilisé : construction, meubles, emballages, pâte à papier, menuiserie, placage et ébénisterie...

Bois facile à travailler, mais se casse facilement, il n'est donc pas durable.

Bois de chauffage : brûle bien mais en projetant un grand nombre d'étin­celles.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Rusticité : –13 à –35°C...

Médicinale : racines (épilepsie, asthme). Ecorce (diarrhée, fièvre, parasites intestinaux, asthme, hémorroïdes, problèmes gastriques). Anti-paludéen, antiulcéreux, astringente, vermifuge, antispasmodique, antiseptique, béchique, émétique, fébrifuge.

Les racines et les feuilles contiennent des composés herbicides [pourrait-on en faire du purin, par exemple ?]...

Absence de ravageurs et de maladies.

Racines : racine pivotante et réseau très étendu de racines traçantes, pouvant causer de nombreux dégâts aux routes et aux constructions.

L'écorce et les feuilles peuvent provoquer de fortes irritations cutanées.

Tolérant aux sols salés.

Altitude : jusqu'à 1100 m...

Produit des substances toxiques puissantes qui inhibent le développement des autres espèces.

Haut. Page ou article précédent. Ail éléphant (allium ampeloprasum var. ampeloprasum) : à voir...

Se distingue de l'ail classique par la grosseur de ses bulbes : jusqu'à 10 cm de diamètre, composés de 4 à 6 caïeux seulement. Se cultive de l'automne jusqu'en juillet de l'année suivante. Ne pas confondre avec le poireau perpétuel : allium ampeloprasum tout court. Goût moins prononcé que l'ail classique. Supporte les climats froids, mais n'aime pas un sol lourd ni un sol engorgé ni un hiver humide [le contraire de chez moi/nous...].

Haut. Page ou article précédent. Airelle... (vaccinium vitis-idæa) : à voir...

Famille des éricacées. Plante tapissante. Habitat naturel : tourbières alpines. Hauteur : 30 cm. Rusticité : –20°C. Floraison : blanche ou rosée, été. Fructification : baies rondes rouges de 1 à 1,5 cm. Sol drainant, aéré, acide, terre de bruyère. Exposition : mi-ombre. Multiplication : division de touffe ou marcottage.

Comestible : acidulé, cru ou cuit. Récolte après les premières gelées.

Médicinale : désagréments de la ménopause.

Haut. Page ou article précédent. Ajania (ajania pacifica) : à voir...

Floraison jaune clair, octobre à novembre. Hauteur : 30 cm. Largeur : 50 cm. Semi-persistant. Feuillage aromatique gris vert, marginé d'argent. Rusticité : –10 à –15°C sur de courtes durées et en sol drainé. Accepte la sécheresse et les embruns.

Haut. Page ou article précédent. M Ajonc (ulex europæus)

Ajonc.

Photo de Evelyn Simak (CC BY-SA 2.0).

EMPLACEMENT : haie défensive (jusqu'à 2,50 m de haut), mais se dégarnit rapidement du pied.

Famille des fabacées.

Mellifère.

Floraison : de mars à juin-juillet. Semble pouvoir fleurir en hiver aussi...

Très épineux.

Les boutons floraux macérés dans du vinaigre blanc ont été employés comme condiment pour remplacer les câpres.

Colorant jaune (fleurs).

Médicinale.

Excellent abri pour les oiseaux et les petits mammifères.

Protège les talus et les pentes de l'érosion.

Excellent « bois » de chauffage (haute température).

Servait autrefois à beaucoup de choses : nourriture pour le bétail (écrasé avec un appareil spécial) mais à donner avant l'apparition des fleurs et semble-t-il surtout des graines, qui sont toxiques ; protection au sol pour conserver les bûches ; torchis (mélangé à de l'argile) ; engrais (en le laissant pourrir dans l'eau) ; fumier (mélangé aux crottes du bétail) ; boucher les brèches dans les haies ; hérisson (mélangé au houx pour le ramonage) ; protéger les greffes et les semis des attaques des oiseaux.

Aime les terrains sablonneux, pierreux et secs.

Croissance rapide.

Persistant.

Aime le soleil.

Résiste au vent.

Hauteur : de 1 m à 2,50 m.

Se plait dans les sols arides, sableux et pauvres.

Les lapins sont très friands des jeunes pousses.

Rusticité moyenne : jusqu'à –12 à –15°C.

Semis

Semis

Avril à mai. Terre fraiche à légèrement humide. Faire tremper dans l'eau tiède pendant 24 h. Se contenter d'« imprimer » la graine dans la terre en tassant un peu.

2 cm de recouvrement des graines avec de la terre affinée.

Au printemps. Plonger les graines dans de l'eau bouillante pendant 5 secondes puis les refroidir dans de l'eau glacée. Trempage ensuite pendant 48 h.

Semer sous abri après trempage des graines dans l'eau pendant 48 h.

Haut. Page ou article précédent. Akébie, akébie à cinq feuilles (akebia quinata)

Akébia quinata.

Photo de monado (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pergolas, murs, arbres... Les munir de supports pour qu'elle grimpe en s'enroulant.

Pas besoin de deux plantes pour une reproduction puisque les fruits ne mûriront pas chez moi.

EMPLACEMENT : pergolas, murs, arbres...

Ou liane chocolat, vigne chocolat.

Famille des lardizabalacées.

Plante grimpante volubile (les tiges s'accrochent au support en tournant, il lui faut donc un support : fil, grillage, tonnelle...).

Plante grimpante ou couvre-sol.

Hauteur (longueur) : 6 à 10 m. Largeur moyenne : 4 à 7 m (2 sources...).

Comme cette plante supporte mal la taille, prévoyez un espace suffisamment grand en prévision de son développement futur.

Feuillage teinté de pourpre en hiver. Feuillage teinté de rouge violacé à l'automne...

Semi-persistant (perd ses feuilles à partir de –10°C).

Ne semble pas mellifère, malgré un « nectarifère » et un « pollinisée par les abeilles »)...

Floraison : parfumée (vanille), violette, pourpre, bordeaux, mars-avril à mai.

Fructification : en climat doux, elle donne des fruits sucrés comestibles mais insipides (septembre à octobre).

Comestible : fruit (s'ils murissent).

Habitat naturel : fourrés et haies de montagne, lisières de forêts.

Sol léger, frais, acide [?], riche (fertile), bien drainé.

N'aime pas du tout les sols compacts, fortement argileux.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –15 à –20°C (les parties aériennes peuvent être atteintes dès –5°C).

Taille légère permise mais éviter de la rabattre sévèrement.

Multiplication : boutures.

Vivace.

Croissance rapide.

Abriter des courants d'air.

Pour fructifier, les fleurs ont besoin d'une pollinisation croisée de deux variétés. Akebia quinata "alba" est un bon pollinisateur.

Racines traçantes.

Vannerie ? (une source...) : Les tiges s'utilisent facilement en vannerie.

Quelques variétés

Akebia quinata "Alba" : fleurs blanches violacées au centre.

Akebia quinata "Amethyst Glow" : boutons blanc rosé, fleurs rouges.

Akebia quinata "Bookside Variegata" : feuillage panaché de jaune.

Akebia quinata "Cream Form" : fleurs blanc crème au cœur violet.

Akebia quinata "Purple Bouquet" : feuillage plus compact et plus foncé que l'espèce type, fleurs violet foncé.

Akebia quinata var. rosea : fleurs roses très parfumées.

Akebia quinata "Silver Bells" : grandes feuilles aux reflets argentés, floraison rose à rouge violacé ; fleurs bicolores, mauve pâle et blanc argenté, parfum vanillé...

D'autres espèces

Akebia pentaphylla : hybride de Akebia quinata et Akebia trifoliata. Floraison rouge pourpre et parfumée.

Akebia trifoliata : variété à 3 feuilles. Floraison couleur chocolat.

Akebia trifoliata "Big Fruit" : hauteur jusqu'à 6 m. Floraison violet foncé, mai... Fruits jusqu'à 15 cm de long au parfum de vanille et de chocolat.

Haut. Page ou article précédent. Akébie à longue grappe (akebia longeracemosa) : à voir...

Floraison en longues grappes rouge pourpre au printemps, fleurs énormes.

Hauteur : 5 m et plus.

Vigoureuse, une des plus belles espèces.

Haut. Page ou article précédent. M Albizia "rosea", arbre à soie, acacia ou mimosa de Constantinople (albizia julibrissin "rosea")

Feuilles et fleur d'albizia.

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : isolé.

Je mets cette plante parce que j'en ai vu une en fleurs (août) à seulement quelques kilomètres de chez moi, en gros à la même altitude (environ 750 m), donc qui devrait probablement pouvoir vivre et fleurir chez moi...

J'avais pris les notes sur cette variété avant de découvrir la "Ernest Wilson" (ou "E.H. Wilson"), beaucoup plus rustique ; mais il semblerait que les variétés "Ernest Wilson" et "rosea" ne soient qu'une seule et même variété portant deux noms différents ; du coup, j'ai supprimé les notes sur "Ernest Wilson"...

Famille des fabacées, anciennement famille des mimosacées.

Mellifère (abeilles et papillons).

Floraison rose, rouge, juillet à septembre.

Ses fleurs sont plus rouges que albizia julibrissin.

Fructification : gousses brunes pendantes de 10 à 12 cm.

Ça semble être la variété la plus rustique...

Rusticité : les sources indiquent de –5 à –22°C dont deux qui disent –7°C...

Ne supporte que des gelées courtes, et en tout cas jamais plus froides que –15°C.

Supporte la sécheresse.

Les étés chauds [mais probablement secs, non ?] des climats continentaux permettent [la vie de] l'albizia jusqu'en Asie centrale où les –20°C sont fréquents.

Bonne résistance à la fusariose.

Croissance : lente les premières années ; assez rapide ; rapide...

Caduc.

Les feuilles se ferment la nuit.

Port étalé jusqu'à 7 m de haut sur 10 m de large.

Hauteur : 4 à 5 m ; 5 à 10 m ; avec une moyenne générale autour de 5 à 7 m.

Largeur : à peu près aussi large que haut ; de 7 à 10 m...

Doit être en situation bien ensoleillée et la plus abritée possible des vents froids d'hiver.

Déteste les sols lourds et argileux.

Accepte parfaitement les sols caillouteux ou calcaires.

Sol : bien drainé, profond.

Exposition : soleil.

Cultivable en pot.

Si vous habitez une région au climat rigoureux, préférez planter l'albizia en bac pour les premières années, et le rentrer sous serre pour l'hiver. Vous pourrez l'installer en pleine terre au bout de quelques années.

Les premières années, l'albizia est sensible aux fortes gelées. Une astuce consiste à protéger le tronc avec une mousse pour tuyaux de chauffage.

Vivace.

Port en forme de parasol.

Ne vit pas très longtemps, dépassant rarement les 25 ou 30 ans.

Ne pas le planter trop près des constructions car ses racines s'étalent.

Bois utilisé : menuiserie, ébénisterie.

Médicinale : écorce (ecchymoses, vermifuge, diurétique, diges­tive, anti-in­flam­ma­toire). Fleurs (dépression, insomnie, anxiété).

Racines traçantes.

Notes sur les albizias en général

Extrait d'un forum : Un pépiniériste m'a mise en garde : c'est une crasse : les racines se propagent loin, font sauter les petites maçonneries, les graines se répandent partout et ça repousse partout... bref, la description parfaite de l'invasive. Plusieurs réponses disent que c'est faux, aucun site internet ne le confirme non plus. Et puis, chez moi, ça ne craint sans doute rien...

Haut. Page ou article précédent. Alchémille (alchemilla vulgaris)

Alchémille.

Photo de Stéphane TASSON, sous licence libre GNU.

L'alchémille semble avoir plusieurs aspects différents...

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

Ou alchémille commune, alchemille vulgaire, patte de lapin, pied de lion, manteau ou herbe de Notre-Dame, porte-rosée.

EMPLACEMENT : zone des médicinales, jardin...

Famille des rosacées.

Vivace.

Médicinale : feuilles (calmant). Astringente (resserre les tissus corporels), tonique (fortifie et stimule), vulnéraire (favorise la guérison des plaies, des blessures et des brûlures), digestive (combat les troubles de la digestion, stimule la digestion), anti-diarrhéique (élimine les problèmes de diarrhée), diurétique (aide à l'élimination des liquides et agit sur les troubles urinaires), hémostatique (aide à stopper les petites hémor­ra­gies). Anti-inflammatoire.

Floraison : vert-jaune, mai à août.

Feuillage odorant.

Feuillage jaune en automne.

Les fleurs peuvent être séchées pour faire des décoration florale en hiver.

Sol frais à humide, drainant (ou léger), humifère, plutôt sec...

Rusticité : –20 à –26°C.

Hauteur : 10 à 30 cm (largeur : 40 à 80 cm).

Plante couvre-sol.

Croissance moyenne.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Caduc ou semi-persistant...

Comestible : jeunes feuilles (légèrement amères, très riches en vitamines C) (en tisane, ajoutés aux salades).

Altitude : jusqu'à 2600 m.

Habitat naturel : lisières et haies forestières, prairies à hautes herbes, forêts ouvertes ou pâturées, sources.

Plante rhizomateuse.

Se ressème spontanément.

Multiplication : semis, division.

Maladies et parasites : limaces et escargots.

Pour rajeunir les pieds, il est préférable de faire une division de touffe tous les quatre ans au printemps.

Semis

Semis

Semis au printemps sous abri à environ 15°C. Ou en pleine terre d'avril à mai. Graines recouvertes de 1 cm de terre affinée. Repiquages et plantations en pleine terre en mai.

Haut. Page ou article précédent. Alisier blanc, allouchier (sorbus aria)

Alisier blanc.

Photo de Echte Mehlbeere - Whitebeam (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A planter chez moi. Le mieux serait sur des pentes, peut-être, ça lui éviterait d'avoir un sol trop humide...

Ou alouchier, allouche de Bourgogne, sorbier des Alpes.

EMPLACEMENT : pergolas, murs, arbres...

Famille des rosacées.

Hauteur : 3 à 20 m !, avec une moyenne généralement indiquée entre 10 et 15 m. Largeur : 4 à 10 m.

Mellifère.

Floraison : blanche, mai à juin.

Fructification : rouge, rouge-orangé, orange, très décorative, maturité en octobre.

Fruits consommés par les oiseaux.

Comestible : fruits (« alises », farineux, fades, goût acidulé, confiture, excellente eau-de-vie). Très riche en vitamines C. Crus : à consommer blets. En Scandinavie, on en faisait une sorte de cidre.

Altitude : jusqu'à 1700 m, voire 2300 m.

Caduc.

Habitat naturel : milieux secs et chauds, surtout sur sol calcaire, bois secs, pentes rocailleuses. Pousse souvent en compagnie du chêne pubescent.

Tous sols acceptés. Préfère un sol sec, profond, calcaire. Mais supporte un sol acide.

Rusticité : –20°C ; –35°C...

Aime la chaleur.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Feuilles décoratives : blanc argenté pubescent dessous.

Feuillage jaune ou orange ou rouge en automne.

Croissance rapide ; moyenne ; lente ; très lente ! Que de contradictions permanentes dans les sources ! Je ne m'y ferai jamais !

Racine pivotante profonde.

Multiplication : semis.

Plante monoïque (hermaphrodite) (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Maladies et parasites : feu bactérien.

Bois utilisé : dur et dense, homogène, grain très fin, objets résistants, forte résistance mécanique (décoration, tournage, pièces de machines (vis de pressoir, timons et moyeux de roues de chariot, rouages), chevilles, manches d'outils ; instruments de musique (flûtes, pièces d'orgues, instruments de musiques à cordes) ; queues de billard ; instruments de mesure.

Densité du bois : 0,8 à 0,9.

Médicinale : fruits (antidiarrhéique, cicatrisant, anti­hé­mor­ra­gique, vei­no­to­nique, anti-athé­ro­ma­teux, diuré­tique, anti­li­thique, emmé­na­gogue, cho­la­gogue, anti­tus­sif).

Supporte la sécheresse.

Supporte le plein vent. Abriter des vents froids...

Supporte la pollution.

Supporte un sol acide.

Dans le passé, on l'appelait l'arbre du temps car, si le revers blanc de son feuillage était apparent, cela signifiait qu'il allait bientôt pleuvoir.

En temps de disette, le fruit était séché, broyé et mélangé à la farine pour faire du pain.

On en fait une boisson et des compotes (à condition d'y adjoindre des fruits plus savoureux).

Bon bois de chauffage...

Ce serait un mauvais bois de chauffage. En principe, les bois durs et denses sont pourtant de bons bois de chauffage...

Teinture : noir (rameaux prélevés en automne).

Haut. Page ou article précédent. Alisier torminal, alisier, sorbier torminal (sorbus torminalis)

Alisier torminal.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Je crois bien que j'en ai un chez moi : coin sud-ouest au bord du bois, en haut de la pente (livre de jardin, 6 octobre 2018). Je n'ai vu ni fleurs ni fruits en octobre alors qu'il devrait en avoir à cette période.

Aller vérifier ses floraison et fructification régulièrement.

Prélever des fruits et les semer.

A mettre en forêt comestible.

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Ou alisier des bois, sorbier, sorbier des bois.

Famille des rosacées.

Rusticité : –20 à –25°C.

Hauteur : de « jusqu'à 10 m » à 25 m. Largeur : 5 à 8 m.

Croissance rapide ; moyenne ; assez lente ; lente !...

Habitat naturel : clairières, lisières des bois, en terrain argileux et calcaire, généralement associé aux hêtres, aux frênes et aux chênes.

Altitude : jusqu'à 800 à 1000 m.

Sol frais à humide, léger (drainant), acide.

Aime les terrains argileux et calcaires [« et » ou « ou » ?].

Aime les sols riches en calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Mellifère.

Floraison : blanche, mai à juin.

Vivace.

Caduc.

Feuillage d'automne rouge, orange, jaune.

Comestible : fruits (alises, 1,5 cm, septembre à novembre, se mangent blets).

Fruits très appréciés des oiseaux.

Fruits utilisés en distillerie (eau-de-vie).

Bois lourd, homogène, très élastique.

Bois utilisé : très dur de première qualité, outils, armes, gravure sur bois, sculpture, ébénisterie, engrenages en bois, instruments de mesure, lutherie, pièces de machines. Débité en feuilles ou en placage, il habille de grands panneaux décoratifs.

Racines fasciculées. « S'enracine profondément »...

Médicinale : fruit (astringeant, anti-dysentérique, antidiarrhéique).

Drageonne (rejets s'élevant des racines).

Haut. Page ou article précédent. Aloé véra (aloe vera, ou aloe barbadensis)

Aloé véra.

Mes aloé véra.

EMPLACEMENT : à l'intérieur (non rustique), en véranda, ne mettre dehors qu'en été.

Famille des liliacées.

Médicinale, « une plante qui guérit presque tout, des pieds à la tête ! », soigne ou entretient un très grand nombre de choses : propriétés antibactériennes, anti-virus, antifongiques, analgésiques, anti-inflamma­toires, apaisantes, hémostatiques, cicatrisantes, hydratantes. Riche en acides aminés, vitamines, sels minéraux, oligoéléments, polysaccharides, enzymes.

Ses propriétés naturelles sans transformation restent l'apai­sement cutané suite à des brûlures, et l'accélération de la cicatrisation.

Persistant.

Absorbe facilement tous les polluants intérieurs, n'est donc pas conseillé pour les soins médicinaux... alors comment faire !?...

Hauteur : 50 à 80 cm.

Floraison : fleurit rarement en appartement...

Non rustique : températures supérieures à +10°C [chez moi, à 750 m d'altitude dans le Tarn, il survit sans problème à 0°C et sous un peu de neige].

En pot : le mettre dans un récipient large car ses racines s'étendent horizontalement.

A l'intérieur : arroser quand la terre est bien sèche. En automne et en hiver, une à deux fois par mois est suffisant, avec une eau à température ambiante et non calcaire.

Haut. Page ou article précédent. Alstrœmère (alstrœmeria aurantiaca, alstrœmeria aurea)

Alstrœmère.

Photo de Wernerluis (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

Ou lis des Incas, lis du Pérou.

EMPLACEMENT : jardin, parterres, devant la maison.

Peu de sources.

Famille des alstromériacées et/ou des amaryllidacées...

Le plus rustique de tous les alstrœmères.

Vivace.

Plante toxique. Sève allergisante.

Rusticité : –10°C voire plus bas avec une protection ; –15°C.

Caduc.

Multiplication : semis, division.

Sol : riche (humifère), profond, perméable, drainé, frais.

Eviter un sol calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre acceptée.

Abriter du vent.

Hauteur : 70 cm à 1 m. Largeur : 50 cm à 1 m).

Mellifère.

Floraison : abondante, grandes fleurs blanches, orange, jaunes, juin-juillet à août-septembre.

Couper régulièrement les fleurs fanées pour favoriser la floraison.

Maladies et parasites : pourriture en cas d'excès d'eau, araignées rouges (si cultivé en serre), escargots et limaces.

Croissance rapide.

Excellente fleur coupée qui tient longtemps en vase si on ne laisse pas ses feuilles tremper dans l'eau.

Protéger la souche contre les fortes gelées, surtout les premières années.

Le bulbe de plusieurs espèces d’Alstroemères (dont alstrœmeria ligtu) est consommé sous forme de fécule, le reste de la plante est toxique.

Bulbe apprécié des sangliers.

Multiplication

Semis

Les semis sont difficiles à réussir et ne reproduisent pas fidèlement les espèces. Semer sous abri chaud, en août, de préférence avec des graines fraîches.

Division

1

Le plus simple est la division des tubercules, à faire d'août à octobre. Attention aux racines qui sont très fragiles.

2

Division des racines au début du printemps.

Haut. Page ou article précédent. M Alysse corbeille d'or (alyssum saxatile, ou aurinia saxatilis)

Alysse corbeille d'or.

Photo de Prazak (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, rocaille, mur de pierres sèches.

Famille des brassicacées (anciennement crucifères).

Mellifère, très appréciée des abeilles et autres insectes pollinisateurs.

Floraison : de mars-avril à juin.

Hauteur : de 15 à 30-40 cm.

Exposition au soleil.

Persistant.

Haut. Page ou article précédent. Amarante, queue de renard (amaranthus caudatus)

Amarante queue de renard.

Photo de Tubifex (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas encore.

Jardin ou zone des céréales.

Ou amarante caudée, blé des Incas.

EMPLACEMENT : jardin, massifs, zone des céréales.

Famille des amaranthacées.

Floraison : rouge-pourpre ; vert [probablement pour le cultivar amaranthus caudatus "viridis"...], juin-juillet à septembre-octobre.

Vivace, généralement cultivée en annuelle (et rentrée en hiver).

Persistant.

Hauteur (unanime pour une fois !) : 1 m à 1,50 m (largeur : 50 cm).

Rusticité : gélive (0°C).

Exposition : soleil.

Abriter du vent. On peut butter le pied pour les aider à résister au vent.

Tous types de sols, y compris calcaires.

Sol riche en humus, humifère, fertile, léger, bien drainé, frais.

Multiplication : semis.

Maladies et parasites : pucerons, araignées rouges, limaces, escargots.

Comestible : graines (grillées, bouillies, réduites en farine très nutritive, graines germées). Feuilles (cuites comme les épinards, crues ajoutées aux salades). L'amarante est très riche en vitamines A, B, C, calcium, fer, magnésium, et contient des protéines.

On distingue les amarantes à feuilles et les amarantes à graines. Des premières, on consomme essentiellement les feuilles, façon épinard. Des secondes, on consomme les graines (blanches, roses ou jaunes), façon quinoa. La queue de renard fait partie de ce [deuxième] groupe et est très productive.

Récolte [des graines, je suppose...] : au fur et à mesure des besoins.

Récolte des rosettes (feuilles) : septembre à avril.

Peut se cultiver en pot.

Se ressème spontanément.

Les fleurs séchées se conservent pendant tout l'hiver.

Racine pivotante.

Croissance rapide.

Quelques cultivars

Amaranthus caudatus "viridis". Hauteur : environ 1,20 m. Floraison vert-jaune.

Amaranthus caudatus "red cathedral". Hauteur : environ 1 m. Floraison rouge intense.

Semis

Semis

Semis sur un sol réchauffé (deuxième moitié de mai), ou plutôt [plus tôt ?] dans la saison, en godet et à l'abri. Les semences sont très petites, aussi semez clair le plus possible. L'éclaircissage est incontournable, gardez un plant tous les 60 cm.

Semer en terrine ou en godet. Installer en mini-serre ou recouvrir de plastique. Entreposer à 20°C minimum. Maintenir humide mais non détrempé. Repiquer les plants. Ou semer en place en mai puis éclaircir tous les 60 cm. Durée de germination : quelques semaines.

Semer en mars ou en avril sous abri, ou directement en pleine terre de fin avril à début mai. 1 cm de recouvrement des graines avec de la terre affinée. Les plants seront installés en pleine terre en mai lorsque les risques de gelées seront passés. Les graines conservent leurs facultés germinatives pendant 3 ans.

Semer en mai-juin directement en place, en ligne ou à la volée. Eclaircir à 30 cm d'intervalle. Pour une floraison plus précoce et pour avoir plus de plantes, semer de mars à avril sous abri, mettre en place à 40 cm d'intervalle dès que les plants sont assez forts.

Haut. Page ou article précédent. M Amélanchier du Canada (amelanchier canadensis)

Amélanchier du Canada.

Photo de David J. Stang (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : forêt comestible.

Famille des rosacées.

Mellifère.

Floraison : de mars-avril à mai.

Attire les oiseaux qui viennent souvent nicher dans ses branches et manger ses fruits.

Comestible (fruits).

Bois utilisé (manches d'outils, cannes à pêche).

Médicinale (écorce et racine).

Ses fruits contiennent de la pectine qui aide à gélifier les confitures.

Hauteur : de 2 à 6 m, 5 m, de 5 à 10 m...

Racine pivotante (verticale).

Croissance rapide.

Haut. Page ou article précédent. Amélanchier à feuilles d'aulne (amelanchier alnifolia)

Amélanchier à feuilles d'aulne.

Photo de USFWS - Pacific Region (photo du domaine public).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Comme les autres amélanchiers, probablement...

EMPLACEMENT : forêt comestible, haies...

Presque aucune source et beaucoup d'analphabètes !

Famille des rosacées...

Supporte un sol humide...

Accepte le calcaire...

Mellifère...

Floraison blanche, parfumée, fin du printemps...

Feuillage jaune orangé en automne...

Rusticité : –25°C...

Sol frais...

Exposition : soleil, mi-ombre, ombre...

Caduc...

Comestible : baies...

D'après Wikipédia

Fruits consommés frais, séchés, cuits.

Sol bien drainé, accepte un sol pauvre.

Supporte les étés chauds et secs.

Se reproduit facilement par semis et commence à fructifier entre 2 et 4 ans. On peut également le bouturer au milieu du printemps en prélevant des pousses herbacées de l'année de moins de 10 cm de long.

Maladies et parasites : feu bactérien.

Il existe de nombreuses variétés de cette espèce [Je n'ai pas pu les noter ici car le texte de Wikipédia est bourré de grossières fautes d'orthographe qui ne le rendent pas crédible !].

C'est tout ce que j'ai pu trouver de crédible sur l'amélanchier à feuilles d'aulne. Ne vous fiez pas à ces notes (c'est quand même incroyable d'en arriver à de telles aberrations : prendre des notes et ne même pas pouvoir s'y fier !).

Il existe plusieurs cultivars d'amélanchier à feuilles d'aulne. Je les mettrai en ligne ci-dessous un jour. Si j'y pense, comme toujours !

Haut. Page ou article précédent. Amélanchier à feuilles ovales (amelanchier ovalis ou amelanchier rotondifolia) : à voir...

3-4 m, rustique, caduc, petits fruits comestibles en septembre-octobre, semble accepter le vent...

L'amélanchier ovalys ne produit pas grand chose alors que les variétés américaines d'amélanchier smoky ou martin sont très productives.

Haut. Page ou article précédent. M Amélanchier de Lamarck (amelanchier lamarckii)

Amélanchier de Lamarck.

Photo de Rasbak (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Sud (ou sud-est ou sud-ouest) de la forêt comestible. Je peux le planter tout de suite car il résiste au vent.

EMPLACEMENT : entre forêt et forêt comestible.

Famille des rosacées.

Mellifère.

Floraison : blanche, avril à mai ; avril ou mai selon la région.

Fructification : juillet à août, voire jusqu'à septembre.

Fruits appréciés par les oiseaux et les petits mammifères.

Comestible : fruits juteux et sucrés riches en vitamine C.

Croissance moyenne ; rapide ; d'abord lente puis rapide.

Hauteur : 4 à 8 m, avec une moyenne de 5-6 m à 8 m.

Largeur : 2 à 8 m, avec une moyenne de 2 à 4 m.

Feuillage bronze en avril-mai, vert en été, rouge-orangé en automne.

Tous sols frais et bien drainés. Tolère un sol légèrement calcaire.

Tolère ou aime l'humidité, tolère les innondations temporaires.

Craint les terres qui sèchent facilement en été.

Exposition : soleil ou mi-ombre.

Caduc.

Rusticité : –15 à –20°C.

Drageonnant.

Peut être victime du redoutable feu bactérien.

Résiste au vent et aux embruns.

Son port le plus naturel est la cépée (bouquet de troncs).

Haut. Page ou article précédent. Amour en cage, ou alkékenge, ou lanterne japonaise (physalis alkekengi var. "franchetii")

Amour en cage franchetii.

Photo de Tubifex (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Jardin, petits fruitiers. Et/ou planche dans un agrandissement.

Et si les fruits sont bons et pas si acides que ça, les laisser se reproduire un peu partout (bonne compagne avec toutes les autres plantes).

Si les fruits sont bons, se procurer le cultivar "gigantea" qui est plus haut et aux fruits plus gros...

EMPLACEMENT : petits fruitiers, jardin, début forêt fruitière.

Famille des solanacées.

"Franchetii" est un cultivar plus grand que l'espèce type.

Racine pivotante (verticale).

S'étend rapidement grâce à ses rhizomes traçants.

Hauteur : 60 à 80 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

Floraison : blanche, insignifiante, mai-juin à septembre-octobre.

Plante toxique en dehors des fruits.

Fruits comestibles à parfaite maturité (quand son enveloppe s'ouvre) sinon ils sont toxiques. Fruits sucrés et acides (très riches en vitamine C), proches du goût de la tomate ; goût de mandarine...

Rusticité : –10 à –15°C.

Croissance moyenne ; rapide.

Aime un sol frais et riche en matière organique.

S'accommode parfaitement d'un sol calcaire, sec ou pierreux.

Exposition : soleil et chaleur.

Peut se cultiver en pot.

Parfait en bouquet sec qui se conservera plusieurs années.

Les principaux cultivars

Physalis alkekengi "franchetii", variété plus haute que l'espèce type, fruits plus pointus.

Physalis alkekengi "gigantea", 1 m, fruits assez gros.

Physalis alkekengi "zwerg", forme naine ne dépassant pas 30 cm et moins envahissante.

Le nom latin correct et précis semble être : genre : physalis - espèce : alkekengi - variété : var. franchetii - cultivar : "gigantea"... Donc : physalis alkekengi var. franchetii, et physalis alkekengi var. franchetii "gigantea".

Ne pas confondre avec :

• Coqueret du Pérou ou groseillier du Cap (physalis peruviana). Non rustique. Le plus connu et le plus consommé. Très semblable à la cerise de terre et il y a beaucoup de confusion entre les deux. C'est une plante plus grande (90 cm et parfois même 1,80 m) à maturation plus lente qui donne des fruits similaires, mais plus gros.

• Cerise de terre ou groseille du Cap (physalis pruinosa ou physalis pubescens). Rustique. Baie plus petite que le coqueret du Pérou. Se reproduit très facilement.

• Tomatille ou tomatillo (physalis ixocarpa et physalis philadelphica). Non rustique. Deux espèces différentes mais très apparentées portent le nom de tomatille. Physalis ixocarpa donne des fruits jaune pâle ; physalis philadelphica donne des fruits pourpre. C'est l'ingrédient principal de la célèbre « salsa verde » mexicaine. Le fruit de la tomatille ressemble beacoup à une petite tomate verte de 2,5 à 5 cm de diamètre.

Haut. Page ou article précédent. Amourette... (...) : A FAIRE

Briza media (vivace) et/ou Briza maxima (annuelle).

Haut. Page ou article précédent. Anaphalis margaritacea "Neuschnee" (Anaphalis margaritacea "Neuschnee") : à voir...

Famille des astéracées. Sol drainant, acide. Exposition soleil. Rusticité –16°C. Feuillage semi-persistant. Hauteur 60 cm. Largeur 50 cm. Floraison blanche, juin à septembre...

Haut. Page ou article précédent. M Ancolie bleue "blue star" (aquilegia cærulea (ou vulgaris ou hybrida ou cultorum ?) "blue star")

Ancolie "blue star".

EMPLACEMENT : jardin.

Famille des renonculacées.

Mellifère.

Floraison d'avril-mai à juin-juillet.

Toxique.

Hauteur : 40 cm et 60 cm en fleurs.

Supporte le calcaire.

Haut. Page ou article précédent. M Ancolie rouge "crimson star" (aquilegia cærulea (ou vulgaris ou hybrida ou cultorum ?) "crimson star")

Ancolie "crimson star".

EMPLACEMENT : jardin.

Famille des renonculacées.

Mellifère.

Floraison d'avril-mai à juin-juillet.

Toxique.

Hauteur : 40 cm et 60 cm en fleurs.

Supporte le calcaire.

Haut. Page ou article précédent. M Andromède en arbre (oxydendrum arboreum)

Andromède en arbre.

Photo de Berean Hunter (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

NON : trop peu de sources, et autant d'analphabètes !

EMPLACEMENT : ...

Ou oseille en arbre.

Très peu de sources : ne vous fiez pas aux chiffres ! Quant à Ooreka, ils en disent tellement long par rapport aux autres sources qu'ils en perdent toute crédibilité !...

Famille des éricacées.

Mellifère ?...

Floraison : blanche, mai à juin.

Floraison attrayante en forme de petites clochettes blanches retombantes.

Feuillage : belle couleur rouge pourpre à l'automne.

Hauteur : 3 à 4 m [mais peut-être jusqu'à 10 ou 12 m...] (largeur : 2 m [mais peut-être jusqu'à 6 ou 7 m...])...

Rusticité : –20°C ?...

Exposition : soleil, supporte la mi-ombre.

Sol acide, humifère, frais, bien drainé.

Ne supporte pas la sécheresse ?...

Abriter des vents forts ?...

Haut. Page ou article précédent. Andromède campanulé (enkianthus campanulatus) : à voir...

Arbuste caduc de 2 m à 2,50 m de haut, terre de bruyère (acide), feuillage orange à pourpre en automne, abriter des vents froids, racines superficielles, croissance lente, rusticité –25°C, floraison blanc crème, d'autres variétés ont des fleurs orange, roses, rouges...

Enkianthus chinensis. Hauteur 3 à 8 m. Caduc. Floraison jaune veiné de rose, mai à juin. Semble avoir du rouge en automne... Pousse en altitude.

Haut. Page ou article précédent. Androsace (androsace sarmentosa) : à voir...

Hauteur 10 cm ! Floraison rose, mai à juin. Exposition soleil. Très rustique. Beau feuillage persistant.

Haut. Page ou article précédent. Angélique en arbre d'Amérique (aralia spinosa) : à voir...

Très mellifère. Caduc. Tous sols. Epineux. Soleil. Ne supporte pas le plein vent. –15°C. 2 m x 2 m...

Haut. Page ou article précédent. Angélique des bois (Angelica sylvestris)

Angélique des bois.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

J'en n'ai pas...

Encore une plante d'ombre, mais comestible...

EMPLACEMENT : sous-bois, ombre ou mi-ombre, nord de haies...

Ou angélique sauvage, angélique sylvestre, impératoire sauvage, herbe à la fièvre, herbe aux anges ou herbe des anges.

Famille des apiacées.

Habitat naturel : endroits humides et ombragés, forêts humides sur sols acides, prairies et forêts humides de montagne, fossés.

Hauteur : 50 cm à 2 m, voire 3 m, avec une généralité indiquée entre 1 m et 1,80 m.

Vivace ou bisannuelle.

Mellifère.

Floraison : blanche à rose, juillet à septembre-octobre.

Exposition : mi-ombre, ombre.

Racine pivotante.

Aime un sol acide.

Aime avoir la tête au soleil et les pieds dans une terre riche et profonde.

Déteste la sécheresse.

Toute la plante a une forte odeur aromatique (douce, épicée et légèrement amère).

Comestible : pétioles et jeunes tiges (confites au sucre : confitures, pâtisseries... ; liqueurs et apéritifs ; jeunes tiges pelées (crues ajoutées aux salades, cuites en soupe ou comme les asperges). Jeunes feuilles et bourgeons (ajoutées aux salades).

Les jeunes pousses servent souvent de condiment et de légume cuit ou cru.

Les feuilles développées doivent être cuites dans plusieurs eaux pour atténuer leur saveur puissante. On peut aussi les ajouter en petites quantités dans les soupes.

Les jeunes tiges (riches en vitamine C) crues, juteuses et aromatiques, sont pelées et coupées en petits morceaux dans les salades. Cuites à l'eau, on les sert comme les asperges. Il est possible de les confire au sucre comme celles de l'angélique officinale.

Les fleurs parfument boissons et desserts.

Les fruits (graines ?), très piquants, peuvent être utilisés comme épice.

Epice : graines et feuilles (goût piquant).

Boisson : pétioles et tiges (liqueurs et apéritifs) ; racines (liqueur digestive ou apéritive).

Récolte : jeunes pousses, avril à mai avant floraison. Feuilles, mai à août. Jeunes tiges, mai à juin avant floraison. Fleurs, juillet à septembre. Fruits (graines ?), août à septembre, frais ou secs.

Tige rougeâtre, glabre, striée, creuse, rameuse dans le [haut, d'après les photos !].

Floraison : blanche, verdâtre, rosée, juillet à octobre.

Médicinale : la plante est stimulante, apéritive, digestive et carminative. La racine est la partie la plus active. Une infusion de feuilles additionnée de miel aide à soulager les maux de ventre et à prévenir les flatulences.

Shampoing : broyer finement 2 beaux morceaux de racines d'environ 15 cm. Saupoudrer la chevelure de cette poudre, puis brosser les cheveux pour éliminer cette poudre qui entraînera avec elle salissures et sébum.

La sève peut être irritante et photosensibilisante.

Rusticité : –15°C et plus bas.

Altitude : jusqu'à 1700 à 1800 m.

Multiplication : semis.

Héberge la chenille du grand machaon.

Se ressème spontanément.

Ne pas confondre

• Berce commune (heracleum sphondylium) : feuilles de forme variable mais toujours très velue, comme la tige. Comestible aussi.

• Berce du Caucase (heracleum mantegazzianum) : plante de grande taille à tige tachée de rouge. Présence de grandes bractées à la base des ombelles.

Egopode podagraire (ægopodium podagraria) : ses feuilles caulinaires à 3 lobes et sa souche rampante permettent de distinguer l'égopode podagraire de l'angélique. Section du pétiole en V, en gouttière par-dessous. Comestible aussi.

• Grande cigüe (conium maculatum) : très toxique. Les feuilles de ces deux plantes [lesquelles ?] sont très différentes et les fruits de la cigüe sont petits et sans ailes.

• Panais commun (pastinaca sativa) : apprécie des lieux secs. Feuilles poilues, principalement dessous. Fleurs jaune-verdâtre.

Haut. Page ou article précédent. M Angélique du Japon (aralia elata)

Angélique du Japon.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Essayer en haie défensive malgré sa crainte du vent (multitroncs épineux).

Intéressant en forêt comestible (les photos montrent de grosses rations faites avec les jeunes pousses).

EMPLACEMENT : haie, haie défensive, isolé, forêt comestible.

Ou angélique en arbre du Japon, angélique de Chine, aralie japonaise, bâton du diable.

Famille des araliacées.

Mellifère (« nectarifère »).

Floraison : blanc crème, juin à septembre, ou plus probablement août à septembre.

Fructification : automne...

Baies appréciées des oiseaux.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 2,50 m à 7 m (largeur : 3 m), une source allant de 6 à 12 m...

C'est un arbuste haut de 2 à 4 m ou un arbre haut de 9 à 12 m [Incroyable de contradiction !].

Rusticité : –34°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Tous sols acceptés, profonds.

Supporte mal un sol trop compact.

Sol assez humifère et frais en été.

Sensible à l'excès d'humidité.

Multiplication : rejets à transplanter au printemps (le printemps est toujours préférable dans une région à hiver pluvieux).

Habitat : zones ouvertes, pentes, sol riche et frais.

Tronc et rameaux épineux, « l'écorce est couverte d'épines robustes ».

Troncs multiples. Peut être cultivée sur un seul tronc en coupant les rejets ou drageons.

Les feuilles peuvent comporter quelques épines au niveau des nervures.

Feuillage jaune à violacé (ou jaune orangé ou jaune et rouge) tôt en automne.

Croissance moyenne à lente.

Planté en isolé, les drageons peuvent être envahissants vis-à-vis des arbustes ou des vivaces qui l'accompagnent.

Ses grandes feuilles peuvent être abîmées par les vents violents.

Doit être impérativement abrité des vents froids.

On peut couper quelques tiges les plus hautes au ras du sol pour le densifier et pour stimuler la pousse d'autres drageons.

Cosmétique : jeunes pousses...

Comestible : jeunes pousses (cuites comme des asperges ou blanchies en salade).

Multiplication : semis ou division des rejets.

Le caractère drageonnant de l'aralia permet de créer rapidement des haies denses pouvant abriter la faune utile.

Deux variétés

Aralia elata "variegata", aux feuilles panachées de blanc crème.

Aralia elata "aureovariegata", aux feuilles irrégulièrement marginées de jaune.

Haut. Page ou article précédent. Anthémis des teinturiers, camomille des teinturiers (cota tinctoria)

Anthémis des teinturiers.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pas adapté pour chez moi à la base : sol pauvre et sec...

Mais 3 mois environ de floraison, ça peut être intéressant. D'autant que la plante semble persistante ou semi-persistante et qu'elle est mellifère.

EMPLACEMENT : jardin, zones des tinctoriales.

Anciennement anthemis tinctoria.

Ou œil de bœuf.

Pas beaucoup de sources.

Famille des astéracées.

Hauteur : 20 cm à 1 m, avec une moyenne généralement indiquée de 40 à 60 cm, et un moyenne encore plus nombreuses à 50 cm.

Mellifère.

Floraison : jaune d'or, juin à août-septembre.

Exposition : soleil.

Sol bien drainé, léger, pas trop riche voire pauvre, sec.

Accepte un sol caillouteux.

N'aime pas un sol lourd, humide et froid.

Habitat naturel : prairies maigres, jachères, friches, rocailles, coteaux pier­reux, lieux incultes.

Rusticité : –10°C ; –15°C ; –20°C ; –34°C !...

Semi-persistant ; persistant...

Vivace.

Rabattre la touffe à 10 cm du sol après floraison pour l'aider à se regarnir de la base.

Multiplication : semis, bouture de rameau, division du pied (printemps).

Tinctoriale : fleurs séchées (jaune pour les tissus).

Altitude : jusqu'à 1600 m.

Récolte des capitules floraux pour la teinture : mai à octobre [ou, en clair, pendant toute la floraison ?].

Se ressème spontanément.

Semis

Semis et multiplication

1

Semis en serre, en terrine ou en godet à 20°C de février à mars, mise en place en mai.

Ou plus simple : directement en place sur un sol bien drainé, au soleil, d'avril à mai. Laisser 15 cm entre les plants. Plusieurs pincements permettront d'obtenir une bonne ramification.

2

Semis en pleine terre, en pépinière, de mars à mai (et de septembre à octobre en climat doux). Semer au printemps, en pépinière, en maintenant le substrat humide et frais le temps de la germination. Repiquer au jardin, à 40 cm en tous sens, lorsque les risques de gelée sont écartés.

3

Semis en mars, sous abri. Repiquer en pleine terre au soleil.

Haut. Page ou article précédent. M Arabette de Californie (arabis blepharophylla)

Arabette de Californie.

EMPLACEMENT : rocaille, mur de pierre, bord de massif, jardin.

Famille des brassicacées.

Aime les rocailles, murs de pierre et similaire.

Mellifère.

Floraison de mars-avril à mai-juin.

Persistant.

Ne supporte pas l'humidité hivernale.

Hauteur : 10 à 20 cm.

Exposition : soleil.

FLORAISON
JANFEVMARSAVRMAIJUINJUILAOUTSEPTOCTNOVDEC

Haut. Page ou article précédent. M Aralie, aralia (aralia cordata)

Aralia.

Photo de Qwert1234 (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Très mellifère en été.

Comestible, mais il se peut que ce soit encore une plante qui pue la menthe ou similaire !...

EMPLACEMENT : forêt comestible, haie (caduc), jardin, jardin sauvage.

Très peu de sources.

Famille des araliacées.

Caduc.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Mellifère (très mellifère).

Floraison : blanche, parfumée, août à septembre.

Fructification : noire.

Feuillage coloré en automne...

Hauteur : 1,50 m à 2 m. Largeur : 1,50 m à 2 m.

Rusticité : –35°C...

Sol : tout sol. N'aime pas un sol humide.

Comestible : jeunes pousses cuites. En mettant des grands seaux à l'envers sur la masse racinaire, vous pouvez récolter des jeunes pousses blanchies d'avril à fin octobre. Les jeunes pousses vertes sont également comestibles mais plus prononcées en goût.

Semblerait accepter le plein vent...

Médicinale : racines (« anti-cancérogène » [semble-t-il : lutte contre la prolifération cancéreuse...])...

Haut. Page ou article précédent. Aralie, aralie dorée, aralia, aralia doré (aralia cordata "Sun King")

Aralia doré.

Photo de F. D. Richards (Flickr) (CC BY-SA 2.0)

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Probablement très mellifère aussi mais y a tellement peu de sources qu'aucune ne le dit...

Comestible, mais il se peut que ce soit encore une plante qui pue la menthe ou similaire !...

EMPLACEMENT : forêt comestible, haie (caduc), jardin, jardin sauvage.

pas beaucoup de sources.

Famille des araliacées.

Vivace.

Caduc.

Exposition : mi-ombre.

Floraison : blanc-crème ou blanche, août à septembre.

Fructification : baies noires...

Feuillage doré lumineux ou vert-doré lumineux. C'est le soleil qui lui donnera sa couleur dorée.

Hauteur : 80 cm à 1 m. Largeur : 80 cm.

Rusticité : très rustique...

Sol : tout type, frais.

Comestible : jeunes pousses (goût citronné, consommées comme les asperges). Ce légume dont on mange les feuilles, les pousses et les racines cuites comme des scorsonères, est aussi utilisé en Chine comme substitut du ginseng.

Protéger du vent et des gelées...

Haut. Page ou article précédent. Araucaria (...) : à voir...

Deux espèces supportent nos climats (jusqu'à –15°C).

Araucaria angustifolia, pin du Parana, arbre candélabre. Petit arbre à feuilles en écailles serrées et au port étalé. Très décoratif. Résiste mieux au froid que l'araucaria araucana et peut survivre à –15°C [contradictoire car l'araucaria araucana est indiqué à –15 à –20°C, ou plus probablement –12°C...]. Aime soleil et un sol drainant sinon la stagnation d'eau pourrait abîmer ses racines au cours des fortes gelées. Croissance moins lente rapide que l'araucaria araucana. Taille adulte de 15 m au bout de 80 ans.

Araucaria araucana, désespoir des singes. Le plus connu. Taille adulte de 6 à 7 m en Europe (30 à 50 m dans son aire d'origine au Chili). La disposition régulière des branches et des feuilles rigides et triangulaire lui donne un aspect étonnant. Rusticité : –15 à –20°C à l'âge adulte. Il semble que ce soit plus probablement –15°C, et même –12°C dans sa jeunesse. Craint les été très secs et chauds.

Haut. Page ou article précédent. M Arbousier, arbre aux fraises (arbutus unedo)

Arbousier, arbre aux fraises.

Photo de Daniel Capilla from Málaga, España (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A bien abriter des vents froids. A planter en plein soleil. Donc bien abrité au sud d'une haie ou ailleurs. Ou peut-être à côté de la bergerie si les houx font suffisamment barrière au vent.

EMPLACEMENT : forêt fruitière, isolé si votre climat le permet.

Ne pas confondre avec l'argousier (hippophæ rhamnoides).

L'un des trois arbres fruitiers persistants qui peuvent pousser en France (avec l'éléagnus et le néflier du Japon).

Famille des éricacées.

Persistant.

Exposition : soleil.

Bien abriter des vents froids.

Sol léger, riche (humifère), fertile, bien drainé, plutôt acide et peu calcaire, même sec en été.

Il s'acclimate facilement sous un climat continental en exposition ensoleillée et abritée.

Résiste à la sécheresse.

Aime particulièrement l'humidité de l'air.

Très décoratif.

Comestible : fruits (« arbouse », cru ou cuit, riche en vitamine C, peu de goût : confiture, sirop, liqueur, pâtisserie). Le fruit est plein de toutes petites graines qui peuvent s'avaler sans problème mais qui sont très pénibles (à mon goût) sous la dent ; je préfère en faire des jus. Eau-de-vie (fruits fermentés puis distillés).

Le fruit consommé cru en grande quantité peut provoquer de faibles coliques.

Hauteur : deux groupes de sources en gros : un groupe indiquant de 3 à 5 m, l'autre de 5 à 8 m !...

Largeur : un peu moins ou égale à la hauteur.

Plante ornementale.

Pailler au pied les 3 premières années (protection hivernale).

A besoin de douceur à l'automne et au printemps pour fructifier cor­rec­te­ment.

Rusticité : –10°C avec semble-t-il jusqu'à –12 à –17°C maximum une fois adulte.

La rusticité des arbousiers leur permet de supporter des gelées relativement importantes sans subir de dommages.

Peut se planter en bac pour être rentré par grand froid.

Dans les régions froides, un paillage est nécessaire au pied pour protéger les racines du froid.

Croissance lente.

Mellifère (attire les abeilles).

Floraison : blanche, généralement indiquée de septembre à octobre, voire jusqu'à novembre ou décembre.

Fructification : maturité des fruits au bout d'un an (rouge) : octobre à novembre, voire jusqu'à décembre.

On voit souvent des fleurs et des fruits sur le même arbre au même moment.

Commentaire pour l'Ile-de-France : Après certaines années chaudes et ensoleillées, vous pourrez consommer ses fruits. En clair, l'arbousier pourra faire des fruits arrivant à maturité quelques rares fois en Ile-de-France.

C'est un des rares arbres à porter des fruits en hiver. Rien que pour ça il est indispensable.

Fruits appréciés des oiseaux, surtout à cette période de l'année.

Très résistant aux parasites et aux maladies.

Médicinale : racine (en décoction, hypertension artérielle) ; écorce (diu­ré­tique) ; feuilles (astringentes, antiseptiques, toniques digestives) ; feuilles et racines (antiseptiques, diurétiques, anti-inflammatoires). Rhumatismes. Dépuratif. Circulation sanguine. Feuilles et écorce (en décoction, troubles digestifs et rénaux, purifier le foie, diarrhées). Fruit : diurétique, anti-inflammatoire, antirhumatismal, astringent, anti­diar­rhéique...

Feuilles riches en tanins (mais rien n'est précisé sur son éventuelle utilité).

Partie supérieure du tronc rougeâtre. Avec l'âge, l'écorce se détache par plaques, laissant apparaître un tronc lisse beige-rosé décoratif en automne et en hiver.

Aspect ornemental (tronc et écorce, mélange de fleurs blanches et de fruits rouges).

Plante souvent multicaule (plusieurs tronc).

Avec l'âge, les rameaux prennent souvent un aspect noueux, très pitto­resque.

Tronc et rameaux tortueux, écorce brun rouge très décorative.

Racine pivotante (jusqu'à plusieurs dizaines de mètres).

Bois de chauffage : excellent combustible.

Très bon charbon de bois.

Bois utilisé, bois fin : marqueterie, tabletterie, ébénisterie.

Apprécie assez peu la taille, seulement pour retirer le bois mort.

Les principales variétés

Arbutus unedo "atlantic" : adapté aux petites espaces et à la culture en pot. Gros fruits jusqu'à 4 cm.

Arbutus unedo "compacta" : nouvelle variété (OGM ?), 2 à 3 m de haut et de large, port trapu et compact, adapté à la culture en pot. Abondante floraison donnant une fructification très généreuse.

Arbutus unedo "elfin king" : compact, dépasse rarement 1,50 m, abondamment florifère et fructifère. Amélioration (OGM ?) qui a la réputation d'être plus rustique [que l'espèce type je suppose].

Arbutus unedo "rubra" : 2 à 3 m, fleurs roses ou rouges, petits fruits, compact, très résistant à la sécheresse, semble plus rustique que l'espèce type. Adapté aux petits espaces et à la culture en pot.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux anémones (calycanthus floridus)

Arbre aux anémones.

Photo de KENPEI (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

Ou calycanthe, arbre Pompadour.

EMPLACEMENT : haies.

Famille des calycanthacées.

Floraison : rouge sombre, violette, mai à août.

Fleurs sensibles aux gelées printanières.

Jeunes rameaux à protéger des vents froids et des gelées.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 2 à 3 m (largeur : 1,50 m à 2 m).

Rusticité : –15 à –22°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol siliceux, frais, riche, profond, bien drainé et pas trop lourd, plutôt acide et pas calcaire.

Multiplication : marcottage (la plus simple).

Graines toxiques (influence sur le rythme cardiaque) pour les humains ainsi que pour les bovins et les moutons.

Croissance moyenne.

A besoin de chaleur.

Résistant aux maladies et aux parasites.

Feuillage jaune en automne.

Feuillage odorant, aromatique.

Ecorce aromatique (goût de cannelle et de camphre...). On en faisait autrefois des condiments, des produits cosmétiques et des liqueurs ; mais la préparation de ces produits demandait un dosage fin et une énorme attention car cet arbuste peut s'avérer toxique et ces utilisations furent abandonnées.

Plante drageonnante.

Arbuste de cours d'eau.

L'arbuste produit du camphre dans ses feuilles qui, froissées, peuvent servir à éloigner les insectes.

Servait, aux Indiens d'Amérique, de substitut de camphre (vertus du camphre : purifiant et assainissant : analgésique, antiseptique, tensions et douleurs musculaires, entorses, rhumatismes, piqures d'insectes, irri­ta­tions cutanées, anti-inflammatoire, rhume, toux, bronchite, circu­la­tion san­guine).

Habitat naturel : semble pousser dans les marécages...

Plante buissonnante.

Plante parfumée dégageant une odeur épicée (les sources indiquent d'innombrables odeurs différentes, de la fraise au poivre !...).

Préfère un climat chaud.

En dégageant un peu la base, il est possible de le former en petit arbre isolé.

Quelques cultivars

Calycanthus floridus "Aphrodite" : reconnu pour ses grosses fleurs rouge lie-de-vin au fort parfum de fraise. Excellent choix pour attirer les papillons.

Calycanthus floridus "Mrs Henry Type" : fleurs plus grandes que l'espèce type.

Calycanthus floridus var. Glaucus "purpureus" : jeunes feuilles marron qui virent à l'orangé en automne, fleurs très sombres.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux bonbons (callicarpa rubella) : à voir...

Feuillage rose en automne. Floraison printemps. Croissance rapide. Hauteur 1 m à 1,50 m, jusqu'à 3 m. Rusticité –12 à –14°C. Fruits roses.

Voir aussi callicarpa americana et ses dérivés...

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux bonbons "Profusion" (callicarpa bodinieri var. giraldii "Profusion")

Arbuste aux bonbons "Profusion".

Photo de onnola (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Ne sert à rien, à part la beauté de ses fruits violacés en fin d'automne et un feuillage plus ou moins jaune à rose en automne...

Couramment appelé callicarpa bodinieri "Profusion".

Ou arbuste à bonbons, callicarpe de Bodinier, callicarpe à fruits violets.

EMPLACEMENT : bord de forêt, isolé, devant la maison.

Famille des verbénacées.

Caduc.

Exposition : soleil, mi-ombre. Meilleure floraison donc meilleure fructification au soleil.

Sol frais, drainant, voire aussi léger, riche en humus.

S'adapte à tous sols s'ils sont frais.

Craint le calcaire.

Rusticité : –12 à –25°C, avec une grosse majorité de sources indiquant de –20 à –25°C.

Hauteur : 1 à 4 m, avec une majorité de sources indiquant 2 à 3 m. Largeur : 1 à 3 m.

Mellifère ; non mellifère...

Floraison : rose, rose pâle, juin-juillet à août.

Fructification : abondantes baies mauves ou violettes (3-4 mm), septembre-octobre à décembre.

Une pollinisation croisée avec d'autres variétés (ou avec deux arbustes identiques semble suffire) favorise la fructification.

Non comestible.

Les baies attirent les oiseaux et les écureuils. D'autres sources disent que les baies attirent peu les oiseaux...

En permaculture, cet arbuste est prometteur car sa forte production de fruits fournit, une fois combiné avec la nourriture courante de votre basse-cour, un excellent surplus pour les volailles. Elles raffoleront de ces baies atypiques. Une autre source répond à une question en disant que oui, les volailles peuvent consommer les fruits...

Récolte [des baies ?...] : septembre à octobre.

Feuillage pourpre-bronze au printemps, se colorant de jaune, rouge, rose, pourpre en automne.

Vivace.

Maladies et parasites : résistant.

Peut se cultiver en pot.

Croissance assez rapide à moyenne.

Abriter des vents très froids. Son seul véritable ennemi, c'est le vent froid trop violent.

Tailler à la fin de l'hiver, en rabattant les rameaux à 10 cm de leur point de départ (ou en coupant les 2/3 de leur longueur), permet une belle fructification bien fournie.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre au caramel, arbre caramel (cercidiphyllum japonicum)

Arbre au caramel.

Photo de autan (CC BY-NC-ND 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé. Proche de la maison ou du jardin (parfum des feuilles mortes).

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison (parfum des feuilles mortes).

Ou arbre pain d'épices, arbre à gâteaux, katsura.

Famille des cercidiphyllacées.

Hauteurs indiquées : 5 à 25 m. Hauteur probable dans nos régions (France, Europe de l'ouest) : 5 à 10 m, voire jusqu'à 15 m (largeur : 3 à 5 m). Mais jusqu'à 30 m dans son habitat naturel. La moitié des sources indiquent 5 à 10 m voire 15 m. L'autre moitié des sources indique 20 à 25 m (largeur : 15 m), parlent-elle de son habitat naturel ?...

Caduc.

Le feuillage dégage une odeur de caramel (ou de sucre brûlé ou de biscuit ou de pain sortant du four ou de gâteau sortant du four...) quand il tombe, et encore plus quand il est froissé ou quand il est au soleil sur l'arbre. Laisser les feuilles mortes au sol pour profiter de leur parfum.

On peut ramasser les feuilles mortes odorantes et les conserver dans un sachet à l'intérieur pour parfumer pendant plusieurs mois.

Feuillage cuivré ou rose ou brun ou bronze au printemps, et rouge ou jaune-orangé ou rose ou pourpre en automne dans un sol acide.

Jeunes feuilles sensibles aux gelées tardives (abriter des vents froids). Des gelées tardives peuvent abîmer légèrement les premières feuilles.

Exposition : mi-ombre ; supporte le soleil, mais pas trop fort.

Sol fertile (humifère, riche), frais, bien drainé, profond, un peu acide (pour favoriser ses couleurs).

N'aime pas le calcaire.

Supporte mal la sécheresse.

Accepte d'être au bord de l'eau (besoin d'un sol frais en été).

Multiplication : semis, bouturage.

Pousse très souvent en cépée (plusieurs troncs).

Vivace.

Rusticité : –20°C.

Mellifère.

Floraison : rouge, rose, mars ou avril.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Les feuilles furent utilisées pour faire des bonbons grâce à leur goût de caramel, mais on a arrêté parce qu'elles contiennent une substance pouvant se révéler cancérigène.

Croissance rapide, bien qu'une source l'indique lente...

Résistant aux maladies et aux parasites.

Bois utilisé (ébénisterie).

Système racinaire assez superficiel.

Quelques variétés

Cercidiphyllum japonicum "Chameleon". Feuillage panaché. Hauteur environ 4 m.

Cercidiphyllum japonicum "Pendulum". Port pleureur. Hauteur 6 m. Largeur 6 m.

Cercidiphyllum japonicum "Rotfuchs". Jeune feuillage pourpre. Hauteur environ 4 m. Hauteur 3 m. Largeur 2 m. Idéal pour cultiver en bac. Jeunes feuilles pourpre intense.

Semis

Semis et multiplication

Semis

1

Récoltez les graines et semez-les rapidement et sous abri (comme par exemple sous un châssis).

2

Semis dès la maturité des graines, en terrine et sous châssis froid.

3

Faire tremper les graines dans l'eau tiède pendant 24 à 48 h. Effectuer 3 mois de stratification à froid [il semblerait que ce soit trempage OU stratification...]. Semer à 8 mm de profondeur dans un terreau de jardin. Le sol doit rester humide mais pas détrempé. Conserver le pot à la lumière entre 20 et 24°C. Germination en 1 à 2 mois.

4

Semer les graines dans du terreau fin, à peine recouvertes, en caissettes ou en godets. Repiquer en pot ou à l'extérieur quand les plants sont bien racinés. Semis facile.

5

Au semis, les graines doivent être à peine recouvertes d'une fine couche de sable. Les semis s'effectuent en automne, sous châssis froid, dès que les graines sont arrives à maturité.

Bouturage

1

Bouturage de tige semi-ligneuse à l'étouffée, en août.

2

Bouturage à l'étouffée de tiges herbacées en été.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre aux cloches d'argent (halesia carolina)

Arbre aux cloches d'argent.

Photo de David J. Stang (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé ou forêt comestible (caduc et abriter du vent froid).

EMPLACEMENT : isolé, haies, forêt comestible...

Ou halesia tetraptera.

Ou perce-neige en arbre, arbre aux cloches d'argent de Caroline, halesier, halesier de Caroline.

Famille des styracacées (5 sources) ou des styracées (3 sources)...

Hauteur : 2 à 12 m, plus souvent indiqué de 3 à 10 m, avec une moyenne encore plus souvent indiquée de 6 à 8 m.

Largeur : 2 à 12 m, avec une petite moyenne indiquant de 2 à 8 m.

L'écorce se desquame au fil des ans.

Plante buissonnante.

On peut couper les branches de la base pour ne conserver qu'un seul tronc.

Les fruits restent accrochés aux branches jusqu'à la fin de l'hiver.

Vivace.

Caduc.

Rusticité : –14 à –28°C, avec une moyenne généralement indiquée à –20°C.

Mellifère.

Floraison : blanche, avril à mai, ou mai.

Fructification : gousses vertes ailées, maturité : septembre. A maturité, elles deviennent brunes et restent longtemps sur l'arbre.

Récolte : octobre.

Belle floraison en forme de petites cloches, comme le perce-neige.

Belle écorce gris clair et fissurée avec l'âge.

Feuillage jaune vif ; jaune ; jaune-bronze en automne.

Fructification décorative.

Ecorce décorative, qui s'exfolie avec l'âge.

Magnifique arbuste à la floraison spectaculaire.

Comestible : fruits. 1 : ses fruits étoilés sont d'un goût excellent et font penser à un mélange entre le concombre et les petits pois. 2 : les fleurs fécondées conduisent à des fruits quadri-ailés qui brunissent en séchant et ce sont justement ces fruits immatures (encore verts) qui se mangent croquants dès le mois de juin ; ils sont également utilisés en marinades, en pickles et leur goût rappelle le petit pois. 3 : ce sont les fruits immatures produits en nombre qui sont consommés marinés, comme des concombres.

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil.

A protéger du vent et surtout du vent froid.

Sol : riche en matière organique (humifère), léger (drainant), de préférence frais, et aussi neutre à acide, profond, légèrement humide.

N'aime pas un sol calcaire.

N'aime pas un sol sec.

Son système racinaire fin et étendu ne supporte pas les sols tassés ou caillouteux.

Habitat d'origine : forêts humides du sud-est des Etats-Unis.

Croissance moyenne, ou moyenne à rapide.

Racines profondes et très dures.

Autre espèce à voir

Halesia californica "Rosea". Fleurs rosées.

Halesia diptera, différencié par son fruit.

Halesia monticola, aux feuilles et fleurs légèrement plus grandes.

Reproduction

Semis

1

Les graines se sèment en automne. Elles demandent une période très humide pendant 2 à 3 mois, puis très froide pendant 3 mois [ce qui fait théoriquement 5 à 6 mois au total !...]. Le mieux est de les semer dans un pot laissé aux intempéries de l’hiver [à semer au milieu de l'automne pour la pluie d'automne suivie du froid de l'hiver].

2

Stratification de 3 mois dans du sable humide à 4°C. Semis au printemps sous abri à 15°C.

Bouturage

1

Le bouturage d'été ou d'automne semble être le moyen le plus sûr pour multiplier Halesia carolina.

2

Les boutures reprennent avec un assez bon taux de réussite, boutures d’été à l’étouffée ou boutures d’automne en bois dur.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre aux faisans, chèvrefeuille de l'Himalaya (leycesteria formosa)

Arbre aux faisans.

Photo de Wouter Hagens (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : entre jardin et forêt comestible, haies.

Famille des caprifoliacées.

Comestible (baies).

Croissance rapide.

Mellifère.

Floraison : de juin à septembre-octobre.

Hauteur : jusqu'à 2 m.

Dans les régions aux hivers froids, à planter à l'abri des vents froids et desséchants.

Tiges creuses, comme celles des bambous.

Ses baies attirent les oiseaux et particulièrement les faisans.

Localement, son bois creux est utilisé pour fabriquer de petits instruments à vent.

Rusticité moyenne : –10°C...

Haut. Page ou article précédent. Arbre à gutta-percha (eucommia ulmoides)

Croissance rapide. Contient du latex (caoutchouc). Médicinale. Hauteur 10 à 20 m. Rusticité –28°C. Exposition soleil. Caduc. Comestible : jeunes feuilles et jeunes pousses cuites.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux haricots bleus, arbre aux saucisses bleues (decaisnea fargesii)

Arbre aux haricots bleus.

Photo de Agnieszka Kwiecień, Nova (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Beaux et gros fruits bleus et comestibles. Plante facile à cultiver.

Craint le vent froid. Feuillage et jeunes rameaux sensibles aux gelées tardives, mais ça ne semble pas très méchant pour la fructification puisqu'il fleurit de mai à juillet...

EMPLACEMENT : sud forêt comestible, zone fruitière, haie...

Ou arbre aux saucisses, arbre aux cornichons.

Famille des lardizabalacées.

Floraison : verte ou jaune-verdâtre ou jaune-crème, mai à juillet.

Fructification : haricots bleus de 10 cm de long et de 2 à 3 cm d'épaisseur. Décoratifs en août. Mûrs et à récolter de septembre-octobre à novembre.

Feuillage jaune tendre ou jaune ou jaune d'or en automne.

Caduc.

Hauteur : 3 à 6 m. Largeur 3 à 6 m.

Rusticité : –15 à –20°C, voire –25°C.

Exposition : soleil, mi-ombre. Accepte le soleil en sol humide.

Comestible : pulpe des fruits (goût de pastèque et de banane).

Multiplication : semis.

Habitat naturel : pentes montagneuses en milieu semi-ouvert, ouest de la Chine et Himalaya.

Aime les « lisières de sous-bois » [vu qu'il ne déteste pas être à l'abri des grands arbres, l'expression « lisière des sous-bois » doit probablement pouvoir être prises dans son sens littéral, c'est-à-dire à la fois à la lisière des bois, et sous les grands arbres].

Plante cespiteuse (pousse en touffe sans envahir autour de lui).

Port en éventail comme les noisetiers.

Peut vivre sous de très grands arbres.

Plante autofertile (la plante peut se polliniser elle-même).

Sol : riche (fertile), frais à humide, drainé, voire pas trop compact et neutre à légèrement calcaire.

Accepte un sol humide si bien drainé.

Accepte le calcaire.

Eviter la sécheresse. Eviter une sécheresse prolongée.

Préfère un climat pas trop chaud.

Abriter des vents froids. Abriter des vents glacés (feuillage et jeunes rameaux sensible aux gelées tardives).

Abriter des gelées tardives.

Culture très facile.

Maladies et parasites : peu sensible.

Croissance moyenne.

Une seule autre espèce

Decaisnea insignis, aux fruits (comestibles) jaunes et enroulés.

Semis

Semis

1

En automne et à l'extérieur, semer en pot les graines soigneusement nettoyées. Après avoir subi le froid de l’hiver, elles germeront en 1 à 3 mois dès que la température sera au-dessus de 18°C, souvent vers juin.

2

Faire tremper les graines dans de l'eau à température ambiante pendant 48 heures. Semer en petits pots dans du terreau et humidifier régulièrement. La température de germination est située entre 20 et 25°C. Replanter à l'extérieur au soleil ou à mi-ombre quand les plants ont de 15 à 20 cm de hauteur.

3

Récolter les fruits bien mûrs en novembre. Enlever les graines et nettoyer la pulper qui pourrait y adhérer. Conserver les graines dans un endroit sec et frais. Au printemps et sous châssis froid, semer plusieurs graines dans des godets remplis d’un bon terreau léger. Maintenir le terreau humide. Les graines mettront plusieurs semaines pour lever. Dès la levée, conserver un plant par godet. Cultiver ces jeunes plants deux [probablement deux mois, semble-t-il, vu les deux autres notes...] avant de les installer à leur place définitive.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre de Judée, gainier (cercis silliquastrum)

Arbre de Judée.

Photo de JLPC (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : limite entre forêt et forêt comestible, haies hautes.

Famille des fabacées.

Fixe l'azote dans le sol.

Comestible : fleurs (gelée, beignet, salades), jeunes gousses (cuites).

Bois utilisé, très solide (tournage, ébénisterie).

Lutte contre les psylles des pommiers et des poiriers (il est couramment parasité par les psylles, ces insectes attirent leurs prédateurs qui les dévorent et qui migrent ensuite sur les pommiers et les poiriers proches pour consommer leurs psylles).

Médicinale (les Amérindiens utilisaient son écorce et ses racines pour traiter, entre autres, les nausées et les vomissements).

Hauteur : de 6 à 8 m, voire jusqu'à 10 ou 15 m...

Mellifère.

Floraison : de mars-avril à mai.

Préfère les sols calcaires.

Préfère éviter les vents forts.

Ses gousses attirent les mésanges jusqu'en hiver.

Moyennement rustique : –10 à –17°C (planter au soleil et à l'abri des vents froids).

Tend naturellement vers un aspect buissonnant.

Racine pivotante (verticale).

Croissance assez rapide les premières années.

Plante hermaphrodite (organes mâles et femelles sur la même fleur).

Récolte des graines : novembre...

Haut. Page ou article précédent. M Arbre au liège de l'Amour, phellodendron (phellodendron amurense)

Arbre au liège de l'Amour.

Photo de Wendy Cutler (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Tous sols, mellifère, caduc.

EMPLACEMENT : isolé, haies...

Ou phellodendron, phellodendron de l'amour, arbre liège de Chine, arbre liège, arbre à liège, arbre à liège de l'amour.

Famille des rutacées.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : 5 à 15 m, avec une moyenne généralement indiquée de 10 à 15 m.

Largeur : 12 m pour une hauteur de 9 à 12 m.

Croissance rapide.

Multiplication : semis spontané, rejets naturels, division.

Rusticité : –20°C ; –30°C.

Sol : tout sol. Très tolérant.

Tolère ou accepte la sécheresse.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre voire l'ombre.

Mellifère.

Floraison : verte à jaune, de peu d'intérêt, mai-juin à juillet.

Ecorce très épaisse et liégeuse (semblable à celle du chêne-liège, mais peu exploitable [industriellement ?]).

Ecorce décorative.

Feuillage aromatique (térébenthine) au froissage.

Feuillage jaune en automne.

Fructification : très grande quantité de petits fruits (baies) bleu-noir, aromatiques, persistant tout l'hiver.

Ses fruits semblent peu appréciés des oiseaux...

L'arbre à liège fournit des baies sucrées qui sont plus faibles en valeur nutritive que les fruits des chênes (par exemple), mais restent toutefois intéressantes pour la faune en cas d'absence de grands feuillus.

Plants femelles très envahissants (semis spontanés et rejets, à arracher rapidement).

Protéger les jeunes arbres le premier hiver (paillage).

Maladies et parasites : aucun.

Huile : graine (insectifuge comme le pyrèthre).

Bois utilisé : solide, imputrescible (menuiserie : rampes, palissades, contrôle de l'érosion).

Médicinale : écorce et fruit (antiseptique, analgésique, anti-inflammatoire, antispasmodique, diurétique, cholagogue, diarrhée, fièvre, lumbago, infections urinaires, blessures).

Récolte : écorce au printemps, quand l'arbre a atteint 10 ans.

Tinctoriale : écorce jaune intérieure.

Papier (jaune) : écorce jaune intérieure.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Multiplication

Multiplication

Prélever et replanter des rejets d'une cinquantaine de centimètres de haut.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre à miel, arbre aux cent-mille fleurs, arbre aux abeilles (tetradium (ou euodia ou evodia) daniellii var. "hupehensis")

Arbre à miel.

Photo de Dalgial (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Arbre très mellifère et très nectarifère. A planter prioritairement près des ruches.

Nectar ou pollen ?

Le pollen et le nectar sont deux aliments nécessaires à l'abeille et ce sont les deux seules nourritures qu'elles rapportent à la ruche.

N = nectar, récolté par les abeilles pour faire le miel (4 sur 4, et 3 sur 4 pour l'autre source).

P = pollen, récolté par les abeilles pour se nourrir. Sert aussi à féconder la partie femelle des autres fleurs (4 sur 4, et 1 sur 4 pour l'autre source).

Le miel, riche en sucres, fournit chaleur et énergie au corps de l'abeille ; tandis que le pollen, par sa forte teneur en protéines, assure aux larves qui se développent des matières azotées indispensables.

Le miel est fabriqué à partir de nectar, alors que le pollen est utilisé principalement pour les protéines et comme nourriture pour les larves.

Notes pour tetradium daniellii (ou tetradium daniellii hupehense, ou euodia danielli, ou euodia daniellii var. hupehensis, ou evodia daniellii, ou euodium danielli var. hupehensis, ou xanthoxylum daniellii) Arbre à miel, tétradium de Daniel, arbre aux mille fleurs, arbre aux abeilles, arbre aux cent-mille fleurs, Tetradium de Daniel, euodie de Corée.

EMPLACEMENT : autour du jardin, proche des ruches.

Famille des rutacées.

Médicinale (écorce et jeunes racines en baume, vertus apaisantes), sous forme d'huile en Chine...

Croissance rapide.

Croissance rapide les premières années.

Fruits de septembre à octobre-novembre attirant les oiseaux.

Hauteur : 5 à 12 m, voire jusqu'à 15 m.

Caduc.

Tous sols, drainés, frais.

Craint l'excès d'humidité en hiver.

Exposition : soleil, voire mi-ombre.

Rusticité : –15 à –28°C.

Très mellilfère (abeilles).

Arbre très mellifère et très nectarifère, et ne montrant pas de phénomène d'alternance. A planter prioritairement près des ruches.

Floraison : blanche ; blanc crème, juin à août.

Attire les papillons.

Fructification rose ; rouge puis noire, décorative.

Fruits appréciés des oiseaux.

Ses fruits peuvent être transformé en huile pour traiter les cheveux.

On extrait de ses graines une huile comestible utilisée pour la cuisson.

Planter à l'abri des vents froids.

Craint les gelées tardives sur ses jeunes pousses.

Accepte le calcaire.

Peut se reproduire par semis.

Ne pas confondre avec le sophora (sophora japonica), appelé « arbre de miel ». Je n'ai pas su différencier leurs feuilles ni leurs fleurs, qui se ressemblent beaucoup, mais on ne peut pas se tromper en comparant les fruits : ceux des arbres à miel (tetradium daniellii) sont de grosses agglomérations de petites baies rouge sombre ; ceux des sophoras sont des groupes de gousses pendantes vert-jaunâtre resserrées entre chaque graine.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux mouchoirs (davidia involucrata)

Arbre aux mouchoirs.

Photo de Jill Catley (Flickr) (CC BY-NC-ND 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Peu adapté pour chez moi.

Ou arbre aux pochettes, arbre aux fantômes, arbre aux colombes.

EMPLACEMENT : bord de forêt, isolé.

Famille des nyssacées.

Hauteur : 8 à 20 m, avec une moyenne généralement indiquée de 10 à 15 m. Largeur : 10 m (pour une hauteur de 10 à 15 m).

Croissance assez lente à lente.

Il a naturellement plusieurs troncs et est donc très bien adapté à la culture en cépée.

Floraison : jaune, très grandes bractées blanches de 7 à 20 cm, mai, ou mai à juin.

Ne fleurit qu'au bout de 10 à 20 ans.

Fructification : comme une petite noix de 2 à 5 cm.

Comestible : fruits (blets, sans goût).

Rusticité : –15 à –20°C, voire –23°C.

Ne supporte pas les embruns.

Assez résistant au vent.

Abriter des vents forts.

Abriter des vents froids car sensible aux gelées printanières tardives, surtout dans sa jeunesse.

Craint les gelées printanières, les vents froids d'hiver, la sécheresse d'été, le calcaire, les sols trop humides ou détrempés !

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol plutôt humifère (riche, fertile), frais, bien drainé, pas trop calcaire, profond, léger.

Ne craint pas un sol acide.

Ne supporte pas l'humidité stagnante, même temporairement, ni un sol sec.

Multiplication : semis (après stratification hivernale), mais peut durer plus d'un an et demi ; bouturage semi-ligneux sous serre ; marcottage aérien ; greffage.

Donne une ombre dense.

Feuillage jaune en automne, voire rouge.

Vivace.

Caduc.

Habitat naturel : bois et forêts de feuillus humides entre 1000 et 2600 m d'altitude.

Maladies et ravageurs : aucun.

Acheter un arbre dont la tête n'a pas été taillée sinon il poussera mal toute sa vie. Un davidia sans tête ne deviendra jamais le bel arbre qu'il doit être.

Quelques variétés et cultivars

Davidia involucrata "Lady Sunshine". Floraison rapide au bout de 2 à 3 ans. Feuillage vert largement bordé de jaune crème.

Davidia involucrata "Sonoma". Floraison rapide au bout de 2 à 3 ans. Hauteur maximum 12 m. Conditions de culture identiques à davidia involucrata.

Davidia involucrata var. vilmoriniana. Feuillage plus pâle et sans poils. Ce serait l'espèce la plus courante vendue en France.

Semis

Semis

1

Semis (après stratification hivernale), mais peut durer plus d'un an et demi.

2

Placer le fruit entier en pot sous châssis froid ou en pleine terre. Il faut attendre le printemps de la 2e année pour qu'il germe.

3

Semis au printemps, sous abri, à environ 21°C. Au bout de trois mois, sortir les pots à l'extérieur. La germination des graines est très longue et peut durer pas loin de deux ans, car elles ont un grand cycle de dormance.

Haut. Page ou article précédent. Arbre de neige, arbre à franges (chionanthus virginicus)

Arbre de neige

Photo de Salicyna (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Sans intérêt. Beau, médicinal, caduc.

Ou arbre à neige.

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison, haie moyenne...

Famille des oléacées.

Caduc.

Floraison : blanche, parfumée, mai à juin.

Fructification : bleue ou bleu foncé, août à septembre-octobre.

Fruits (baies) très appréciés des oiseaux.

Feuillage jaune à jaune d'or en automne.

Ecorce brune teintée de rouge décorative en hiver.

Hauteur en Europe : 2 à 6 m, avec une grosse moyenne indiquée à 3 m. Largeur : 3 à 4 m.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Sol riche (humifère), drainant, frais acide à légèrement acide, humide, profond, voire aussi léger. Les sols argilo-sableux leur conviennent le mieux.

Déteste un sol calcaire.

Déteste un sol sec.

Apprécie les rives des cours d'eau.

Plante de terre de bruyère.

Un défaut important : il doit être arrosé régulièrement en été. Un paillage permettra de l'arroser moins souvent.

Rusticité : –15 à –16°C (2 sources) ; –20 à –25°C (4 sources) ; –35°C (1 source).

Croissance lente à moyenne.

Médicinale : racine et écorce (inflammations cutanées, problèmes de foie et d'inflammation de la vésicule biliaire).

Multiplication : semis (automne, stratification à froid pendant 3 mois), bouturage (tiges semi-ligneuses en été).

Arbre greffé (2 sources le précisent) ; sur frêne (1 source) ; il s'adapte dont à tous les sols, comme les frênes [en tout cas, j'ai plein de frênes chez moi, qui poussent naturellement en sol argileux]. Mais les autres sources parlent (et/ou vendent) peut-être ou sans doute des arbres non greffés, qui doivent avoir besoin d'un sol comme indiqué dans ces notes...

Semble pousser naturellement en cépée (plusieurs troncs).

Plante généralement dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents). La belle floraison de neige est faite sur les plantes mâles.

Supporte le vent.

Une autre espèce

Chionanthus retusus, arbre à franges, redresse ses panicules blanches au-dessus du feuillage. Les feuilles font de 3 à 12 cm de long sur 2 à 6 cm de large et sont moins larges, moins longues et plus luisantes que chionanthus virginicus. Hauteur 5 à 7 m, largeur 3 à 4 m. Abondante floraison blanche en mai.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux perles (exochorda...) : à voir...

Exochorda giraldii. Considéré comme une variété d'exochorda racemosa. Hauteur 3 m. Jeunes feuilles et pousses rouges. Floraison blanche, abondante, légèrement parfumée, avril à mai.

Exochorda giraldii "Wilsonii" (ou Exochorda giraldii var. wilsonii ?). Fleurs grandes, port dressé. Hauteur 3 m. Jeunes feuilles et pousses rouges. Floraison blanche, légèrement parfumée, avril à mai.

Exochorda korolkowii. Hauteur 4 à 5 m. Port bien dressé. Moins florifère que les autres espèces. Accepte un sol légèrement calcaire. Port dressé.

Exochorda x macrantha. Hauteur 3 à 4 m. Floraison blanche, très florifère. Très vigoureux.

Exochorda x macrantha "Niagara". Hauteur : 3 m. Floraison « éblouis­sante » avec une myriade de fleurettes blanches. Port très compact.

Exochorda x macrantha "The Bride". Le plus courant. Hauteur 1,50 m à 2 m. Port buissonnant, compact. Floraison abondante de fleurs blanches en partie doubles, avril. Feuillage jaune d'or en automne.

Exochorda racemosa ou exochorda grandiflora. Le plus rustique. Hauteur 3 à 4 m Port semi-dressé ou très arqué, arrondi et touffu. Floraison abondante blanche, fin avril. Ne supporte pas le calcaire.

Exochorda serratifolia. Hauteur 2 à 3 m. Floraison blanche, avril.

Exochorda serratifolia "Snow White". Hauteur jusqu'à 2 m. Port arrondi. Très touffu. Floraison abondante, mai. Pousse très bien en pot.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux perles "The Bride" (exochorda x macrantha "The Bride")

Arbre aux perles "The Bride".

Photo de Wouter Hagens (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

...

EMPLACEMENT : isolé, haies...

Famille des rosacées.

Le plus courant.

Floraison : nombreuses fleurs doubles, blanches, recouvrant entièrement l'arbuste, avril à mai, voire jusqu'à juin.

Les boutons apparaissent en avril, et forment de petites billes blanches ressemblant à des perles.

Caduc.

Hauteur : 1,50 m à 3 m, avec une moyenne généralement indiquée de 1,50 m à 2 m. Largeur : 1,50 m à 3 m, avec une moyenne généralement indiquée à 2 m.

Rusticité : –14 à –15°C (3 sources) ; –20°C (2 sources) ; –25°C ; –28°C.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Sol : tous sols drainants.

N'aime pas un sol trop calcaire.

Supporte la sécheresse.

Abriter des vents forts.

Maladies et parasites : résistant.

Port arqué aux branches retombant jusqu'au sol.

Feuillage jaune ou jaune d'or en automne.

Croissance moyenne.

Racines profondes.

Tailler après la floraison pour l'empêcher de se dégarnir de la base et pour favoriser la floraison l'année suivante, en coupant d'un tiers les branches qui ont fleuri.

Multiplication : semis, bouturage, marcottage.

Peut se cultiver en bac.

Haut. Page ou article précédent. Arbre aux perruques (cotinus coggygria) : à voir...

Rusticité –20°C.

Les variétés à feuillage pourpre ont des fleurs moins plumeuses et de couleur rose plus foncé, mais leur feuillage est plus décoratif. Et comme le feuillage dure bien plus longtemps que la floraison, j'ai choisi des arbres à feuillage pourpre.

Cotinus coggygria "Rubrifolius". Inflorescences rose foncé. Hauteur 3 m. Largeur 5 m. Feuillage pourpre spectaculaire, puis rouge vif en automne.

Cotinus coggygria "Royal Purple". Inflorescences en plumeaux pourpre en été. Hauteur 4 à 6 m. Largeur 3 à 5 m. Très beau feuillage pourpre foncé à liséré rose qui vire à l’orange en automne.

• L'espèce type : cotinus coggygria. Inflorescences vertes devenant fauve. Hauteur 6 m. Largeur 5 m. Feuillage vert puis bronze en automne.

Cotinus obovatus x "Grace". Inflorescences jaunes et petites. Hauteur 6 à 8 m. Largeur 4 à 6 m. Larges feuilles bronze-pourpre magnifiques puis rouge fluo en automne.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre aux pois, caraganier, caraganier de Sibérie, acacia jaune (caragana arborescens)

Arbre aux pois, caraganier.

Photo de Sten (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin-forêt (azote), terrains en pente à stabiliser, haie défensive.

Famille des fabacées (anciennement légumineuses).

Fixe l'azote dans le sol.

Mellifère.

Floraison : mai ou mai-juin.

Comestible : fleurs (agrémenter une salade), jeunes gousses (crues ou cuites), pois (crus ?, cuits, séchés, huile).

Supporte l'ombre.

Préfère les sols riches et frais. Supporte mal les sols humides...

Hauteur : de 2 à 5-6 m.

Médicinale (plante entière).

Teinture.

Abrite de nombreux oiseaux (dont le colibri, ce qui fait supposer qu'il n'abrite peut-être pas tant d'oiseaux que ça s'ils sont tous tropicaux !).

Accueille la biodiversité : oiseaux et insectes pollinisateurs.

Son système racinaire traçant permet d'endiguer l'érosion des sols.

Fourrage : gousses et graines (pois) pour les poules.

Croissance moyenne à rapide.

Caduc.

Supporte très bien la taille.

Epineux.

Autofertile.

Résiste aux vents violents.

Pousse en tous sols.

Accueille les papillons (qui se raréfient partout).

Se plaît en terre argileuse.

Utile en haie brise-vent... mais son feuillage est caduc, ce qui supprime tout intérêt de jouer les brise-vents contre les grands vents froids du nord en hiver !

Haut. Page ou article précédent. M Arbre au poivre, gattilier, poivre des moines (vitex agnus-castus)

Arbre au poivre, gattilier.

Photo de Sten Porse (CC BY-SA 2.5).

EMPLACEMENT : sud des haies (2 à 5 m de haut), sud de la forêt comestible.

Famille des verbénacées.

Aromatique (graines au goût de poivre).

Mellifère.

Floraison : d'août à septembre (dès juillet dans le Midi).

Planter au soleil et à l'abri des vents froids.

Insectifuge (moustiques, pucerons).

Médicinale : baies (cycle menstruel, lactation).

Baies anaphrodisiaques (calment, voire inhibent les désirs sexuels).

Hauteur : de 2 à 5 m.

Repousse les insectes.

Tolère sécheresse et vent.

On utilisait les branches, à la fois souples et résistantes, des vitex pour fabriquer des clôtures tressées.

En vannerie, ses branches souples étaient utilisées à la manière du saule.

Liens avec les rameaux.

Croissance rapide.

Caduc.

Haut. Page ou article précédent. M Arbre aux 7 fleurs, heptacodion de Chine (heptacodium miconioides)

Arbre aux 7 fleurs.

Photo de peganum from Henfield, England (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Isolé.

Ou heptacodium jasminoides.

EMPLACEMENT : isolé, devant la maison.

Famille des caprifoliacées.

Hauteur : 2,50 m à 5 m, avec une moyenne généralement indiquée de 3 à 4-5 m (exceptionnellement jusqu'à 6 à 8 m, principalement dans son habitat d'origine). Largeur : 2,50 m à 4 m.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, août à octobre-novembre en comptant les calices rouges décoratifs ci-dessous qui viennent après les fleurs.

Calices rose-rouge décoratifs après floraison. Une fois fanées, les fleurs laissent la place aux calices d'un rose soutenu, décoratifs jusqu'en octobre ou novembre.

Fructification multicolore ; brune [aucune autre explication. Il se peut que ces imbéciles confondent avec les calices des fleurs qui rougissent après floraison !...]...

Feuillage jaune en automne.

Chute des feuilles tardives.

Ecorce décorative toute l'année, mais surtout en hiver après la chute des feuilles : beige-orangé, elle s'exfolie en prenant de l'âge.

Exposition : soleil (préférable), accepte la mi-ombre.

Sol indifférent.

Sol plutôt argileux ou sablonneux (1 source).

Sol frais, bien drainé, voire aussi fertile, humifère, léger, acide ou calcaire.

Aime peu le calcaire.

Vivace.

Rusticité : –20 à –25°C.

Multiplication : boutures de bois vert au printemps ou de bois mi-mûr en été. Semis (semer les graines immédiatement).

Croissance moyenne à rapide, voire très rapide.

Plante multicaule (plusieurs troncs).

Suppporte la sécheresse.

Caduc.

Attire les papillons.

Attire les oiseaux.

Supporte le vent et les embruns.

Supporte la taille, même sévère.

Une taille sévère est facultative mais permet d'obtenir un arbuste compact, portant de grandes grappes de fleurs et de mettre la structure de ses branches [et de ?] son écorce décorative en valeur.

Maladies et parasites : résistant.

Autre variété

Heptacodium miconioides "Tianshan", plus ramifié et plus compact.

Haut. Page ou article précédent. Arctanthemum arcticum (arctanthemum arcticum) : à voir...

Haut. Page ou article précédent. Argousier (hippophæ rhamnoides)

Argousier.

Argousier.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Zone des médicinales, haie fruitière (2 à 4 m en moyenne), haie défensive (caduc)...

Ou saule épineux, argousier faux-nerprun, olivier de Sibérie, ananas de Sibérie, bourdaine marine, griset ou grisset, épine luisante.

EMPLACEMENT : zone des médicinales, haie fruitière, haie défensive.

Famille des éléagnacées.

Ne pas confondre avec l'arbousier (arbutus unedo).

Hauteur : 1 à 7 m, avec une moyenne généralement indiquée de 2 à 3-4 m.

Habitat naturel : zones montagneuses, dunes littorales, sols instables et dépôts alluvionnaires le long des rives des cours d'eau et de la mer.

Très épineux.

Haie défensive.

Mellifère.

Floraison : jaunâtre ou verdâtre, mars-avril à mai.

Fructification : septembre...

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents) : l'idéal est 1 mâle pour 5 à 6 femelles, espacés entre eux de 1,50 m, le minimum est 1 mâle pour 1 femelle ; 1 mâle pour 10 femelles à 50 m maximum pour une pollinisation efficace.

On peut déterminer le sexe sur les jeunes plantules : les mâles ont les bourgeons latéraux plus développés que les femelles. Plante décorative tout l'hiver grâce à ses fruits.

Comestible : fruit (argouse, très riche en vitamine C (20 à 30 fois plus qu'une orange) et en bêta-carotène ; acidulé ou même acide et astringent ; cru, confiture, compote, jus, pâte de fruits, barres de céréales, bonbons, pâtisseries ; servent de condiment dans les pays nordiques).

Récolte des baies : août à septembre, ou d'octobre-novembre à février... A récolter avec précaution car elles éclatent sous la pression.

Les baies se cueillent sur les rameaux épineux. Il existe une technique pour ne pas se blesser. Il faut couper les branches avec les fruits, puis mettre le tout au congélateur. Au bout de quelques heures, on frappe les branches congelées pour faire tomber les baies sans se piquer [on peut essayer d'attendre l'hiver et le premier gel et couper et frapper les branches à ce moment-là]. Ainsi, la taille s'effectue en même temps que la récolte. Les fruits apparaissant sur les rameaux de deux ans, pour assurer une récolte annuelle, mieux vaut prévoir deux pieds femelles ou autofertiles (ou un nombre pair) et récolter en alternance sur l'un et sur l'autre.

Ne craint pas l'humidité.

Ne craint pas la sécheresse. Supporte mal la sécheresse...

Ne craint pas les embruns.

Planter à distance des constructions.

Sol de gravier, sablonneux, assez pauvre, neutre à calcaire.

Accepte un sol pauvre, sableux, caillouteux.

Accepte un sol argileux.

Accepte un sol acide.

Aime le vent !

Ne tolère pas l'ombre.

Fixe l'azote dans le sol.

Exposition : soleil.

Rusticité : jusqu'à –30°C, voire –40°C.

N'est sujet à aucun parasite ni aucune maladie.

Supporte très bien la pollution.

Médicinale : prévention des états grippaux, tonifiant, anti-oxydant, stimule les défenses immunitaires, accélère la convalescence ; brûlures et blessures cutanées, affections de la peau et des muqueuses et des yeux, cicatrisation, fatigue, troubles cardio-vasculaires, règles douloureuses, inflammations des bronches, irritations de la peau (psoriasis, eczéma...), troubles gastro-intestinaux... Aucune précaution d'emploi, aucune contre-indication.

Vivace.

Caduc.

Altitude : jusqu'à 2000 m.

Stabilise les sols soumis à l'érosion.

Huile : graines (pressées à froid) et pulpe des baies, bonne pour la peau.

Cosmétique : baies (savon, huile de soin, lait corporel, crème pour les mains, crème solaire...).

Réseau racinaire traçant (horizontal). Lutte donc efficacement contre l'érosion et l'effritement des sols.

Fixe les talus grâce à ses racines traçantes.

Drageonnant.

Ses racines traçantes produisent de nombreux rejets, formant de larges fourrés.

Abrite et nourrit les oiseaux en hiver.

Croissance rapide.

Semble avoir besoin d'arrosage en été pour fructifier correctement.

Fourrage : feuillage.

Des cultivars

Il reste à vérifier si ce ne sont pas des OGM...

Variétés femelles

Hippophæ rhamnoides "ARGALP 700". Argousier à forte teneur en vitamine C : 700 mg pour 100 g.

Hippophæ rhamnoides "Ascola" est une nouvelle sélection d'argousier femelle vitaminé. Petits fruits orange très riche en vitamine et se récoltent pendant tout l'automne. 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Frugana". Argousier femelle précoce. Emet peu de drageons. Fructification dès mi-août. 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Gastinia moldovia".

Hippophæ rhamnoides "Hergo". Argousier femelle. 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Indian-Summer". Une sélection canadienne récente (1996), résistante au froid ainsi qu'à la sécheresse. Très riche en vitamine C : 165 mg pour 100 g de fruits.

Hippophæ rhamnoides "Inermis", très peu épineux. Taille inférieure au type.

Hippophæ rhamnoides "Julia". Pollinisé par "Roméo" ou "Pollmix". 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Leikora", fruits assez gros, de fin août à début septembre. Buisson vigoureux. Peu traçant, port érigé, adapté aux zones côtières, battues par les embruns. Fécondée par "Pollmix". Très productif. 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Moldovia femelle".

Hippophæ rhamnoides "Novostj Altaja". Peu épineux, productif. Les fruits sont moins acides que ceux du type. Une sélection résistante aux froids prolongés.

Hippophæ rhamnoides "Otradnaya". Une variété hâtive, vigoureuse, résistante au froid.

Hippophæ rhamnoides "Prevoshodnaya". Une sélection russe, aux fruits de meilleure qualité que ceux du type.

Hippophæ rhamnoides "Rockorange", très productif.

Hippophæ rhamnoides "Sirola", port colonnaire, adapté aux petits jardins. Ses baies moyennes et précoces se récoltent à la mi-août.

Variétés mâles.

Hippophæ rhamnoides "Arborescent masculi". Jusqu'à 8 m de haut.

Hippophæ rhamnoides "Moldovia mâle".

Hippophæ rhamnoides "Pollmix". Fréquemment utilisé comme pollinisateur dans les vergers d'argousiers. Pollinisateur de nombreuses variétés : 'Leikora', 'Askola', 'Frugana', 'Hergo'. Longue floraison de petites fleurs jaune-brun. 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Sprite". Une sélection aux dimensions réduites, et au feuillage plus argenté que celui de l'espèce type. Fréquemment utilisé comme pollinisateur.

Variété autofertile.

Hippophæ rhamnoides "Friesdorfer Orange". Excellent argousier autofertile. Peu épineux. Baies pratiquement sans noyau. 2 à 3 m.

Hippophæ rhamnoides "Sandora".

Hippophæ rhamnoides "Solo" (ou "Solo FO" ?)... 2 à 3 m.

Semis

Semis

Semez les graines dans une mini-serre ou en godet avec du terreau à semis. Enfoncez les graines à 5 mm de profondeur. Arrosez et gardez humide sans détremper. Les premières plantules apparaissent après 4 semaines environ. Repiquez dans des contenants plus grands lorsque les plants sont assez robustes, puis replantez en place au jardin au bout de quelques semaines.

Tremper les graines dans de l'eau à température ambiante pendant 24 h, semer en pots dans du terreau à 5 mm de profondeur, arroser régulièrement. La germination se produit aux alentours de la 4ème semaine. Replanter à l'extérieur quand les plants ont une quinzaine de centimètres de haut.

Stratification à froid pendant 3 mois. Semis en mars à partir de 4°C [pas en dessous de +4°C ?]. Conserver humide et à la lumière. Germination en quelques semaines.

Haut. Page ou article précédent. Arisème, plante cobra (Arisæma...) : à voir...

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Cette plante n'est pas belle et est trop exotique pour chez moi.

Vu les hauteurs différentes et les photos, il semble que certaines sources indiquent la hauteur de la spathe, d'autres la hauteur de la tige feuillée...

Spathe : (nom féminin) grande membrane ressemblant à une feuille qui se dresse à côté de l'épi floral, comme chez les arums, comme une main verticale derrière une bougie.

Arisæma amurense. Spathe dressée verte ou brune, rayée de blanc. Floraison juin. Hauteur 30 à 40 cm.

Arisæma candidissimum. Spathe bien droite très blanche rayée de vert-olive et de rose. Floraison juin. Parfumée. Floraison estivale. Hauteur 25 à 40 cm ; 50 cm (largeur 30 cm).

Arisæma ciliatum var. liubanense, arisème cilié. Spathe brune et blanche. Floraison juin à juillet. Exposition mi-ombre. Rusticité –16°C. Hauteur 80 cm.

Arisæma consanguineum. Spathe vert pâle rayée de pourpre. Baies rouges. Hauteur jusqu'à 1 m (largeur 30 cm).

Arisæma concinnum. Spathe très belle marron-mauve striée et tachée de vert. Floraison mai à juin. Feuilles vertes disposées comme des parasols. Soleil, mi-ombre. Hauteur 80 cm (largeur 60 cm). Rusticité –15°C ; –18 à –20°C.

Arisæma costatum. Spathe pourpre foncé striée de blanc et se prolongeant par une fine pointe pourpre-noir. Floraison juin. Mi-ombre, ombre. Hauteur 90 cm (largeur 90 cm). Rusticité –15°C.

Arisæma dracontium. Spathe vert chartreuse. Feuille découpée, en forme de parasol. Floraison mai à juin. Hauteur 40 cm à 1 m.

Arisæma elephas. Spathe de grande taille (12 cm) violet sombre ou pourpre foncé, rayée de blanc à leur base, qui se recourbent jusqu'à toucher le sol. Floraison mai à juin. Grandes feuilles jusqu'à 15 cm. Moyennement rustique... Hauteur 30 à 50 cm.

Arisæma exapendiculatum. Spathe vert pâle rayé de marron. Floraison mai à juin. Mi-ombre. Hauteur 1,20 m.

Arisæma fargesii. Spathe marron foncé striée de blanc, s'élargissant spectaculairement. Belle inflorescence [spathe ?] pourpre striée de blanc. Floraison tardive juin à juillet. Grandes feuilles jusqu'à 50 cm. Mi-ombre, ombre. Hauteur 50 cm (largeur 40 cm). Rusticité –15°C.

Arisæma flavum. Spathe petite en forme de coupe, rayée vert foncé et vert clair avec un capuchon jaune vif. Soleil, mi-ombre. Hauteur 40 à 50 cm (largeur 40 à 50 cm) ; 70 cm. Rusticité –15 à –16°C.

Arisæma galeatum. Spathe vert foncé rayée de vert clair ou de blanc, tournée vers le bas. Floraison avril à mai. Spectaculaire feuillage trifolié. Mi-ombre. Hauteur 50 cm (largeur 40 cm) ; 1,40 m ; 1,40 m. Rusticité –15°C.

Arisæma griffithii. Spathe verte veinée de pourpre évoquant un cobra ; spathe impressionnant violet sombre rayé de blanc. Grosses feuilles veinées de pourpre. Hauteur 60 cm. Rusticité –15°C.

Arisæma heterophyllum. Spathe verte. Floraison mai à juin. Grandes feuilles faite de nombreuses et étroites folioles. Mi-ombre. Hauteur 60 à 80 cm ; 1 m (largeur 30 cm). Rusticité –20°C.

Arisæma intermedium. Spathe verte veinée de lignes claires avec une longue langue. Beau feuillage vert foncé. Rusticité –15°C.

Arisæma japonicum. Inflorescence [spathe ?] pourpre à vertes, striées de blanc. Hauteur environ 30 à 40 cm.

Arisæma jacquemontii. Spathe étroite vert pâle rayée de blanc avec une pointe allongée et enroulée. Jolies feuilles palmées. Floraison été... Hauteur 70 à 80 cm. Soleil, mi-ombre. Rusticité —15 à –16°C.

Arisæma kishidæ. Inflorescence [spathe ?] brun-marron striée de blanc. Feuilles souvent marbrées de gris au centre. Floraison début du printemps... Hauteur 30 à 50 cm.

Arisæma kiushianum. Inflorescence [spathe ?] striée marron et jaunâtre. Très belle floraison au niveau du sol. Mi-ombre. Hauteur 30 à 40 cm. Rusticité –16°C.

Arisæma nepenthoides. Très belle spathe striée de brun violet et de crème avec capuchon évasé sur les côtés. Floraison mai à juin. Feuille solitaire de 1 m [de haut ?]. Mi-ombre. Hauteur 80 cm (largeur 60 cm). Mi-ombre. Rusticité –15 à –16°C.

Arisæma propinquum. Spathe recourbée violet profond rayé de blanc. Belle floraison mai à juin. Feuilles à grosses veines rougeâtres. Hauteur 30 à 50 cm ; 40 à 50 cm. Situation « ombragée » [mi-ombre ou ombre ?]. Rusticité –15°C ; —16°C.

Arisæma ringens. Spathe fortement recourbée en haut, soit toute verte soit verte et marron. Mi-ombre, ombre.

Arisæma sikokianum. Spathe dressée, très longue, chocolat à l'extérieur et vert veiné de blanc à l'intérieur, qui s'ouvre largement sur un spadice blanc et très large. Floraison mai à juin. Feuillage vert bronze. Hauteur 30 à 60 cm ; 50 cm.

Arisæma speciosum. Spathe très allongée rouge sang strié de blanc. Soleil, mi-ombre ; mi-ombre. Hauteur 50 cm (largeur 60 cm). Rusticité —12°C ; –17°C. Feuilles aux pétioles fortement marbrés. Attention : sur willemsefrance.fr, la plante est cultivée en Thaïlande et est importée en France à votre demande, alors ne les commandez surtout pas chez eux : abstenez-vous de faire traverser la moitié de la planète à une simple plante !

Arisæma speciosum var. magnificum. Grande spathe violet profond rayé de blanc. Grande tige mouchetée bronze et rouge. Mi-ombre. Hauteur 70 à 90 cm. Rusticité –15 à –16°C.

Arisæma ternatipartitum. Inflorescence [spathe ?] pourpre à base blanche. Floraison avril à mai ; mai à juin. Hauteur 20 cm ; 30 à 40 cm. Mi-ombre, ombre. S'étend rapidement par ses stolons souterrains.

Arisæma tortuosum. Grande inflorescence [spathe ?] verte. Ses feuilles vertes s'ouvrent et révèlent une très longue langue. Floraison juin. Mi-ombre. Hauteur 1 à 2 m. Rusticité –20°C.

Arisæma tortuosum var. helleborifolium. Spathe vert pâle. Tige mouchetée. Hauteur plus de 1,50 m. Mi-ombre. Rusticité –15 à –16°C.

Arisæma utile. Spathe violet foncé veiné de blanc, mai à juin. Grand feuillage vert bleuté. Mi-ombre. Rusticité –15 à –16°C. Hauteur 50 cm (largeur 30 cm).

Haut. Page ou article précédent. Aristoloche siphon (aristolochia durior) : à voir...

Source québécoise. Plante grimpante ligneuse, rusticité : zone 4..., grosses feuilles spectaculaires en forme de cœur de mai à juin, croissance rapide, exposition soleil ou mi-ombre, abriter du vent, maladies et parasites : non, bouturage difficle, semis facile (graines conservées dans l’eau chaude (Thermos) pendant 2 jours, semer à la surface sans recouvrir les graines, conserver à humidité constante et à 20°C).

Haut. Page ou article précédent. Armoise (artemisia vulgaris)

Armoise.

Photo de Christian Fischer (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Quelques plants sauvages à l'est agrandissement pour l'instant. Pas réussi à récolter des graines...

Ou armoise citronnelle, herbe aux cent goûts, herbe de feu, herbe royale, herbe de la saint-Jean, couronne de saint-Jean, tabac de saint-Pierre, artémise, remise.

EMPLACEMENT : jardin, zone des médicinales.

Famille des astéracées.

Médicinale : feuilles et tiges fleuries, racine (fortifiant, stimulant digestif, antispasmodique, anti-inflammatoire, diurétique, antifongique, anti­bac­té­rien, problèmes digestifs, rhumatismes, menstruation et méno­pause, tonique, vermifuge, cholagogue, emménagogue, fébrifuge, anti­spas­mo­dique, tonique, fébrifuge, digestion, règles douloureuses. Toxique et abortive à forte dose). Principalement troubles gynécologiques et digestifs. Fleur : antispasmodique, digestive, stimule la vésicule biliaire, emménagogue, cholagogue, digestive. Récolte du printemps au début de la floraison en juillet. A consommer en tisane. Peut être abortive.

Floraison : jaune ou brune, juillet à septembre voire octobre.

Vivace.

Tige rouge et feuillage très découpé.

Comestible (surtout aromatique) : feuilles ou jeunes pousses... (goût amer, éventuellement goût d'artichaut, arôme épicé). Jeunes tiges (goût d'artichaut). Fleurs (beignet, ajoutées aux salades). Jeunes pousses (ajoutées aux salades, cuites). Récolte : jeunes pousses : mars à avril. Graines [se mangent-elles aussi ? Dans ce cas, il faut le dire !...] : juin à juillet.

Ses jeunes pousses sont tendres et sucrées [elles semblent au contraire amères !...] et peuvent être utilisées dans des salades ou dans des apéritifs.

Facilite la digestion de plats gras. Convient particulièrement pour aromatiser des sauces mijotées.

Sol drainé, léger, sec, riche en azote.

Exposition : soleil.

Rusticité : –15 à –23°C.

Caduc.

Hauteur : 40-50 cm à 1,50 m (largeur : 80 cm).

Résiste à la sécheresse.

Peut être envahissante dans certains terrains [si elle se plaît là où elle est (voir "Habitat naturel" 4 paragraphes plus bas)].

Utilisée autrefois séchée en substitution du tabac.

On peut la mettre en sachets dans les armoires pour éloigner les mites.

Multiplication : semis.

Habitat naturel : lieux incultes, bords de chemins, remblais, décombres, terrains vagues, sols riches en azote.

Altitude : 0 à 1600 m.

Jardin : purin d'armoise efficace contre les insectes, les rongeurs, les escargots et les limaces.

Tinctoriale : jaune.

Confusion possible [je n'ai pas vérifié] avec d'autres artemisia, également consommées, dont artemisia verlotorum, artemisia genipi, artemisia campestris.

Haut. Page ou article précédent. Armoise arborescente (artemisia arborescens) : à voir...

Persistant. Feuillage argenté. Aromatique. Floraison jaune, été et automne. Hauteur 1 m, largeur 1,50 m. Exposition soleil. Rusticité –10°C.

Haut. Page ou article précédent. M Arnica des montagnes (arnica montana)

Arnica des montagnes.

Photo de Bernd Haynold (CC BY-SA 2.5).

EMPLACEMENT : jardin.

Famille des astéracées.

Médicinale (usage externe).

Mellifère.

Floraison : de mai-juin à août-septembre.

Une source l'indique comme tinctoriale...

A besoin d'un sol acide et pauvre. Ne supporte pas le calcaire.

Hauteur : de 20 à 60 cm.

Autrefois, on fumait son feuillage aromatique.

Très toxique.

A toujours l'air un peu fanée.

Haut. Page ou article précédent. Aronia (aronia...) : à voir...

2-3 m, mellifères, autofertiles, baies comestibles...

Aronia arbutifolia, aronie rouge, aronie à feuilles d’arbousier. Hauteur 2 à 4 m, jusqu’à 6 m. Feuillage orange à rouge en automne. Floraison blanche à rose pâle, avril à mai. Fructification rouge, sucrée, 4 à 7 mm de diamètre, septembre à octobre. Rusticité –35°C. Invasif en France.

Aronia arbutifolia "Brilliant". Floraison comme l'espèce type. Fructification comme l'espèce type, et tinctoriale. Rusticité –35°C. Le plus vendu. [Mais alors qu'est-ce qu'il a de différent ?]

Aronia x prunifolia "Nero". Hauteur 2 m, largeur 2 m. Feuillage pourpre en automne. Floraison mars à avril. Fructification : gros fruits noirs luisants, septembre à octobre, restant longtemps sur l'arbre. Rusticité –37°C.

Aronia x prunifolia "Viking". Hauteur 2 m, largeur 2 m. Feuillage rouge pourpre en automne. Floraison mai. Gros fruits noirs.

Haut. Page ou article précédent. M Aronia, aronie noire (aronia melanocarpa)

Aronia melanocarpa.

Photo de BotBln (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pourquoi pas dans une haie de fruitiers moyens, avec argousiers, etc...

Pourquoi pas entre des plus grands comme noisetiers, sureaux noirs...

EMPLACEMENT : début forêt comestible, bord de jardin, haies.

Famille des rosacées.

Comestible : baies (cuites en confiture, jus de fruits, sirop, mais aussi pré­pa­rées en vin ou en liqueur, sèches, riches en vitamine C et en anti­oxy­dants).

Médicinale (baies).

Caduc.

Feuillage rouge en automne, surtout au soleil.

Mellifère.

Floraison : avril.

Rusticité : environ –28°C.

Drageonnant.

Attire les oiseaux (baies).

Hauteur : 1,50 m à 3 m.

Peut devenir plus large que haut.

Racines superficielles.

Plante autofertile (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Tinctoriale (baies, semble-t-il plutôt l'aronie rouge, aronia arbustifolia...) : en Espagne, on teint des vestes d'uniforme avec cette teinture. Le jus est utilisé pour colorer les yaourts.

Croissance : semble plutôt rapide...

Teneur élevée en pectine, qui permet à la confiture de s'épaissir à la cuisson.

Les auteurs d'un livre sur l'aronia recommandent les variétés aronia prunifolia "Nero" et aronia melanocarpa "viking", mettant en avant leur « assez bon rendement ».

Haut. Page ou article précédent. Arum, calla (zantedeschia æthiopica) [parce qu'il y en a chez moi depuis mon arrivée]

Arum ou calla.

Photo de Manfred Heyde (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : aucun intérêt, devant la maison (pour les fleurs), au bord d'une mare.

Famille des aracées.

Floraison : de juin à juillet, de juillet à octobre...

Assez rustique : –10°C. Peu rustique : protéger le pied à partir de –3°C...

Hauteur : de 50 cm à 1 m.

L'arum pousse très bien au bord d'une pièce d'eau, ce qui révèle ses grands besoins en eau.

Plante rhizomateuse.

Toxique.

Haut. Page ou article précédent. Asaret (asarum europæum) : à voir...

Couvre-sol de sous-bois persistant et médicinal.

Haut. Page ou article précédent. Asiminier (asimina triloba)

Asiminier.

Photo de solylunafamilia (Flickr) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Forêt comestible.

Pourquoi pas dans une haie de fruitiers moyens, avec argousiers, etc...

Pourquoi pas entre des plus grands comme noisetiers, sureaux noirs...

Bien en isolé pour son port ornemental (il en faut au moins 2 pour une bonne fructification).

Ou asiminier trilobé, asiminier de Virginie, paw-paw, arbre à banane.

EMPLACEMENT : forêt comestible, isolés.

Famille des annonacées.

Hauteur : 3 à 15 m, avec une moyenne généralement indiquée de 5 m à 8-10 m.

Largeur : 2 à 3 m pour une hauteur de 3-5 m à 8-10 m.

Les racines peuvent former des rejets.

Jeunes rameaux pubescents.

Caduc (feuillage tardif en mai).

Feuillage tardif (mai) et ornemental : doré en automne.

Floraison : rouge lie-de-vin, pourpre, brune, fin mars à mai, sur les rameaux de l'année précédente. Une source dit de juin à août...

Floraison fin avril en Bretagne, donc probablement en mai chez moi.

Fleurs à odeur de charogne (de très près) qui attire les mouches et les coléoptères, permettant la fécondation. La présence de fumier à côté de l'arbre est donc très favorable !

Fructification : il faut au moins deux arbres pour une pollinisation correcte et pour une fructification abondante.

Il est préférable de planter plusieurs asiminiers d'origines différentes pour une importante production.

Comestible : fruits (asimines), fin d'été, automne, bon goût entre banane et mangue (chair crémeuse ; crue, jus, compote, sorbet, crème glacée, pâtisseries). Peau et graines non consommables).

Fruit très riche en oligo-éléments (calcium, fer, magnésium, phosphore, soufre) et en protéines.

Récolte : août-septembre à octobre. Il est temps de les cueillir quand ils sont moins fermes et qu'ils viennent tout seul dans la main. Il vaut mieux les cueillir juste avant qu'ils ne tombent car ils sont très fragiles. La peau ne doit pas devenir brune sinon le fruit n'est plus bon.

Habitat naturel : forêts, bord des rivières.

Sol profond, riche et drainé, toujours frais (qui ne sèche pas).

Déteste un sol caillouteux.

Craint le calcaire.

Semblerait accepter un sol argileux...

Besoins en eau importants...

Exposition : soleil (mi-ombre en région chaude).

Peut se cultiver en pot [il semble plutôt difficilement cultivable en pot à cause de sa racine pivotante profonde...].

Racines fragiles. A manipuler avec précautions au repiquage.

A besoin de froid.

N'aime pas les vents desséchants.

Peu ou pas sensible aux maladies et aux parasites.

Multiplication : semis (facile mais n'apporte aucune garantie sur la qualité des futurs fruits).

Rusticité : pour une fois les source sont toutes d'accord : soit –20°C, soit –25°C (les parties aériennes peuvent être atteintes dès 0°C).

Croissance très lente les 2-3 premières années pour installer sa racine pivot. Croissance lente les premières années puis rapide au bout de 3-4 ans.

Plante anti-insectes : moustiques, pucerons, mouches, doryphores... La graine a des propriétés insecticides et pesticides.

Anti-poux : graines séchées et réduites en poudre.

Peut être taillé pour favoriser les branches latérales. Facile à palisser. Culture en gobelet possible (arbre taillé pour réduire sa hauteur et faciliter la récolte des fruits).

Caduc.

Système racinaire puissant pivotant.

A cause de sa racine profonde, son emplacement sera définitif.

Bois classé comme semi-précieux.

A besoin d'une longue saison de croissance, d'un automne clément et d'un hiver froid pas trop long.

Supporte mal les étés trop chauds et secs.

Aime l'ombre durant ses premières année.

Médicinale : feuilles (diurétiques), appliquées extérieurement (ulcères, furoncles, abcès). Fruit (laxatif).

L'asiminier possède aussi des vertus anti-cancérigènes actuellement étu­diées par plusieurs laboratoires.

L'arbre attire fortement les gastéropodes, qui peuvent détruire les plantules et même les jeunes plants en un rien de temps.

Ecorce interne : fibre utilisée pour fabriquer une corde solide.

Colorant : jaune (chair du fruit mûr).

Quelques variétés

Aux USA, son habitat d'origine, on trouve de nombreux cultivars mais, en Europe, ils sont encore peu connus. Certaines des variétés décrites sont en fait presque introuvables.

De nombreux cultivars offrent des arbres autofertiles ou des fruits avec des graines plus petites et moins nombreuses.

Pour l'instant, ces notes sont brutes de copié-collé. Je n'ai encore ni rassemblé les notes sur le même cultivar, ni corrigé l'orthographe.

Asimina triloba "Adam's Secret". Origine Pennsylvanie. Fruits grands, peu de graines, la peau reste verte même à maturité.

Asimina triloba "Al Horn". Variété tardive originale car produisant des asimines à chair blanche (saveur plus douce que les variétés à chair jaune) pouvant offrir certaines années un arrière goût de noix de coco très agréable. Fruits de calibre moyen à petit. Variété non commerciale, à réserver aux particuliers car moyennement productive.

Asimina triloba "Belle". Variété aux très gros fruits (jusqu’à 450 g) et au goût excellent.

Asimina triloba "Belle". Gros fruit (250g-500g). Récolte septembre.

Asimina triloba "Belle". Arbre trouvé au bord d’une rivière, sélectionné par Carol Friedman pour la taille et la qualité de ses fruits (pouvant aller jusqu’à 450g).

Asimina triloba "belle". Gros fruits pouvant peser jusqu’à 450g. Excellente qualité gustative.

Asimina triloba "Belle". gros fruit.

Asimina triloba "Benny's favorite". Sélection de Jerry Lehman. Fruits de très gros calibre avec peu de graines, variété très productive. chair de couleur jaune, dense avec une excellente saveur. A obtenu la première place au concours du meilleur fruit au Ohio Pawpaw Festival en 2018.

Asimina triloba "Blue Ridge". Sélectionné dans le Kentucky par Johnny Johnson ; pulpe blanche.

Asimina triloba "Collins". Sélectionné en Géorgie.

Asimina triloba "Convis". Sélectionné dans les vergers de Corwin Davis ; grands fruits, pulpe jaune.

Asimina triloba "Convis". gros fruit.

Asimina triloba "Davis". Variété précoce, et productive, elle donne de nombreux fruits de bon calibre, sucrés et de bonne qualité.

Asimina triloba "Davis". Sélection à partir d’une plante sauvage dans le Michigan par Corwin Davis en 1959. Introduite en 1961 de Bellevue, Michigan. Productif ; fruit de volume moyen, long jusqu’à 12,5 cm, peau verte, pulpe jaune, grandes graines. Se conserve bien au réfrigérateur.

Asimina triloba "Davis". Variété précoce. Fruit de taille moyenne à peau verte, la chair est jaune. Se conserve bien au frais. Récolte début septembre.

Asimina triloba "Davis". fruit vert de calibre moyen à peau verte, chair jaune.

Asimina triloba "Davis". Variété productive, fruit allongé à la peau verte et à la chair jaune qui a une bonne conservation au réfrigérateur.

Asimina triloba "davis". Cultivar précoce. Fruits allongés pouvant mesurer jusqu’à 12cm, peau verte et chair jaune. Très bonne qualité gustative. Ils se conservent bien au réfrigérateur.

Asimina triloba "Duckworth A". Cultivar pour climat chaud, sélectionné à San Mateo, Floride, par Eric Duckworth ; obtenu par semis de plantes de Louisiane ; arbre de forme pyramidale. Ce cultivar a des exigences limitées en froid hivernal et est donc adapté à des climats relativement chauds.

Asimina triloba "Duckworth B". Cultivar pour climat chaud, sélectionné à San Mateo, Floride par Eric Duckworth ; obtenu par semis de plantes de Louisiane ; dimensions d’un gros buisson. Ce cultivar a des exigences limitées en froid hivernal et est donc adapté à des climats relativement chauds.

Asimina triloba "Estil". Sélectionné par Nettie Estil à Frankfort, Kentuky. Grands fruits avec une pulpe pâteuse.

Asimina triloba "Ford Amend". Sélection à partir d’une plante sauvage, à Ford Amend, aux alentours de 1950. Introduite depuis Portland, Orégon. Fruits de taille moyenne. Maturation plus précoce que Sunflower, peau vert-jaunâtre, pulpe jaune.

Asimina triloba "G-2". Sélection depuis des semis de G.A. Zimmerman par John W. McKay, College Park, Maryland, en 1942.

Asimina triloba "georgia". Découvert dans la région de Turin, c’est un arboriculteur qui l’a trouvé dans le jardin d’un ambassadeur américain. Autofertile, fruits de très gros calibre pouvant peser jusqu’à 400g, peu de graines.

Asimina triloba "Georgia". Variété autofertile à la production régulière, aux gros fruits avec pulpe couleur crème et peu de graines.

Asimina triloba "Georgia". autofertile, gros fruit bien parfumé ayant peu de graines.

Asimina triloba "Georgia". Obtenu par la pépinière italienne Azienda Agricola Bella, à Rivoli (environ 20 km de Turin) ; donné pour autofertile ; production régulière de fruits de mi-saison à pulpe blanc-jaunâtre et d'un poids variant entre 200 et 400 grammes.

Asimina triloba "Glaser". Sélection par P. Glaser de Evansville, Indiana. Fruits de dimension moyenne.

Asimina triloba "Green river belle". Arbre vigoureux avec des fruits de bonne taille, assez productif. Maturité : mi-septembre.

Asimina triloba "Halvin". Fort développement, produit de gros fruits à la saveur douce. Maturité : Fin août.

Asimina triloba "Halvin". Variété précoce provenant des forets de l’Iowa, la production s’étale sur 2 semaines environ. Fruits de bon calibre avec une chair très sucrée aux notes d’ananas.

Asimina triloba "ithaca". Sélection italienne. Fruits de calibre moyen. Bonne qualité gustative, très productif.

Asimina triloba "Ithaca". Fruits de calibre moyen. Bonne qualité gustative, très productif.

Asimina triloba "Itacha". fruit de grosseur moyenne, Asminier productif.

Asimina triloba "IXL". issue d'un croisement entre Davis et Overleese, gros fruit.

Asimina triloba "ixl. Hybride de Davis et Overleese. Fruits de gros calibre à la pulpe jaune.

Asimina triloba "IXL". Hybride de Overleese et Davis. Grands fruits à pulpe jaune.

Asimina triloba "Jack's Jumbo". Sélectionné en Californie par semis de Corwin Davis. Grands fruits.

Asimina triloba "Kirsten". Hybride de Taytwo x Overleese ; sélectionné par Tom Mansell, Aliquippa, Pennsylvanie.

Asimina triloba "Kurle". Assez vigoureux ; moyennement productif ; fruits moyens à petits ; peau jaunâtre ; pulpe jaune ; très bonne qualité.

Asimina triloba "Lady D". gros fruit.

Asimina triloba "LA Native". Fleurit tardivement, petits fruits. Semble être plus résistant au froid que beaucoup de cultivars.

Asimina triloba "Little Rosie". Sélectionné par P. Glaser de Evansville, Indiana. Petits fruits ; semble être un excellent pollinisateur.

Asimina triloba "Lynn’s Favorite". Sélectionné dans les vergers de Corwin Davis ; grands fruits, pulpe jaune.

Asimina triloba "mango". Croissance très vigoureuse. Gros fruits à pulpe de couleur jaune orangé.

Asimina triloba "Mango". Sélection à partir d’une plante sauvage à Tifton, Géorgie, par Major C. Collins en 1970. Croissance très vigoureuse. Gros fruits à pulpe de couleur jaune orangé.

Asimina triloba "Mango". Très vigoureux. Gros fruit à chair jaune orangé, la peau est fine. Récolte octobre.

Asimina triloba "Mango". gros fruit, chair jaune orangé, asiminier vigoureux.

Asimina triloba "Mango". Chair jaune orange, gros calibre très bon, un des plus vigoureux.

Asimina triloba "Maria's joy". Variété précoce aux fruits de belle taille pouvant aller jusqu'à 400g. Chair jaune de très bonne qualité. Maturité fin août.

Asimina triloba "Maria's joy". Variété précoce avec une mise à fruits rapide. Sélection de Jerry Lehman en hybridant Davis et Prolific. Fruits de calibre moyen, chair jaune, peu de graines avec une excellente qualité gustative. Vainqueur du concours de la meilleure asimine en 2012.

Asimina triloba "Mary Foos Johnson". Gros fruits de 5 à 13 cm, peau jaune, chair couleur crème, Maturité, fin d’été.

Asimina triloba "Mary Foos Johnson". Sélection à partir d’une plante sauvage au Kansas par Milo Gibson. Les jeunes plantes ont été données ultérieurement au North Willamette Experimental Station, Aurora, Orégon, par Mary Foos Johnson. Fruits larges, peau jaune, pulpe couleur crème, peu de graines.

Asimina triloba "Mason/WLW" ("Mason" ou "WLW" ?). Sélection à partir d’une plante sauvage à Mason, Ohio, par Ernest J. Downing en 1938.

Asimina triloba "Middletown". Sélection à partir d’une plante sauvage à Middletown, Ohio, par Ernest J. Downing en 1915. Petit fruit.

Asimina triloba "Mitchell". Sélection à partir d’une plante sauvage à Jefferson, Colorado, Illinois, par Joseph W. Hickman en 1979. Fruits moyens, peau jaune pâle, pulpe jaune, peu de graines.

Asimina triloba "M-1". Sélection par un semis du cultivar G-2 par John W. McKay, College Park, Maryland, en 1948.

Asimina triloba "NC1". Excellent fruit d'environ 350g, peu de graines. La peau devient jaune à maturité. Récolte début septembre.

Asimina triloba "NC-1". Hybride de Davis x Overleese ; sélectionné par R. Douglas Campbell, Ontario, Canada, en 1976. Vigueur moyenne. Productif. Grands fruits ; peu de graines ; peau fine et jaune, pulpe jaune. Maturité précoce.

Asimina triloba "Naomi's delicious". Très productif, chair jaune, la peau vire au jaune à maturité.

Asimina triloba "nyomi's delicious". Variété originaire du Kentucky. La productivité de cette variété est remarquable avec régulièrement des grappes de 4 à 5 fruits de 250 grammes. Sa saveur est douce.

Asimina triloba "Overleese". Il produit de gros fruits groupés par trois ou cinq et renfermant peu de graines. Ils arrivent à maturité début octobre.

Asimina triloba "Overleese". Chair jaune orange, peu de graine, fruit d’excellente qualité gustative, pouvant peser jusqu’à 300 grammes.

Asimina triloba "Overleese". Sélection à partir d’une plante sauvage à Rushville, Indiana, par W.B. Ward en 1950. Grands fruits, peu de graines ; production par groupes de trois ou cinq fruits, chacun pesant jusqu’à 300-350 g. Maturité début octobre.

Asimina triloba "Overleese". Grappe de 3 à 5 gros fruits à chair orangée-jaune, contenant peu de graine.

Asimina triloba "overleese". Fruits ovales à chair jaune-orangée, se présentant par grappes de 3 à 5, ils ont peu de graines, ils peuvent peser jusqu’à 300g. Excellente qualité gustative. Sélection à partir d’une plante sauvage.

Asimina triloba "SAA-Overleese". Sélection d’Overleese par semis de John Gordon, Amherst, New York, en 1982. Grands fruits, forme ronde, peau verte et pulpe jaune.

Asimina triloba "SAA Overleese". Gros fruit, crémeux jaune orange, peu de graines, maturité fin septembre.

Asimina triloba "PA-Golden 1". Sélection par semis de la collection George Slate par John Gordon, Amherst, New York. Fruits moyens, peau jaune, pulpe jaune.

Asimina triloba "PA-Golden 2". Sélection par semis de la collection George Slate par John Gordon, Amherst, New York. Fruits moyens, peau jaune, pulpe jaune.

Asimina triloba "PA-Golden 3". Sélection par semis de la collection George Slate par John Gordon, Amherst, New York. Fruits moyens, peau jaune, pulpe jaune.

Asimina triloba "Pa golden 3". Fruit de taille moyenne à peau jaune, très productif. Récolte mi-septembre. Chair orangée. Le fruits reste bien accroché sur l'arbre, bien après la chute des feuilles.

Asimina triloba "PA-Golden 4". Sélection par semis de la collection George Slate par John Gordon, Amherst, New York. Fruits moyens, peau jaune, pulpe jaune.

Asimina triloba "Pensylvania".

Asimina triloba "pennsylvania golden" ou "PA golden". Fruit de taille moyenne à grosse, peau et pulpe jaune.

Asimina triloba "Prima". Autofertile, vigoureux, productif.

Asimina triloba "Prima". Cette variété d'origine italienne est très prolifique. Les fruits à chair jaune arrivent à maturité à mi-saison, et ont une excellente saveur.

Asimina triloba "Prima". Variété auto-fertile à la croissance vigoureuse. Excellente qualité gustative et pas trop de graines.

Asimina triloba "prima". Variété très prisée des collectionneurs et amateurs de fruitiers rares, autofertile (la fructification est cependant plus abondante en présence d’autres asiminiers), excellente qualité gustative, son fruit exceptionnel présente le meilleur rapport chair-graines. Croissance vigoureuse.

Asimina triloba "Prima". Autofertile, gros fruit, peu de graines. Récolte : début octobre.

Asimina triloba "Prima 1216". Obtenu par la pépinière italienne Azienda Agricola Montanari Domenico à Faenza (environ 60 km au sud-est de Bologne) ; donné pour autofertile ; très prolifique ; gros fruits de mi-saison à pulpe jaune d'environ 200 grammes ; bonne saveur.

Asimina triloba "Prima 1216". Sélection italienne considérée autofertile, de très grande qualité, avec peu de graines.

Asimina triloba "Prolific". Sélection de Corwin Davis, Bellevue, Michigan, en 1980-90. Très productif. Grands fruits, pulpe jaune.

Asimina triloba "Prolific". calibre moyen, chair et peau jaune, parfumé, maturité précoce, variété recente : 1980.

Asimina triloba "Prolific". Variété tardive. Mise a fruit rapide et production abondante. Maturité octobre.

Asimina triloba "prolific". Cultivar précoce. Découvert dans les années 80-90 dans le Michigan par Corwin Davis. Variété très productive. Fruits de taille moyenne (200 à 225g) à la chair jaune. Croissance vigoureuse.

Asimina triloba "Rebecca's gold". Calibre de taille moyenne, pulpe jaune.

Asimina triloba "Rebecca's gold". Fruit à chair jaune de très bonne qualité gustative.

Asimina triloba "Rebecca's Gold". Sélection par semis de graines de Corwin Davis, Bellevue, Michigan, par J.M. Riley en 1974. Fruits moyens, pulpe jaune.

Asimina triloba "Ruby Keenan". Fruit moyen, excellente saveur.

Asimina triloba "Sibley". Très gros fruit à chair jaune. Maturité septembre.

Asimina triloba "Sibley". Originaire du Michigan, très productif, gros fruits, ils pèsent environ 400g, pulpe jaune. Très bonne qualité gustative.

Asimina triloba "Sue". Sélectionné dans le sud de l’Indiana. Fruits moyens, peau jaune, pulpe jaune.

Asimina triloba "summer delight". Variété la plus précoce de toutes celles de notre gamme (maturité fin juillet début,mi-août selon la région). Fruits de beau calibre à la chair douce, peu de graines. Bonne conservation. Excellente qualité gustative.

Asimina triloba "Summer delight". Variété très précoce, début août dans le sud de la France. Fruits de bonnes taille se conservant bien, bonne qualité gustative.

Asimina triloba "Sunflower". Sélection à partir d’une plante sauvage à Chanute, Kansas, par Milo Gibson en 1970. Prétendu autofertile. Grands fruits par groupes de trois à cinq, pulpe jaune crème, peu de graines. Excellente saveur.

Asimina triloba "Sunflower". Asiminier autofertile aux gros fruits groupés, à la chair jaune crème avec peu de pépins. Bonne qualité gustative.

Asimina triloba "Sunflower". Variété produisant des fruits groupés par trois ou cinq, à la chair pâle d'une excellente saveur. Les fruits ont peu de graines.

Asimina triloba "sunflower". Autofertile (la fructification est cependant plus abondante en présence d’autres asiminiers), mi-tardif, beaux fruits pouvant peser jusqu’à 200g. Sa chair et sa peau sont jaune pâle et il a peu de graines. Très bonne qualité gustative.

Asimina triloba "Sunflower". Peut craindre les grands froids resiste jusqu'a -20/-25°, hauteur jusqu'a 4-5m, autofertile, gros fruit à peau jaune, chair jaune, ne contient pas trop de graine, maturité de saison à tardif.

Asimina triloba "Sunflower". Une des variétés les plus populaires et constantes, grosse production de délicieux fruits. Sunflower a remporté en 2010 le premier prix du Ohio Pawpaw festival.

Asimina triloba "Sunglo". Grand fruit, peau jaune, pulpe jaune, doux et aromatique.

Asimina triloba "Sunglo". Originaire du Michigan, elle produit de gros fruits, peau et chair jaune.

Asimina triloba "Sweet Alice". Gros fruits, selection sauvage américaine de 1934 à port compact, productif.

Asimina triloba "Sweet Alice". Sélection à partir d’une plante sauvage de Virginie Occidentale par Homer Jacobs, de l’Holden Arboretum, Mentor, Ohio, en 1934. Vigueur modérée. Port naturellement compact. Productif. Gros fruits de bonne qualité.

Asimina triloba "sweet Alice". Sélection à partir d’une plante sauvage de Virginie Occidentale par Homer Jacobs, de l’Holden Arboretum, Mentor, Ohio, en 1934. Vigueur modérée. Port naturellement compact. Productif. Gros fruits de bonne qualité.

Asimina triloba "Silver Creek". Sélection à partir d’une plante sauvage à Millstedt, Illinois, par K. Schubert. Fruits de dimension moyenne.

Asimina triloba "Taylor". Variété productive à maturité précoce (mi-septembre), aux petits fruits groupés à peau verte. Excellente saveur.

Asimina triloba "Taylor". Variété précoce et très productive, nombreux fruits de petit calibre et d’excellente saveur. Sélection de Corwin Davis en 1968 à partir d’une plante sauvage dans le Michigan.

Asimina triloba "Taylor". Productif et précoce, Taylor vous donnera des récoltes abondantes avec de délicieux fruit a la chair jaune pâle. Il n’est pas rare de voir des grappes de 7 fruits.

Asimina triloba "Taylor (Taylor N° 1)". Sélection à partir d’une plante sauvage à Eaton Rapids, Michigan, par Corwin Davis en 1968. Très productif. Maturité précoce. Fruits petits, en groupes jusqu’à sept, peau verte, pulpe jaune. Très bonne qualité.

Asimina triloba "Taytwo (Taylor N° 2)". Sélection à partir d’une plante sauvage à Eaton Rapids, Michigan, par Corwin Davis en 1968. Fruits petits, peau vert clair, pulpe jaune.

Asimina triloba "Taytoo".

Asimina triloba "taytwo ou taylor n°2". Cultivar précoce, nombreux fruits de petit calibre, chair jaune, peau vert clair, très bonne qualité gustative.

Asimina triloba "Tollgate". Grands fruits, pulpe jaune.

Asimina triloba "Tollgate". Fruits de gros calibre (450g), pulpe jaune, excellente saveur.

Asimina triloba "tropical treat". Variété mi-tardive issue d’un semis d’un arbre provenant de Beattyville dans le Kentucky. Fruits de calibre moyen, (180 à 300 grammes), chair jaune à la saveur très fruitée, peau jaune à maturité, très bonne conservation. Arbre vigoureux avec une fructification sur une courte période. Une des variétés les plus savoureuse sans être trop sucrée.

Asimina triloba "Tropical treat". Fruit au goût de mangue avec des notes d'ananas. Maturité août.

Asimina triloba "WelIs" (Wells ?). Sélection à partir d’une plante sauvage à Salem, Indiana, par David Wells en 1990. Fruits petits, peau verte, pulpe jaune-orange.

Asimina triloba "Wells". Sélection sauvage de David Well en 1990, peau verte et chair orange. Fruit allant de petit jusqu’à très gros (400 g).

Asimina triloba "Wells delight". Variété aux gros fruits à peau verte et chair orange.

Asimina triloba "wells delight". Variété issue de la collection de Davis Wells à Salem en Indiana (1990). Fruits à la peau verte et chair orange. Gros fruits. Très bonne variété.

Asimina triloba "White". Sélectionné dans le Kentuky par Johnny Johnson ; pulpe blanche.

Asimina triloba "Wilson". Sélection à partir d’une plante sauvage sur la Black Mountain, Harlan Colorado, Kentuky, par John V. Creech en 1985. Fruit petit, peau jaune, pulpe jaune.

Asimina triloba "Zimmerman". Sélectionné dans l'état New York à partir de graines de G.A. Zimmerman par George Slate.

Asimina triloba "Zimmermann".

Asimina triloba "SAA-Zimmerman". Sélection par semis de G.A. Zimmermann, de John Gordon, Amherst, New York en 1982. Gros fruits, peau et pulpe jaune, peu de graines.

Asimina triloba "saa Zimmerman". Sélection de John Gordon datant de 1982 dans l’état de New-York à partir de la collection de G.A Zimmerman. Fruits de gros calibre, peau et chair jaune, peu de graines.

Semis

Semis

Semis en hiver pour germination au printemps.

Semer au chaud, à au moins 20°C sans descendre en dessous, à 2 ou 3 cm de profondeur dans un pot de taille moyenne de 3 à 5 litres. On peut couvrir en partie le pot d'un couvercle transparent jusqu'à la germination pour conserver chaleur et humidité. Repiquer en place quand les plants sont bien racinés, en espaçant chaque plant de 5 à 6 m.

Semer dans un substrat de qualité. Placer à la lumière. Le sol doit rester humide mais pas détrempé. Le semis est long et peut prendre plusieurs années.

Il ne faut pas sécher les graines d’asiminier car elles risqueraient de ne jamais germer. Elles tolèrent une période de dormance lorsqu'elles sont stratifiées pendant 3 à 4 mois. Germination en 2 à 3 semaines. La méthode la plus simple, qui est aussi la meilleure, est de planter le fruit entier [ce qui est probablement la meilleure méthode pour toutes les plantes faisant des fruits...].

Stratification froide pendant 3 à 4 mois. Semis en terre ou en pot profond au printemps. Attention à ne pas endommager la motte au repiquage car les racines sont fragiles.

Haut. Page ou article précédent. M Aspérule odorante, gaillet odorant (galium odoratum)

Aspérule odorante.

Photo du domaine public.

EMPLACEMENT : au pied des petits fruitiers, des haies, des arbustes et des arbres.

Famille des rubiacées.

Au pied des arbres, des arbustes et des petits fruitiers. Souvent dans les forêts de hêtres.

Aromatique (goût de vanille, foin, miel).

Comestible (boisson alcoolisée comme le maitrank,, tisane, arôme).

Médicinale (entre autres : stimule la lactation).

Fait fuir les mites.

Parfume le linge dans les armoires.

Aime l'ombre ou la mi-ombre.

Hauteur : 10 à 40 cm.

Mellifère.

Floraison : d'avril à juillet selon les régions.

Parfois utilisée en substitut de tabac.

Plante rhizomateuse.

Si l'aspérule est mal séchée, elle pourrit, et la coumarine (qui lui donne son parfum) se transforme en dicoumarol, une antivitamine K qui provoque de fortes hémorragies, il s'agit d'un anticoagulant mieux connu sous le nom de « mort-aux-rats ».

Colorant rouge (racines).

Peut devenir envahissante.

Haut. Page ou article précédent. M Asphodèle blanc (asphodelus albus)

Asphodèle blanc.

Photo de Miguel Angel Masegosa Martínez (Flickr) (CC BY 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Jardin sauvage, et accepte un sol argileux mais bien drainé.

Ou bâton blanc, bâton royal, poireau de chien.

EMPLACEMENT : jardin, jardin sauvage.

Famille des liliacées ou des asphodélacées.

Hauteur : 30 cm à 1,50 m, avec une petite moyenne un peu plus souvent indiquée de 70 cm à 1 m.

Habitat naturel : sols calcaires ; sols acides !... lisières forestières, prairie, pelouses, landes, sols dégradés par le surpâturage, le piétinement, le soleil brulant ou les incendies répétés.

Altitude : jusqu'à 600 m ; jusqu'à 1300 m ; jusqu'à 1700 m ; jusqu'à 2000 m...

Sol bien drainé, riche, sec, neutre ou acide.

Accepte un sol argileux ou argilo-calcaire.

Supporte la sécheresse.

Ne tolère pas l'humidité.

Mellifère.

Floraison : blanche, parfumée, avril à septembre, avec une moyenne généralement indiquée de mai à juillet.

Fleurit un an sur deux.

Comestible : racines (considérées comme indigestes et diurétiques) ; autrefois recherché comme aliment pour sa racine qui contient beaucoup d'amidon ; on extrayait de la farine de sa racine ; on en faisait aussi de l'alcool. Jeunes pousses (1 source) (comme les asperges).

Vannerie : tige sèche (très solide et très légère, récoltée en fin d'été), qualités mécaniques remarquables..., petite vannerie (modèles réduits d'avions, corbeilles et paniers traditionnels).

Résiste aux incendies.

Racines très appréciées des sangliers.

Vivace.

Caduc.

Exposition : soleil.

Rusticité : –21 à –25°C.

Multiplication : semis en mars (germination lente). Division de souche après la floraison.

Se ressème spontanément.

Médicinale : désinfectant (verrues, gale, brûlures, eczéma, plaies), affections cutanées et affections du cuir chevelu (calvitie, gale, ulcérations, verrues), diurétique.

Fourrage : tiges séchées.

Colle : racines (riches en amidon), pour brochure et reliure des livres.

Différentes espèces

Asphodelis æstivus, asphodèle d’été. Floraison blanche, mai à juin. Sol calcaire ou acide. Hauteur 1 m.

Asphodelus cerasiferus, asphodèle cerise. Floraison blanche, mai à juin. Sol calcaire. Hauteur 1 m ; 1 m et 1,20 m. Se reconnaît à sa hampe faiblement ramifiée et à ses fruits globuleux. Feuilles lancéolées. Fruits sous forme de grosses cerises beige-fauve à gris-jaunâtre.

Asphodelus fistulosus, asphodèle fistuleux. Floraison blanche, avril à mai. Sol calcaire. Hauteur 80 cm. Se reconnaît à sa tige creuse et à ses fleurs très espacées. Feuilles étroites, demi-cylindriques et un peu creuses. Fruits petits brun-rouge.

Asphodelus microcarpus, asphodèle à petits fruits. Floraison blanche, mai à juin. Sol calcaire ou acide. Hauteur 70 cm à 1 m. Presque aucune source sur l'internet.

asphodelus ramosus, asphodèle rameux. Sol calcaire. Se reconnaît à sa hampe florale plus ramifiée à la base, et à ses petits fruits.

Haut. Page ou article précédent. M Asphodéline, asphodèle jaune, bâton de Jacob (asphodeline lutea)

Asphodéline.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Semble comestible comme les asphodèles.

Ou asphodelus luteus.

Ou asphodéline jaune.

EMPLACEMENT : rocaille, zones rocheuses ou pierreuses ou sableuses, gravier...

Famille des liliacées ou des asphodélacées...

Vivace.

Plante rhizomateuse.

Racines tubéreuses.

Caduc (semble-t-il dès l'été après la floraison et la fructification...).

Mellifère.

Floraison : jaune, hampe florale rigide, mai à juin, voire avril-mai à juin-juillet.

Fructification : gros fruits noirs.

Habitat naturel : montagnes de Crète, pourtour méditerranéen, prairies ensoleillées calcaires pauvres et caillouteuses.

Rusticité : de –15 à –16°C jusqu'à –28°C.

Hauteur du feuillage : 20-30 cm à 45 cm.

Hauteur en fleurs : 60 cm à 1,20 m, voire 1,50 m.

Exposition : soleil.

Aime la chaleur.

Sol : pH indifférent, très drainant, sec, caillouteux ou filtrant, sablonneux, pauvre, riche (2 sources)..., humifère, frais, léger.

Sol plutôt calcaire.

Accepte le calcaire.

Résiste très bien à la sécheresse.

Ne supporte pas l'humidité stagnante, ni un sol gorgé d'eau en hiver, ce qui défavorise sa résistance au froid.

Résiste aux embruns.

Supprimer les fleurs fanées pour prolonger la floraison et éviter la formation de graines qui peut épuiser ou éliminer la plante, ça permet aussi aux bulbilles d'engranger des réserves nutritives.

Se ressème facilement, surtout en sol caillouteux.

Peut devenir envahissante si elle se sent à l'étroit.

N'aime pas la concurrence des racines.

Maladies et parasites : escargots, limaces, pucerons.

Plante compagne : bon compagnon, pas d'incompatibilité avérée.

Croissance lente...

Comestible : jeunes tiges tendres, tubercules (longue ébullition, goût peu agréable, chair ferme et collante), jeunes hampes avec boutons floraux, graines, fleurs (un véritable délice, délicieuses seules ou en salade.).

Médicinale : maladies de peau (usage externe) : dermites, mycoses, eczémas.

Multiplication : division principalement, semis.

Colle : avec les tubercules, on faisait de la colle servant à la maroquinerie et à la reliure.

Autre espèce

Asphodeline liburnica, au feuillage plus fin et aux fleurs jaune pâle de mai à juin. Sol calcaire. Hauteur 80 cm.

Multiplication

Division

1

La division est la méthode de multiplication la plus simple.

2

Asphodeline lutea peut être facilement divisée, au printemps, quand les nouvelles pousses aparaissent. Chaque division doit avoir des racines saines et au moin un bourgeon en cours de démarrage. Arroser jusqu'à l'automne.

3

Division de souche sur les pieds de 3 ans, en mars-avril, quand les nouvelles pousses apparaissent.

4

Diviser les grosses touffes en automne. Une division est recommandée tous les 3 ans. Le bulbe doit être recouvert du double de sa hauteur de terre.

Semis

1

La levée est très lente et les semis sont souvent assez difficiles à réussir. Semis sous abri en mars. Recouvrir les graines avec 1 cm de terre affinée.

2

Semis de préférence en automne. Les semis de printemps lèvent bien, mais les plantules peuvent mourir lorsqu'elles perdent rapidement leur premières feuilles en début d'été.

3

Les graines germent mieux semées dès leur maturité (donc en fin d'été ou en automne). Elles germent en 3 mois environ à 20°C enterrées sous 2 cm de terre. Certaines germent dès le premier été, d’autres attendent le printemps parce qu’elles ont besoin du froid de l’hiver pour pouvoir germer.

4

Faculté germinative des graines : 3 ans.

Semis spontanés

Quelques semis spontanés peuvent apparaitre autour du pied mère. On peut les repiquer au printemps suivant, en prélèvement suffisamment de terre autour des racines pour ne pas les perturber.

Haut. Page ou article précédent. Aspidistra zongbayi (aspidistra zongbayi) : à voir...

Plante increvable qui n'a jamais soif, même en pot. Ne redoute ni l'ombre la plus dense ni les sols ingrats. Très résistante au sec. Persistant. Floraison pourpre à cœur blanc qui tapisse le sol au pied de la plante. Rusticité –15°C environ. Culture en pot très facile. Espèce la plus connue : aspidistra elatior.

Haut. Page ou article précédent. M Aster des Alpes (aster alpinus)

Aster des Alpes.

EMPLACEMENT : murs de pierre, rocailles, jardin.

Famille des astéracées.

Mellifère.

Floraison : d'avril-mai à juillet-août-septembre.

Aime vivre dans les murets, les rocailles, le gravier.

Hauteur : 20 à 30 cm.

Haut. Page ou article précédent. M Aster des Alpes rose (aster alpinus "happy end")

Aster des Alpes rose.

EMPLACEMENT : murs de pierre, rocailles, jardin.

Famille des astéracées.

Mellifère.

Floraison : d'avril à mai-juin, quelques sources indiquent de juin à juillet...

Aime vivre dans les murets, les rocailles, le gravier.

Hauteur : 25 à 30 cm.

Haut. Page ou article précédent. Astilbe... (...) : à voir...

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pas pour l'instant : mi-ombre ou ombre.

Famille des saxifragacées.

Aime une humidité constante au niveau des racines : bord de mare, bord de ruisseau, sous-bois, marécage...

Aime les sols argileux et humides.

Exposition : mi-ombre, ombre.

Attire les papillons.

Ne craint pas les limaces.

Orthographe des noms latins pas vérifiée

• Astilbe x arendsii "Amethyst" [ou "Améthyste" ?]. Floraison : grandes panicules rose violacé ou lilas clair, parfumées, en juillet-août. Hauteur : 80 cm. Feuillage vert foncé, découpé.

• Astilbe arendsii "Anita Pfeiffer" : 1 m, rose soutenu, puis rose clair. Hauteur : 60 cm à 1,20 m. Floraison : juin à août.

• Astilbe arendsii "Beauty of Ernst". Hauteur de 50 cm et port érigé. Floraison rose de juillet à août. Port très compact avec un feuillage rougissant en automne.

• Astilbe x arendsii "Bergkristall" avec des fleurs blanches.

• Astilbe x arendsii "Bressingham Beauty". Port érigé, fleurit en juin et juillet avec des fleurs plumeuses, légères, rose pâle ou rose saumoné. Hauteur : 80 à 90 cm. Largeur : 40 à 50 cm.

• Astilbe x arendsii "Brautschleier". Grandes fleurs plumeuses blanches en juillet et août. Hauteur : 75 cm. Largeur : 60 cm.

• Astilbe arendsii "Bressingham Beauty". Hauteur : 60 cm à 1,20 m. Floraison : rose saumoné, juin à août.

• Astilbe x arendsii "Catherine De Neuve" [est-ce "Catherine Deneuve" ? Ils en sont capables !...]' ou Astilbe "Federsee". Hauteur : 60 cm. Largeur : 50 cm. Floraison rose franc, juillet à août.

• Astilbe x arendsii "Cattleya". Touffe dressée et buissonante. Floraison de juillet à août avec des panicules plumeuses rose pâle à rose soustenu. Hauteur : 1 m. Largeur : 70 à 80 cm.

• Astilbe x arendsii "Cologne" à fleurs saumon.

• Astilbe x arendsii "Diamant". Fleurs plumeuses blanc crème et feuillage dense vert lustré. Floraison : juillet à août. Hauteur : 80 à 90 cm. Largeur : 50 cm. Très rustique.

• Astilbe x arendsii 'Elizabeth Bloom', Astilbe d'Arends , plante vivace de taille moyenne, fleurit en Juin et Juillet avec des epis légers rose doux, rose pâle. Hauteur : 6 à 70 cm. Largeur : 4 à 50 cm.

• Astilbe arendsii "Erika". Floraison juillet à août. Hauteur : 80 cm. Magnifique vivace aux panicules plumeuses rose pâle, une merveille pour la mi-ombre fraîche.

• Astilbe arendsii "Etna". Hauteur de 60 cm et port dressé. Floraison très nombreuses fleurs rouge intense très lumineux de juin à août. Le feuillage est divisé et vert sombre ou vert vif brillant.

• Astilbe arendsii "Fanal". Plante compacte, érigée, fleurit en juin à juillet ou juillet à août avec des panicules plumeuses rouge profond, rouge foncé. Hauteur : 60 cm à 1 m. Largeur : 50 cm.

• Astilbe arendsii "Gertrud Brix". Hauteur : 60 cm à 1,20 m. Floraison : rouge carminé, juin à août.

Astelbi x arendsii "Gloria Pupurea". Plante rhizomateuse. Fleurs plumeuses rose vif, floraison en juillet et août. Hauteur : 50 à 60 cm. Largeur : 50 à 60 cm.

• Astilbe x arendsii "Glut". Fleurit de fin juillet à septembre avec des panicules plumeuses rouge écarlate, rouge rubis. Hauteur: 80 cm. Largeur : 40 à 50 cm.

• Astilbe x arendsii "Grete Pungel". Port érigé avec un feuillage bronze et des jolies panicules plumeuses rose et plus tard rose pâle. Hauteur : 80 à 90 cm. Largeur : 4 à 50 cm.

• Astilbe x arendsii "Irrlicht". Plante compacte, buissonante, basse. Fleurit de juillet à août avec des fleurs plumeuses blanches. Feuillage vert foncé.

• Astilbe arendsii "Mont-Blanc". Hauteur : 60 cm à 1,20 m. Floraison : blanche, juin à août.

• Astilbe x arendsii "Rotlicht" ou "Spartan". Fleurit de juin à août avec des fleurs plumeuses rouge lumineux. Hauteur : 60 à 70 cm. Largeur : 60 à 70 cm.

• Astilbe x arendsii "Spinell". Port érigé. Fleurit en juin et juillet avec des fleurs plumeuses rouge-rose. Hauteur : 80 à 90 cm. Largeur : 50 à 60 cm.

• Astilbe x arendsii "Weisse Gloria"'. Floraison : nombreux plumeaux denses et pyramidaux de fleurs blanc crème brillant entre juin et août. Hauteur : 80 cm. Feuillage vert foncé luisant qui contraste bien avec les fleurs. Une des meilleures astilbes pour la qualité de sa floraison.

• Astilbe x arendsii "Venus". Plante vigoureuse qui fleurit de juin à juillet ou de juillet à août avec des gros plumeaux, légers, rose tendre ou rose lilacé. Hauteur : 90 cm à 1,20 m. Largeur : 50 à 70 cm.

• Astilbe x arendsii "White Gloria" à fleurs blanches.

• Astilbe chinensis var. davidii. Floraison : longs épis grêles rose lilas vif en juillet-août. Hauteur : 1 m à 1,50 m. Plante vigoureuse. Feuillage vert moyen teinté de bronze.

• Astilbe chinensis "Intermezzo". Plante compacte, buissonante, basse. Fleurit de juillet à septembre avec des fleurs plumeuses rose-saumoné.

• Astilbe chinensis "Pumila". L'une des plus citées. Floraison : panicules ramifiées, compactes, rose ou rose violacé ou rose lilas ou lilas vif, juin à septembre ou fin juin à septembre ou juillet à août ou juillet à septembre. Hauteur : 30 cm. Variété naine et tapissante qui forme un bon couvre-sol florifère. Feuillage teinté de rouge ou pourpré. Supporte des terrains plus secs que les autres astilbes.

• Astilbe chinensis "Purpurlanze" [ou astilbe chinensis var. taquetii "Purpurlanze" ?]. Floraison : grands plumets carmin-pourpre en août-septembre. Hauteur : 1,20 m. Végétation vigoureuse et spectaculaire. Feuillage profondément denté et velu. Tolère la sécheresse mieux que la plupart des variétés.

• Astilbe chinensis "Spotlight". Plante vivace vigoureuse au port érigé. Fleurit de juillet à août avec des fleurs rose pâle. Hauteur : 50 cm. Largeur : 50 cm.

• Astilbe chinensis "Veronica Klose". Floraison : rose magenta, août à septembre. Hauteur : 40 cm.

• Astilbe chinensis var. taquetii "Superba". Port évasée, touffe dressée, fleurit de juillet à août avec des fleurs plumeuses rose-pourpre. Hauteur : 1 m à 1,20 m. Largeur : 60 cm.

• Astilbe x crispa "Perkeo". Plante naine à croissance lente. Feuillage découpée et crispé. Fleurit de juillet à août avec des panicules de fleurs roses ou rose-lilas ou rose foncé. Hauteur : 20 cm. Largeur : 20 cm. Jeunes feuilles joliment bronzées.

• Astilbe davidii. Espèce haute (1,50 m) à fleurs lilas vif.

• Astilbe x davidii "Jo Ophorst". Fleurit d'août à septembre avec des épis larges de fleurs rose-rouge ou rose foncé. Hauteur : 70 à 80 cm. Largeur : 40 à 50 cm.

• Astilbe grandis. La plus haute de toutes (jusqqu'à 2 m), à fleurs brun-rouge.

• Astilbe japonica "Alexandra". Hauteur : 50 à 60 cm, ou 1 m. Floraison : rose carminé, juin.

• Astilbe japonica "Cérès" rouge carmin.

• Astilbe japonica "Deutschland". Floraison : juin à juillet. Hauteur : 50 cm. Le feuillage prend de jolies teintes en automne.

• Astilbe japonica "Gladstone". Hauteur : 50 à 60 cm. Floraison : petits plumeaux très aérés de fleurs blanc perle, juin à juillet.

• Astilbe japonica "Mainz". Fleurit de juin à juillet avec des fleurs plumeuses rose lilas foncé. Hauteur : 50 à 60 cm. Largeur : 30 cm.

• Astilbe japonica "Montgomery". Fleurs rouge carminé foncé de juin à juillet ou juillet à août. Hauteur : 50 à 60 cm. Largeur : 30 à 40 cm. Feuillage vert pourpre au printemps, nervures et tiges pourpres, devenant vert foncé luisant ensuite.

• Astilbe japonica "Peach Blossom". Floraison : courtes panicules plumeuses rose clair et blanc en dégradé, juin, ou plutôt juillet à août. Hauteur : 50 à 70 cm.

• Astilbe japonica "Red Sentinel". Port dense et touffu. Fleurit de juin à juillet avec des fleurs plumeuses rouge sombre, ou rouge clair !... Feuillage vert foncé avec des tiges rouges. Hauteur : 6 à 70 cm. Largeur : 30 à 60 cm.

• Astilbe japonica "Rheinland" (ou astilbe arendsii "Rheinland"). Feuillage dense et luisant. Fleurit de juin à juillet avec des fleurs rose lumineux en panicules courtes. Hauteur : 50 à 60 cm. Largeur : 40 à 50 cm.

• Astilbe microphylla. Astilbe sauvage. Fleurit de juin à juillet avec des longs et fins épis dressés avec des petites fleurs blanches ou rose pâle. Hauteur : 40 à 60 cm.

• Astilbe rivularis "Grandiflora". Floraison de juillet à août. Hauteur : 1,70 m. Spectaculaire par sa taille.

• Astilbe simplicifolia. Hauteur : 40 cm. Port érigé. Floraison : blanche à rose d’août à septembre.

• Astilbe simplicifolia "Aphrodite". Floraison : panicules plumeuses, rouges en bouton, rose foncé, en juillet-août. Hauteur 40 cm. Port buissonnant, feuillage vert bronzé, découpé et lustré.

• Astilbe simplicifolia "Bronce Elegans". Fleurs légères rose saumoné en juillet-août. Hauteur : 40 cm. Feuillage vert à reflets bronze, lustré et finement découpé.

• Astilbe simplicifolia "Darwins Snowsprite". Variété naine avec un feuillage vert foncé, fin, luisant. Fleurit de fin juillet à août avec des fleurs plumeuses blanches. Hauteur : 40 cm. Largeur : 40 cm.

• Astilbe simplicifolia "Sheila Haxton". Fleurit de juillet à août avec des fleurs roses. Hauteur : 40 cm. Largeur : 40 à 60 cm.

• Astilbe simplicifolia "Sprite". Feuillage composé d'étroites folioles. Fleurit d'août à septembre avec des épis plumeux de petites fleurs rose clair. Hauteur : 30 à 40 cm. Largeur : 60 à 70 cm.

• Astilbe thunbergii "Besty Cuperus". Hauteur : 1 m. Floraison rose clair.

• Astilbe thunbergii "Chocolate Shogun". Floraison : inflorescences rose pâle en juin-juillet. Hauteur : 50 cm. Feuillage chocolat, presque noir.

• Astilbe thunbergii "Prof. van der Wielen". Hauteur : 1,20 m. Floraison blanche.

• Astilbe thumbegii "Straussenfeder" ("Ostrich Plume"). L'une des plus citées. Hauteur : 1 m à 1,20 m. Floraison : rose saumoné ou rose corail brillant, juillet à août. Feuillage ample. Se distingue par son port souple et retombant. Jeune feuillage bronze.

Haut. Page ou article précédent. Astragale (...) : à voir

Astragalus alopecurus, astragale queue-de-renard. Hauteur 50 cm à 1 m. Racine profonde. Floraison spectaculaire jaune en été. Soleil, sol calcaire sec.

Astragalus cicer, astragale pois-chiche. Plante à rhizomes. Hauteur 30 à 90 cm. Floraison jaune pâle ou blanches de juin à juillet. Plante fourragère.

Astragalus gummifer ou astracantha gummifera. On en extrait la sève (il suffit de piquer la tige pour l’extraire) pour obtenir une gomme adragante ayant des vertus médicinales et de nombreuses applications industrielles : imperméabilisante, collante, gélifiante, épaississante... Hauteur 30 cm. Largeur 50 cm à 1 m. Epineuse. Persistant. Floraison jaune pâle. Fructification : gousses contenant 1 graine. Rusticité –10°C.

Astragalus monspessulanus, astragale de Montpellier, esparcette bâtarde. Hauteur 10 à 20 cm. Floraison violacée d'avril à juin. Mellifère. Sol calcaire. Médicinale : diurétique, anti-rhumatismale, goutte. Anciennement employée comme plante ornementale;

Astragalus onobrychis, astragale esparcette, fausse esparcette, astragale faux sainfoin. Vivace. Floraison juin à août. Habitat naturel : pelouses sèches alpines, zones peu végétalisées des Alpes, d'Ardèche et de Lozère. Bonne valeur fourragère. Médicinale : rhumatismes, goutte.

Haut. Page ou article précédent. Astragale, astragale de Chine (astragalus membranaceus)

Astragale.

Photo de I, Doronenko (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Alsagarden en vend...

EMPLACEMENT : zone des médicinales, jardin...

Très peu de sources : comme toujours, dès qu'il s'agit d'une plante principalement médicinale, les sources décrivent en long, en large et en travers les caractéristiques médicinales de la plante, mais très peu la plante elle-même !

Ou réglisse sauvage, fausse-réglisse.

Famille des fabacées (anciennement légumineuses).

Médicinale : racine et ses radicelles. Quand la plante atteint 4 ou 5 ans, les racines secondaires sont récoltées et séchées. Stimulante et fortifiante ; anti-fatigue ; renforce le système immunitaire ; fortifie et réchauffe l'organisme ; accroît les résistances mentale, physique et musculaire. Fatigue ; aide les personnes âgées à lutter contre les périodes de froid ; prévient l'affaiblissement ; limite infections et inflammations. Tonifie le système nerveux, calme l’anxiété, protège du stress. Protège le foie et les reins ; affections respiratoires ; asthme ; anti-cancer (lutte contre la prolifération de certaines cellules cancéreuses), diabète ; cardiovasculaire ; antimicrobiennes ; « anti-âge » (limite le vieillissement cellulaire) ; cholestérol ; maladie de Parkinson. En tisane, en poudre, en teinture-mère, ou coupée en tranches dans la soupe (à ôter à la consommation car elles sont trop dures). Récolte des racines : à partir de la 4e année, au printemps (1 source) ou en automne (2 sources), récolter avec une fourche-bêche car la racine peut s'enfoncer assez profondément. Laver la racines et la mettre à sécher avant consommation. Un plant produit environ 350 g de racine.

Vivace.

Caduc.

Hauteur : environ 40 cm, voire jusqu’à 1,20 m !...

Floraison : blanc jaunâtre ou jaune, juin à juillet...

Fructification : gousses (la 2e ou 3e année).

Exposition : soleil.

Rusticité : –17°C en sol bien drainé et même sableux ; –17°C.

Craint les hivers humides...

Semis

Semis

1

Une stratification à froid pendant 3 à 4 semaines est utile pour favoriser la levée des graines. On peut aussi se contenter d'un trempage dans l'eau pendant 24 h.

Semer en mars à l'intérieur et au chaud (18 à 20°C) en terrine ou en godets remplis de terreau pour semis.

On peut aussi semer en mai en pleine terre.

En mai, repiquer en pleine terre les plants semés en godet, en les espaçant de 1 m. Arroser régulièrement pendant les premières semaines qui suivent.

2

Il est utile de faire une stratification à froid de 3 à 4 semaines pour accélérer la germination, cela permet aussi d'augmenter le taux de germination. Semer « vers le mois de mai » dans un sol bien drainé, au soleil ou à mi-ombre.

Haut. Page ou article précédent. Grande astrance (astrantia major) : à voir...

Astrantia major "rubra". Floraison claire [c'est vague !] aux bractées rose foncé.

Astrantia major "ruby wedding". Hauteur : 60 cm. Floraison : rose foncé ; rouge à bractées rouge sombre, juin à septembre.

Astrantia major "super star". Floraison blanche.

Astrantia major "Venice". Floraison rouge.

Haut. Page ou article précédent. Aubépines... (cratægus...) : à voir...

L'Aubépine est l'une des meilleures espèces d'arbres fruitiers pour les régions tempérées. Il existe de nombreuses variétés dont les fruits sont délicieux et nous vous recommandons particulièrement les suivantes. En général, le fruit a la taille d'une cerise et mûrit à la fin de l'été :

Cratægus arnoldiana. Un arbre qui mesure 7 mètres de haut et dont le fruit est juteux et sucré.

Cratægus baroussana. Un arbuste mesurant jusqu'à 2 mètres, le fruit n'est pas tout à fait aussi bon que celui de la variété Cratægus arnoldiana et la plante n'est rustique que dans les régions tempérées plus chaudes.

Cratægus douglasii. Mesurant jusqu'à 9 mètres de haut, les fruits sont similaires à ceux de Cratægus arnoldiana.

Cratægus ellwangeriana. Jusqu'à 6 mètres de haut, avec des fruits très similaires à ceux de Cratægus arnoldiana.

Cratægus festiva. Mesurant 3 - 4 mètres de haut, le fruit est l'un des meilleur du genre botanique.

Cratægus pensylvanica. Un grand arbuste de 9 mètres de haut, il produit presque toujours abondement des fruits très goûteux.

Cratægus schraderiana. Un arbre de 6 mètres de haut. Quand les fruits sont bien mûrs, ils fondent dans la bouche.

Cratægus tanacetifolia. Pouvant atteindre jusqu'à 10 mètres de haut, les fruits sont jaunes et ont un goût de pomme.

Haut. Page ou article précédent. Aubépine, épine blanche (cratægus monogyna) [existe d'origine chez moi] : A FAIRE

Rustique, médicinale, comestible, bois utilisé, bois de chauffage, abrite les oiseaux, épineux, caduc, haie défensive.

Il existe des espèces à très gros fruits comestibles, les fruits les plus gros sont sur cratægus pinnatifida "big golden star" (ou plutôt, semble-t-il, cratægus pinnatifida var. major "big golden star") : fruits de 2,5 cm. Arbuste sans épines, rustique, à fructification abondante en grosses grappes de cenelles rouge brique, qui se prêtent à toutes les recettes : boissons, sirop, gelées, pâtisseries, et se sèchent facilement pour être conservée. C'est également une plante médicinale (fruits). S'achète en tout cas chez : pépinière Jardins en Marche, 5 le Montabarot, 23400 Saint-Dizier-Leyrenne. La page de leur site.

Il existe aussi (en vente aussi chez eux) cratægus pinnatifida "big ball" aux gros fruits de 2 cm, et sans doute d'autres encore...

Haut. Page ou article précédent. Aubépine ergot de coq, aubépine de Virginie (cratægus crus-galli)

Aubépine ergot-de-coq.

Photo de Plant Image Library (Flickr) (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haie défensive.

EMPLACEMENT : haie défensive.

Excellent en haie défensive.

Famille des rosacées.

Caduc.

Presque aucune source pour la France (pousse prin­ci­palement en Amérique du Nord).

Les rares sources françaises que j'ai pu trouver (hors anal­pha­bètes, comme toujours !)

Sol frais et humide.

Floraison : blanc-crème, mai à juillet.

Epineux, très grandes et fortes épines recourbées de 5 à 7 cm.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –10°C ; –15°C...

Ne supporte pas les vents forts.

Hauteur : 8 m. Largeur : 5 m.

Croissance moyenne.

Feuilles se teintant de rouge à l'automne.

Les sources québécoises

Grosse déception : il y a un grand nombre de sources qué­bé­coises, mais elles disent toutes la même chose et ne disent pas grand-chose !

Sol indifférent, frais, bien drainé.

Floraison : odeur désagréable ; parfumée !, blanche, mai à juin.

Branches très ramifiées, horizontales, portant de nombreuses épines très rigides jusqu'à 8 cm.

Exposition : soleil.

Rusticité : zone 2 ; zone 2a.

Zones 2 et 2a : de –40 à –45°C. Ma limite de –15°C se situe en zone 7 : de –12 à –18°C.

Hauteur : 4 à 6 m. Largeur : 6 m.

Croissance moyenne ; lente.

Feuilles jaune-orangé ou rouges en automne.

Fructificaiton : août (persistent jusqu'en janvier) ; septembre (les baies peuvent rester sur l'arbre plusieurs mois).

Comestible : baies (pulpe mince et farineuse).

Les baies attirent les oiseaux.

Racine profonde impliquant un sol également profond.

Résiste à la pollution.

Haut. Page ou article précédent. M Aubriète panachée (aubrieta x cultorum "argenteovariegata")

Aubriète panachée.

EMPLACEMENT : murs de pierres côté sud, rocailles, jardin, au soleil.

Famille des brassicacées.

Mellifère.

Floraison : de mars-avril à mai.

Hauteur : de 10 à 20 cm.

Largeur : de 10 à 20 cm, jusqu'à 40 cm.

Aime les zones rocheuses et ensoleillées.

Haut. Page ou article précédent. Aucuba du Japon "Rozannie" (aucuba japonica "Rozannie")

Aucuba du Japon "Rozannie".

Photo de Leonora (Ellie) Enking (CC BY-SA 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

A éviter : toxique.

Pas beaucoup de sources.

EMPLACEMENT : haie basse, isolé.

Famille des cornacées.

Persistant.

Floraison : blanche ou rouge ?..., mars-avril ; mai à juin...

Fructification : très nombreuses grosses baies rouges, automne, baies décoratives tout l'hiver.

Feuillage : vert foncé brillant.

Baies très apprécié des petits oiseaux.

Plante probablement toxique...

Hauteur : 50 cm à 3 m !, avec une moyenne généralement indiquée de 1 m.

Largeur égale à la hauteur.

Exposition : mi-ombre ou ombre, tolère le soleil.

Sol : indifférent, drainant, frais.

Accepte un sol sec.

Accepte un sol calcaire ; un peu calcaire...

Croissance lente à moyenne.

Rusticité : –15 à –20°C.

Abriter des vents forts.

Plante autofertile (fleurs mâles et femelles sur le même plant). Elle s'autopollinise et pollinise aussi les autres aucuba femelles. La présence d'un autre mâle augmente la fructification.

Maladies et parasites : résistant.

Peut se cultiver en bac.

Haut. Page ou article précédent. Aulne, verne (alnus glutinosa)

Aulne.

Photo de Nikanos (CC BY-SA 2.5).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Arbre ayant beaucoup d'utilités : forêt comestible et autres forêts ou bois, par exemple en haut (pour éviter trop de fatigue en ramenant les différentes récoltes) des 4 ha boisés.

Ou aune, aulne glutineux, aulne poisseux, aulne noir, vergne, verne.

EMPLACEMENT : forêt comestible, autre forêt ou bois.

Famille des bétulacées.

Il paraît que les arbres de zones humides se plaisent en terrain argileux.

Non mellifère : ne produit pas de nectar. Mais c'est l’une des premières sources de pollen pour les abeilles en fin d’hivernage.

Floraison : pourpre (fleur femelle) et jaune (fleur mâle), février-mars à avril (dès fin janvier dans les régions au climat doux).

Caduc.

Hauteur : 8 à 30 m, avec une moyenne se regroupant autour de 18 à 25 m...

Rejette facilement de souche (semble-t-il après recépage).

Peut être recépé.

Comment le reconnaître : les bourgeons sont très caractéristiques : de forme oblongue, ils sont pédicellés, et enveloppés d’écailles de couleur violacée. Ces caractères permettent d’identifier l’aulne au premier coup d’œil, même en plein hiver.

Plante monoïque (fleurs mâles et femelles sur le même plant).

Habitat naturel : zones humides ; bords des mares, étangs, cours d’eau. Aime vivre avec le peuplier et le saule.

Altitude : 0 à 1200 m.

Sol profond, riche, frais à humide voire détrempé, légèrement acide.

Supporte bien l'asphyxie par inondation.

Accepte des sols très pauvres.

Tolère un sol lourd.

N'aime pas le calcaire.

Bon bois de chauffage : flamme vive, presque sans fumée. Combustible apprécié des verriers, des chaufourniers et surtout des boulangers.

Fumage : excellent pour fumer le poisson et la viande.

Ses cendres fournissent de la potasse [c'est le cas, que je sache, de tous les bois...].

Charbon de bois fournissant plus de chaleur que toute autre espèce ; et qui entrait aussi dans la composition de la poudre.

Bois utilisé : assez léger, homogène, tendre, a tendance à se fendre (fragile et cassant), caisserie, tournerie, ébénisterie, placage, sabots, bobines, fuseaux, jouets, cageots, brosses, sifflets, bois de mine, pâte à papier, modelage, manches d’outils, montants d’échelles, instruments de musique (pièce de lutherie), baguettes d’encadrement, ameublement, embauchoir de chaussure, bardage (de maisons d’habitation, mais aussi de hangars agricoles et de granges car son bois résiste bien aux vapeurs d’ammoniaque dégagées par la litière des animaux)...

Son utilisation (guitare, flûte et sifflets, sabot, sculpture, ustensiles de table, échelle) fut abandonnée car il est considéré comme de peu de valeur et sa conservation nécessite un apprêt (enfumage, encirage, engraissage).

Bois imputrescible qui durcit dans l'eau. Utilisé pour les constructions immergées, pieux, pontons, pilotis, bordages de puits, ponts, roues de moulins, tuyaux, drains, et autres travaux d'hydraulique (mais exposé à l’extérieur, en contact avec le sol et non traité, il est altéré en moins de 4 ans).

Le bois pourrit vite à l'air libre [ce qui peut être intéressant pour faire un excellent humus].

Le bois prend une teinte rouge-orangé après la coupe.

Le bois se polit et se teint facilement pour imiter des bois précieux.

Densité du bois : 0,45 à 0,65.

Bonnes propriétés d’isolant.

Son système racinaire développé et profond lui permet de stabiliser les berges.

Ses racines ont la capacité de fixer l'azote de l'air dans le sol.

Racines et feuilles servent souvent de refuge à la faune sauvage.

Rusticité : –28°C.

Exposition : soleil, tolère la mi-ombre.

Supporte mal la concurrence [l'ombre] de plus grands arbres.

Vivace.

Croissance très rapide dans sa jeunesse [très intéressant pour avoir beaucoup de bois rapidement], puis sa croissance ralentit fortement.

Se ressème en terrain humide.

Autrefois, on utilisait ses feuilles pour attirer toutes sortes de bêtes indésirables dans la maison, et il était ainsi plus facile de s’en débarrasser [sans doute grâce à leur surface visqueuse qui piège les insectes (une source)].

Son feuillage donne, en quelques années, un humus de bonne qualité.

Médicinale : jeunes feuilles visqueuses, écorce des jeunes branches (catarrhe intestinal, diarrhée persistante, hémorragie interne, refroi­dis­sement, fièvre, en tisane). Stomatite, amygdalite (en gar­ga­risme). Feuilles fraîches broyées (gerçure du sein, furonculose (appli­ca­tion externe). Ecorce, feuille (anti-inflammatoire, astringente, diuré­tique, fébri­fuge, sudorifique). Angine, pharyngite. Autrefois appelé quin­quina indi­gène, on l'employait contre la fièvre et comme tonique.

Tinctoriale : noire (écorce + limaille de fer). L'écorce fournit une belle teinture grise ou rouge.

Encre bleue avec ses strobile (petites pommes de pins).

Tannerie : écorce (contient du tanin et des sels de fer et fut longtemps utilisée en chapellerie et en tannerie dans la composition des teintures). En laissant macérer l'écorce avec des sels ferreux, les chapeliers médiévaux obtenaient une couleur noire pour teindre leur feutre.

Les feuilles attirent les puces et les tuent : une branche d'aulne placée dans un poulailler débarrasse celui-ci de ses parasites.

Les feuilles sèches peuvent servir de nourriture aux chevaux en hiver.

Jadis, chez les Lapons, les racines étaient mâchées et la salive était ensuite étalée sur les peaux pour les tanner et les teindre en rouge.

Multiplication facile : bouture [la description de la source correspond à un marcottage (enterrer une branche dans le sol) !].

Différencier aulne glutineux et aulne blanc (alnus incana).

• L'aulne glutineux se trouve dans toute la France. Les chatons femelles ont un très long pédoncule. Ses feuilles sont arrondies et un peu tronquée au sommet.

• L'aulne blanc ne se rencontre que dans les Alpes, le Jura et l'Alsace. Les chatons femelles ont un très court pédoncule. Les feuilles sont plus longues que larges.

Quelques cultivars

Alnus glutinosa "aurea" : débourre en jaune orangé au printemps puis devient vert doré en été.

Alnus glutinosa "imperialis" : est une majestueuse variété aux feuilles profondément découpées.

Alnus glutinosa "laciniata" : montre des feuilles découpées un peu comme le chêne rouge d’Amérique.

Haut. Page ou article précédent. Aulne glutineux "Imperialis" (alnus glutinosa "Imperialis") : à voir...

Feuillage très découpé en lobes étroits et aigus.

Haut. Page ou article précédent. Avoine bleue (helictotrichon sempervirens, avena sempervirens) : à voir...

Floraison : juin à août. Hauteur : 40 cm (plus de 1 m en fleurs). Largeur : 50 cm. Feuillage gris bleuté. Graphique. Supporte le sec et le froid (jusqu'à –20°C).

helictotrichon sempervirens "saphirsprüdel" : coloris bleu très intense.

Haut. Page ou article précédent. Avoine sauvage, chasmanthium latifolium (chasmanthium latifolium ou uniola latifolia)

Chasmanthium latifolium.

Photo de David J. Stang (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Vu sa taille et sa relative beauté tout l'hiver, on peut la mettre en plate-bande au jardin. Ou aussi en isolé ou en bosquets autour du jardin et devant la maison.

EMPLACEMENT : jardin, devant la maison...

Famille des poacées.

Floraison : verte puis brune (épis très aplatis et retombants), juillet-août à octobre, les épis restent sur la plante tout l'hiver jusqu'en mars.

Feuillage comme le bambou, arqué, jaune ou cuivré en hiver (selon empla­cement).

Caduc (semble le plus logique en tant que graminée...). Semi-persistant. Persistant...

Hauteur généralement indiquée : 80 cm (jusqu'à 1,30 m en fleurs).

Largeur : 50 cm.

Rusticité : –15 à –30°C.

Exposition : soleil ou mi-ombre, tolère l'ombre.

Port dressé au soleil, retombant à l'ombre.

Sol riche, meuble, très bien drainé, frais, acide ou neutre.

Supporte un sol pauvre.

Supporte peu la sécheresse.

Accepte la concurrence des racines « pas trop méchantes ».

Ne supporte pas l'eau stagnante à son pied.

Plante rhizomateuse.

Tailler drastiquement en fin d'hiver pour laisser la place aux nouvelles feuilles.

Résistant aux maladies et aux parasites.

Multiplication : division des touffes. Semis possible.

Semble se ressemer facilement.

Peut être utilisé en bouquets secs.

Peut se cultiver en pot.

Haut. Page ou article précédent. Azérolier (cratægus azarolus) : A FAIRE

EMPLACEMENT : forêt comestible, haie défensive...

Famille des rosacées.

Il y a plusieurs confusions entre les azéroliers et d'autres cratægus qui leur ressemblent comme deux gouttes d'eau, même les pépiniéristes se trompent, et je sens que ça va encore être difficile de les différencier...

Haut. Page ou article précédent. M Azorelle, coussin des Andes (azorella trifurcata)

Azorelle.

Photo de Christian Hummert (Ixitixel) (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Même pas piétinable, mais assez performante comme couvre-sol.

EMPLACEMENT : parterre, rocaille...

Pas beaucoup de sources.

Famille des apiacées (ombellifères).

Vivace.

Plante couvre-sol au fort pouvoir couvrant.

S'étale lentement mais sûrement.

Ne supporte pas le piétinnement.

Feuillage aromatique.

Persistant.

Hauteur : 5 à 10 cm. Largeur : 30 cm à 1 m...

Mellifère.

Floraison : jaune ou jaune verdâtre, mai à juin, voire août à septembre !...

Croissance moyenne à lente.

Exposition : soleil.

Sol très drainant, pauvre, de gravier ou caillouteux, sec, léger.

N'aime pas le calcaire.

Ne supporte pas l'humidité en hiver, ni un sol humide, ni l'eau stagnante en hiver.

Multiplication : semis, bouture, division de touffe.

Rusticité : –10°C ; –20°C ; –25°C ; –26°C...

Habitat naturel : gravières, amas rocheux, pentes rocheuses.

Peut se cultiver en pot.

Les coussinets de l’azorelle créent un milieu favorable pour la germination d’autres plantes.

Maladies et parasites : botrytis en situation humide.

Médicinale (médecine traditionnelle en Amérique du Sud...).

Grâce à son fort pouvoir calorifique, elle servait autrefois de combustible, comme la tourbe [mais alors séchée, je suppose...].

Ne pas confondre avec l'azérole, fruit de l'azérolier, sorte d'aubépine.

Multiplication

Multiplication

Semer dès la récolte, sous châssis froid, dans un mélange sablonneux. Germination au printemps suivant.

Boutures de rosette au printemps, à placer en milieu frais.

Division des touffes, au printemps.

Haut. Page ou article précédent. M Baguenaudier, arbre à vessies, séné bâtard (colutea arborescens)

Baguenaudier.

Photo de Isidre blanc (CC BY-SA 4.0).

EMPLACEMENT : haies, bord du jardin.

Famille des fabacées (anciennement légumineuses).

Hauteur : de 2 à 3-4 m.

Largeur : presqu'aussi large que haut.

Caduc.

Très mellifère.

Floraison : de mai à juillet-août. Floraison : en mai-juin en climat médi­ter­ranéen, un peu plus tard sur la façade atlantique [on peut arrondir à juin-juillet chez moi...].

Graines toxiques. Toxicité animale : connue surtout chez les chevaux et les ruminants (vaches et moutons).

Tolère les sols calcaires ou pauvres. Aime les sols calcaires.

Ne craint pas les embruns.

Peut être cultivé en tige.

Médicinale : infusion de feuilles (fort pouvoir laxatif, purgatif, à consommer avec précautions).

Croissance rapide.

Préfère le plein soleil.

Bois utilisé : manches d'outils.

Semble aimer les versants sud et est [chez moi : à planter sur la pente raide à l'ouest et orientée à l'est].

Ne pas confondre avec le faux-baguenaudier, qui mesure entre 50 cm et 1,50 m de haut.

C'est la seule plante qui héberge la chenille d'un très joli papillon bleu et protégé appelé « azuré du baguenaudier » ou « argus géant » (iolana iolas). Mais il ne vit que dans le sud-est, de la Savoie au Languedoc...

Rusticité : –15°C ; –20°C ; –30°C...

Haut. Page ou article précédent. M Ballote noire (ballota nigra)

Ballote noire.

Photo du domaine public.

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Y a tellement peu de sources que ça ne me donne même pas envie d'en avoir !...

ou ballota fœtida, mais à ne pas confondre avec ballota nigra subsp. fœtida ni avec ballota nigra subsp. meridionalis, qui semblent être deux sous-espèces différentes de ballota nigra..., mais il y a tellement peu de sources qu'on ne peut être sûr de rien...

Ou ballote, ballote noire, ballote fétide, marrube noir.

EMPLACEMENT : zone des médicinales, jardin.

Presque aucune source, la grande majorité ne parlent que de ses vertus médicinales !

Famille des lamiacées.

Vivace.

Hauteur : environ 1 m...

Mellifère.

Floraison : rose ou violacée, mai à octobre...

La plante dégage une odeur plus ou moins agréable.

Multiplication : semis, bouturage.

Sol sec...

Elle peut vivre avec peu de terre, dans un mur par exemple...

Exposition : soleil...

Habitat naturel : lieux incultes et arides, décombres, bords de chemin, haies.

Médicinale : sommitées fleuries : calmante (bouffées de chaleur, etc.), nervosité, agitation, anxiété, dépression, troubles du sommeil, enroue­ment, toux, coque­luche. Sédative, anxiolytique, antispasmodique, emménagogue (régule les règles), bourdonnements d’oreilles, ulcères de jambe.

D'après Wikipédia : « Cette plante présenterait des propriétés anxio­ly­tiques et anti­dé­pres­sives, c'est pourquoi elle permettrait de lutter contre la nervosité, l'anxiété, les angoisses, la dépression ainsi que les troubles nerveux notamment chez les femmes au moment de la ménopause. Elle possède aussi des attributs contre les spasmes digestifs et les quintes de toux (antispasmodique). La ballote constitue également un sédatif et un cholérétique ».

Récolte médicinale : juillet à août (sommités fleuries coupées à 30 cm à partir du haut, réunies en bouquets et suspendues dans un endroit sec et aéré).

Haut. Page ou article précédent. Bambou

EMPLACEMENT : proposition : à côté de la forêt comestible... [Pour l'instant, tous ceux que j'ai achetés sont plantés]

Les seuls bambous que j'aurai sont et seront probablement des bambous non traçants pour qu'ils n'envahissent pas tout le terrain. Mais leurs tiges ne mesurent qu'entre 5 mm à 1,5 cm de diamètre, ce qui restreint beaucoup les utilisations qu'on peut en faire : principalement ça élimine les constructions solides et en dur faites avec des vrais bambous de plusieurs centimètres de diamètre et plus durs que du bois.

Brise-vent très efficaces, et anti-bruit.

Haies tressées.

Persistant.

Palissades et tuteurs.

Pousses non comestibles.

Haut. Page ou article précédent. Bambou fargesia robusta "pingwu" (fargesia robusta "pingwu") (petit et non traçant)

Bambou fargesia robusta "pingwu".

EMPLACEMENT : haies (si sol humide), proposition : à côté de la forêt comestible, haie brise-vent (si sol humide)...

Famille des poacées (graminées).

Non traçant (non envahissant).

Hauteur : de 3 à 4 m voire 5 m.

Largeur : 3 m (feuillage probablement).

Largeur des tiges au sol : de 75 cm à 1,50 m.

Persistant.

Diamètre des tiges : 1 à 2 cm.

Port érigé (pas ou peu retombant).

Haie brise-vent.

Haie brise-vue.

Tiges vertes ornées de gaines blanc-crème donnant un aspect alterné (mais en vérité semble-t-il seulement 3 à 4 semaines dans l'année...).

Demande un sol « frais » (humide).

L'un des plus gros bambous non-traçants (non-envahissants).

Haut. Page ou article précédent. Bambou fargesia rufa (fargesia dracocephala "rufa") (non traçant)

Bambou fargesia rufa.

EMPLACEMENT : haies (si sol humide), proposition : à côté de la forêt comestible, haie brise-vent (si sol humide)...

Famille des poacées (graminées).

Non traçant (non envahissant).

Hauteur : de 2 à 3 m.

Largeur : 3 m (feuillage probablement), ou 1 m à 1,50 m (feuillage probablement, vu sa hauteur ?).

Largeur (des tiges au sol ?) : de 50 ou 80 cm à 1 m.

Persistant.

Diamètre des tiges : 3 mm à 1,5 cm.

Port érigé (pas ou peu retombant).

Ne supporte pas les grosses chaleurs et la sécheresse : à planter à l'ombre.

Croissance rapide, croissance moyenne, croissance lente....

Tige verte virant au jaune avec l'âge.

Feuillage retombant.

Demande un sol « frais » (humide).

Jeunes tiges rose-rougeâtre.

Bambous non traçants, rustiques et à chaume épais

Notes personnelles

Y a une pépinière dans le Tarn

Les Bambous de laurent

Corbiere laurent [Corbière Laurent ?]

Le Colombier

81490 Noailhac

Lundi : 9 h à 12 h et 14 h 15 à 18 h 30

Mardi : Sur RV et 14 h 15 à 18 h 30

Mercredi : 9 h à 12 h et 14 h 15 à 18 h 30

Jeudi : Sur RV

Vendredi : 9 h à 12 h et 14 h 15 à 18 h 30

Samedi : 9 h 30 à 12 h et 14 h 30 à 18 h 30

Nom du bambou Hauteur Diamètre
du chaume
Rusticité Exposition
Fargesia macclureana, ou Borinda macclureana 4 à 6 m 2 cm –12°C Mi-ombre
Chusquea culeou
Chaumes pleins et non creux
3 à 5 m ; 4 à 6 m 2 à 3 cm –10°C ;
–18°C
Soleil,
mi-ombre
Chusquea gigantea
Plante très rare sur l'internet
3 à 4 m ;
5 à 6 m ;
6 à 9 m
3 à 5 cm –12
à –15°C ;
–18°C ;
–25°C
Soleil,
mi-ombre
Chusquea subtessellata 3 m 1,3 cm –15°C Soleil,
mi-ombre
Fargesia angustissima
Jeunes chaumes bruns. Chaumes violacés.
3 à 5 m ;
4 à 6 m ;
5 m
7 mm ; 2 cm –12°C ;
–14°C ;
–15°C
Soleil,
mi-ombre,
ombre
Fargesia demissa "Gerry",
ou Fargesia demissa "G"

Chaumes violet foncé
2 m ;
2,50 m
1 à 2 cm –23°C ;
–30°C
Soleil,
mi-ombre
Fargesia denudata
Port pleureur très retombant. Chaumes jaunes
2 à 3 m 1, voire 2 cm –23°C Soleil,
mi-ombre,
ombre
Fargesia murielæ
Très sensible aux maladies et aux aléas climatiques
3 à 4 m –29°C Soleil,
mi-ombre
Fargesia murielae "Bimbo" 1 m à 1,50 m 8 mm à 1 cm –26°C Mi-ombre,
ombre
Fargesia murielæ "Dino" 4 à 5 m ; 5 m jusqu'à 8 mm à 1 cm –23°C ;
–28°C
Soleil,
mi-ombre
Fargesia murielæ "Gentle Giant"
Jeunes chaumes bleutés
5 m 1 à 2 cm –28°C Mi-ombre,
ombre
Fargesia murielæ "Jumbo" 2 à 3 m ;
3 m
1 à 1,3 cm –20°C ;
–30°C
Mi-ombre,
ombre
Fargesia murielæ "Super Jumbo"
Port pleureur
–26°C Mi-ombre
Fargesia (ou Thamnocalamus) murielæ "Simba" 1 m à 1,50 m ;
1,50 m à 2 m ;
1 à 3 m ;
2,50 m à 3 m ;
2 à 5 m
aucune source –20°C ;
–26°C ;
–30°C
Soleil,
Mi-ombre,
ombre
Fargesia murielæ "Tauro"
Chaumes aux teintes rougeâtres
3,50 m à 4 m ? –25°C Soleil
Fargesia murielæ "Tiny" 1,50 m à 2 m –18°C Mi-ombre
Fargesia nitida 2 à 4 m ? –28°C Soleil,
mi-ombre
Fargesia nitida "Black Pearl"
Chaume presque noir
2,50 m 1 à 2 cm –28°C Mi-ombre
Fargesia nitida "Gansu" 1,50 m à 2 m –20°C Mi-ombre,
ombre
Fargesia nitida "Great Wall"
Chaume bleu ; chaume vert puis rouge pourpre
2 à 3 m ;
3 m ;
3 à 5 m ;
4 m
–20°C ;
–22°C ;
–22°C ;
–28°C
Soleil
Fargesia nitida "Trifina Black"
Chaumes devenant presque noirs
3 à 5 m aucune source –15°C ;
–20°C
Soleil,
mi-ombre
Fargesia nitida "Winter Joy" 3 à 4 m 3 mm à 1,5 cm –23°C Soleil,
mi-ombre
Fargesia papyrifera
Chaumes bleus
Abriter des vents froids
4 à 5 m ;
4 à 6 m
1,5 cm ;
2 cm
–15°C Mi-ombre
Fargesia papyrifera "Blue"
Chaume blanc-bleuté
4,50 à 6 m 3 mm à 1,5 cm –15°C
Fargesia robusta
Les plus grosses chaumes des bambous non traçants rustiques
2 m ;
4 à 6 m
2,5 cm –18 à –25°C
Fargesia robusta "Campbell"Gaines blanches 2 à 5 m ;
3 à 4 m ;
3 à 5 m ;
3,50 m à 5 m
2 à 3 cm –20°C ;
–20°C ;
–20°C
Soleil,
mi-ombre
Fargesia robusta "Formidable" ou " Formidable Wenchuan"
Chaume devenant rouille au fil des mois
3 à 5 m 1 cm –20°C Soleil
Fargesia robusta "Magical Giant" 5 à 6 m 1 à 3 cm –21°C Mi-ombre,
ombre
Fargesia robusta "Pingwu"
Jeunes chaumes rosés. Gaines blanches
2 à 3 m ;
3 m ;
4 à 5 m
1 cm maxi –20°C Soleil
Fargesia robusta "Wolong" 3 à 5 m 2 cm ;
1 à 3 cm
–23 à –27°C Soleil,
mi-ombre
Fargesia rufa
Chaume vert puis jaune
2 à 3 m ;
3 m ;
3 à 5 m
1 cm –20°C ;
–26°C
Soleil,
mi-ombre
Fargesia scabrida "Asian Wonder"
Chaume vert puis violet ou bleu-gris. Gaine violacée
2 à 3 m ;
4 m ;
4 m ;
4 à 6 m
5 mm à 1 cm –20 à –28°C Soleil2,
mi-ombre
Fargesia yunnanensis
Hauteur la plus grande de tous les fargésias
Chaume à couleurs changeantes
5-6 m à 10-12 m 2 à 5 cm –14°C ;
–20°C
Soleil,
mi-ombre

Haut. Page ou article précédent. Bananier (musa basjoo) : à voir...

Son feuillage est détruit à partir de –2°C, son tronc ne résiste pas en dessous de –7 à –8°C. Voilà pourquoi il est fortement recommandé de protéger le bananier.

Protection : rabattre la plante à 10-15 cm du sol. Etaler une litière de feuilles tout autour, couvrir d’un sac en plastique en laissant l’air circuler. Passé les derniers risques de gel important, retirer les protections. Vous verrez : le bananier repart très bien pour atteindre 2 à 3 m dans la saison.

Haut. Page ou article précédent. Baptisia australis, lupin indigo, faux-indigotier (baptisia australis)

Famille des fabacées. Floraison : bleue, bleu-violet, juin à juillet. Feuillage décoratif. Vivace (peut vivre plus de 20 ans ; une centaine d'années !...). Caduc. Racine pivotante. Exposition : soleil, mi-ombre. Sol : tous types de sols drainés, même calcaires. Supporte le gel et la sécheresse. Maladies et parasites : aucun. Multiplication : semis. Croissance lente les premières années. Rusticité : –15°C, –29°C. Hauteur : 1,20 m. Pour les amateurs de fleurs blanches : baptisia australis "Alba".

Haut. Page ou article précédent. Barbe de bouc, reine des bois (aruncus dioicus)

Barbe de bouc.

Photo de Epp (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Plante d'ornement, mais aussi comestible (2 m maximum, mi-ombre)...

EMPLACEMENT : mi-ombre en plantation d'ornement. Jardin (comes­tible).

Beaucoup de sites douteux.

Famille des rosacées.

Plante rhizomateuse.

Vivace.

Hauteur : environ 1 à 2 m (largeur : environ 1 m).

Floraison : femelles blanches ou blanc-verdâtre, mâles blanc-ivoire, juin à juillet-août.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants dif­fé­rents).

Exposition : mi-ombre, accepte le soleil.

Plante de sous-bois.

Sol humifère, frais, voire humide, drainé.

Abriter du vent.

Multiplication : semis, division de souche.

Se ressème seule assez facilement.

Rusticité : –20 à –23°C.

Habitat naturel : bois frais, forêts humides des régions mon­ta­gneuses.

Feuillage jaune en automne ; [en hiver ?].

Caduc.

Comestible : jeunes pousses (en soupe).

Altitude : 400 à 1700 ou 1800 m.

Les Cheerokees employaient sa racine mâchée pour soigner les échardes au visage et les piqûres d'abeille aux yeux.

Multiplication : semis (en automne, 1 cm de recouvrement)...

Un cultivar souvent cité

Aruncus dioicus "Kneiffii". Environ 1 m. Grandes pani­cules blanches. Feuillage très finement découpé. [A part la taille, je ne vois guère de dif­fé­rences...].

Haut. Page ou article précédent. Barbon de Gérard (andropogon gerardii) : à voir...

Touffe verte bleutée herbacée érigée d'environ 1,50 m à 1,80 m sur 1 m de large. Rustique jusqu'à –20°C. Pour sols pauvres et drainants...

Evitez de faire des apports d'eau, surtout en hiver [donc cette plante n'est pas l'idéale pour nous...]

Semble connue uniquement au Québec...

Haut. Page ou article précédent. Bardane, grande bardane, herbe aux teigneux (arctium lappa, lappa major)

Grande bardane.

Photo de Lazaregagnidze (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : autour du potager et du verger, au fond du terrain (loin de la maison), zone des plantes médicinales, potager si c'est pour la consommation.

Famille des astéracées.

Mellifère.

Floraison : de juin-juillet à août-septembre-octobre.

Médicinale (maladies de peau principalement). En phytothérapie on se réfère généralement à la grande bardane, mais les différentes espèces possèdent les même propriétés.

Le suc de bardane a un pouvoir antivenimeux.

Comestible (feuilles, pétioles des feuilles, racine, tige).

Hauteur : 1,50 m à 2 m (avec sa hampe florale).

Racine pivotante (profonde), ne se cultive pas en pot.

Plante compagne protégeant les autres plantes du mildiou.

Craint les limaces.

S'utilise en paillage (feuilles séchées et broyées) et en purin.

Occupe une surface d'environ 1 m². Ne rien planter à 60 cm autour d'elle.

Ersatz de café une fois les racines torréfiées.

Virgile conseillait d'en débarrasser les prairies car elle est un mauvais fourrage.

Caduc.

Plante appréciée par les ânes et les chevaux.

Contient une grande quantité de potasse.

La racine donne de l'amidon, et peut, comme la saponaire, servir à nettoyer le linge.

Ne pas confondre avec la bardane des bois (arctium nemorosum).

Ses fruits à crochets sont à l'origine du Velcro.

On voit assez bien les différentes espèces en bas de cette page, ou sur celle-ci.

Haut. Page ou article précédent. Bégonia (begonia...) : à voir...

Begonia grandis est rustique au moins jusqu'à –15°C.

Begonia grandis ssp. evanasiana est très souvent cité.

L’espèce type a des feuilles vertes dessus et dessous. Les fleurs sont roses et s’épanouissent de juillet à octobre. La sous-espèce evansiana, que l’on trouve généralement en culture, présente des feuilles vertes dessus mais rouges au revers. La floraison est rose également.

Quelques espèces de bégonias au port arbustif : Begonia acida, Begonia chlorosticta, Begonia echinosepala, Begonia fernandoi-costae, Begonia foliosa, Begonia fuchsioides, Begonia hispida, Begonia incarnata, Begonia listada, Begonia obliqua, Begonia obscura, Begonia olsoniae, Begonia parviflora, Begonia peltata, Begonia scharffii, Begonia venosa, Begonia luxurians, etc.

Bégonias d'hiver : hiemalis ou eliator, et cheimantha<...

L'espèce la plus polyvalente semble être Begonia grandis ssp. evansiana : Floraison petites fleurs rose vif de juillet aux gelées, hauteur 70 cm à 1 m, feuillage rouge au revers, rusticité –20°C.

Haut. Page ou article précédent. Bégonia de madame Evans, bégonia evansiana (begonia grandis subsp. evansiana)

Bégonia grandis subsp. evansiana.

Photo de El Funcionario (CC BY-SA 4.0)

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Le seul semblant suffisamment rustique pour chez moi.

Plusieurs sources l'écrivent Begonia grandis evansiana mais c'est probablement par facilité...

Ou begonia evansiana, begonia grandis, begonia discolor.

Ou bégonia (de) madame Evans.

EMPLACEMENT : sous-bois, ombre, mur à l'est, mur au nord...

Famille bégoniacées.

Vivace.

Dessous des feuilles pourpre.

Hauteur : 50 cm, voire jusqu'à 80 cm.

Floraison : rose clair nacrée au centre jaune d'or, parfumée, juillet à octobre, voire jusqu'à novembre.

Fructification : petits fruits triangulaires roses décoratifs.

Ses fruits sont appréciés des oiseaux.

Tiges florales rouges décoratives.

Vivace.

Caduc.

Plante rhizomateuse.

Exposition : mi-ombre, ombre.

Apprécie un mur exposé est ou nord.

Peut se cultiver en pot.

Rusticité : –15°C à –25°C.

Couvrir la souche avec une épaisse couche de feuilles mortes pour la protéger du froid hivernal.

Sol : indifférent, humifère, frais voire humide, drainé.

Croissance rapide.

Assez résistant aux embruns.

Attire les papillons.

Multiplication : bouturage, division, bulbille.

Peut se ressemer dans un sol suffisamment humide. Soit par ses graines, soit par ses bulbilles.

Habitat d'origine : Chine, Himalaya, jusqu'à 3000 m.

Supporte la concurrence des racines.

Multiplication

Semis

Semer au printemps, à la surface, sur un sol humifère, relativement humide, à l’ombre. Les plantules sont minuscules et ne doivent pas souffrir de la soif.

Division

Division d'avril à mai, au moment du démarrage de la végétation. Attention à ne pas écraser les rhizomes, utiliser un outils très tranchant.

Bulbilles

Des bulbilles se développent à l’aisselle des feuilles et se détachent en automne. Les récolter à ce moment-là et replanter immédiatement les plus gros.

Haut. Page ou article précédent. M Benoîte commune, benoîte urbaine, herbe de Saint-Benoît (geum urbanum)

Fruit à crochets de benoite commune.

Photo de (probablement) Bogdan (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : zone des médicinales.

Famille des rosacées.

Hauteur : entre 20 et 90 cm selon les sources, avec une moyenne commune entre 30 et 60 cm et des hauteurs fixes allant de 40 à 90 cm... [C'est à se demander s'ils ne se concertent pas pour donner chacun une dimension différente !].

Exposition : mi-ombre, soleil accepté.

Mellifère.

Floraison : jaune, mai à août, plus souvent indiqué mai à septembre, voire jusqu'à octobre.

Rusticité : –20 à –30°C.

Vivace.

Caduc.

Croissance rapide.

Peut devenir envahissante à cause de sa reproduction par stolons.

Comestible : racine (condiment à la place du clou de girofle — nettoyé, découpé, séché à l'ombre —, beaucoup plus de goût en hiver et au printemps) ; jeunes feuilles (avant l'apparition des fleurs : salade, légume) ; racine (bière, liqueur digestive, vin : laisser macérer pendant une bonne semaine 50 g de rhizomes avec des zestes d'orange dans 1 litre de vin rouge).

Se ressème facilement.

Médicinale (entre autres : efficace pour atténuer les maux de dents — mais pas pour les soigner — ; excellent fébrifuge).

Sol : frais, riche (humifère), drainé, meuble.

Aime les sols profonds et frais comme l'argile, les lieux riches en azote (nitrophiles).

Se plaît à l'ombre des lisières, des forêts, des haies.

Tinctoriale : racine (brun-orangé) ; plante entière (brun clair).

Aurait un effet bénéfique sur la lactation des ruminants.

Haut. Page ou article précédent. Berbéris (berberis darwinii) : à voir...

Il mérite une mention particulière. Cet arbuste à feuilles persistantes peut atteindre 3 ou 4 mètres de haut et est idéal pour former une haie contre le vent, il réussit à s'établir même en bord de mer. Ses fruits mûrissent en juillet-août et les oiseaux les adorent. Au début, le fruit est acide mais si on le laisse mûrir complètement, il perd de son acidité et a un très bon goût.

VOIR AUSSI

Très bonnes haies défensives, petits fruits appréciés des oiseaux. Beaucoup de berbéris produisent des fruits comestibles, plus ou moins acides et charnus selon les espèces. Les plus utilisées pour la récolte sont Berberis vulgaris, aggregata, aristata, buxifolia, asiatica, lycium, darwinii, koreana... Mellifères et médicinales, ces plantes faciles à cultiver offrent aussi une teinture jaune tirée de leur écorce et de leurs racines.

QUELQUES ESPECES

Berberis ætnensis. — NON : semble mesurer moins de 1 m, ne pousser qu'en Corse, et presque aucune source.

Berberis aggregata. — NON : feuilles non épineuses.

Berberis aquifolium. — NON : mahonia à feuilles de houx.

Berberis bealei. — NON : mahonia.

Berberis buxifolia, berbéris à feuilles de buis. — NON : feuilles de buis ovales.

Berberis julianæ. — OUI ? Ressemble beaucoup à celui que j'ai récolté sauf qu'il semble avoir les feuilles trop longues et qu'il n'était, je crois, pas persistant... — 2,50 m, rustique, persistant. Feuillage rougissant à l'automne. Feuilles rigides, vert foncé, brillantes, ovales, étroites, de 4 à 8 cm de long. Rameaux portant de fortes épines. Fruits bleutés en automne, appréciés des oiseaux, mais toxiques pour l'Homme. Soleil ou mi-ombre. Accepte un sol argileux.

Berberis koreana. — NON. C'est pas le bon mais il a entre autres des fruits comestibles, et son cultivar berberis koreana "red tears" avec des fruits plus gros...

Berberis linearifolia. — NON. C'est pas le bon. Epineux. 2 m. Persistant. Abondante floraison orange. Feuilles de 3 à 6 cm, coriaces, vert foncé, brillantes, semblant lisses. Croissance lente. Cultivar berberis linearifolia "Orange King" presque omniprérsent à la place de l'espèce type.

Berberis x ottawensis

Berberis x ottawensis "auricoma". 2 x 2 m. Croissance rapide. Soleil, mi-ombre. Caduc. Feuilles pourpre.

Berberis x ottawensis "superba". Arbuste caduque vigoureux à feuillage pourpre, épineux. Feuilles plus petites qu'"auricoma". Floraison jaune pâle en mai-juin. 2 m x 1,50 m. Rustique.

Berberis pruinosa. — Très peu de sources. Persistant. Abondante floraison printanière jaune pâle, feuillage orangé et baies bleues recouvertes de pruine. 1 m.

Berberis temolaica. — Peu de sources. 2 x 2,50 m. Caduc. Abondante floraison printanière jaune pâle teintée de rose. Feuillage orangé. Ou berbéris bleu. Tiges et feuilles gris-bleu. Fleurs jaunes, fruits rouges.

Berberis thunbergii, berbéris de Thunberg. — Croissance rapide, 60 cm à 2 m ! Epineux. Rustique. Fruits toxiques. Semble avoir des feuilles lisses.

Berberis thunbergii "atropurpurea" : feuilles pourpre.

Berberis valdiviana. — Fleurs jaune safran. Persistant. Feuilles sans épines.

Berberis vulgaris, épine-vinette. — NON. Epineux (épines par 3). Feuilles finement dentées mais pas piquantes. Caduc. Comestible acidulé, persistant une bonne partie de l'hiver. Rustique. 1,50 m x 1,50 m à 3 m.

Berberis wilsoniæ. — Croissance lente. Fructification rose-corail. –23°C. Semi-persistant. 1,50 m à 2-3 m x 1 m à 1,50 m. Ou 1 m x 1 m... Tous sols. Très épineux.

DES ESPECES PRECISEES COMME COMESTIBLES

Moult berbéris produisent des fruits comestibles, plus ou moins acides et charnus selon les espèces. Les plus utilisées pour la récolte sont berberis vulgaris, aggregata, aristata, buxifolia, asiatica, lycium, darwinii, koreana...

Haut. Page ou article précédent. Berbéris de Juliana, épine-vinette de Juliana (berberis julianae) : à voir...

L'un des meilleurs et probablement celui que j'ai récolté à Lyon, toutes les qualités, sauf qu'il n'est pas comestible.

Haut. Page ou article précédent. Bergénia, plante des savetiers (bergenia cordifolia)

Bergénia cordifolia.

Photo de Christian Hummert (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : sous des arbustes, zones froides, autour du jardin, autour de la forêt comestible, nord des haies ou des murs.

Famille des saxifragacées.

Riche en tanin. Les savetiers l'utilisaient pour tanner le cuir.

Persistant.

Floraison : de février à mars-avril-mai, voire dès décembre.

Bon couvre-sol.

Hauteur : 30 à 40 cm, peut-être jusqu'à 70 cm avec les hampes florales.

Largeur : 40 à 60 cm (pour une hauteur de 40 cm).

Exposition : mi-ombre à ombre.

Plante rhizomateuse.

Situation idéale : au pied des arbres caducs (ombre en été, soleil en hiver pour fleurir).

Aime les sols frais, humides.

Haut. Page ou article précédent. M Bétoine officinale, épiaire officinale (stachys officinalis)

Bétoine officinale.

Photo de Krzysztof Ziarnek, Kenraiz (CC BY-SA 4.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Trop peu de sources pour que je me fasse une idée précise, mais caduc et 60 cm...

Ou betonica officinalis.

Ou bétoine, épiaire vulgaire, épiaire bétoine.

EMPLACEMENT : zone des médicinales, jardin...

Peu de sources

Famille des lamiacées ou labiées.

Mellifère (pollen).

Floraison : blanche, rose, rose-pourpre, pourpre, violette, rose à rougeâtre..., juin à octobre.

Feuillage gaufré.

Vivace.

Caduc ; caduc à persistant...

Habitat naturel : talus, prairies, prairies calcaires, sous-bois, lisières acidophiles, prés, landes, taillis, bois clairs.

Altitude : jusqu'à 1500 ou 1700 m.

Très bon couvre-sol au fil des ans grâce à la multiplication des rosettes de feuilles.

comestible : jeunes pousses, jeunes feuilles en petite quantité (en salade).

Exposition : soleil, mi-ombre ; supporte la mi-ombre.

Sol : drainant, léger, pas trop sec, frais.

Supporte un sol humide.

Tolère plus ou moins la sécheresse si bien installé.

Se ressème spontanément.

Multiplication : semis, division de la souche (stolons).

Maladies et parasites : aucun, résistante.

Sol drainé.

Rusticité : –15 à –20°C.

Hauteur : 20 à 60 cm. Largeur : 30 cm.

Médicinale : apaisante, cicatrisante, facilite la digestion, ulcères variqueux, blessures du cuir chevelu. Et semble-t-il plusieurs autres choses...

Tabac : une fois séchées, les feuilles remplaçaient jadis le tabac à priser.

Croissance rapide.

Autre variété

Stachys officinalis "Hummelo" ou stachys monieri "Hummelo". Persistant. Floraison rose fuchsia ; violette, juin à juillet ; juillet à août. Hauteur 40 cm.

Semis

Semis

1

Semer sous chassis froid ; ou planter au printemps ou en automne, espacés de 70 cm en tout sens. Arroser les semis régulièrement pour que la plante s'installe et se développe.

2

Semer sous chassis froid en automne ou au printemps. Recouvrir légèrement les graines d'une fine couche de terreau. Arroser régulièrement en début de culture. Repiquer ensuite les jeunes plants en pleine terre en les espaçant de 50 cm.

Haut. Page ou article précédent. M Bignone (campsis x tagliabuana (ou hybrida) "madame Galen")

Bignone tagliabuana.

Photo de Wildfeuer (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : mur, pergola, tonnelle, clôture, arbre mort (ou pas), poteau, etc.

Famille des bignoniacées.

Mellifère.

Floraison : de juin-juillet à septembre-octobre.

Hauteur (ou longueur) : 3 à 6 m, jusqu'à 10 m.

Grimpante (tuteur ou fil, 10 à 12 m), mais peut être taillée en tige (en forme d'arbre avec un seul tronc).

Planter au soleil et à l'abri des vents froids.

Doit être plantée côté sud et ensoleillé de son support.

Croissance moyenne à rapide.

Haut. Page ou article précédent. Blechne de Magellan (blechnum magellanicum) : à voir...

Frondes en couronne bien ouverte. Diamètre de la couronne 1,50 m. Hauteur 1 m. Rustique... Croissance assez lente. Ne supporte pas le calcaire.

Haut. Page ou article précédent. M Bleuet (centaurea cyanus)

Bleuet.

Photo de Sergey M. Sazhin (GPL).

EMPLACEMENT : jardin, zone médicinale, partout sur le terrain.

Famille des astéracées.

Médicinale.

Mellifère.

Floraison : de mai à juillet-août-septembre.

Hauteur : 25 à 80 cm.

Fleurs comestibles.

Colorant bleu (fleurs) utilisé en peinture, imprimerie, cosmétique et pharmacie.

Haut. Page ou article précédent. Bouleau (verruqueux) (betula pendula)

Bouleau verruqueux.

Roger prat (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Indispensable grâce à toutes ses utilisations. Et c'est mon arbre préféré. En planter tout un bosquet.

Ou anciennement betula verrucosa, betula alba.

Ou bouleau commun, bouleau blanc, bouleau pendant, boulard.

EMPLACEMENT : isolé, plantés par 3 en triangle isolé, haies...

Famille des bétulacées.

Floraison : chatons pendants mâles très longs (10 cm) jaune-orangé d'avril à mai, et chatons dressés femelles (3-4 cm) « plus tard au printemps ».

La floraison n'a lieu qu'à partir d'au moins 20 ans.

Fructification : les toutes petites graines ailées et très nombreuses sont dans de petits cônes pendants en juillet, et qui se désagrègent sur l’arbre en hiver.

Feuillage jaune ou jaune doré en automne.

Caduc.

Hauteur : 8 à 30 m, avec une moyenne généralement indiquée de 20 à 25 m. Largeur (1 source) : 5 à 6 m.

Rusticité : –15 à –20°C.

Exposition : soleil.

Ne supporte pas l'ombre.

Sol : tout sol, même lourd ou pauvre ou calcaire. Sol humifère, frais, drainé.

Tolère le calcaire.

Croissance rapide, surtout dans ses premières années.

Ne vit qu'une centaine d'années. Peut vivre jusqu'à 100 ans.

Habitat naturel : lisières, clairières, coupes forestières, forêts, zones le long des cours d’eau, généralement sur sol acide ou légèrement acide, riche, même pauvre et caillouteux.

Espèce pionnière et colonisatrice : elle est souvent la première à pousser dans les sols nus ou perturbés.

Très décoratif grâce à son écorce blanche.

Rare dans le Midi.

Feuillage apprécié du bétail (fourrage hivernal en Scandinavie).

Tinctoriale : roux (feuilles) et vert avec de l'alun. Tinctoriale : jaune (feuilles, rose indien (écorce). Les marins de la Baltique teignaient leurs filets en « rougeâtre » avec l'écorce de bouleau.

Récolte tinctoriale : idéalement avant l'été, au printemps, pour la richesse en principes actifs. Prélever l'écorce intérieure et l'aubier sur des branches cassées ou élaguées. Tailler à la broyeuse de jardin.

Ses feuilles mortes forment un excellent humus.

Les gens sensibles doivent se méfier de son pollen qui est très allergisant.

Altitude : jusqu'à 2000 m.

Plante monoïque (fleurs mâle et femelle sur le même plant).

Les pics forent des trous dans le tronc pour se nourrir des larves et y nicher.

Deux champignons comestibles poussent dans un bois de bouleaux : cortinaire triomphant, lactaire délicieux.

Rejette de souche : coupé, il rejette vigoureusement de souche, plus précisément de bourgeons de racines.

On cultive souvent le bouleau en taillis car il rejette très bien.

Racines superficielles, traçantes et longues. A installer loin de toute construction. Les autres plantes poussent mal au pied des bouleaux.

Médicinale : écorce (fébrifuge, tonique, digestive, diurétique, maladies de peau. Sève de bouleau (arthrite, rhumatisme, dartres, dépurative, problèmes urinaires, calculs urinaires, chute des cheveux, maladies de peau : acné, eczéma, furoncle...).

Comestible : très jeunes feuilles (goût amer et légèrement aromatique, salades, farces). Feuilles (infusion). Ecorce (« seconde écorce ») : crue, cuite (texture et goût farineux). Avec l'écorce, les Russes fabriquaient une farine de survie qu'ils mélangeaient à la farine de blé. En période de disette, l'écorce râpée et mélangée aux farines de céréales a servi d'aliment : les habitants du Kamtchatka la mangeaient coupée en dés, avec des oeufs de poissons. L’écorce de bouleau est pulvérisée et mélangée au caviar (œufs d’esturgeons) au Kamchatka en Russie. En Scandinavie on faisait du pain avec de la sciure d’écorce de bouleau bouillie, séchée au four, pulvérisée et mélangée à de la farine. Sève fraîche (on peut la concentrer comme le sirop d'érable pour s'en servir comme sucre léger dans les desserts et les boissons). Par fermentation (pendant un mois avec vin, miel ou sucre, levure de bière), on peut en faire une limonade et un vin pétillant. Se boit aussi crue (ne se conserve pas).

Multiplication : semis, bouturage, rejet de souche.

Avec ses rameaux souples, on faisait des balais.

Ses rameaux sont souvent abattus par le vent et utilisés par les oiseaux pour construire leur nid.

Ne supporte pas la concurrence (l’ombre et le manque d’espace lui sont fatals).

Les feuilles servent à faire une préparation pour lutter contre la tavelure des fruitiers.

Maladies et parasites : chancre européen, pourridié, rouille, puceron, scolyte, thrips.

La « suie de bouleau » (probablement la suie récupérée après avoir brûlé du bois de bouleau...) servait pour préparer l'encre noire d'imprimerie. On peut probablement s'en servir pour préparer de l'encre tout court.

Les jeunes tiges servaient au cerclage des tonneaux.

L'écorce

La vraie écorce entière (pas seulement la fine pellicule blanche) mesure quelques millimètres d'épaisseur. L'écorce est étanche (à condition semble-t-il de prélever l'épaisseur entière de l'écoce, qui fait 2-3 mm, pas la fine pellicule blanche).

En Russie, on cousait de l'écorce de bouleau entre deux semelles de cuir pour servir de soulier.

En Espagne, on se servait de l'écorce comme de guêtres pour se protéger des épines.

En Espagne, on faisait des gobelets en écorce (mais il faut les conserver en permanence dans l'eau pour qu'ils ne pourrissent pas !).

La fine pellicule blanche extérieure de l'écorce servait de parchemin (douceur du vélin, pas de bavure d'encre).

La fine pellicule blanche extérieure de l'écorce est tellement riche en résine qu'elle est imputrescible. Les Lapons en revêtaient la partie enterrée des pieux.

Par distillation, on extrait du brai de l'écorce. Ce goudron d'écorce sert de torche lumineuse dans le Grand Nord, à tanner les cuirs (cuir de Russie), à imperméabiliser le cuir et les chaussures, à étanchéifier les canots en écorce de bouleau ou les toits des cabanes (ou des tipis jadis). Il servait de colle au Néolithique (emmanchement des outils). Il sert aussi pouour protéger les blessures des animaux.

L'écorce remplace le carton bitumé sous les toits de chaume, en Scandinavie.

Elle servait à étanchéifier les toitures.

On en faisait des flotteurs pour les filets de pêche.

Les populations du Néolithique mâchaient le goudron d’écorce de bouleau pour soigner leurs affections buccales. Ils ne savaient pas que l’écorce contenait du xylitol, excellent sucre n'altérant pas l'émail des dents.

L’écorce servaient à faire des canots pour les indiens d’Amérique.

Partout où le bouleau est présent, l’écorce a été utilisée comme parchemin. « On y écrit aisément dessus, la plume coule sans s’user. Un seul arbre peut fournir autant de papier qu’il en faut pour écrire un gros livre. » En Laponie et en Sibérie, en en faisait des plats, des écopes pour les bateaux, des boites à sel et des paniers.

Les scouts font des torches en écorce de bouleau.

Dans l’habitat, l’écorce servait d’isolation et de couverture des toitures.

Pour l’habillement, on réalisait des chapeaux, des vestes, des pantalons, des bottes et même des soutien-gorge.

Pour les parures, l’écorce était transformée en tresses, boutons et perles de collier.

On peut utiliser l’écorce de bouleau en grandes plaques dont on fera le toit d’un abri pour le rendre étanche aux intempéries.

On peut fabriquer un grand nombre d'objets en écorce de bouleau, notre imagination est la seule limite (attention : la plupart des sources sont québécoises ou russes et emploient l'écorce des bouleaux spécifiques à leur région : bouleau à papier (betula papyrifera) au Québec, bouleau ouralien [appellation semblant erronée] « qui a la particularité d’être très solide » et bouleau de Sibérie (betula pubescens) en Russie, et je ne sais pas si l'écorce de notre bouleau verruqueux possède les mêmes qualités. Les bétuline, flavonoïdes et ions d’argent contenus naturellement dans l’écorce de bouleau donnent aux contenants d’exceptionnelles propriétés pour la conservation des aliments à température ambiante : conservation longue durée, protection contre l’oxydation, l’humidité, les bactéries, les mites alimentaires tout en étant respirant. Idéales pour la conservation des arômes des thé, tisane, café, épices, pour la conservation à l'abri des bactéries, des moisissures et des mites alimentaires pour les farine, pâtes, riz, pain, gâteaux, fromages, etc., mais aussi pour protéger l’argenterie et les bijoux en argent contre l'oxydation. Les objets cités dans ces notes ne seront donc pas forcément fabriquables ou solides ou durables faits avec le bouleau verruqueux) : gobelets, bols, tasses et autres récipients similaires ; carquoiset autres sacoches similaires ; pots de fleurs, cache-pots ; boites, plumiers et autres coffrets ; pots pour conserver les aliments (céréale, thé, épices, miel, fruits secs...) ; etc.

En dehors d’une situation de survie, il faut prélever l'écorce sur des arbres morts. Si on ne peut pas faire autrement, ne pas prélever l'écorce sur tout le tour de l'arbre afin de ne pas mettre sa vie en danger (il doit conserver une partie d'écorce sur son périmètre pour laisser monter la sève).

L'écorce allume-feu

L’écorce de bouleau est un excellent allume-feu. Il faut utiliser l’écorce la plus fine possible (qui ressemble un peu à du papier) car avec une écorce trop épaisse, c’est beaucoup plus difficile. L’écorce contient de la bétuline, une résine qui a la propriété de s’enflammer assez facilement et qui donne à l’écorce sa blancheur cireuse. Il suffit de gratter l'écorce du bouleau afin d'obtenir de très petits copeaux. Préparer un petit tas bien serré. Y mettre le feu avec une pierre à feu (firesteel) ou avec une allumette.

Le bois

Densité du bois : 0,6.

Bois utilisé : assez dur, très clair, homogène, dur, résistant, bois d'œuvre de grande qualité. tables, étagères, ameublement, parqueterie.

Le bois est peu utilisé car il a deux défauts : il pourrit rapidement et il rétrécit de 15 à 20 % au séchage.

Autrefois, les Nordiques utilisaient le bois de bouleau (skis, meubles, essieux et jantes).

Bois léger et facile à travailler. On en fait des échelles, balais, petits objets tournés, sabots, manches d'outils, pâte à papier.

Les nœuds du bois servent à faire des ustensiles de table (assiettes, cuillères).

Bois utilisé par les boulangers, potiers, verriers car il chauffe vite et avec une chaleur intense.

Le bois éclate et brûle vite.

La sève

En boire chaque jour permet de nettoyer l’organisme de ses toxines accumulées pendant l’hiver.

La période intéressante de récolte dure 1 à 2 semaines avant l’apparition des feuilles.

Récolte de l'eau de bouleau. — En février et mars, choisir un tronc de plus de 20 cm de diamètre. Au sud du tronc, creuser à la vrille, à 1 petit mètre de hauteur, un trou de 8 mm de diamètre et de 2 à 4 cm de profondeur, légèrement en oblique pour faciliter l'écoulement. Enfiler un tube quelconque (tuyau d'une grosse plume, bout de roseau, tuyau plastique...) du même diamètre (8 mm). Le laisser dépasser de plusieurs centimètres. Placer en dessous de l'écoulement un récipient (seau, bidon, grosse bouteille de 5 ou 8 litres...) dans lequel pourra s'écouler la sève. On peut recouvrir le récipient avec un linge pour éviter le dépot de déchets (feuilles mortes, brindilles, insectes noyés...).

Un tronc de 50 cm de diamètre donne 1 litre de sève par jour. Laisser le dispositif fonctionner pendant 1 semaine puis enlever le tuyau et reboucher le trou avec une cheville ou un bout de bois de même diamètre que le trou pour permettre à l'arbre de cicatriser. Si le trou reste ouvert, l'arbre risque de mourir en se vidant complètement. Concentration de la sève ainsi récoltée : 1 à 2 % de sucre.

Autre façon moins connue de récolter l'eau de bouleau. — Couper un rameau et recueillir la sève dans un récipient suspendu au rameau. Un rameau donne 1 demi litre à 1 litre par jour. Concentration de la sève ainsi récoltée : 9 % de sucre, mais un peu aigre.

Chez nous, on peut essayer d'adapter les arbres pour rendre accessibles des rameaux chaque printemps.

Recette du vin de bouleau

Ajouter à la sève récoltée 1 kg de miel (ou de sucre) par litre de sève et quelques raisins secs et aromates. Laisser fermenter le mélange pendant 3 à 4 semaines à l'abri de l'air. On obtient une boisson acide, sucrée et pétillante. Mais je ne pense pas que gaspiller 1 kg de miel pour n'obtenir que 1 litre de boisson soit un bon investissement en situation d'autonomie ou d'autarcie.

Le sucre de bouleau : le xylitol

C'est un sucre-miracle provenant du bouleau et qui empêche la formation des caries en détruisant les bactéries qui en sont à l'origine. Mais attention : il est mortel pour les chiens, même en très faible quantité. Le xylitol est légèrement laxatif.

Méthode d’extraction du xylitol de bouleau

Les écorces sont récoltées, puis coupées en fines lamelles. Le xylitol présent dans l’écorce est extrait par hydrolyse. Puis il est hydrogénéisé pour le cristalliser. Cette dernière étape de cristallisation peut probablement être supprimée. Quant à l'hydrolyse, elle semble impossible à réaliser artisanalement. Il ne reste qu'une solution : mâcher l'écorce du bouleau pour profiter de ses bienfaits et du sucre qu'elle contient, comme le faisaient les populations du Néolithique qui mâchaient le goudron d’écorce de bouleau pour soigner leurs affections buccales. On peut aussi se contenter du sucre contenu dans la sève de bouleau en la faisant réduire par une longue cuisson pour en faire du sirop... mais ça n'a plus rien à voir avec le xylitol !

Différence entre bouleau verruqueux et bouleau pubescent

bouleau verruqueux
(betula pendula)
bouleau pubescent
(betula pubescens)
Port pleureur, rameaux retombants.

Jeunes rameaux couverts par endroits de petites excroissances résinifères.

Ecorce blanche, lisse et brillante, avec quelques taches noires, souvent accompagnées de crevasses.

Feuilles triangulaires avec un bord doublement denté.

Tolère mieux le calcaire que le bouleau pubescent.

Port élancé, dressé. Branches non pendantes.

Les jeunes rameaux ne possèdent pas les petites excroissances du bouleau verruqueux.

Ecorce d’un blanc plus mat, parfois rosé, avec souvent des bandes ou des lignes horizontales grisâtres.

Feuilles en losange avec la face inférieure duvetée.

Plus nordique que le bouleau verruqueux, on le rencontre jusqu'en Sibérie et au Groënland.

Plus adapté aux zones humides que le bouleau verruqueux.

Le polypore du bouleau

C'est un champignon parasite qui ne pousse que sur les bouleaux (en majorité́ sur les troncs morts ou les vieux bouleaux, qu’il colonise à la faveur de blessures ou de branches mortes) et qui serait un formidable capteur de feu, au même titre que l’amadouvier. Le polypore du bouleau serait, selon certaines sources, encore plus performant que l’amadouvier.

Le polypore du bouleau est reconnu pour ses actions antiparasitaires grâce à son contenu élevé en huiles anti-parasitiques. Le polypore du bouleau serait aussi excellent pour combattre les mauvaises bactéries et aurait des propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes intéressantes.

Coupé en dés et bouilli 3 à 4 heures, sa décoction (un verre de 10 cl) contient un nombre important de substances actives, ce qui en fait une mini-pharmacie à lui seul : antibactérien, antidiarrhéique, anti-inflammatoire avec des propriétés immunostimulantes.

Autrefois, on faisait sécher le polypore du bouleau, et sa surface lisse et laquée servait à aiquiser les rasoirs.

Quelques cultivars

Betula pendula "Fastigiata", bouleau fastigié. Port en colonne. Apprécié pour la création de haies hautes.

Betula pendula "Laciniata" ou "Dalecarlica", bouleau lacinié. Port retombant. Feuilles plus longues et très découpées. Feuillage jaune en automne. Son écorce décorative est d'abord blanche puis devient noire à la base de la plante.

Betula pendula "Purpurea", bouleau pourpre. Port dressé. Il est plus petit que les autres bouleaux : 5 à 6 m. Feuillage pourpre sombre au printemps et rouge en automne.

Betula pendula "Tristis", bouleau pleureur. Peut mesurer jusqu’à 12 m. Ses branches secondaires retombent.

Betula pendula "Youngi". Forme très pleureuse dont les branches ont tendance à pousser plutôt vers le bas. Son tronc doit être redressé et tuteuré vers le haut jusqu’à la hauteur souhaitée.

L'autre espèce européenne et française est betula pubescens, le bouleau pubescent.

Des espèces décoratives

Betula costata, bouleau de Mandchourie. Croissance plus lente que les autres bouleaux. Ecorce crème. Feuillage jaune ou doré en automne.

Betula nana, bouleau nain. Ne mesure que 1 m de hauteur environ. Feuillage doré en automne.

Betula nigra, bouleau noir. Espèce nord-américaine. Ecorce brune et rugueuse.

Betula papyrifera, bouleau à papier, bouleau à canots. Espèce nord-américaine. Feuillage jaune en automne. Son écorce blanche se détache facilement du tronc en lanières.

Betula utilis, bouleau de l’Himalaya. Il a l'écorce la plus blanche de tous les bouleaux. S’adapte aux climats rudes et à l’altitude.

Betula utilis "Jacquemontii", bouleau blanc de l'Himalaya. Tronc plus blanc que l'espèce type. Pour avoir une écorce parfaitement blanche, il faut brosser le tronc avec une brosse et de l'eau afin d'éliminer la vieille écorce et la mousse pouvant s’y incruster.

Semis

Semis

1

Les semis sont relativement risqués car la réussite n'est pas toujours au rendez-vous. De plus il faut de nombreuses années pour obtenir un arbre digne de ce nom.

Récolter les graines en été ou en automne. Les conserver au réfrigérateur. Semer au printemps.

2

Les semis à partir de graines peuvent être tentés au printemps. On placera le germoir à l'ombre et maintenu toujours humide à la surface.

Bouturage

Bouturage au printemps, mais là encore la réussite n'est pas garantie et il faut énormément de patience...

Haut. Page ou article précédent. Bouleau noir (betula nigra) : à voir

Ou bouleau des rivières, bouleau d'eau.

Ecorce décorative brune aux reflets rouges. Elle s'exfolie pour laisser apparaître des teintes de blanc-gris ou gris-orangé ou de rouge-brun-noir. Croissance rapide. Hauteur 15 à 20 m. Port en cépée (plusieurs troncs). Feuillage jaune doré en automne. Utilisation : pâte à papier. Rusticité : –30°C.

Quelques cultivars

Betula nigra "Black Star". Feuillage jaune d'or en automne. Ecorce blanc-crème à rose orangé, s'exfoliant pour laisser apparaître la couleur blanche du dessous. Hauteur : 5 à 6 m. Rusticité : –18°C.

Betula nigra "Heritage" ou semble-t-il "Cully"... Hauteur : 8 à 12 m. Ecorce teintée de blanc crème et de brun rosé qui s'exfolie. Rusticité : –20°C. Feuillage jaune d'or en automne. Croissance rapide.

Betula nigra "Little King". Hauteur : 2,50 m à 3 m. Largeur : 3 m. Peut vivre dans un grand bac.

Haut. Page ou article précédent. M Bourdaine (nouveau nom : frangula dodonei, anciens noms plus courants : rhamnus frangula et frangula alnus)

Bourdaine.

Photo de Eli Sagor (Flickr) (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Très mellifère mais caduque.

EMPLACEMENT : haies...

Ou nerprun-bourdaine (à ne pas confondre avec le nerprun purgatif, rhamnus cathartica), frangule, bourgène, bois à poudre, bois noir, aulne noir, nerprun noir, rhubarbe des paysans, rhubarbe rustique, bourdèle, bourdainier, coudrier noir, bois de loup, bois de rose.

Famille des rhamnacées.

Mellifère (nectar 3, pollen 1).

Floraison : très petites fleurs blanc-verdâtre, avril à juillet.

Fructification : baies vertes puis rouges et enfin noires à maturité, début d'automne...

Fruits toxiques pour l'Homme mais pas pour les animaux.

Fruits ayant un fort effet psychotrope chez les chevreuils !

Fruits très appréciés des oiseaux.

Feuillage rougissant en automne. Feuillage devenant du jaune d'or au rouge écarlate en automne.

Son miel est réputé pour sa douceur.

Caduc.

Hauteur : 1 à 6 m, avec une majorité généralement indiquée de 1 à 5 m. Largeur égale à la hauteur.

Médicinale : écorce séchée (laxatif, purgatif, constipation, diabète, insuffisance biliaire). L'écorce doit être séchée au moins 1 an, voire 2 ans, car elle est toxique fraîche.

Récolte de l’écorce : à la floraison (laisser sécher l'écorce après récolte pendant 1 an, voire 2 ans, dans une pièce aérée, afin qu’elle devienne amère et légèrement astringente.

Tinctoriale : brun-jaune ; rouge ! (écorce) et vert (fruits).

Habitat naturel : large moitié ouest de la France, se raréfiant vers le sud, sous-bois clairs et humides, fourrés, lisières, clairières, haies, prairies humides.

Altitude : jusqu’à 1000 m environ.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Rusticité : –15°C (2 sources) ; –28°C ; –40°C...

Sol : tout sol, frais, humide, acide, léger.

Accepte un sol sec.

Accepte un sol calcaire.

C’est l’une des principales plantes nourricières des chenilles d’un papillon actuellement en forte raréfaction : le citron (gonepteryx rhamni), et de nombreuses autres chenilles de papillons.

Maladies et parasites : résistant.

Multiplication : semis de graines fraîches en hiver, bouturage en automne, marcottage en été.

Croissance : lente.

Supporte très bien la taille.

Rejette de souche. Rejette assez facilement de souche.

Récolte du bois [pour quoi faire ?] : automne et hiver...

Bois utilisé : charbon de bois.

On fabriquait autrefois la poudre noire avec son charbon de bois (on brûlait les rameaux qui donnaient un charbon de bois très fin que l’on mélangeait avec du salpêtre ou du soufre). Au 19e siècle, le bois de la bourdaine, par pyrogénation, donnait un charbon de bois qui, réduit en poudre, entrait dans la composition d'explosifs à déflagration lente, très utiles pour extraire de gros blocs dans les carrières de pierres.

Vannerie : « bois blanc » [?].

Bois utilisé : « bois blanc » [?] pour faire des tuteurs.

« Le bois blanc peut être utilisé en vannerie ou pour la fabrication de tuteur[s]. » [Ces analphabètes veulent-ils dire que seule la partie blanche du bois de la bourdaine est utilisé pour la vannerie et pour faire des tuteurs, comme la phrase nous le fait comprendre, ou plutôt que tout son bois (qui est de couleur blanche partout) est utilisé ? Si c'est cette dernière solution, il faut alors mettre des virgules : « Le bois, blanc, peut être utilisé etc.) !].

« La qualité de son bois est très appréciée pour le charbon de bois, la poudrerie. Utilisé également en vannerie, [pour] fabrication de balais et de tuteurs. » [Eux ne parlent pas de « bois blanc » !].

« Son bois est blanc, il peut être utilisé en vannerie ou pour la fabrication de tuteurs. » [Enfin un texte clair et compréhensible !].

Ne pas confondre

Avec le camérisier à balais (lonicera xylosteum).

Haut. Page ou article précédent. M Bourrache (borago officinalis)

Bourrache.

Photo de Dinkum (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, partout où il y a des plantes cultivées.

Famille des boraginacées.

Comestible (jeunes feuilles en salade, vieilles feuilles cuites).

Mellifère.

Floraison : de mai à septembre ; de mars à avril en climat méditerranéen et de juin à août en climat tempéré.

Feuilles riches en salpêtre (nitrate de potassium).

Engrais vert (racine profonde décompactant le sol ; feuilles riches en potassium ; empêche la pousse des mauvaises herbes ; se décompose sur place en hiver).

Excellente plante compagne.

Excellent activateur du compost.

Hauteur : 60 à 80 cm.

Médicinale.

Aromatique.

Haut. Page ou article précédent. Bourreau des arbres, célastre (celastrus scandens)

Bourreau des arbres

Photo de Brett Whaley (Flickr) (CC BY-NC 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Pas assez intéressant.

EMPLACEMENT : isolé des autres plantes, au pied d'un support très solide : poteau, arbre, pergola...

Ou célastre grimpant, célastre du Canada.

Peu de sources.

Famille des célastracées.

Liane grimpante. Doit être installée sur un support très solide : pergola, grille, mur, gros treillage, arbre...

A palisser les premières années pour l'aider à s'accrocher à son support.

Il est déconseillé de le palisser sur un arbre vivant car ses tiges étranglent les branches des arbres et empêchent la sève de circuler, pouvant entraîner la mort de l'arbre-support.

Il a tendance à coloniser et étouffer ce qui l'entoure.

Racine pivotante.

Abriter du vent.

Croissance moyenne à rapide.

Mellifère (nectar).

Floraison : blanc-verdâtre, mai à juin.

Fructification : baies jaune-orangé laissant voir une graine noire. Peut rester sur l'arbre jusqu'au début de l'hiver selon le climat.

Feuillage jaune en automne.

Plante dioïque (fleurs mâles et femelles sur des plants différents).

Baies très appréciées des oiseaux.

Baies toxiques pour les humains.

Rusticité : –25°C.

Caduc.

Multiplication : semis, bouturage.

Sol : profond, frais, bien drainé.

Accepte le calcaire.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Ne supporte pas le soleil brûlant.

Hauteur : 6 à 7 m.

Maladies et parasites : résistant.

Multiplication : semis de graines fraîches en automne, bouturage de tiges aoûtées, marcottage au printemps.

Quelques cultivars

Celastrus scandens "Automn Revolution" : auto-fertile. Chaque plant produit une grande quantité de fruits orange à rouges, deux fois plus gros que l’espèce.

Celastrus scandens "Diana" : femelle.

Celastrus scandens "Hercule" : mâle.

Semis

Semis

1

Stratification à froid des graines à 3 à 5°C. Semer de mars à avril.

Les bouturages de tiges herbacées sont faits de juin à juillet.

La mise en pleine terre des plants est faite au printemps ou en automne.

2

Stratification froide à 3 à 5°C pendant 3 mois. Semis à 8 à 10°C la nuit et 20°C le jour.

Haut. Page ou article précédent. Bouteloua curtipendula (bouteloua curtipendula) : à voir...

80 cm à 1 m. Rusticité : –25°C.

Haut. Page ou article précédent. Boutelou gracieux (bouteloua gracilis)

Boutelou gracieux.

Photo de Peter Hanegraaf (Flickr) (CC BY-NC-ND 2.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt à part sa beauté en été.

EMPLACEMENT : Couvre-sol, jardin, parterres...

Peu de sources.

Famille des poacées (graminées).

Floraison : épillets horizontaux rouges puis jaune pâle ou brunâtres, juillet à août ; août à septembre (1 source).

Hauteur : 30 cm en fleurs (largeur : 25 à 50 cm) ; ou hauteur : 50 cm à 1 m...

Persistant (1 source) ; caduc (2 sources)...

Exposition : soleil.

Sol sec, bien drainé, voire aussi normal, même pauvre, acide ou calcaire.

Rabattre [tondre ?] tous les 2 ou 3 ans en fin d'hiver si la touffe n'est plus décorative.

Rusticité : –20 à –22°C, voire –28°C.

Vivace.

Supporte parfaitement la sécheresse.

Semis

Semis

Semis en place de mars à juin à 20°C (1 source).

Haut. Page ou article précédent. Brachyglotte ou brachyglottis (brachyglottis greyi)

Ou séneçon gris.

Brachyglottis greyi

Très ramifié.

Hauteur : jusqu'à 1,80 m. Largeur plus de 1,80 m en climat doux.

Feuilles coriaces et velues vert-de-gris. Jeunes feuilles blanches très duveteuses.

Floraison : panicules jaunes, mai-juin.

Rusticité : –16°C.

Souvent confondu avec "Sunshine".

Brachyglottis greyi "Sunshine"

Le plus répandu en pépinière.

Très ramifié.

Hauteur : jusqu'à 1,50 m.

Feuilles duveteuses bordées de blanc, au dessous blanc.

Floraison : fleurs jaune pâle, été à automne.

Rusticité : –12 à –15°C.

Haut. Page ou article précédent. Bruyère arborescente (erica arborea)

Bruyère arborescente.

Photo de Jean Tosti (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Peu rustique...

Ou bruyère en arbre, bruyère blanche.

EMPLACEMENT : isolé, rocaille, haies, lisières...

Famille des éricacées.

Hauteur : 50 cm à 6 m, avec une majorité généralement indiquée de 1 à 4 m.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : blanche ou légèrement rosée, parfumée, mars à mai.

Rusticité : –9°C (une source indique –15°C). Erica arborea ne pourra pas être cultivée dans les régions où les températures descendent régu­liè­rement en-dessous de –10°C en hiver.

Sol pauvre, bien drainé, léger, siliceux ou caillouteux, acide (terre de bruyère).

N'apprécie pas un sol riche.

Exposition : soleil, mi-ombre.

Multiplication : bouturage, semis.

Vivace.

Persistant.

Habitat naturel : landes, maquis, talus, lisières de forêts, bois clairs, sols généralement siliceux mais quelquefois calcaires.

Peut produire des rejets.

Accepte la taille (après la floraison) qui lui permet de se densifier.

On fabriquait des pipes avec le bois de sa racine (rhizome) (les cèlèbres pipes de bruyère) en raison de sa résistance au feu.

Bois très résistant au feu.

Bois très dense.

Plante rhizomateuse.

L’écorce s’exfolie en lanières.

Maladies et parasites : pourriture des racines.

Peut se cultiver en pot.

Altitude : de 100 à 800 m environ.

Vivace.

Comestible : fleurs (mélangées à du vin).

Supporte la concurrence des racines en lisière de bois de pins ou de chênes.

Supporte les embruns.

D'autres variétés

Erica arborea "Estrella Gold". Floraison blanche, feuillage doré, hauteur 1,20 m à 1,50 m, largeur 90 cm.

Erica arborea "Pink Joy". Floraison blanche précoce de février à mai, boutons floraux rose, variété vigoureuse et très florifère, hauteur 2 à 3 m.

Erica arborea var. alpina". Floraison blanche, et précoce : février à avril.

Semis

Semer en hiver ou au début du printemps, sous abri entre 15 et 20°C. Substrat léger, mélange de terre de bruyère et de sable. Semer à la surface sans recouvrir les graines. Placer en pleine lumière mais sans soleil direct. Conserver le substrat humide. Placer à l’ombre en été. Repiquer les plants dans des pots individuels quand ils sont assez grands pour être manipulés... Planter en place l’année suivante. Durée de germination : de 1 à plusieurs mois.

Haut. Page ou article précédent. Bruyère (erica...) : A FAIRE

Les variétés trouvées sur l'internet.

Bruyère d'hiver

Bruyère des neiges, bruyère carnée

Erica carnea. Elle fleurit en grappes rouge pâle de janvier à avril.

Erica carnea qui fleurit de novembre à mai.

Erica carnea, au port étalé mesurant entre 15 et 60 cm. Fleurit de décembre à mai.

Erica carnea "Ann Sparks"

NON : aucune source !

Hauteur 30 cm. Fleurs rose foncé dégradé rouge de janvier à mai.

Erica carnea "december red"

BOF : sources trop contradictoires !

Erica carnea "december red", rouge franc, hauteur 25 cm, est en fleurs [de décembre à avril ?].

Erica carnea "december red". Hauteur 40 cm. Floraison rose foncé-rouge de février à avril.

Erica carnea "december red" : floraison rose vif de décembre à avril. Feuillage vert foncé.

Hauteur 40 cm. Floraison rose foncé de janvier à mars. Tous sols.

Erica carnea "golden starlet"

OUI : blanche, 20 cm, décembre à avril, feuillage jaune-doré en hiver.

Erica carnea "golden starlet" fleurit blanc.

Fleurs blanches de décembre à mars. Feuillage jaune lumineux en été devenant jaune citron en hiver. Taille : 15 x 40 cm. Rusticité : –20°C. Exposition : soleil.

Fleur de couleur blanche. Période de floraison de décembre à avril. Mellifère. Feuillage « jaune ou doré, vert ». Hauteur 25 cm. Largeur 50 cm.

Erica carnea "king George"

NON : aucune source !

Erica carnea "king George". Fleurs roses.

Erica carnea "myretoun ruby"

OUI : rose rougissant-violet, 15 cm, janvier à mai, feuillage vert sombre.

Erica carnea "myretoun ruby", rouge foncé, 15 cm, est en fleurs [de décembre à avril ?].

Erica carnea "myretoun ruby" a un feuillage sombre et une floraison rose exceptionnelle.

Floraison mauve de janvier à mai. Feuillage vert. Hauteur : 15 cm. Exposition : soleil, mi-ombre. Type de sol : sec et frais. Silhouette : touffe étalée. Fleurs roses devenant rouge cramoisi en vieillissant.

Erica au feuillage vert sombre et à la floraison rouge héliotrope de janvier à mai. Hauteur : 20 cm. Sa végétation est basse et tapissante. Elle s'accommode de l'ombre. Floraison violette de janvier à mai.

Exposition ensoleillé à mi-ombre. Sol très sec à sec. Hauteur 15 cm, largeur 60 cm. Floraison rouge-violet de janvier à mai, feuilles vertes.

Erica carnea "pink spangles"

OUI : rose clair, 15 cm (40 cm ?), janvier à mai (décembre à avril ?), feuillage vert.

Erica carnea "pink spangles", rose clair, 40 cm de haut, fleurit de décembre à avril.

Erica carnea "pink spangles". Hauteur 40 cm. Fleurs rose clair de décembre à avril.

Erica carnea "pink spangles". Ses touffes roses sont vigoureuses.

Feuillage vert, hauteur 15 cm, floraison rose de janvier à mai, soleil ou mi-ombre, sol sec et frais, touffe étalée.

Moins de 20 cm. Floraison rose de janvier à mai. Ombre ou mi-ombre. Rusticité : –20°C. Feuillage vert. Mellifère.

Jolie floraison rose magenta clair de janvier à mai sur un feuillage vert moyen. Port rampant et dense. Hauteur 15 cm. Largeur 40 cm. Rusticité : –20°C. Exposition soleil.

Erica carnea "red rover"

NON : aucune source !

Erica carnea "red rover" fleurit rose.

Erica carnea "rosalie"

OUI : rose vif ou brillant, 15 à 30 cm, janvier à avril ou mai, feuillage vert ou vert-bronze.

Erica carnea "rosalie", rose vif, hauteur 20 cm, est en fleurs de janvier à avril.

Floraison rose de janvier à mai. Feuillage vert. 20 cm. Soleil ou mi-ombre. Sol sec et frais. Touffe étalée.

Floraison rose de décembre à mai. Ombre à mi-ombre. Hauteur 30 cm.

Fleurs rose brillant de janvier à avril. Feuillage vert bronze. Hauteur 10 à 15 cm. Largeur : 30 à 45 cm.

Fleurs roses de janvier à avril. Soleil à mi-ombre. Hauteur 15 cm. Largeur 60 cm. Feuillage vert. Sol très sec à sec.

Erica carnea "snow queen"

BOF (dates trop imprécises) : blanc, 15 cm, novembre-décembre à mars-avril-mai.

Erica carnea "snow queen", blanche, hauteur 15 cm, fleurit de novembre à mars.

Erica carnea "snow queen". Hauteur 15 cm. Fleurs blanches de novembre à mars-avril.

Hauteur 15 cm. Floraison blanche de décembre à mai. Ombre ou mi-ombre. Rusticité –20°C. Mellifère.

Erica carnea "springwood white"

NON : floraison indiquée bien trop vague !

Erica carnea "spring wood alba", blanche, 25 cm de haut, fleurit de novembre à février.

Erica carnea "springwood white". Hauteur 25 à 30 cm. Fleurs blanches de novembre à février.

Floraison blanche de janvier à mai. Feuillage vert. Hauteur 15 cm. Soleil à mi-ombre. Sol sec et frais. Touffe étalée.

Soleil à mi-ombre, rusticité –22°C, hauteur 30 cm, floraison blanche de décembre à avril.

Erica carnea "vivelli"

OUI (très peu de sources) : rouge, 20 cm, janvier à avril.

Erica carnea "vivelli". Fleurs rose pourpre.

Hauteur 20 cm, floraison rouge de janvier à avril, ombre à mi-ombre, rusticité –20°C, feuillage vert foncé virant au bronze en hiver, mellifère.

Erica carnea "westwood yellow"

NON (trop peu de sources) : rose, 15 cm, février à avril, feuillage jaune-orangé.

Erica carnea "westwood yellow". Fleurs roses.

Hauteur 15 cm, floraison rose de février à avril, ombre à mi-ombre, rusticité –20°C, feuillage jaune (orangé), mellifère.

Bruyère de Darley

Eerica darleyensis. Floraison étincelante de décembre à mars.

Erica x darleyensis, au port étalé mesurant entre 15 et 60 cm. Fleurit entre novembre et mai selon les cultivars. Hybride donc stérile.

Erica x darleyensis "Arthur Johnson"

BOF (une seule source sur la floraison), rose-lilas, 50 cm, décembre à mai...

Erica x darleyensis "Arthur Johnson" : vigoureuse, rose-lilas, 50 cm.

Erica x darleyensis "Arthur Johnson" : hauteur 50 cm, fleurs rose-lilas clair. Feuillage vert clair.

Feuillage vert pomme, floraison lilas-rose de décembre à mai. Soleil ou mi-ombre. Rusticité : –20°C. Mellifère.

Erica x darleyensis "Darley Dale"

OUI : rose ou rose-pourpre, 30 cm, novembre à avril.

Erica x darleyensis "Darley Dale" : vigoureuse et très robuste, rose pourpre, 35 cm.

Erica x darleyensis "Darley Dale" : hauteur 30 cm, fleurs rose-pourpre. Feuillage vert clair avec des jeunes pousses vert très pâle.

Hauteur 30 cm, Rusticité : –20°C, Floraison de novembre à mai.

Floraison rose d'octobre à avril. Hauteur 30 cm. Soleil. Touffe étalée.

Floraison rose de novembre à avril. Hauteur 30 à 40 cm. Largeur 40 à 50 cm. Soleil ou mi-ombre.

Floraison rose vif de décembre à mars. Feuillage cuivre en automne. Toutes expositions. Rusticité –30°C. Hauteur 10 à 25 cm.

Erica x darleyensis "Furzey"

NON : semble pleine de défauts : faible rusticité, mi-ombre, trop peu de sources...

Erica x darleyensis "Furzey" : vigoureuse et compacte, rose lilas, 45 cm.

Floraison lilas de décembre à mai. Soleil ou mi-ombre. Hauteur 10 à 30 cm.

Erica x darleyensis "George Rendall"

NON : aucune source.

Erica x darleyensis "George Rendall" : compacte, rose soutenu, beau feuillage, 30 cm.

Erica x darleyensis "ghost hills"

BOF (dates trop vagues) : rose, 30 à 40 cm, novembre-décembre à mars ou mai...

Erica x darleyensis "ghost hills" : s'étale, rose, 40 cm.

Erica x darleyensis "ghost hills" : hauteur 30 cm, fleurs rose foncé. Feuillage vert avec les pointes des feuilles crème.

Hauteur 40 cm. Largeur 70 cm. Rusticité –18 ou –20°C. Floraison rose-mauve de décembre à mars. Feuillage vert clair. Soleil ou mi-ombre.

Fleurs roses de novembre à mai et fonçant en cours de saison. Hauteur 30 cm. Largeur 70 cm. Rusticité –20°C. Soleil à mi-ombre.

Erica x darleyensis "J.-W. Porter"

NON : trop peu de sources.

Erica x darleyensis "J.-W. Porter" : beau feuillage, mais floraison cerise peu abondante, 50 cm.

Floraison rose-pourpre de novembre à avril. Hauteur 50 cm. Largeur 50 cm. Soleil ou mi-ombre. Mellifère.

Erica x darleyensis "Jack H. Brummage"

NON : aucune source.

Erica x darleyensis "Jack H. Brummage" : superbe, feuillage du jaune au bronze, rose pourpré, 35 cm.

Erica x darleyensis "Kramer's rote"

OUI : rouge-magenta, 35 à 50 cm, décembre à avril

Erica x darleyensis "Kramer's rote". Hauteur 40-45 cm. Fleurs roses de décembre à mai.

Hauteur 40 cm. Résistance au froid –20°C. Persistant.

Floraison : de janvier à avril. Sol : acide, léger et bien drainé. Persistant. Hauteur : 40 cm.

Erica x darleyensis "Kramer's rote" : magenta, 35 cm.

Erica x darleyensis "Kramer's rote" : hauteur 30 cm, fleurs rose intense. Feuillage vert bronze.

Feuillage vert bronze, très foncé en hiver. Floraison rouge [rose foncé sur la photo] de décembre à mars. Hauteur de 50 cm à 1 m. Soleil à mi-ombre.

Floraison rouge [rose foncé sur la photo] d'octobre à avril. Hauteur 35 cm. Soleil. Touffe étalée.

Hauteur 50 cm. Largeur 50 cm. Soleil à mi-ombre. Floraison rose-pourpre d'octobre à avril.

Floraison rose vif violacé de novembre à mars. Hauteur 20 cm. Soleil ou mi-ombre. Rusticité : –21°C. Feuillage vert foncé devenant bronze en hiver.

Floraison rose-rouge d'octobre à mars. Hauteur de 30 à 50 cm. Toutes expositions.

Floraison rose magenta de novembre à mars. Mellifère. Feuillage vert foncé puis vert bronze. Hauteur 35 cm. Largeur 45 cm.

Hauteur : 25 cm. Largeur : 60 cm. Floraison magenta de décembre à avril. Feuillage vert bronze.

Feuillage vert bronze très foncé. 45 cm. Floraison rouge-magenta de janvier à avril.

30 à 40 cm. Floraison rose de décembre à mai.

Feuillage vert foncé puis bronze en hiver. Floraison rouge pourpré de janvier à avril.

Floraison rouge-rosé d'octobre à avril. Mellifère. Hauteur 50 cm. Largeur 50 cm.

Fleurs magenta de janvier à avril. Feuillage vert bronze foncé. Hauteur 40 cm. Largeur 60 cm.

Erica x darleyensis "Margaret Porter"

NON : trop peu de sources.

Erica x darleyensis "Margaret Porter" : vigoureuse, rose lilas, 50 cm.

Hauteur 20 cm. Floraison lilas de février à avril. Soleil à mi-ombre. Rusticité –20°C. Mellifère.

Erica x darleyensis "Silberschmelze"

OUI : blanche, 50 cm, décembre à mars-avril.

Erica x darleyensis "Silberschmelze" : vigoureuse, la plus belle floraison blanche, 40 cm.

Floraison blanche de décembre à avril. Hauteur 50 cm. Largeur 50 cm. Soleil à mi-ombre.

Floraison blanche de décembre à mars. Hauteur jusqu'à 50 cm. Soleil à mi-ombre.

L'Erica darleyensis 'Silberschmelze' est un petit arbuste au feuillage persistant vert foncé et à la floraison blanche.

Erica x darleyensis "white glow"

NON : trop peu de sources.

Erica x darleyensis "white glow" : hauteur 50 cm, fleurs blanches. Feuillage vert foncé.

Hauteur 40 cm. Largeur 70 cm. Rusticité : –18°C. Floraison blanche de janvier à mai. Soleil ou mi-ombre. Feuillage vert clair.

Tableau récapitulatif

BRUYÈRE
NovembreDécembreJanvierFévrierMarsAvrilMai
  carnea
"golden starlet"

BLANC
carnea
"golden starlet"

BLANC
carnea
"golden starlet"

BLANC
carnea
"golden starlet"

BLANC
carnea
"golden starlet"

BLANC
  carnea
"myretoun ruby"

ROSE-VIOLET
carnea
"myretoun ruby"
ROSE-VIOLET
carnea
"myretoun ruby"
ROSE-VIOLET
carnea
"myretoun ruby"
ROSE-VIOLET
carnea
"myretoun ruby"

ROSE-VIOLET
  carnea
"pink spangles"

ROSE CLAIR
carnea
"pink spangles"

ROSE CLAIR
carnea
"pink spangles"

ROSE CLAIR
carnea
"pink spangles"

ROSE CLAIR
carnea
"pink spangles"

ROSE CLAIR
  carnea
"rosalie"

ROSE VIF
carnea
"rosalie"

ROSE VIF
carnea
"rosalie"

ROSE VIF
carnea
"rosalie"

ROSE VIF
carnea
"rosalie"

ROSE VIF
  carnea
"vivelli"

ROUGE
carnea
"vivelli"

ROUGE
carnea
"vivelli"

ROUGE
carnea
"vivelli"

ROUGE
 
darleyensis
"Darley Dale"

ROSE‑POURPRE
darleyensis
"Darley Dale"

ROSE-POURPRE
darleyensis
"Darley Dale"

ROSE-POURPRE
darleyensis
"Darley Dale"

ROSE-POURPRE
darleyensis
"Darley Dale"

ROSE-POURPRE
darleyensis
"Darley Dale"

ROSE-POURPRE
 
 darleyensis
"Kramer's rote"

ROUGE-MAGENTA
darleyensis
"Kramer's rote"

ROUGE-MAGENTA
darleyensis
"Kramer's rote"

ROUGE-MAGENTA
darleyensis
"Kramer's rote"

ROUGE-MAGENTA
darleyensis
"Kramer's rote"

ROUGE-MAGENTA
 
 darleyensis
"Silberschmelze"
BLANC
darleyensis
"Silberschmelze"

BLANC
darleyensis
"Silberschmelze"

BLANC
darleyensis
"Silberschmelze"

BLANC
darleyensis
"Silberschmelze"

BLANC
 

Bruyère des marais

Bruyère des marais (erica tetralix. Hauteur 30 cm. Croissance lente. Aime l'humidité et les hivers doux. Floraison rose à blanche, juin à octobre. Mellifère (nectar). Tiges utilisées pour faire des balais ou des brosses. Tinctoriale : jaune.

Une autre bruyère

Daboecia cantabrica. Floraison : grosses clochettes roses. Hauteur 25 à 50 cm, qui s'étale en se développant.

Daboecia cantabrica "Alba". Floraison : grosses clochettes blanches. Hauteur 40 cm, qui s'étale en se développant.

Daboecia cantabrica "Arielle". Floraison : fleurs rose foncé vif. Hauteur 40 cm. L'une des plus florifères sur toute la période estivale.

Daboecia cantabrica "Rubra". Floraison : fleurs rouge clair. Hauteur 40 à 60 cm.

Daboecia cantabrica "Cinderella". Floraison : fleurs blanches. Hauteur environ 25 cm, largeur 50 à 60 cm. Fleurit longtemps...

Daboecia cantabrica "Purpurea". Floraison : fleurs rose foncé à violacées, jusqu'en octobre.

Daboecia cantabrica "Vanessa". Floraison : fleurs violacées. Hauteur 40 cm, largeur 40 cm.

Daboecia x scotica. Floraison : fleurs rose magenta très abondantes, juin à septembre. Hauteur environ 20 cm, largeur environ 60 cm. Excellent couvre-sol.

Haut. Page ou article précédent. Bryone, navet du diable, vigne du diable (bryonia dioica, ou bryonia cretica) [existe d'origine chez moi]

Feuilles de bryone.

Bryone chez moi.

EMPLACEMENT : mi-ombre ou ombre, haies, grillages, hors de portée des animaux.

Famille des cucurbitacées.

Vivace.

Caduc.

Hauteur (longueur) : 2 à 10 m ; souvent indiquée jusqu'à 6 m.

Croissance rapide.

Tous sols, humides.

Aime les sols argileux, frais, riches en nutriments.

Accepte ou aime les sols calcaires.

Exposition : mi-ombre, ombre acceptée.

Plante dioïque (fleurs mâle et femelle sur des plants différents).

Floraison : blanc-verdâtre, mai-juin à septembre-octobre.

Plante grimpante (vrilles) et rampante.

Pousse naturellement dans les friches, broussailles, haies, lisières.

Rusticité : –20°C.

L'implantation est définitive en raison de la profondeur d'enracinement.

Racine pivotante très épaisse en forme de navet allongé, et qui sera très difficile à enlever par la suite.

Les baies sont très toxiques, d'ailleurs ignorées par les oiseaux et les mammifères.

Toxique et même mortelle, y compris pour les chiens et les chevaux, et semble-t-il pour tous les animaux en général. Les feuilles et jeunes pousses, consommées impunément par les ovins et les caprins, ne semblent pas être toxiques. Baies et racine très toxiques. Suc (en récoltant les baies ou en arrachant la plante) toxique.

Comestible :

• graines comestibles « en toute sécurité » : ingrédient amidonné dans les plats ;

• racine : dans tous les cas, une préparation à son usage est indispensable. Avant toute ingestion, la racine doit être râpée finement, lavée plusieurs fois pour en extraire le plus de toxines possible. C'est seulement à ce moment-là [qu'elle] devient comestible, à la manière d'un féculent. Mais je conseille de ne pas la consommer car ça me paraît trop dangereux ;

• bourgeons bien cuits en omelette ou comme les asperges ;

• jeunes pousses : les 10 à 20 cm des pousses les plus charnues et n'ayant pas encore de fleurs (à récolter autour du 20 mai dans la région parisienne et en climat équivalent) ; cuites à l'eau comme les asperges.

Médicinale : pulpe des fruits (violent purgatif, violent vomitif). Même si elle calme la toux et atténue les douleurs rhumatismales, son usage est surtout réservé à l'homéopathie vu sa grande toxicité. Usage externe : douleurs articulaires, goutte, rhumatismes, bronchites. Dilate les vaisseaux sanguins ; ecchymoses, contusions, épanchements de synovie.

Dans les campagnes autrefois, une méthode consistait à creuser, le soir, dans une racine fraiche, un trou que l'on remplissait de sucre ; on obtenait, le lendemain matin, un sirop dont on prenait deux cuillérées à soupe par jour (dans une tisane), et qui purgeait sans excès.

La teinture mère permet un dosage plus sûr.

Bien que les sources médicinales précisent toutes « bryone dioïque » (bryonia dioica), je crains que certains auteurs aient pu confondre ses propriétés médicinales avec celles de la bryone blanche (bryonia alba) : ils sont tellement cons qu'ils en sont tout à fait capables !... C'est pourquoi je conseille la consommation en phytothérapie avec beaucoup de précautions.

Ne pas confondre avec une espèce très ressemblante : la bryone blanche (bryonia alba), tout aussi toxique et aux baies noires, mais qui semblerait avoir de véritables propriétés médicinales beaucoup moins toxiques...

Haut. Page ou article précédent. Buddleia : NON

Pas de buddleias : le buddleia type (buddleja davidii) tue les papillons et est très invasif, et les hybrides stériles sont tous des OGM !

Haut. Page ou article précédent. M Bugle rampant (ajuga reptans "atropurpurea")

Bugle rampant "atropurpurea".

Photo de Frank Vincentz (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : jardin, pâture des animaux, sous les haies et les branches difficiles d'accès.

Famille des lamiacées.

Mellifère.

Floraison : d'avril-mai à juillet-août.

Médicinale.

Comestible (par le passé, c'était, au même titre que le cresson, une « salade d'eau » consommée régulièrement dans les campagnes, notamment dans le Morvan).

Fourrage pour les animaux.

Couvre-sol.

Hauteur : 10 à 15 cm, un peu plus en fleurs.

Largeur : s'étale jusqu'à 1 m. S'étend rapidement par stolons.

Persistant.

Exposition : ombre ou mi-ombre.

Préfère les sols frais (humides).

Plante rhizomateuse.

Plante appréciée des limaces et des escargots.

Haut. Page ou article précédent. M Buis (buxus sempervirens)

Buis.

Photo de MPF (CC BY-SA 3.0).

EMPLACEMENT : haies, bordures, isolé.

Famille des buxacées.

Excellent en haie taillée.

Persistant.

Peut être facilement victime de la redoutable pyrale du buis, qui cause « de vastes dégâts » ou même qui détruit entièrement les arbustes ; il ne reste plus qu'à les arracher ou à replanter d'autres arbustes différents entre les troncs morts et nus.

Croissance lente à très lente.

Bois utilisé : très dur, très lourd (densité du bois entre 0,9 et 1,06) : tournure, gravure, sculpture.

Toxique.

Hauteur non taillé : 5 à 6 m.

Mellifère.

Floraison : mars-avril.

S'adapte aux milieux arides et rocheux.

Médicinale (feuilles) mais à restreindre au maximum étant donné la toxicité des feuilles.

Par quoi remplacer le buis : fusain du Japon (euonymus japonicus), chèvrefeuille arbustif (lonicera nitida), houx crénelé (ilex crenata) (le meilleur), if (taxus baccata), laurier sauce (laurus nobilis), osmanthe de Burkwood (osmanthus x burkwoodii)...

Haut. Page ou article précédent. M Buphtalme à feuilles de saule, œil de bœuf (buphthalmum salicifolium)

Buphtalme à feuilles de saule.

Photo de Franz Xaver (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Aucun intérêt à part mellifère. Mieux vaut des marguerites, qui pousse­ront très bien sauvages chez moi...

EMPLACEMENT : jardin, rocaille...

Peu de sources.

Famille des astéracées.

Mellifère.

Floraison : jaune, jaune d'or, juin-juillet à août-septembre.

Hauteur : 20 à 70 cm, avec une majorité généralement indiquée de 50 à 70 cm. Largeur : 50 cm.

Caduc.

Exposition : soleil, accepte la mi-ombre.

Sol sec, pauvre, caillouteux, calcaire.

Sol frais, accepte le calcaire.

Habitat naturel : sol sec et caillouteux en plein soleil, collines, mon­tagnes, prai­ries, savanes, steppes, lisières, forêts claires.

Couper les inflorescences fanées pour prolonger la floraison.

Altitude : 500 à 2000 m.

Rusticité : –20°C.

Ne pas confondre avec l'inule à feuilles de saule (inula salicina) chez laquelle les ligules (pétales) sont plus étroites.

Haut. Page ou article précédent. M Buplèvre ligneux, buplèvre arbustif (bupleurum fruticosum)

Buplèvre ligneux, ombelles de fleurs.

Photo de Lord Koxinga (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Haies brise-vent (persistant et résiste au vent).

Les premières à installer étant celles protégeant le jardin et les agrandissements.

Vu sa faible hauteur (1 à 2 m), je propose dans une petite haie brise-vent au sud de l'allée menant au garage, ou entre jardin et agrandissement.

EMPLACEMENT : pied de haie brise-vent, entre des arbustes.

Ou bupleurum frutescens ou tenoria fruticosa.

Ou buplèvre arbustif, oreille de lièvre arbustif.

Famille des apiacées (anciennement ombellifières).

Persistant.

Vivace.

Mellifère.

Floraison : jaune à jaune verdâtre, juin-juillet à août-septembre.

Hauteur : 1,50 m à 2 m. Largeur : 1 m à 1,50 m.

Rusticité : –10 à –15°C.

Exposition : soleil, voire mi-ombre.

Très résistant à la sécheresse et à la chaleur.

Supporte bien le vent et les embruns.

Ne demande aucun arrosage en pleine terre (sauf adaptation après plantation).

Croissance moyenne à rapide.

Tous sols drainants, même sableux, rocheux ou gravats.

Accepte un sol calcaire.

Taille utile pour éviter à l'arbuste de se dégarnir du bas.

Médicinale : fleurs (antipasmodique, douleurs articulaires, contractions musculaires) ; fruits (morsure des bêtes venimeuses) ; racines et fruits (expectorant, antiasthmatique, diurétique).

Se ressème facilement.

Supporte la concurrence racinaire en lisière de bois de pins ou de chênes.

Haut. Page ou article précédent. M Busserole, raisin d'ours (arctostaphyllos uva-ursi)

Busserole.

Photo de Tigerente (CC BY-SA 3.0).

Notes personnelles

Notes personnelles : plantation et culture chez moi

Trouver un terrain en pente assez inutilisé, genre pente ouest du 2e agrandissement, derrière les topinambours...

Plus tard, je pourrai aussi créer des zones pierreuses spéciales pour cette plante et d'autres plantes de rocaille...

EMPLACEMENT : couvre-sol, bordure, rocaille...

Famille des éricacées.

Couvre-sol.

Persistant.

Mellifère.

Floraison : blanc-rosé, avril à juin-juillet.

Exposition : soleil.

Rusticité : –15°C ; –26°C.

Croissance lente à très lente.

Hauteur : 15 à 50 cm, avec une moyenne des sources disant autour de 25 à 30 cm. Largeur : 1 m.

Sol : tous sols, plutôt acides, drainés et frais, principalement bien drainés et pas calcaires.

Aime aussi les sols riches en silice (sablonneux).

Très résistant aux embruns.

Préfère être abritée des vents froids.

Baies rouges persistantes en hiver.

Comestible : baies, crues ou cuites (pâtisserie, confiture) : farineuses et insipides (certaines sources les disent âpres), mais riches en vitamines.

Baies nourrissent oiseaux et mammifères, et très appréciées des ours.

Médicinale : feuilles (antiseptique, principalement infection urinaire et cys­tite), dangereux pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants.

Supporte bien la taille.

Les rameaux s'enracinent facilement.

Les feuilles de cet arbuste sont souvent utilisées dans l'industrie du tabac.

Les Amérindiens en fumaient les feuilles et l'écorce comme du tabac (avec d'autres plantes).

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